Cascastel-des-Corbières
Localisation
Cascastel-des-Corbières : descriptif
- Cascastel-des-Corbières
Cascastel-des-Corbières est une commune française située dans le Sud-Est du département de l'Aude, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du massif des Corbières, un chaos calcaire formant la transition entre le Massif central et les Pyrénées
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Berre, le ruisseau de Montluzis, le ruisseau des Vals et par divers autres petits cours d'eau
La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « Corbières orientales ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Cascastel-des-Corbières est une commune rurale qui compte 219 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 856 habitants en 1886
Ses habitants sont appelés les Cascatellois ou Cascatelloises. Les paysages vallonnés autour de Cascastel-des-Corbières sont propices à de belles balades à travers la garrigue
Les plages de Leucate sont à 30 minutes en voiture, sur la route des châteaux cathares en 15 minutes
De nombreux coins de baignades sauvages sont à proximité du village : georges de Padern, gorges du Verdouble à Peyrepertuse, Ribaute, etc. Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Cascastel, inscrit en 1948.
Géographie
Localisation
La commune est située dans les Corbières maritimes à 13 km à l'ouest de Durban-Corbières.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Albas, Durban-Corbières, Quintillan et Villeneuve-les-Corbières.
Géologie et relief
Cascastel-des-Corbières se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible).
Hydrographie
La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens », au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par la Berre, le ruisseau de Montluzis, le ruisseau des Vals, Rec de la Coume, Rec de l'Echart, le ruisseau de la Cresse, le ruisseau de la Mayré, le ruisseau de Landialette, le ruisseau de la Rivière, le ruisseau des Colombes, le ruisseau des Pradels, le ruisseau des Tourontières et le ruisseau du Grand Guillen, qui constituent un réseau hydrographique de 23 ,.
La Berre, d'une longueur totale de 52,7 Quintillan et s'écoule d'ouest en est. Elle traverse la commune et se jette dans le golfe du Lion à Port-la-Nouvelle, après avoir traversé 10 communes.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,4 amplitude thermique annuelle de 15,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Durban-Corbières à 5 vol d'oiseau, est de 15,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « corbières orientales », d'une superficie de 25 371 .
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune : le « castillou Roumanissa et pinède de Durban » (870 , et le « cours amont de la rivière de la Berre » (188 et une ZNIEFF de type 2, : les « Corbières centrales » (68 810 Aude et 2 dans les Pyrénées-Orientales.
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Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
- Carte IGN sous Géoportail
- Plan séisme
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Toponymie
Cascastel devint Cascastel-des-Corbières afin de faire profiter la commune de la renommée du terroir viticole, le conseil municipal a demandé et obtenu l'adjonction de son terroir en 1951.
Cascastel : Caltius (« homme latin ») et castellum (château fort).
Histoire
Le patrimoine médiéval de Cascastel est relativement bien connu par une charte de 1390, portant sur la reconstruction du Fort et les agencements avec le château existant.
Au siècle, les droits seigneuriaux sur Cascastel se partageaient entre les abbés de Lagrasse et deux co-seigneurs laïcs, Raymond de Castel et Sicart de Cascastel. Comme cela se voyait à cette époque, ils devaient posséder en commun le château.
En 1734, Gaspard de Pailhoux, médecin des États de Languedoc et son épouse, la noble Marie-Thérèse de Ros y Sorribes se portent acquéreur du fief noble de Cascastel dont le sous-sol se trouve composé de mines antiques et médiévales contenant des ressources minéralogiques variées.
Leur fils unique, Joseph Gaspard de Pailhoux de Cascastel (1726 Toulouse - 1808 Cascastel), chevalier, seigneur haut-justicier de Cascastel, seigneur de Villeneuve, de Rouffiac, de Saint-Jean de Barrou, d'Embres et de Castelmaure et conseiller au Conseil Souverain du Roussillon, vivant au château de Cascastel, fonde en 1779 une association avec Jean Pierre François Guillot-Duhamel, Louis Charles Pelletier puis Jean-Antoine Chaptal pour l'exploitation de mines recelant de métaux, aussi bien sur ses terres (mines des Corbières) qu'alentour (mines de Palairac). Il fut le dernier seigneur de Cascastel et en fut le maire après la Révolution.
Le mari de sa fille Jacquette Claire Josèphe de Pailhoux de Cascastel, le général Luc Dagobert (1736 château de la Grande Communière à La Chapelle-en-Juger - 1794 Puigcerda), seigneur de Fontenille, participa lui aussi à l'entreprise des mines.
Héraldique
Blason | De gueules à un lion contourné d'or surmonté d'un flanchis d'argent. |
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Détails | Adopté par la municipalité. |
- « », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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Cascastel-des-Corbières dans la littérature
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