Malaunay

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Malaunay : descriptif

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Malaunay

Malaunay est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie

Elle est l'une des 108 communes de la Métropole Rouen Normandie

Située sur la vallée du Cailly, à 15 km de Rouen, c'est une commune périurbaine de 6 216 habitants

Géographie

Localisation

Malaunay [prononce malonɛ] est une commune située en vallée du Cailly, à 12 km au nord de Rouen et 154 km de Paris, dans le département de la Seine-Maritime, en région Normandie. Elle fait partie de la Métropole Rouen-Normandie qui regroupe 71 communes. Ses habitants sont les Malaunaysiens, au nombre de 6176 au 1er janvier 2019.

Communes limitrophes de Malaunay
Pissy-Poville Eslettes Montville
Malaunay Quincampoix
Le Houlme Houppeville
Le Cailly

Morphologie Urbaine

La commune est traversée par le Cailly (l'antique maronna des Romains) et la Clérette.

Son territoire s'étend sur les plateaux, agricoles et résidentiels.

La forêt occupe 21% du territoire Malaunaysien.

Communes limitrophes

Malaunay est limitée par les communes suivantes : Eslettes, Montville, Bosc-Guérard-Saint-Adrien, Houppeville, Le Houlme, Saint-Jean du Cardonnay, Pissy-Poville.

Transports et communications

La voiture reste le mode principal de transport sur le territoire Malaunaysien, même si le vélo se développe très doucement. L’alternative à la route est la voie ferrée : la ville est desservie par les lignes Rouen-Le Havre et Rouen-Dieppe, que l’on prend à la gare de Malaunay-Le Houlme.

La gare de Malaunay - Le Houlme, de la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre est située à proximité sur le territoire de la commune du Houlme.

Le réseau de transport Astuce, exploité par la TCAR, est déployé sur Malaunay :

  • le F4 (ligne FAST) qui relie le hameau de Frévaux (Malaunay) jusqu'au Mont-Riboudet-Kindarena (Rouen).
  • le 529 qui relie route de Montville (Malaunay) vers la gare routière (Rouen).
  • les différentes lignes à vocation scolaire qui desservent les écoles et le collège Jean-Zay (réseau Astuce).

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 . Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 amplitude thermique annuelle de 12,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouen à 10 vol d'oiseau, est de 12,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 lire en ligne), p. 2
  4. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Malalneit vers 1040,, in Malo Alneto en 1172.

Il s’agit d’une formation toponymique médiévale composée des éléments Mal- au sens de « mauvais » et de l’ancien français alneit > aunei « aulnaie », c’est-à-dire « lieu planté d'aulnes », arbres qui poussent en zone humide. On peut ainsi interpréter ce toponyme comme « la mauvaise aulnaie » → « le lieu planté d'aulnes de qualité médiocre ».

  1. Adigard des Gautries Jean. Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite). Annales de Normandie, 8e année, no 3, 1958. Page 303.
  2. a et b François de Beaurepaire (Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 ISBN , OCLC 6403150), p. 104
  3. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes, Droz, , p. 1223.

Histoire

La ville comprenait avant la Révolution les trois paroisses de Saint-Nicolas, Saint-Maurice et Notre-Dame-des-Champs, qui devinrent, des communes indépendantes. Ce n'est qu'en 1813, que les trois communes de Saint-Nicolas, Notre-Dame-des-Champs et Saint-Maurice ont été réunies en une seule en une seule, Malaunay.

Hugues de Malaunay signa le

Le développement industriel de Malaunay est lié à la présence de la rivière du Cailly dont la puissance motrice est utilisée dès le milieu du coton, un moulin à blé, et encore six moulins à papier. En 1812, il n'y a plus que trois moulins à papier, les trois autres ayant été reconvertis en filature. Pendant la Restauration et la monarchie de Juillet, Malaunay connaît une industrialisation effrénée, où l'activité cotonnière prédomine : en 1836, on comptera jusqu'à neuf filatures de coton, une indiennerie, un moulin à papier et une briqueterie. En 1856, l'industrie cotonnière emploie un total de 1 004 personnes. En 1870, sur dix établissements cotonniers, trois seulement sont mixtes, c'est-à-dire pourvus d'une roue hydraulique et d'une machine à vapeur. L'énergie thermique ne supplante définitivement l'énergie hydraulique qu'au début du margarine, le rotin, la ramie, la laine sont les nouveaux produits qui s'implantent dans les filatures désormais désaffectées. Enfin les années 1970 voient la fermeture des derniers sites cotonniers établis sur la commune.

