Saint-André-de-Valborgne

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Saint-André-de-Valborgne : descriptif

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Saint-André-de-Valborgne

Saint-André-de-Valborgne est une commune française située dans le nord-ouest du département du Gard, en région Occitanie. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gardon de Saint-Jean, Valat de Roumégous et par divers autres petits cours d'eau

Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « vallée du Gardon de Mialet » et la « vallée du Gardon de Saint-Jean ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Saint-André-de-Valborgne est une commune rurale qui compte 354 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 949 habitants en 1806

Ses habitants sont appelés les Saint-Andréens ou Saint-Andréennes. Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : la maison-forte, inscrite en 1979, et le château de Nogaret, inscrit en 1984.

Géographie

Situation

Située dans le nord-ouest du département du Gard, la commune est limitrophe de la Lozère.

Elle est située au nord-ouest de Nîmes (environ 85 km par la route), d'Anduze (environ 35 km) et de Saint-Jean-du-Gard (environ 25 km).

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Saint-André-de-Valborgne
Le Pompidou
(Lozère)
Gabriac
(Lozère)
Sainte-Croix-Vallée-Française
(Lozère)
Bassurels
(Lozère)
Saint-André-de-Valborgne Moissac-Vallée-Française
(Lozère)
Val-d'Aigoual Les Plantiers Saumane

Relief et hydrographie

Saint-André-de-Valborgne est située dans la chaîne des Cévennes, alternance de vallées et de crêtes d'orientation nord-ouest/sud-est.

Les éléments principaux du relief de la commune sont la vallée du Gardon de Saint-Jean (Vallée borgne, Valborgne) et celle de son affluent de rive droite (au sud), le Valat de la Couronne ou rivière de Tourgueille. Chacune de ces rivières a des affluents, notamment le Gardon de Mialet pour le Gardon.

La Vallée borgne est fermée au nord par une crête, approximativement suivie par la limite communale (et départementale) ainsi que par une route départementale de Lozère, la D9.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Sud-est du Massif Central ».

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 amplitude thermique annuelle de 16,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Val-d'Aigoual à 9 vol d'oiseau, est de 5,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.

Réserve de biosphère de l'UNESCO (1985)

La commune fait partie de la zone de transition[réf. nécessaire] des Cévennes, d'une superficie de 116 032 réserve de biosphère en 1985 par l'UNESCO, en raison de la mosaïque de milieux naturels qui la composent avec une biodiversité exceptionnelle (2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent de nombreuses mousses, lichens et champignons,).

Sites Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux. Il est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS).

Deux sites Natura 2000 ont été définis dans la commune au titre de la directive habitats :

  • la « vallée du Gardon de Mialet » (23 371 barbeau méridional (Barbus meridionalis), ainsi que des populations de castors et d'écrevisses à pattes blanches ;
  • la « vallée du Gardon de Saint-Jean » (19 020 .
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)

L’inventaire des ZNIEFF a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, dans la double perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

La commune a quatre ZNIEFF de type 1 :

  • la « rivière de Val de Tourgueille » (12  ;
  • le « valat de Nogaret » (3  ;
  • le « valat des Vignes » (2  ;
  • le « versant de la vallée du Gardon de Saint-Jean à Pomaret » (192 .

Elle est concernée par deux ZNIEFF de type 2, :

  • les « Hautes vallées des Gardons » (73 898 Gard et 21 dans la Lozère ;
  • le « massif de l'Aigoual et du Lingas » (28 495 Gard et 5 dans la Lozère.
  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Selon Google Maps.
  3. Google Maps, « Saint-André-de-Valborgne »
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  24. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).


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Toponymie

Histoire

Moyen Âge

L'existence de la paroisse de « Sancto Andresi de Valbornia » est mentionnée dès l'an mil dans les parchemins de l'abbaye Saint-Victor de Marseille, dont les moines implantent la culture de la châtaigne sur les pentes et les vallées qui bordent le mont Aigoual.

Dès le évêché de Nîmes jette un regard méfiant sur la vallée Borgne, où se sont réfugiées quelques familles cathares après le ralliement du baron d'Alais, Raymond de Pelet, à l'armée des croisés de Simon de Montfort, chargée d'extirper l'hérésie. Les seigneurs locaux, trop faibles pour jouer un rôle quelconque dans cette première participation à l'histoire nationale, oscillent entre les Pelet d'Alais et les Bermond d'Anduze qui se déchirent au grand détriment des populations rurales, dépourvues de protection.

