Saint-Laurent-le-Minier
Localisation
Saint-Laurent-le-Minier : descriptif
- Saint-Laurent-le-Minier
Saint-Laurent-le-Minier est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Vis, la Crenze et par divers autres petits cours d'eau
La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « gorges de la Vis et de la Virenque » et les « gorges de la Vis et cirque de Navacelles »), cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique et la zone " les Causses et les Cévennes " du patrimoine mondial de l'Unesco. Saint-Laurent-le-Minier est une commune rurale qui compte 368 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 266 habitants en 1846
Ses habitants sont appelés les Saint-Laurentais et Saint-Laurentaises. Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 1988.
Géographie
St-Laurent-le-minier présente la particularité d'être à la confluence de trois régions géologiques et géographiques, la commune étant située la plus au sud de toutes les Cévennes , avec au sud l'extrémité Est du Causse de Blandas et à l'Est le début des Garrigues, (nommée aussi contrefort des Cévennes et des causses) sur le Montmal, nommé ainsi car très rocailleux et sec, et incultivable .
Un vieux dicton énonce: Dans les Cévennes on trouve du schiste, des châtaigniers et des protestants, et sur les Causses du calcaire, des chênes et des catholiques. Les sols, la végétation et les paysages y sont très différents.
La commune est située sur un territoire marqué par les gorges de la Vis et par ses affluents, le Braun, le ruisseau de Maudesse, la Crenze et le Naduel. Ces deux derniers traversent le village. Son territoire est au contact du massif cévenol ancien, à la terre acide, sombre, où domine le schiste, et des formations calcaires. Sur le schiste, on trouve une châtaigneraie où domine le taillis. Le calcaire accueille chêne vert et chêne blanc. Ces deux types de sol permettent une lente colonisation par le cèdre de l'Atlas. Le climat est à dominante méditerranéenne avec des influences montagnardes marquées. La Vis forme une large cascade dont le site a été inscrit. Un pont de pierre des château de Saint-Laurent-Le-Minier. Celui-ci, majoritairement du XVIIe siècle et partiellement inscrit, complète le site enchâssé au fond de la gorge. Une palmeraie s'est développée sur la rive gauche de la Vis, au pied des jardins à la française du château.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 amplitude thermique annuelle de 16,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Montdardier à 5 vol d'oiseau, est de 12,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Patrimoine mondial de l'UNESCO
Environ un tiers de la commune, comprenant la rive droite de la Crenze et la rive gauche de la Vis, soit la moitié sud du village, le massif d'Anjeau, les Falguières, Lacombe, Roquemaure, etc, fait partie du territoire de « Les Causses et les Cévennes, paysage culturel de l’agro-pastoralisme méditerranéen » classé "Patrimoine mondial " par l'UNESCO ( United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization / Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture ) depuis 2011.
Par contre la commune ne se trouve ni dans les limites du Parc national des Cévennes, ni dans celle du Parc régional des grands Causses.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats :
- les « gorges de la Vis et de la Virenque », d'une superficie de 5 501 ripisylves, avec six espèces de l'annexe II et des habitats de rochers avec des chauves-souris, les pentes avec de grands éboulis et des pentes boisées de hêtraie calcicole
et un au titre de la directive oiseaux :
- les « gorges de la Vis et cirque de Navacelles », d'une superficie de 20 277 .
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune : le « pic d'Anjeau et rochers de la Tude » (75 Gard et 1 dans l'Hérault, et le « Roque Maure et grotte d'Anjeau » (281 Gard et 1 dans l'Hérault et trois ZNIEFF de type 2, :
- le « causse et contreforts du Larzac et Montagne de la Séranne » (44 035 Aveyron, 2 dans le Gard et 30 dans l'Hérault ;
- les « gorges de la Vis » (3 661 Gard et 3 dans l'Hérault ;
- les « gorges de la Vis et de la Virenque » (9 620 Gard et 6 dans l'Hérault.
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Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Toute la commune est intégrée à la plus grande Réserve Internationale de Ciel Etoilé d'Europe ( R.I.C.E) du parc national des Cévennes, où la pollution lumineuse causée par les activités humaines est très faible, et la vision nocturne des astres remarquable.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
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Histoire
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Preslemont.
Les mines, et leurs séquelles de pollution
Le secteur de Saint-Laurent-le-Minier a fait l'objet d'une exploitation des métaux dès l'âge du bronze.
