Pomayrols
Localisation
Pomayrols : descriptif
- Pomayrols
Pomayrols est une commune française, située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.
Géographie
Localisation
La commune est située dans l'est du département de l'Aveyron. Elle est limitrophe de la Lozère.
Elle se trouve à cinquante kilomètres à l'est de Rodez dans la haute vallée du Lot. Elle est adossée aux premiers contreforts de l'Aubrac, sur le versant sud de la haute vallée du Lot, entre les villes de Saint-Laurent-d'Olt et Saint-Geniez-d'Olt. Sa superficie est de 2 340 hectares, en forme de triangle, son altitude varie de 433 mètres au hameau de La Tourre à 1 141 mètres au puech du Merle. L'origine du village remonte au médiéval qui domine la vallée.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont La Capelle-Bonance, Saint-Laurent-d'Olt, Trélans et Saint Geniez d'Olt et d'Aubrac.
La limite nord-est de Pomayrols suit l'ancienne draille, ancien chemin de transhumance du Languedoc, (maintenant GR 60 et GR 6), qui fut jadis un des nombreux itinéraires utilisés par les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle pour relier en période hivernale Le Puy à Conques en contournant le Signal de Mailhebiau par le sud via Saint-Germain-du-Teil et Saint-Pierre-de-Nogaret. Au sud-est, le ravin de la Goutte jusqu'au Puech Grond (Puèg Grand) sert de limite avec la commune de Saint-Laurent-d'Olt. Au sud, coule le Lot qui descend de Saint-Laurent-d'Olt, il sépare la commune avec celle de La Capelle-Bonance. La rivière sert de frontière entre deux régions naturelles fort différentes : les monts d'Aubrac au nord, les grands causses au sud. Au sud-ouest, la route sur la rive droite du ruisseau de Bonance (dit de Canta Serp) est limitrophe de la commune de Saint-Geniez-d'Olt tandis qu'au nord-ouest la commune est séparée de celle d'Aurelle-Verlac par une ligne qui passe sous les hameaux des Ginestes (Las Ginestas), de la Molière (La Molhièra) et de la Fraïssinède (La Fraissineda).
Géologie et relief
La formation du Massif central au cours de l'ère primaire transforma les roches sédimentaires formées au Précambrien en roches métamorphiques, comme le schiste ou le micaschiste. Dans le sud du massif on retrouve ce type de roches sur le Lévézou, dans les Cévennes et autour de l'Aubrac comme c'est le cas à Pomayrols. Le schiste est le matériau principal utilisé dans l'habitat traditionnel pour la construction des murs et la couverture des toitures.
Hydrographie
Vers Pomayrols, le Lot est une rivière tumultueuse qui traverse des gorges boisées et très sauvages où confluent plusieurs ruisseaux descendus de l’Aubrac localement appelés boraldes. Bien qu'en très forte raréfaction, le peuplement piscicole est de type mixte : les salmonidés (truites) y côtoient les cyprinidés d’eaux vives (goujons, barbeaux, vandoises, et chevesnes). Seul le pêcheur averti y trouve son bonheur.
Depuis 2020, la pêche en amont du pont de Chipole jusqu'au ruisseau du Moulinet proche de Saint Laurent d'Olt soit sur plus de 11 km est réglementée en zone "no kill" pour les truites uniquement, toutes les prises doivent être remises à l'eau et l'utilisation de hameçon sans ardillon est recommandée.
Les principaux ruisseaux sont, depuis l'aval vers l'amont, le Bonance (appelé localement Canto Serp) qui prend sa source au-dessus du hameau des Ginestes et qui descend vers le Lot en droite ligne jusqu'au hameau de La Tourre, le Mendaric (appelé localement la Cazette) à sec pendant l'été et qui vient du Roc des Anglais, le ruisseau du Pal (appelé localement ruisseau de Veyran ) qui se forme dans les montagnes qui dominent le hameau de Rouveret au Nord, le ruisseau de La Boulesq qui prend sa source au lieu-dit Les Coustats et le ruisseau de La Goutte qui sert de limite avec la commune de Saint-Laurent-d'Olt, traverse la RD509 au pont de la Vayssière et arrive au Lot en aval de la ferme du Tour-Bas, en face de la chapelle de Saint-Ferréol.