Une histoire digne des plus grands films frappe la petite commune de Malaunay, en 1887, au café Druaux, Poline trouve son mari et son frère morts, elle est suspectée de les avoir empoisonnés. Arrêtée et condamnée aux travaux forcés à perpétuité. Un an plus tard, dans la même pièce on trouve la femme des successeurs morte, les seconds successeurs ont à leur tour des malaises. Le doute s'installe, on s'intéresse au four à chaux accolé à la maison et l'on constate des fissures dans les murs : le monoxyde de carbone est la cause de ces décès ! Elle fut réhabilitée et elle put récupérer sa fille. Ce fait divers a été utilisé par Jules Mary pour son roman La Pocharde, son livre a eu un énorme succès, de nombreuses éditions ont été publiées, un film en a été tiré.

Deux soldats canadiens meurent pendant la libération de Malaunay en 1945.

Léon Malandin, né à Malaunay en 1849. Ce chef mécanicien de la filature Delamare-Debouteville fit rouler en 1883 la première voiture automobile actionnée par un moteur à explosion.

Vue aérienne de Malaunay

Le Moyen Âge

La révolution industrielle

Le développement industriel de Malaunay est lié à la présence de la rivière du Cailly dont la puissance motrice est utilisée dès le milieu du XVIe siècle pour alimenter les premiers moulins. En 1550, deux moulins à papier sont construits, l'un dans la paroisse de Notre-Dame-des-Champs, l'autre dans la paroisse Saint-Maurice. Jusqu'au début du XIXe siècle, ces moulins sont destinés à l'activité meunière ou papetière. Leur succéderont ensuite les premières filatures.

En 1805, on dénombre à Malaunay, une filature de coton, un moulin à blé, et encore six moulins à papier. En 1812, il n'y a plus que trois moulins à papier, les trois autres ayant été reconvertis en filature. Pendant la Restauration et la monarchie de Juillet, Malaunay connaît une industrialisation effrénée, où l'activité cotonnière prédomine : en 1836, on comptera jusqu'à neuf filatures de coton, une indiennerie, un moulin à papier et une briqueterie. En 1856, l'industrie cotonnière emploie un total de 1 004 personnes. En 1870, sur dix établissements cotonniers, trois seulement sont mixtes, c'est-à-dire pourvus d'une roue hydraulique et d'une machine à vapeur. L'énergie thermique ne supplante définitivement l'énergie hydraulique qu'au début du margarine, le rotin, la ramie, la laine sont les nouveaux produits qui s'implantent dans les filatures désormais désaffectées. Enfin les années 1970 voient la fermeture des derniers sites cotonniers établis sur la commune.

Une histoire digne des plus grands films frappe la petite commune de Malaunay, en 1887, au café Druaux, Poline trouve son mari et son frère morts, elle est suspectée de les avoir empoisonnés. Arrêtée et condamnée aux travaux forcés à perpétuité. Un an plus tard, dans la même pièce on trouve la femme des successeurs morte, les seconds successeurs ont à leur tour des malaises. Le doute s'installe, on s'intéresse au four à chaux accolé à la maison et l'on constate des fissures dans les murs : le monoxyde de carbone est la cause de ces décès ! Elle fut réhabilitée et elle put récupérer sa fille. Ce fait divers a été utilisé par Jules Mary pour son roman La Pocharde, son livre a eu un énorme succès, de nombreuses éditions ont été publiées, un film en a été tiré.

Durant le XIXe siècle ces moulins sont utilisés pour l’industrie textile et de nombreux autres sont construits.  Dans le livre « ROUEN ROUENNAIS, ROUENNERIES », Eugène Noël évoque un voyage fait en 1827 de Rouen à Clères : « À Malaunay, même agitation, même élan à bâtir. Ce chapelet d’usines devait aller bientôt, sans interruption, de Rouen à Montville si bien que la vallée où se réunissaient les rivières de Clères et de Cailly fut surnommée la petite vallée de Manchester ».

Usine Legrand Malaunay

De nombreux anglais s’installent dans la région pour la construction de la voie ferrée Rouen-Le Havre concédée à une société anglaise dès 1840. Les innovations techniques anglaises sont importées localement. On en retrouve les traces aussi bien dans l’habitat, que dans les usines de la cité anglaise, de Garside puis Grafton où l’encadrement est anglais issu de Manchester, ou encore dans l’usine Knowles au début du XXe siècle.

D’autres usines, propriétés de riches patrons d’origine française, se développent notamment : Offroy, Pellerin, industriel qui installe en 1880 une margarinerie dans une ancienne filature.

