Neaufles-Saint-Martin

Localisation

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Neaufles-Saint-Martin : descriptif

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Neaufles-Saint-Martin

Neaufles-Saint-Martin est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Géographie

Neaufles-Saint-Martin est un bourg du Vexin normand dans l'Eure, limitrophe du département de l'Oise, jouxtant Gisors et situé à 37 vol d'oiseau au nord-ouest de Pontoise, 24 [km à l'est des Andelys49 Rouen] et 32 Beauvais.

Le sentier de grande randonnée GR 125 traverse la commune.

Localisation

Les communes limitrophes sont Bernouville, Bézu-Saint-Éloi, Dangu, Gisors et Courcelles-lès-Gisors.

Hydrographie

Le sud du territoire communal est limité par l'Epte et ses zones humides et étangs.

La Lévrière traverse la commune du nord au sud, avant de confluer dans l'Epte. Celle-ci est l'un des affluents de la Seine.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 . Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant aux plaines agricoles de l’Eure, avec une pluviométrie beaucoup plus faible que dans la plaine de Caen en raison du double effet d’abri provoqué par les collines du Bocage normand et par celles qui s’étendent sur un axe du Pays d'Auge au Perche.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 amplitude thermique annuelle de 14,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Étrépagny à 9 vol d'oiseau, est de 11,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 lire en ligne), p. 2
  4. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Nelpha en 855 (lettre d’Hincmar à Charles le Chauve), Clevilla quæ dicitur Nialfa vers 860 (charte de Charles le Chauve), Nialfa en 872, Nielfam en 1028 - 1033, Nielfa en 1096 (charte du duc Robert), Neelfa en 1150 (Hist. de France, t. XII, p. 187), Neaflia en 1160 (Robert du Mont), Neheelpha en 1191 (La Roque), Nefle en 1193 (Roger de Hoveden), Nealpha en 1196 (traité d’Issoudun), Nealfa et Neelfa en 1214 (feoda Normanniæ), Castrum Nealphitum en 1384 (Denyau, Rothomagensis cathedra), Neauffle en 1453 (archives nationales).

Neauphle est un type toponymique commun au nord ouest de la France. Il apparaît sous différentes formes recensées par Albert Dauzat et Charles Rostaing : Neauphle (Île-de-France), Neaufles (Eure), Neauphe (Basse-Normandie), Niafles (Mayenne). Il est issu des termes germaniques niuwe, nivi « neuf, nouveau » (vieux saxon, vieux haut allemand niuwi, vieil anglais nēowe, moyen néerlandais nie(uwe) « neuf, nouveau ») et * alah « temple, santuaire » (cf. gotique ahls, vieux haut-allemand alah, moyen haut-allemand alah), d'où un type *Niwialah signifiant « nouveau temple, nouveau sanctuaire ».

La graphie avec f permet de distinguer les Neaufles de l’Eure des Neauphle de l’Île-de-France dans le département voisin des Yvelines qui ont en revanche une graphie hellénisante ph.

Saint-Martin est un hagionyme, l'église est dédiée à Martin de Tours.

  1. a b et c François de Beaurepaire (Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 ISBN , OCLC 9675154), p. 149.
  2. Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 153.
  3. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éditions Larousse 1968 (réédition Guénégaud 1979).

Histoire

Moyen Âge

En 856, Charles le Chauve réunit à Neaufles les grands du royaume afin d'organiser une riposte aux attaques des Vikings. Le château était alors déjà existant, probablement en bois.

Neaufles est située au bord de la Levrière (affluent de l'Epte, rivière choisie en 911 dans le traité de Saint-Clair-sur-Epte comme limite de la Normandie). Ces nouvelles frontières font de Neaufles une place stratégique dans l'organisation des défenses, l'Epte voyant progressivement ses rives se couvrir de châteaux (neufs ou reconstruits)…

Du nord au sud :

  • côté normand : Gournay-en-Bray (Seine-Maritime), Neuf-Marché (Seine-Maritime), Gisors (Eure), Neaufles-Saint-Martin (Eure), Dangu (Eure), Château-sur-Epte (Eure), Baudemont (Eure) et Gasny (Eure) ;
  • côté français : Gerberoy (Oise), Trie-Château (Oise), Chaumont-en-Vexin (Oise), Courcelles (Oise), Boury-en-Vexin (Oise), Saint-Clair-sur-Epte (Val-d'Oise) et La Roche-Guyon (Val-d'Oise).

Le château est ainsi reconstruit en 1097 par Robert de Bellême, pour Guillaume le Roux, en calcaire et silex.

Lorsqu'à l'issue de la troisième croisade, Richard Cœur de Lion est retenu prisonnier par l'empereur du Saint-Empire romain germanique , l'occasion apparaît trop belle pour le souverain français, qui, en 1193, se rend maître de la place.

En 1196, la signature du traité de Gaillon donne Gisors et le Vexin normand à la couronne de France. C'est ensuite sous le règne d'Henri IV que le château de Neaufles est démantelé.

  1. Anne-Marie Flambard Héricher (Société des antiquaires de Normandie, , 393 ISBN ), p. 59.

Héraldique

Blason
Parti au 1) de gueules à la croix percée du lieu de type celtique d'or, au 2) de sable à la tour ronde du lieu d'or ajourée du champ posée sur une terrasse cousue d'azur ; le tout sommé d'un chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or rangées surmontées d'un lambel d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Neaufles-Saint-Martin dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-nor/37816.html

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