Verneuil-sur-Avre
Localisation
Verneuil-sur-Avre : descriptif
- Verneuil-sur-Avre
Verneuil-sur-Avre est une ancienne commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie
La commune a fusionné le 1er janvier 2017 avec Francheville pour donner la commune nouvelle de Verneuil d'Avre et d'Iton
Verneuil-sur-Avre se situait dans le Pays d'accueil touristique d'Avre, d'Eure et d'Iton, comprenant 88 communes.
Géographie
- L'Avre passe à proximité de la ville de Verneuil (au sud de la RN 12). Depuis 1893, huit de ses sources situées à Rueil-la-Gadelière et Verneuil-sur-Avre sont captées pour alimenter en eau potable, grâce à un aqueduc, les 8e, 9e, 16e et 17e arrondissements de Paris à partir du réservoir de Saint-Cloud.
- L'Iton, autre affluent de l'Eure et donc sous-affluent de la Seine, remplit les fossés de la ville de Verneuil-sur-Avre. Lors de la fondation de la ville, Beauclerc fit détourner une partie de cette rivière pour alimenter la nouvelle ville en eau grâce à un bras forcé partant du Becquet à Bourth. À l'époque, Verneuil était située sur le territoire du duché de Normandie et l'Avre, qui coule à proximité, marquait la frontière avec le territoire du royaume de France, zone ennemie.
Toponymie
Sous l'Ancien Régime, la ville s'appelait Verneuil-au-Perche ou simplement Verneuil. Elle est devenue commune et chef-lieu de canton sous le nom de Verneuil, nom encore fréquemment employé dans le langage courant. L'actuelle dénomination Verneuil-sur-Avre semble s'être mise en place au milieu du ; Verneuil-sur-Avre est attestée sous ce nom en 1857 ; la forme Verneuil est la plus couramment utilisée, notamment dans les ouvrages de référence
; la forme actuelle a été officialisée à une date inconnue.
L'origine du nom de Verneuil remonte à verno signifiant « aulne » suivi du suffixe gaulois -ialo signifiant « champ, clairière » ; la forme primitive serait donc *Vernoialos, « la clairière des aulnes ».
L'Avre est une rivière qui passe à proximité de Verneuil, qui prend sa source dans la région naturelle du Perche. Elle sert de frontière naturelle entre les régions Normandie et Centre-Val de Loire. L'Avre est un affluent en rive gauche de l'Eure, donc un sous-affluent de la Seine.
- Georges-Bernard Depping 1835, p. 125.
- Pierre Larousse 1876, p. 918.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing 1996, p. 694.
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Histoire
Moyen Âge
Verneuil-sur-Avre est fondée en 1120 par Beauclerc, troisième fils de Guillaume le Conquérant, après la révolte des nobles de 1118-1120. Certains des principaux révoltés sont Richer de l'Aigle, Robert du Neubourg et Eustache, comte de Breteuil, tous possessionnés dans les alentours. Henri .
Lorsqu'à l'issue de la troisième croisade, Richard Cœur de Lion est retenu prisonnier par l'empereur du Saint-Empire romain germanique , l'occasion apparaît trop belle pour le souverain français, qui, en 1193, met le siège devant la place.
Dans le cadre de la reconquête de la Normandie par Philippe Auguste, la ville fait sa reddition, après celle de Rouen intervenue le , et celle d'Arques.
Quartier Saint-Martin
Le quartier Saint-Martin, situé au sud de l'Avre, dépendait des seigneurs du Thymerais. Ce face-à-face a donné lieu à de nombreuses confrontations entre les deux partis :
- siège de Verneuil, en 1173, par de France, contre le roi d'Angleterre et duc de Normandie ;
- bataille de Verneuil, victoire anglo-bourguignonne, le ;
- prise de Verneuil par le roi de France à la fin de la guerre de Cent Ans, le , grâce au meunier Jean Bertin ;
- Verneuil est alors réunie au comté du Perche.
Révolution française
- Verneuil est chef-lieu de district de 1790 à 1801. L'église de la Madeleine est transformée en temple de la Raison (il en subsiste quelques traces sur la façade, à droite du porche, et la statue de la déesse est conservée à la mairie). En 1844, Gauville est rattachée à Verneuil.
- Le chef Chouan Frotté y est fait prisonnier et fusillé alors qu'ayant accepté les conditions de Bonaparte et bénéficiant d'un sauf-conduit, il était en négociation avec le général Guidal.
Seconde Guerre mondiale
Durant la Seconde Guerre mondiale, la Wehrmacht y installa un camp de prisonniers militaires, dit camp de l'École des Roches. Un grand nombre de soldats français victimes de la débâcle de 1940 y transitèrent avant d'être transférés dans des camps notamment autrichiens. 2 000 soldats canadiens capturés le lors de l'opération Jubilee (tentative de débarquement à Dieppe) y furent également détenus, du au , avant d'être transférés en Allemagne.
Dans la nuit du au , l'un des 504 avions de la Royal Air Force partis bombarder Milan, le Halifax JD125 code KN-A du 77th Squadron, fut abattu par le chasseur Focke-Wulf 190 piloté par l'Allemand Detlef Grossfuss du 2./JG2. Aucun des sept membres de l'équipage (six Britanniques et un Canadien) n'y survécut. Seuls six corps furent retrouvés, ceux des sergents Griffiths, Gray et Bacon, les trois autres (parmi lesquels le pilote Clinch, les aviateurs Hoyne, Gallantree ou le Canadien Donald Dufton) n'ayant pu être identifiés, ce qui explique la présence de six stèles dont trois anonymes au cimetière communal.
Le , cinq FFI du réseau « Quand Même », (André Chasles, Jacques et Bernard Girard, Jean Pothin et Marius Bazille) étaient fusillés par les Allemands en compagnie du parachutiste commando canadien Hector Sylvestre qui avait rallié la Résistance. Celui-ci appartenait à la compagnie A du bataillon parachutiste canadien ( brigade parachutée, division aéroportée). Cinq jours plus tard, le , la ville de Verneuil était libérée par les Américains de la division d'infanterie et de la division blindée. Les corps des six suppliciés reposent toujours au cimetière communal où ils furent transportés après la Libération, un rond-point porte le nom de Donald Dufton et une rue celui d'Hector Sylvestre.
Le , Verneuil-sur-Avre et Francheville fusionnent pour former la commune de Verneuil d'Avre et d'Iton.
- Pierre Durand 2019, p. 24.
- Astrid Lemoine-Descourtieux, Bourg castraux et centres administratifs nouveaux, vol. II, PURH, , « La frontière normande de l'Avre ».
- Astrid Lemoine, « Chennebrun, un bourg castral au cœur des conflits franco-normands du lire en ligne).
- Anne-Marie Flambard Héricher (Société des antiquaires de Normandie, , 393 ISBN ), p. 59.
- Flambard Héricher 2023, p. 68.
- Pierre Durand 2019, p. 27-28.
- Pierre Durand 2019, p. 28.
Héraldique
Blason | Parti, au 1 : d'or, au lion de gueules, au chef d'azur à trois fleurs de lys d'or ; au 2 : d'azur à la fleur de lys d'or. » Anciennes armes : D'argent, au lion de gueules, au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lys d'or.» |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
- Victor Adolphe Malte-Brun 1882.
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