Toutes ces usines utilisaient la force motrice du Cailly, remplacée progressivement par la machine à vapeur, dont on retrouve des cheminées sur les cartes postales ou gravures de l’époque représentant les usines sur les factures.

Les guerres

Première Guerre mondiale

Le 2 août 1914 voit la mobilisation des hommes pour partir à la guerre. Comme toutes les communes de France, la ville sera affectée par deux phénomènes : le départ de tous les hommes valides et l’arrivée massive des réfugiés du Nord de la France et des habitants de la Belgique. Les femmes investissent alors tous les rouages de l’économie pour remplacer les hommes au front. Toute la production industrielle et agricole est tournée vers l’effort de guerre. Les restrictions et privations sont nombreuses. Partout, l’on installe des hôpitaux auxiliaires pour faire face à l’afflux des blessés.

Malaunay aura son hôpital auxiliaire "annexe 13" dans le pavillon indépendant de la propriété de l’industriel Georges Pellerin. Cet hôpital financé par l’industriel et dirigé par son épouse accueille essentiellement des convalescents. Ils reçoivent à leur table les soldats américains récemment débarqués à Rouen. Ils financent également la gratuité de la cantine pour les enfants des écoles. À l’issue de la guerre, le bilan est lourd 120 tués ou disparus, des centaines de blessés et des milliers d’hommes traumatisés par ce qu’ils ont vu et vécu.

Puis peu à peu, la vie reprend son cours. La population travaille dur dans les usines. La vie sociale s’organise par quartier. La plupart sont insalubres. Le réseau d’assainissement est inexistant. De petits cours d’eau passent encore au centre de la ville. La tuberculose, la diphtérie sont de véritables fléaux. La misère est grande pour les ouvriers. Le bureau d’aide sociale distribue de la viande et du pain aux plus nécessiteux.

En 1919, la ville s’enrichit d’une salle des Fêtes, pour offrir des distractions avec des séances de cinéma, des spectacles de théâtre, et des bals. Les fanfares sont nombreuses, les associations sportives également comme le club de boxe “le Ring de la Vallée”, les clubs cyclistes et déjà le foot avec “l’Amicale de football”.

Seconde Guerre mondiale

Puis arrive la Seconde Guerre mondiale avec la mobilisation des hommes le . Jusqu’en mai 1940, la ville retient son souffle puis arrivent du Nord de la France et de la Belgique des réfugiés de plus en plus nombreux qui fuient l’avancée de l’Armée allemande. Le , un convoi de soldats belges se renverse dans le virage dit du “Pont de la Mort”. Le bilan est lourd : 14 morts. Concours de circonstances, le lendemain, un stalags (camp de prisonniers). Dès lors, à Malaunay, les lois allemandes s’appliquent. Les logements, les chambres, sont réquisitionnés pour héberger les soldats et officiers allemands mais il n’y a pas que les maisons qui sont réquisitionnées : les usines, les véhicules, les chevaux, la nourriture, les vélos, tout y passe. Les pillages sont nombreux privant la population d’une partie de leur mobilier et d’une partie de la nourriture qui leur est nécessaire. Les magasins faute d’approvisionnement ne sont ouverts que quelques heures par jour. Sans carte de ravitaillement pas de tickets de rationnement et sans tickets de rationnement pas de nourriture. La population est aussi rationnée en textiles, en chaussures, etc. Le couvre-feu est instauré de 10h du soir à 6h du matin. Les panneaux indicateurs français sont remplacés par des panneaux écrits en allemand. Les individus ne peuvent plus circuler librement : un laissez-passer est obligatoire pour se rendre d’un endroit à un autre. Le quotidien des Français se trouve bouleversé et par voie de conséquence, celui des Malaunaysiens également… même si les habitants peuvent se nourrir un peu mieux que ceux des grandes villes. La censure est partout, certains livres de classe sont interdits, comme il est interdit de posséder une radio T.S.F.

En juin 1941, de nombreuses arrestations ont lieu à Malaunay. Les autorités allemandes pourchassent les ressortissants britanniques, les juifs et les communistes. Roland Duru est à la fois résistant et communiste, il est fusillé en mai 1942 au mont Valérien tandis qu’Albert Vallette meurt au camp de concentration d’Auschwitz en 1943. En 1942, les membres du conseil ne sont plus élus mais nommés par le Préfet. Pendant cette période trouble, c’est Pierre Pellerin qui gère la commune, il est en même temps agent de renseignements pour la Résistance.

