Sainte-Cécile-d'Andorge
Localisation
Sainte-Cécile-d'Andorge : descriptif
- Sainte-Cécile-d'Andorge
Sainte-Cécile-d'Andorge est une commune française située dans le nord du département du Gard en région Occitanie. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gardon d'Alès et par divers autres petits cours d'eau
Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Sainte-Cécile-d'Andorge est une commune rurale qui compte 550 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 425 habitants en 1866
Elle est dans l'unité urbaine de La Grand-Combe et fait partie de l'aire d'attraction d'Alès
Ses habitants sont appelés les Sainte-Céciliens ou Sainte-Céciliennes.
Géographie
Localisation
Sainte-Cécile-d'Andorge est une commune située dans le nord-ouest du Gard, et elle est limitrophe de la Lozère.
Elle est située au nord de l'ancienne ville minière de La Grand-Combe dans la Vallée Longue.
Communes limitrophes
Sainte-Cécile-d'Andorge est limitrophe des communes suivantes :
Le Collet-de-Dèze | Chamborigaud | La Vernarède | ||
Saint-Julien-des-Points | N | Portes | ||
O Sainte-Cécile-d'Andorge E | ||||
S | ||||
Branoux-les-Taillades | La Grand-Combe |
Hydrographie
L'Andorge arrose l'ouest de la commune et fait la limite départementale.
Le Gardon d'Alès, dont les sources sont en Lozère et qui s'achève dans la plaine d'Alès, arrose la commune et coule dans la Vallée longue.
Deux barrages y ont été construits : le barrage de Sainte Cécile en 1967 pour lutter contre les crues naturelles jugées dévastatrices, en amont du barrage des Camboux construit lui en 1957 afin d'alimenter en eau la centrale thermique du Fesc, qui alimentait elle-même en énergie les puits des mines de La Grand-Combe.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 amplitude thermique annuelle de 17,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Grand-Combe à 6 vol d'oiseau, est de 13,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol.
La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons,.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1 est recensée sur la commune : le « Gardon d'Alès à la Grand-Combe » (179 Gard et 1 dans la Lozère et une ZNIEFF de type 2, : les « Hautes vallées des Gardons » (73 898 Gard et 21 dans la Lozère.
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Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Histoire
La commune compte quelques vestiges préhistoriques sous forme de tumuli et de gravures préhistoriques notamment au hameau des Ponchets.
La commune avec son habitat dispersé datant du siècle et ses mas en schiste est encore préservée de l'urbanisation. Le clocher à tour de son église date du souhaitée].
Cette commune située en pays protestant est restée fidèle au catholicisme durant la guerre des Camisards (1702 - 1705), ce qui lui a valu un épisode tragique. Le le village de Sainte-Cécile-d’Andorge et celui de Saint-Julien-des-Points sont incendiés par Rolland et Jouanny : 800 à 900 camisards se vengent contre le village papiste de Sainte-Cécile-d’Andorge épargné par la dévastation des Hautes Cévennes le mois précédent. Les habitants se réfugient dans leur église transformée en forteresse. Neuf habitants qui n’ont pu atteindre à temps l’église sont tués, les autres seront sauvés. Quelques jours plus tard, l'abbé Vidal, curé de Sainte-Cécile mènera une expédition punitive et meurtrière contre la paroisse voisine de Blannaves entièrement réformée. L'historien Robert Sauzet relate ces évènements dans un ouvrage qui fait place à la minorité religieuse des catholiques intitulée LES CÉVENNES CATHOLIQUES. Histoire d'une fidélité. XVIe – XXe siècle''
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Andorge-le-Gardon.
Durant la révolution industrielle, la commune profite du voisinage de deux compagnies houillères importantes, la Compagnie de Portes et Sénéchas, et celle de la Grand-Combe. Plusieurs chemins de fer vont la traverser (et la désenclaver) dont celui de Paulin Talabot : le PLM, future ligne des Cévennes, passe en effet dès 1867 dans la commune dont la gare accueille durant leurs excursions cévenoles deux amoureux célèbres, Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre comme le raconte la première dans les mémoires d'une jeune fille rangée.
Aujourd'hui la commune qui compte près de 560 habitants contre 470 il y a vingt ans, s'est tournée résolument vers le tourisme. Elle participe à la restauration partielle d'un autre chemin de fer, l'ancien CFD qui reliait Sainte-Cécile-d'Andorge à Florac (1909-1968) au sein d'une association intercommunale "le TAC" (train de l'Andorge en Cévennes) et de la future voie verte appelée dans un premier temps "Transcévenole" puis maintenant "Ligne verte".
Un chemin de fer atypique traverse aussi le territoire de la commune. Les plans inclinés de Portes et Sénéchas qui reliaient les mines de La Vernarède à la gare terminus de la Levade, à La Grand-Combe, furent construits en 1859 par le financier Jules Mirès (1809-1871) alors propriétaire de la Compagnie de Portes. Ce roulage minier qui fonctionna de 1859 à 1867 utilisait la gravité. Dans le système "bis automoteur" conçu et développé par l'ingénieur Paul-Adrien Bourdaloue dans la région de La Grand-Combe, les wagons pleins qui descendent font remonter les wagons vides grâce à un système de câbles. Ainsi étaient en partie solutionnées les difficultés de transport liées au relief cévenol.
La municipalité a fait restaurer en 2003-2004 les ouvrages d'art qui composaient ce système original et en a fait des sentiers de randonnée (la tour des Pinèdes et la tour du Simonet). La tour du Simonet accueille des expositions temporaires sous le nom d'écogalerie d'art du Simonet.
Les habitants de Sainte-Cécile-d'Andorge portent le sobriquet collectif de "cambaluts", en occitan "ceux qui ont de longues jambes". Ces derniers auraient en effet développé une agilité particulière en raison du relief accidenté et des nombreux cours d'eau qu'ils devaient souvent franchir à gué.
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- ARCHIVES NATIONALES – Paris F/12/6728 à 6832, F/12/13136 et 13137et F/14/8229 à 8234 : Compagnie des mines de la Grande-Combe (1854-1859). Soc. an. de l’éclairage au gaz, des hauts fourneaux de Marseille et des mines de Portes et Sénéchas (1855-1860)
- Les plans inclinés des Pinèdes par Laurent Aiglon, éditions Cévennes magazine, numéros 1065-1036, 2000
- André Bernardy, éditions ateliers Henri Peladan, Uzès,1962
Héraldique
Blason | D'or au pal losangé d'argent et de sable. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Sainte-Cécile-d'Andorge dans la littérature
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Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/287778.html
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