Le traité de Meaux (1229) qui entérine le rattachement du Languedoc à la France atténue les rivalités entre les petites seigneuries querelleuses, qui vont exploser avec la guerre de Cent Ans (1335-1453). Le château du Folhaquier, première borne du Gévaudan, change plusieurs fois de main ; les partisans de Du Guesclin puis du maréchal de Boucicaut ont le plus grand mal à refouler plus au nord les seigneurs cévenols possessiones [pas clair] en Guyenne et qui témoignent d'une fidélité absolue envers les rois d'Angleterre, et ce jusqu'à la mort d'Henri V à Vincennes en 1422.

Période de la Réforme ( | ]

À l'issue des guerres d'Italie, la baronnie d'Alais tombe entre les mains des seigneurs de Cambis, favorables à la Réforme. Les petits seigneurs cévenols embrayent le pas à leurs suzerains, attirés par la perspective de mettre la main sur les biens du clergé. Dès 1560, le culte protestant est imposé à Saint-André par les seigneurs qui prélèvent la dîme en prévision des guerres qui s'annoncent. Une compagnie de 50 hommes d'armes est mise à la disposition du prince de Condé pour s'emparer de Montpellier et de Mende (1562-1563), puis participer aux guerres suivantes :

  • 1567-1568 : siège de Paris et bataille de Saint Denis.
  • 1569-1570 : batailles de Jarnac, La Roche-l'Abeille, Moncontour, Le Pouzin, Arnay-le-Duc.
  • 1575-1576 : libération d'Alais et prise de Chartres.

Nîmes, devenue place de sûreté, commande toutes les troupes huguenotes, qui s'illustrent à la bataille de Villemur (1592), laquelle voit la défaite de la Ligue du Languedoc.

Conflits religieux sous l'Ancien Régime (1598-1789)

L'édit de Nantes (1598) apporte la paix et la prospérité[réf. nécessaire], mais en 1620, les hostilités reprennent entre les armées de Louis XIII et les milices du duc de Rohan. En 1629, les soldats de Saint-André quittent Alais invaincus, avec armes et bagages.

En 1685, l'édit de Fontainebleau, qui révoque l'édit de Nantes, entraîne l'occupation de la paroisse par les milices et les compagnies de dragons.

En 1702, la révolte des Camisards surprend les troupes royales, vaincues à Saumane. L'occupation consécutive de Saint-André, qui ruine les habitants, alimente la révolte qui y recrute plus d'une centaine de combattants. Le pouvoir des « garnissaires » [pas clair] ne s'étendant pas à plus d'un jet de pierre des murs de la petite cité, le maréchal de Villars ouvre les négociations qui se concluent par une petite paix locale assortie de droits limités. Mais quelques irréductibles tiennent le maquis jusqu'en 1710.

En 1787, l'édit de tolérance est bien accueilli, mais ne suffit pas à rallier les populations

Période de la Révolution et de l'Empire

Les habitants participent activement à la Révolution. L'Assemblée nationale constituante accorde l'égalité des droits aux protestants en 1791 et l'état civil est laïcisé en 1792.

Durant quelques années sous la Première République, la commune porte le nom de « Valborgne-du-Gard ».

La compagnie de gardes nationaux de Saint-André sert de creuset à tous ceux qui de 1792 à 1815 vont combattre sur tous les fronts en Europe. La conscription, qui devient très lourde sous le Premier Empire, provoque cependant une fissure au sein de la population. Des colonnes mobiles sont levées pour traquer sur le Causse les réfractaires de plus en plus nombreux.

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Républicaine, Saint-André accueille favorablement les évènements de 1830 et de 1848. Quelques habitants sont emprisonnés lors du coup d'État du 2 décembre 1851.

En 1870-1871, les Saint-Andréens suivent l'armée[pas clair] du général d'Aurelle de Paladines, victorieux à Coulmiers.

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En 1914, la commune accueille des réfugiés belges. Au cours de la guerre, Saint-André perd 76 de ses habitants mobilisés.

En 1939-1945, Saint-André recueille des républicains espagnols ainsi que des Juifs. de nombreux jeunes gens sont tués lors de la tragédie du maquis d'Aire de Côte.

Après la Libération, un mécène local, Monsieur de Rouville, offre une grande demeure pour les prisonniers de guerre revenus des stalags ou des oflags.

De la Libération à nos jours

L'après-guerre voit le développement du tourisme dans les Cévennes en général.

1988 est marquée par la disparition de l'actrice Pauline Lafont et par le battage médiatique qui s'ensuit pendant trois mois et demi jusqu'à la découverte de son corps.

En 2014, une citoyenne originaire de Saint-André, Camille Halut, présente aux élections municipales une liste composée de citoyens choisis par tirage au sort afin de mettre en place une démocratie participative locale où l'ensemble des citoyens pourraient participer à la vie municipale.

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  2. Voir section « Personnalités ».
  3. Le citoyen n’est pas qu’un simple électeur sur MidiLibre.fr

Héraldique

Blason
D'azur au sautoir alésé d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 23/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/288002.html

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