Le débarquement sur les côtes françaises en juin 1944 puis l’avancée des troupes alliées pour la libération des villes est à la fois porteur d’espoir et source d’angoisse car les bombardements – alliés ceux-là - s’intensifient pour couper la retraite des Allemands. À Malaunay, le viaduc est une cible privilégiée mais la population est entraînée à se disperser dans les bois alentour ou à se réfugier dans les abris creusés à flanc de coteau. Les bombardements répétitifs du mois de mai font beaucoup de dégâts matériels. Un mort est à déplorer, celui d’un garde-voie sur la voie de chemin de fer.

En août, les soldats allemands font sauter le viaduc à la dynamite. Le souffle des explosions brisera toutes les vitres des constructions du centre-ville. Le 31 août, l’armée canadienne fait son entrée dans la ville. Il est 6h45. Deux soldats canadiens sont encore tués par des Allemands en fuite.

Olivier Miannay, commandant des F.F.I. (Forces françaises de l'intérieur), prend les choses en main et investit la mairie. La liesse s’empare alors de tous les habitants. Malaunay est enfin libéré.

Pour autant, et même après la signature de l’armistice tout n’est pas réglé, loin de là. La ville est reconnue sinistrée à 27%. Le viaduc est en ruines, les maisons alentour sont partiellement ou complètement détruites. Le quartier de la rue Audière est lui aussi endommagé. Pour parer au manque de logements, des baraquements sont édifiés. Ils ne seront détruits qu’en 1958. L’utilisation des cartes d’alimentation avec leurs tickets de rationnement n’a pas disparu et perdureront jusqu’en 1948. Les Français, les Malaunaysiens manquent de tout (vêtements, chaussures, charbon, combustibles, et surtout nourriture… Quelques soldats allemands sont retenus prisonniers dans les fermes des environs pour aider à la production agricole. Ils sont libérés en 1947.

L'époque moderne

Reconstruction (1945), Urbanisation (1950), Désindustrialisation (1965-1980).

Gare Malaunay - Le Houlme.

Entre 1945 et 1958, Malaunay connaît de profonds bouleversements. Il faut à la fois parer au plus pressé : réparer quand c’est possible, raser et reconstruire la plupart du temps. Les besoins sont énormes et en 1949 La ville bénéficie d’un grand plan d’aménagement urbain. Un projet de construction de grands ensembles voit le jour. La résolution des problèmes de salubrité est enfin envisagée avec la réalisation d’un réseau d’assainissement et le comblement ou la dérivation des nombreux petits cours d’eau qui sillonnent la ville. Des bains douches publics sont aménagés, tandis que l’eau courante arrive enfin au Bourgay. Mais dès 1953, l’industrie textile connaît sa première grande crise. En 1958, l’usine Pellerin et l’usine Baron sont à vendre.

Malaunay connaît alors une phase ou plusieurs phénomènes nationaux et internationaux  vont finir par bouleverser à la fois les modes de vie mais également la physionomie de la ville : l’explosion démographique, la fin de l’empire colonial,  la mise en place progressive d’un marché économique européen. Un quartier de grands ensembles émerge à Notre-Dame-des-Champs. Le groupe scolaire Miannay prend lieu et place d’une usine. De nouveaux modes de vie s’installent avec l’arrivée de la machine à laver dans les foyers, du réfrigérateur, de la télévision et de l’automobile.

Les années 1970 voient émerger le bureau de poste et le bureau de la sécurité sociale à côté de la mairie, la piscine et le gymnase au lieu et place des jardins ouvriers.

Puis survient la seconde crise du textile — ravageuse celle-ci — toutes les grandes usines qui faisaient la physionomie de Malaunay à cette période ferment les unes après les autres. Des milliers d'emplois sont supprimés tandis que d’autres se créent dans d’autres secteurs d’activité. Les Malaunaysiens ne trouvent plus d’emploi sur place, ils doivent s'exiler à Rouen ou au Havre où l’industrie métallurgique et automobile se développe tout comme celle de l’économie des services avec de l’ouverture de grands centres administratifs. Elle laisse sur le carreau l’usine GO.GE.TE.MA. qui ferme définitivement en 1980 et l’usine Offroy en 1985.

En 1991, le Centre socioculturel est construit en même temps qu’un supermarché et un court de tennis sur l’emplacement de l’usine GO.GE.TE.MA.

Malaunay aujourd'hui

  1. «  », sur www.rouen-histoire.com (consulté le )

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Malaunay dans la littérature

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3252 autres localités pour la Normandie

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-nor/37775.html

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