Depuis le mont Lozère où il prend sa source, les impacts des diverses activités humaines sont visibles. Chaque année, malgré de légères améliorations, les crues déposent toujours sur les rives leurs lots de déchets plastiques divers et variés venant de l'amont.
Les observations du Lot dans sa traversée de la commune montrent que l'équilibre des eaux de la rivière reste fragile et cela malgré la mise en place en amont de stations d'épuration qui en améliorent la qualité. L'élévation des températures estivales de l'eau (en partie accentuée par la retenue de Booz située 20 km en amont.) combinée à l'utilisation croissante des intrants auxquels s'ajoutent les déjections des troupeaux qui pâturent sur les bords de la rivière peut parfois provoquer des phénomènes d'eutrophisation. Bien que sur la commune les rives du Lot soient classées en espace naturel sensible, en raison de certains manquements aux procédures, la qualité des eaux ne s'en trouve pas améliorée. Retrouver sur la commune une eau cristalline en période estivale telle qu'elle existait jusqu'au milieu du XXe siècle semble être un défi compliqué à mettre en œuvre.
Malgré cela, selon les critères en vigueur relatifs au bon état des eaux, cette portion du cours est classée bonne, en période estivale, la baignade y est possible, de multiples sites naturels existent. La baignade non surveillée s’y pratique aux risques et périls des usagers.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 amplitude thermique annuelle de 15,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint Geniez d'Olt et d'Aubrac à 4 vol d'oiseau, est de 9,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Carte IGN sous Géoportail
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- Saint-Ferréol
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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Toponymie
On dénombre plus d'une vingtaine de hameaux et fermes disséminés sur le territoire de la commune. Certains noms de lieu sont hérités de la basse époque gallo-romaine, ils correspondent à des domaines ruraux désignés sous le nom de leur propriétaire que complète un suffixe en ac ou en esq, tels que : Le Martinesq (Lo Martinesc) : domaine qui appartient à Marti. La Boulesq, (la bolesc) : domaine appartenant à « Boulet ». La ferme de Cayzac(Caïsac) : domaine appartenant à Caïsius (origine latine).
La plupart des termes sont apparus entre le la langue d'oc comme : Pomayrols, autrefois orthographié Pomairols (Pomairòls en occitan) : lieu aux nombreux pommiers, vient du gallo-romain, poma : pomme. Sur les rives du Lot se situent Chipole, (Gipola), « chez Gipou » (qui appartient à Joseph) d'origine latine. La Tourre, La Torre : la tour, en latin turris : la tour et Vialaneuve, (la viala nova) : la villa neuve, du latin villa.
Dans la vallée du ruisseau le Bonance, on trouve : La Bessière (La Becièra) : lieu planté de bouleaux, du latin betullus : bouleau. Le Monna (Lo Montnar ?). Les Gandalgues (Las Gandalgas). La Fage ( la Faja, anciennement clara fagia) : clairière de hêtres, du latin fagus / fagea : hêtre. Et tout proche, le hameau de Bonance (Bonança).
Sur le versant sud, se situent : Rouveret, (Roveret) : rouvraie, lieu planté de rouvres (chênes) : de l'occitan róver / rove / roire / rore : rouvre. Les Vergounhoux (Los Vergonhós) : de l'occitan vergonha : honte. Vergonha vient du latin verecundia : pudeur. Qualifie un lieu retiré et éloigné. Lespinasse (L'Espinassa) : désigne un lieu où il y a des épineux, en occitan espina : épine. Le Flourigués (Florigués) : lieu fleuri, en occitan flor : fleur. Falguières, (Falguièras) : les fougères, en occitan falguièra du latin filicaria : fougère (Falguières est le hameau le plus peuplé après le village de Pomayrols), Les Crouzets, (Los Crosets) : les petits creux, vient du celtique kris, puis en latin populaire crosus, en occitan cròs : creux. La Plagne, (La Planha) : lieu plat, occitan planha du latin planea : plaine. Les Pougettes (Los Pojets ou Las Pojetas ?) : les collines, occitan Pojet/Pujet. La Bourgade, en occitan La Borgada : petit village.
