Montségur

Localisation

Carte du monde

Montségur : descriptif

Informations de Wikipedia
Montségur

Montségur est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Hers-Vif, le ruisseau de Saint-Nicolas et par divers autres petits cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « gorges de la Frau et Bélesta » et « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protégé (la réserve naturelle régionale du massif de Saint-Barthélemy) et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Montségur est une commune rurale qui compte 116 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 877 habitants en 1851

Elle fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet

Ses habitants sont appelés les Montséguriens ou Montséguriennes. Le village est surtout réputé pour son château dit « cathare », sur un piton à 1 207 m, classé au titre des monuments historiques, et par le terrible bûcher du 16 mars 1244. Le site de Montségur figure depuis décembre 2017 dans le Réseau des Grands Sites de France.

Géographie

Localisation

La commune de Montségur se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie.

Commune des Pyrénées située au sud de Lavelanet en Pays des Pyrénées cathares. C'est une commune limitrophe du département de l'Aude. Elle est bordée à l'est par l'Hers-Vif, qui creusent alors les gorges de la Frau.

Sur le plan historique et culturel, Montségur fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité.

Elle se situe à 21 Foix, préfecture du département, à 33 , sous-préfecture, et à 7 Lavelanet, bureau centralisateur du canton du Pays d'Olmes dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lavelanet.

Les communes les plus proches sont : Villeneuve-d'Olmes (4,2 Montferrier (4,2 Bénaix (4,5 Fougax-et-Barrineuf (4,9 Saint-Jean-d'Aigues-Vives (6,6 Lavelanet (6,9 L'Aiguillon (7,5 Péreille (7,9 km).

Montségur est limitrophe de sept autres communes dont une dans le département de l'Aude.

Communes limitrophes de Montségur
Bénaix Fougax-et-Barrineuf
Montferrier Montségur Comus
(Aude)
Axiat Lordat Prades

Superficie et relief

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 37,16 ,. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 37,45 . Son relief est particulièrement escarpé puisque la dénivelée maximale atteint 1 735 mètres. L'altitude du territoire varie entre 630 .

Géologie

La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma, et pour d'autres du Paléozoïque, une ère géologique qui s'étend de −541 à −252,2 Ma. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1075 - Foix » et « n°1076 - Lavelanet » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège, et leurs notices associées,.

Hydrographie

Réseaux hydrographique et routier de Montségur.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par l'Hers-Vif, le ruisseau de Saint-Nicolas, le ruisseau de Font Albe, le ruisseau de Font Frède, le ruisseau de freychinadel, le ruisseau de l'Encantat, le ruisseau de l'Ourme, le ruisseau des Rivels, le ruisseau des sept fonds, le ruisseau du Basqui et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 32 ,.

L'Hers-Vif, d'une longueur totale de 134,9 Prades et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Cintegabelle, après avoir traversé 41 communes.

Le ruisseau de Saint-Nicolas, d'une longueur totale de 13,6 Hers-Vif à Fougax-et-Barrineuf, après avoir traversé 4 communes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 amplitude thermique annuelle de 14,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Montferrier à 4 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Paysages

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.

Un espace protégé est présent sur la commune : la réserve naturelle régionale du massif de Saint-Barthélemy, classée en 2015, d'une superficie de 459,1 drosera à feuilles rondes et l'androsace de Vandelli et une régionalement, la linaigrette engainée,.

Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats :

  • « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste », d'une superficie de 9 581 réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège

et un au titre de la directive oiseaux :

  • les « gorges de la Frau et Bélesta », d'une superficie de 12 360 .
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune : le « massif de Tabe - Saint-Barthélemy » (15 185 , et les « montagnes de Belesta, de la Frau, de l'Ordat et de Prades » (14 014 Ariège et 4 dans l'Aude et une ZNIEFF de type 2, : les « montagnes d'Olmes » (31 924 Ariège et 2 dans l'Aude.