Sous l'Ancien Régime, la paroisse s'appelait Saint Laurent d'Hierle.[réf. nécessaire]
La commune présente de nombreux sites d'anciennes exploitations datant pour la plupart d'avant l'invention de la poudre, sur la mine de plomb de La Maline en Gard. Plusieurs de ces sites ont été fouillés et ont donné lieu à des publications scientifiques. Plus près de nous, deux exploitations modernes ont été poursuivies à la fin du Vieille Montagne et Pennaroya. On y a exploité la sphalérite (blende) et la galène, pour en tirer le zinc et le plomb. Le gisement des Malines a été le plus tardivement exploité. La mine couvre une surface de 3 km par 2,5 km et les travaux représentent environ 300 km de galerie. L'exploitation y a cessé en 1991. Le ralentissement de l'exploitation minière, puis la fermeture du site ont induit une forte baisse démographique et la fermeture de presque tous les commerces.
La pollution par le plomb et le zinc, séquelle de l'exploitation minière affecte très inégalement les divers lieux que la compagnie minière a occupés. Des études mettent en évidence la contamination, principalement de la vallée de la Vis, sur quelques mètres le long des rives, entre la cascade et le pont de Mange Châtaigne, ainsi que certains lieux habités, en particulier dans les hameaux de La Meuse et de La Papeterie. Le centre bourg et les lieux environnants n'apparaissent pas réellement affectés. Le reste du territoire n'est pas affecté. Le fond géochimique naturel local est, partout, assez fortement marqué par divers métaux lourds et métalloïdes ; notamment en surface, sans toutefois dépasser les taux considérés comme dangereux pour les populations humaines.
Des cas de plombémie très élevée sans toutefois présenter les symptômes du saturnisme[réf. nécessaire], chez des enfants, ont néanmoins été dépistés (4 % de la population dépistée) lors d'une évaluation indépendante. Ceci a « conduit à une première série de mesures de gestion environnementale et sanitaire mises en œuvre également de manière indépendante. Il s'agissait d'interdictions lourdes, tant pour l'intérêt communal que particulier, demandant une analyse de la pertinence du maintien de ces mesures et une réflexion sur le suivi sanitaire des populations ». Il s'est ensuivi un appel à des expertises environnementale et sanitaire pour affiner l'évaluation et la gestion du risque sanitaire, insistant sur la compréhension des expositions et l'adaptation des mesures visant à les réduire.
Un site pilote a été mis en œuvre sur la commune pour intégrer les mesures de gestion environnementale et d'accompagnement sanitaire des populations dans le processus de gestion locale des sites et sols pollués.
La Papeterie
Sous l'Ancien Régime, la célébrité du village tient à la présence d'une importante papeterie créée par monsieur de Bonnail, qui vendait sa production dans tout le Languedoc et même au-delà du Rhône en Provence (notamment lors de la foire de Beaucaire). Cette papeterie était implantée en rive droite de la Vis, dont elle utilisait l'eau et la force motrice. La Papeterie a, ensuite, été investie par l'activité minière. Une unité de flottation y a été exploitée pendant plusieurs décennies. Elle a, enfin, été affectée à l'habitation à partir des années 1980. C'est, aujourd'hui, le hameau le plus important sur la commune.
Crue du Nanduel
Le 17 septembre 2014, lors de fortes pluies d'un épisode cévenol, le bas de la commune et le centre du village connurent une forte crue soudaine et temporaire due à la rupture d'un embâcle naturel, causée par un éboulement, sur le ruisseau du Naduel, causant un mort et d'importants dégâts mobiliers et immobiliers, dont l'écroulement de plusieurs ponts en pierre anciens.
Deux récits sur cette crue, très exceptionnelle et ne s'étant jamais produite auparavant au cours des siècles, ont été publiés:
- Jean-Pierre Poinas, L'épisode, 2014, Saint-Laurent-du-minier, Editions du Naduel, 62 pages.
- Françoise Renaud, Inondation, 2014, Ed. Petites proses, 121 pages.
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesCassini
- « », sur les-mineraux.fr, (consulté le ).
- », sur invs.sante.fr.
- Frédéric Dor et Sébastien Denys, « La nécessaire complémentarité des approches environnementales et sanitaires dans la gestion des sols pollués : l’exemple de Saint-Laurent-le-Minier », Environnement, Risques & Santé, ISSN 1635-0421, DOI 10.1684/ers.2011.0474, lire en ligne, consulté le )
Héraldique
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Les armes de Saint-Laurent-le-Minier se blasonnent ainsi : De gueules à Saint Laurent d'argent auréolé d'or, tenant de sa main dextre une palme du même et de sa senestre un gril de sable levé. |
- Le blason de la commune sur Gaso
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Saint-Laurent-le-Minier dans la littérature
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Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/287918.html
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