S'ajoutent les fermes et hameaux situés sur la rive gauche du Lot faisant partie de la paroisse de Pomayrols, tels que : La Prade (La Prada) : de Prada, grand Prat (pré). Les hameaux de Pomiès (Pomièrs) : de Pomièr Pommeraie et Navechs, de l'occitan « navec » vient du latin « navis » : navire. Le nom de ce hameau proche des berges du Lot nous rappelle qu'il y avait à cet endroit des barques utilisées pour traverser la rivière. Enfin, Le Gibertès et Le Laus (Lo laus)[1] : mot occitan signifiant : soit la Louange qui vient du latin laudatio), soit le lac du provencal « lo laüs », mais également pierre plate de l'occitan « lauso » (prononcé láouze).
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La Boulesq. -
Pomayrols. -
Chipole. -
La Tourre. -
La Tourre-haute. -
Vialaneuve. -
La Bessière. -
Les Gandalgues. -
La Fage. -
Les Vergounhoux. -
La Bourgade. -
Chipole. -
Falguières. -
Les Crouzets. -
Navechs et Pomiès. -
Le Martinesq - Le Flouriguès.
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- De l'Aubrac aux rives d'Olt - La Fage
- De l'Aubrac aux rives d'Olt - Bonance
Histoire
Moyen Âge et Époque moderne
Avant la Révolution française, le château et son domaine furent successivement possédés par plusieurs familles d'ancienne chevalerie dont la fortune fut soutenue par toute une politique de mariages, de donations et d'héritages. On peut citer : les Cayrodes de 1261 à 1408, les La Romiguière, Montamat entre 1408 et 1452, les Murat de Lestang de 1452 à 1687, Du Pont de Ligonnès jusqu'en 1808.
Le seigneur avait sur son domaine, la seigneurie, le devoir d'assurer la paix et la sécurité aux habitants. Le domaine seigneurial réparti en tenures étaient loin de recouvrir l'ensemble des terroirs. Elles laissaient de larges espaces où s'étendaient des alleux modestes.
Le seigneur avait pour maintenir l'ordre et la paix le droit de rendre la haute, moyenne et basse justice. Pour montrer ce pouvoir, il était autorisé à dresser un ou plusieurs gibets (droit de fourche). À Pomayrols, il se situait à la croix du pal, jadis lieu de passage très fréquenté. Pour assurer la sécurité des biens et des personnes, il devait entretenir des hommes formés aux métiers des armes. En cas de menace, il devait combattre à leurs têtes et accepter de risquer sa vie. Ces charges étaient financées par la perception de taxes et redevances diverses telles que censive, champart, lods et ventes et commun de paix. En raison de la rareté de la monnaie, ces taxes étaient payées soit en denrées soit en journées de travail (Corvée). Cette fiscalité locale issue de la féodalité fut appliquée jusqu'au 4 août 1789.
Au cours de ces différentes périodes, Pomayrols a connu de nombreuses épreuves et misères: Des famines en 1545, 1625, 1695, 1759 et 1770. Des inondations en 1705.
De 1720 à 1722 alors que la peste faisait des ravages en Provence et en Languedoc, un blocus sanitaire très rigoureux fut mis en place entre le Rouergue et le Gevaudan : Situé sur cette limite, Pomayrols fut directement concerné. L'épidémie était proche, elle sévissait à Marvejols, Banassac, Saint Germain du Teil. Les mesures étaient telles que toute personne prise en train de franchir cette limite de quarantaine était immédiatement exécutée.