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « I », mais aucune balise <references group="I"/> correspondante n’a été trouvée

  1. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN ), p. 348-349.
  2. Stephan Georg, «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. «  », sur villorama.com (consulté le ).
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. Insee, «  », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  8. Agence nationale de la cohésion des territoires, «  », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  9. Agence nationale de la cohésion des territoires, «  », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  10. a et b «  », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  11. IGN, «  », sur drive.google.com.
  12. « Carte géologique de Montségur » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
  13. «  », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  14. «  », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  15. «  » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  16. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  17. « Carte hydrographique de Montségur » sur Géoportail (consulté le 29 octobre 2021).
  18. Sandre, «  »
  19. Sandre, «  »
  20. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  21. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  22. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  23. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  24. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  25. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  26. «  », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  27. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. «  », sur reserves-naturelles.org (consulté le ).
  29. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  30. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  31. a et b «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  32. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  33. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  34. a et b «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  35. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  36. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  37. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/> correspondante n’a été trouvée

Toponymie

Ce village tire son nom de sa situation inexpugnable comme place de guerre (mons securus en latin > mont segur en occitan : (le mont sûr).

Histoire

Une occupation ancienne

Les premières traces d'occupation du site remontent à l'époque de l'Homme de Néandertal, il y a environ 80 000 ans comme en témoignent les grottes du Tuteil et de Caougno.

L'époque romaine laissera aussi sa trace puisque l'on a pu retrouver des pièces de monnaie et des outils sur le site et aux alentours.

Le château de Montségur.

L'époque médiévale

Au Moyen Âge, Montségur et sa région, passent successivement de la domination des comtes de Toulouse, à celle des vicomtes de Carcassonne, et enfin celle des comtes de Foix. Trois forteresses se succéderont au sommet de la montagne (appelée aussi pog ou pech) qui surplombe le village actuel.

De la première forteresse, on sait peu de choses si ce n'est qu'elle était en ruines aux alentours de 1204. La suivante, impulsée par le seigneur des lieux Raimond de Péreille, fut celle de la période cathare. Le village appelé « Castrum » était à cette époque au sommet de la montagne, dans la forteresse. En , un premier siège eut lieu, mais la forteresse ne fut pas prise.

En mai 1242, c'est de Montségur que déferla à Avignonet un commando parti massacrer les inquisiteurs. Au même moment, Raimond VII de Toulouse entrait en guerre contre le roi de France. Le comte de Toulouse finit par se soumettre car ses alliés anglais et Avignonet furent vaincus. Montségur se trouva alors seul face au pape et au roi, et connaîtra ainsi son second siège.

Au mois de mai 1243, l'ost croisé levé par les évêques méridionaux, encadré par les troupes royales et dirigé par le sénéchal de Carcassonne et l'archevêque de Narbonne vint mettre le siège a Montségur.

Après un siège de dix mois en 1244, le village fut détruit et un peu plus de 200 « bons-hommes » et « bonnes-femmes » furent brulés vifs sur un bûcher. Les Cathares furent obligés de se jeter d'eux-mêmes dans les flammes. Le château fut restauré et remanié vers la fin du  siècle, pour donner la forteresse actuelle. Un nouveau village fut également construit à l'emplacement actuel.

L'Ahnenerbe, groupe de recherches mystique et ésotérique nazi, créé par Himmler, chercha dans le château cathare de Montségur la trace du Saint-Graal qui aurait été prétendument dissimulé ici par les Cathares avant leur disparition.

Héraldique

Blasonnement :
De gueules à la croix cathare d’or.
  1. «  », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Montségur dans la littérature

Découvrez les informations sur Montségur dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

4391 autres localités pour l'Occitanie

Vous pouvez consulter la liste des 4391 autres localités pour l'Occitanie sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/villes.html.

Version en cache

26/12/2024 17:54:47 Cette version de la page est en cache (à la date du 26/12/2024 17:54:47) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la dernère version de la page.

Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 23/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/287008.html

L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.