Luc-sur-Mer
Localisation
Luc-sur-Mer : descriptif
- Luc-sur-Mer
Luc-sur-Mer est une commune française située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 3 268 habitants.
Géographie
Localisation
La commune de Luc-sur-Mer se situe au sud de la baie de Seine, au cœur de la Côte de Nacre, aux confins nord du Bessin et de la plaine de Caen, au nord du Calvados. Son bourg est à 2,5 Douvres-la-Délivrande, à 9 Ouistreham et à 15 Caen. Le territoire communal est au croisement de trois unités paysagères : un espace littoral et balnéaire, un espace rural et un espace périurbain.
Le point culminant (33 IGN considère que le point le plus bas est à 4 digue.
Environnement
La biodiversité marine a été suivie sur ce secteur par de nombreux universitaires depuis plusieurs décennies. Elle était élevée, mais est en déclin. Les bioindicateurs d'eutrophisation et de dégradation de la qualité des habitats se font plus nombreux.
À l'est de Luc-sur-Mer, la coupure naturelle de Lion/Luc est intégrée au réseau des espaces naturels sensibles du département du Calvados.
Dans le même secteur, les falaises à confessionnaux relèvent d'une formation géologique fossilifère unique dans le nord de la France, les calcaires du Bathonien supérieur (Jurassique moyen; environ 166 millions d'années); site classé en 1976, les falaises sont toutefois très dégradées aujourd'hui, du fait des aménagements urbains.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 . Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant à la plaine agricole de Caen à Falaise, sous le vent des collines de Normandie et proche de la mer, se caractérisant par une pluviométrie et des contraintes thermiques modérées.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 amplitude thermique annuelle de 11,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bernières-sur-Mer à 5 vol d'oiseau, est de 11,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
- « ».
- Voir document cité en lien externe du Département de zoologie et de biologie animale, de septembre 2004
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Lu en 1077 (charte de Saint-Étienne), Luques en 1675 (carte de Petite).
Ce toponyme serait issu de l’ancien français , terme issu du latin lucus, « bois sacré ».
Le gentilé est Lutin.
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Histoire
Luc-sur-Mer a connu une occupation humaine dès le Néolithique, ainsi qu'en atteste le mobilier trouvé dans les deux premières décennies du . Il est vraisemblable que Luc fut un centre important d'occupation à l'époque romaine et Edmond Hue a mis au jour en 1905 un four à briques sur une coupe de la falaise à l'est de la Brèche du Corps de Garde.
Une nécropole mérovingienne a été découverte en février 1936, rue du Parc, comportant plusieurs sarcophages de pierre
Aux . Réputée pour la fertilité de ses sols légèrement siliceux, que les engrais maritimes récoltés sur le rivage viennent enrichir, la commune pratique la culture maraichère et compte 252 exploitations agricoles à la fin du XIXe siècle. Les propriétés, très morcelées, sont de petite taille, atteignant à peine 10 ha pour les plus importantes. Au milieu du XIXe siècle, l'activité de la pêche bat son plein, avec près de 200 marins se livrant à la pêche au maquereau et au hareng. Les opérations de saurissage et de salaison qui en découlent occupent plus de 300 personnes. À cette période d'apogée, Luc compte 11 bateaux d'environ 400 tonneaux qui emploient 350 hommes d'équipage pour le trafic avec le port du Havre, principal débouché de la pêche lutine.
Le
Durant le XIXe siècle, Luc a participé à la défense côtière du Calvados. S'y trouvait en effet une redoute, dénommée le Fort de la Vigie, qui sera détruite en 1884. Cette redoute repoussa les assauts des Anglais de 1807 à 1815 mais fut impuissante face aux Prussiens qui réussirent à débarquer le et ne reprirent la mer qu'en février 1816.
Bien que située sur un terrain plat bien aéré, la commune sera ravagée par deux fois par le choléra, en 1832 et en 1849.
En 1839, Luc-sur-Mer cède le hameau de la Délivrande à la commune de Douvres (qui prendra en 1961 le nom de Douvres-la-Délivrande),.
Le village, à dominante agricole, se développe dans les terres à l'écart du littoral (actuel vieux Luc), à l'exception du hameau du Petit Enfer. À partir des années 1840, la mode des bains de mer se développe, ce qui fait de Luc la doyenne des stations balnéaires de la Côte de Nacre. Toutefois, Luc était fréquenté par l'aristocratie parisienne, les artistes et les familles anglaises dès 1820, qui le préférait à Dieppe, réservée aux bourgeois. Ce serait à George Brummel que Luc doit son premier établissement de bains chauds et de varech frais, fondé en 1859, en annexe au premier casino. La station balnéaire avait alors pour slogan :
« Le frais varech de Luc, tel un bain de jouvence, Rajeunit le vieillard et fortifie l'enfance. »
À partir de 1875, Luc est connecté au réseau de chemin de fer par la ligne de Caen à la mer, qui part de la gare Saint-Martin au centre de Caen. Cette ligne est fermée au sortir de la Seconde Guerre mondiale.
Le matin du , un douanier découvre sur les rivages de la côte de Nacre, à l’endroit dit la « Brèche du Moulin », une baleine (rorqual commun) de quarante tonnes et longue de dix-neuf mètres, qui s’était échouée pendant la nuit, sans doute victime d'une collision avec un navire. Dépecée et transportée à Caen, étudiée par le professeur Yves Delage, son squelette ne reviendra qu'en 1937 à la commune, qui le place sous un abri construit dans le parc municipal.
En , la plage de Luc fait partie de Sword Beach, mais les récifs côtiers gênant le débarquement, l'essentiel des troupes affectées à Sword débarquera vers la Brèche d'Hermanville. En 1945, avec l'arrivée massive de Caennais sinistrés, la commune voit sa population doubler.
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- Luc-sur Mer au fil du temps, éditions Maury, 1995, pages 23 et 24.
- Monographie communale, 16 lire en ligne).
- « J. Vanneste, Monographie de Luc-sur-Mer », Annales de Normandie, lire en ligne, consulté le )
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesCassini
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
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- « » (consulté le ).
Héraldique
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Les armes de la commune de Luc-sur-Mer se blasonnent ainsi : Taillé : au . Les deux lions léopardés d'or sur champ de gueules rappellent les armes de la Normandie. |
- « », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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Luc-sur-Mer dans la littérature
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