Lorsque advint la révolution, la plupart des idées nouvelles furent relativement bien accueillies dans le Rouergue, excepté dans le domaine religieux. La volonté de nombreux révolutionnaires qui voulaient déchristianiser le peuple et imposer un clergé fonctionnaire de l'état se heurta à une population très pratiquante et attachée à l'organisation de l'Église catholique romaine. Dans le cadre pomayrolais, François Vésinet curé de la paroisse depuis 1780 et son vicaire Barrié refusèrent de prêter serment, de même, l'abbé Albouy (premier curé affecté à la nouvelle paroisse de La Boulesq fondée en 1779) rétracta le le serment civique qu'il avait prêté en février de la même année. Ils firent partie des nombreux prêtres réfractaires du diocèse. Sur les 1100 membres du clergé du diocèse de Rodez au cours de cette période, 121 seulement prêtèrent serment à la nouvelle constitution. Les mesures à l'encontre de ce clergé réfractaire (la peine de mort pendant l'application de la loi des suspects) furent contrecarrées par des paroissiens qui s'empressèrent de cacher et de subvenir au quotidien de ces prêtres au surnom évocateur de "bartassiers" qui vécurent dans une semi clandestinité jusqu'au concordat de 1801.
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Famille de La Romiguière.
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Murat de Lestang de Pomayrols.
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Famille du Pont de Ligonnès.
Époque contemporaine
Le , l'assemblée constituante vota une loi créant les communes. La France fut divisée en 44 000 municipalités. À Pomayrols, ce premier découpage englobait en plus de son territoire actuel, Aurelle-Verlac et Prades-d'Aubrac. Le siège de la commune était à Pomayrols. Ce découpage fut maintenu jusqu'au . Si au cours des dix premières années de 1789 à 1799 les agents municipaux (maires) furent élus au suffrage direct, à partir de 1799 jusqu'en 1871, les maires furent nommés par le préfet qui les choisissait parmi les personnalités locales les plus influentes et aux idées proches du pouvoir. Se succédèrent à la charge de maire, sous le Premier Empire entre 1800 et 1815, Jean Bach de Fabrègues, puis de 1815 à 1828, Antoine Niel de Naves d'Aubrac, de 1828 à 1831, François-Joseph Roucayrols de la Frayssinède et de 1831 à 1845, Jean-Pierre Auguy de Moncan.
Après la séparation en trois communes distinctes, furent nommés de 1845 à 1848, Jean-Joseph Gaillard de Pomayrols, puis de 1848 à 1864, Jacques Poujol. Enfin de 1864 à 1871, la mairie fut occupée par Pierre Bouscary de Rouveret, sous le mandat duquel fut construit le pont de Chipole financé par l'État et la commune.
Le premier maire élu par un conseil municipal fut, de 1871 à 1876, Prosper Gaillard de Pomayrols. En 1875 il fit tracer le chemin qui relie le pont de Chipole à la croix du Tioulas. Il fut suivi de Joseph Bouscary (père) de l'Espinasse entre 1876 et 1878, puis de Jean-Baptiste Cambefort de Pomayrols de 1878 à 1884. Pendant son mandat, fut entreprise la construction du chemin entre Pomayrols et Saint-Laurent. Suivirent, Joseph Bouscary (père) entre 1884 et 1888 et Joseph Bouscary (fils) de 1888 à 1900 qui fit construire en 1885 le pont de Veyran. Numa Autigeon, maire de 1900 à 1904 réalisa l'adduction des eaux du bourg de Pomayrols. Les travaux ne furent exécutés qu'en 1906 et 1907.
Au cours du siècle, avec une population de près d'un millier de personnes (qui vivaient pour la plupart dans une grande pauvreté), les déplacements étant longs et difficiles, les habitants disposaient dans les villages de tous les métiers et commerces nécessaires au quotidien. Malgré le déclin de la démographie provoqué par l'exode vers les grandes villes, accentué par le grand nombre de victimes de la guerre 1914-1918, cette relative autarcie se maintiendra jusqu'aux premières décennies du siècle.
À la suite de Numa Autigeon, en 1904, Joseph Bouscary de l'Espinasse fut élu maire. Il fut celui qui resta le plus longtemps en exercice puisque son dernier mandat s'acheva en 1938. Durant cette période, furent construits le pont des Gandalgues en 1911, le lavoir en 1924 et en 1933 le chemin qui part de la croix du Tioulas jusqu'au bas du bourg de Pomayrols. En 1929, à l'initiative de M. Bousquet, meunier au hameau de la Tourre, aidé de la main d'œuvre locale, le premier réseau électrique alimentant le bourg de Pomayrols fut installé. La production se faisait la nuit, elle fut utilisée jusqu'en 1955 date à laquelle le bourg fut relié au réseau EDF. Dans ce domaine également, dès 1923, la vallée du Lot est prospectée, pour y implanter une usine électrique. Trois sites furent retenus : sous le hameau de la Romiguière, à Chipole et sous La Boulesq... Ces études restèrent sans suites. À partir de 1944, lors des grands projets de barrages hydroélectriques sur le Lot, une retenue située à 3 de Castelnau-Lassouts et de Golinhac où les conditions favorables permirent l'édification des ouvrages.
Dans le domaine de l'agriculture, les premiers fraisiers de la variété Sannié furent plantés en 1932. Cette culture se développa au cours des décennies suivantes et permis aux habitants d'améliorer notablement leur revenus.
Entre 1938 et 1958, le maire de la commune fut Baptiste Badoc de Pomayrols. Au cours de cette longue période de pénurie et d'épreuves, les témoignages des administrés de cette époque nous apprennent que son action fut principalement orientée vers de nombreuses démarches sociales pour aider les familles en difficulté. Le
Durant la période de la guerre, la démographie de la commune se caractérisa par une forte augmentation du nombre de jeunes, comme le montrent les registres de présence des écoles. D'une part, dès
En 1959, Joseph Tisse (de l'Espinasse) fut élu maire. Au cours de son mandat, en 1961 et 1962 fut prolongé dans les villages le réseau d'adduction d'eau jusque dans les habitations et créé un réseau collectif des eaux usées. En agriculture, la mécanisation ne fit son apparition que très progressivement au cours des années 1960 avec l'arrivée des premiers motoculteurs. Cette évolution entraina la fin des attelages traditionnels qui disparurent peu à peu. Avec la venue des tracteurs dans les années 1970, les méthodes d'exploitation se modifièrent: les parcelles à forte pente furent délaissées, des espaces autrefois inexploitables mais praticables avec un tracteur furent labourés, fertilisés et exploités.
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Héraldique
Le blason de Pomayrols date de 1958, il a été dessiné par Robert Louis sur un projet de Marc André Fabre et à la demande de Jean-Baptiste Vayssié, curé de Pomayrols.
Marc André Fabre aurait voulu faire figurer dans ce blason les armes des Cayrodes, premiers seigneurs de Pomayrols, mais ne les ayant pas trouvées, il proposa de réunir celles de Laromiguière (d'azur à trois fleurs de lys d'or sur trois rocs d'échiquier d'argent posés deux et un) et celles des Dupont de Ligonnès, derniers seigneurs de Pomayrols (de gueules au heaume d'or à trois étoiles d'argent posées deux et un) avec en pointe de sable la coquille d'or des pèlerins qui rappelle les armes de l'abbatiale Sainte-Foy de Conques puisque cette abbaye administrait le prieuré de Pomayrols du au siècle.
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Parti : au 1er d'azur à trois fleurs de lys d'or, chacune soutenue d'un roc d'échiquier d'argent, au 2e de gueules à un heaume taré de trois-quarts aussi d'or et accompagné de trois étoiles aussi d'argent, enté en pointe de sable à une coquille aussi d'or. |
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Pomayrols dans la littérature
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