Gisors

Localisation

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Gisors : descriptif

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Gisors

Gisors (prononcé : [ʒizɔʁ]) est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie. Située à la lisière du Vexin français, elle témoigne par son patrimoine architectural de la lutte acharnée entre souverains capétiens et Plantagenêt durant une partie du Moyen Âge

Élément important du paysage urbain, son château fort se dresse depuis lors sur une éminence motte castrale (butte) dominant la ville

Principal lieu touristique de l'agglomération, il est également au centre de diverses légendes ayant trait à l'ordre du Temple. Les habitants de Gisors sont appelés les Gisorsiens et les Gisorsiennes. Gisors est jumelé avec Riegelsberg (Allemagne) depuis 1970.

Géographie

Situation

La commune de Gisors se situe dans la partie orientale du département de l'Eure, limitrophe du département de l'Oise. Formant un ensemble de 1 667 hectares s'inscrivant dans les limites du Vexin normand, elle s'étend sur un plateau calcaire entaillé par la rivière Epte.

Une zone boisée, connue sous le nom de bois de Gisors, s'étend dans la partie septentrionale du territoire communal. Une forêt de moindre importance, dite forêt de Boisgeloup, s'étend également au sud de l'agglomération, à proximité du hameau éponyme.

Communes limitrophes

Gisors est située (à vol d'oiseau) à 28 Beauvais, 53 Rouen, 54 Évreux et 62 Paris. Gisors est le centre d'une unité urbaine (ou agglomération au sens de l'Insee) s'étendant sur l'Eure et l'Oise et regroupant les communes de Trie-Château et Trie-la-Ville.

Communes limitrophes de Gisors
Saint-Denis-le-Ferment
Bézu-Saint-Éloi
Bazincourt-sur-Epte, Éragny-sur-Epte (Oise)
Neaufles-Saint-Martin
Courcelles-lès-Gisors (Oise)
Gisors[3] Trie-Château (Oise)
Chambors (Oise)
Boury-en-Vexin (Oise) Lattainville (Oise) (par un angle)

Hydrographie

Gisors, rivière bordée d'arbres,
Camille Corot, vers 1873.
Musée Soumaya, Mexico.

Deux cours d'eau de moindre importance, la Troesne et le Réveillon, viennent se jeter dans l'Epte après un parcours de 27,1 kilomètres pour le premier, et de 11,2 kilomètres pour le second.
Plusieurs étangs, dits étangs des Ballastières, sont situés à l'ouest de la commune, en bordure de la vallée de l'Epte.

Climat

La ville bénéficie d'un climat océanique.

Ville Ensoleillement
 (h/an)
Pluie
 (mm/an)
Neige
 (j/an)
Orage
 (j/an)
Brouillard
 (j/an)
Médiane nationale 1 852 835 16 25 50
Beauvais (Gisors) 1650 657 17 18 54
Paris 1 717 634 13 20 26
Nice 2 760 791 1 28 2
Strasbourg 1 747 636 26 28 69
Brest 1 555 1 230 6 12 78
Bordeaux 2 070 987 3 32 78

La moyenne des températures les plus basses de l'ensemble de l'année est de 6,0 Météo-France a relevé la température la plus élevée de 41,8 °C le et la température la plus basse de −19,7 °C le .

Relevé météorologique de Gisors
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,3 0,6 2,1 4,1 7,3 10,2 12,1 11,8 9,8 7 3,1 1,1 5,8
Température moyenne (°C) 2,9 3,7 6 8,7 12,3 15,3 17,4 17,3 14,8 11,1 6,2 3,7 9,9
Température maximale moyenne (°C) 5,4 6,8 9,9 13,3 17,2 20,4 22,7 22,7 19,8 15,2 9,3 6,2 14,1
Record de froid (°C)
date du record
−19,7
1954
−20,8
2009
−10,9
1971
−4,3
1956
−2,2
1957
1,2
1991
3,6
1954
3,9
1974
−0,5
1952
−4,4
1955
−10,9
1956
−10,9
1950
−19,7
1954
Record de chaleur (°C)
date du record
15
1991
20,4
1990
23,5
1955
28,4
1949
31,2
1953
35
2019
41,8
2019
36,6
1990
33,9
1949
26,6
1985
19,2
1955
16,4
1961
36,6
1990
Nombre de jours avec gel 13,2 12,1 9,8 4 0,5 0 0 0 0 1,3 7,4 12,9 61,2
Ensoleillement (h) 54 81,2 122,1 164,9 195,7 209,2 221,1 208,4 160,5 114,9 70,7 47,2 1 649,9
Record de vent (km/h)
date du record
115
1990
126
1990
104
1982
104
1994
101
1987
86
1990
79
1994
86
1986
83
1983
119
1987
122
1983
112
1993
126
1990
Précipitations (mm) 57 46,4 54,2 46,6 58,5 57 50,1 51,4 51,5 60,5 63 60,4 656,8
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
22,4
1962
27,2
1990
30
1989
19,8
1989
25,5
1985
35,2
1987
43
1969
46,8
1987
35
1986
45,6
1979
36,9
1968
24
1979
46,8
1987
Nombre de jours avec précipitations 11,2 9,1 10,7 9,6 11 8,3 7,9 7,6 8,7 9 11,1 11 115,1
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 4,2 3,2 4,1 3,3 4,1 4 3,2 3,1 3,3 3,7 4,4 4,5 45
Humidité relative (%) 89 85 82 81 76 74 74 72 81 86 88 90 81,5
Nombre de jours avec neige 4,7 4,1 3,3 1 0,1 0 0 0 0 0 1,6 3 17,9
Nombre de jours avec grêle 0,3 0,4 0,6 0,6 0,7 0,2 0,2 0,1 0 0,3 0,1 0,1 3,7
Nombre de jours d'orage 0,1 0,1 0,3 1,3 3,5 3,4 3,3 3 1,7 0,9 0,2 0,2 17,8
Nombre de jours avec brouillard 6,7 5,1 3,8 2,1 2,5 1,9 1,7 3,1 5,1 8,7 6,2 6,7 53,7
Relevé pluviométrique en 2006 (mm) 17,6 16,4 61,4 23 83,4 76,6 36,8 103,4 35,8 47 50,6 69,4 621,4
Relevé pluviométrique en 2007 (mm) 41,4 49,2 50,6 7 59,8 95,2 112 70 41,4 60,2 35,8 53,2 675,8
Relevé pluviométrique en 2008 (mm) 19,4 32,2 99,4 65,6 83,4 18,4 59,6 52,6 24,8 65,6 66,2 28,6 615,8
Relevé pluviométrique en 2009 (mm) 59,2 31,6 27,2 39 59,2 47,8 59 17,8 16,2 53,2 91,4 49,6 551,2
Source : Météo France - Station météo de Beauvais : Relevés 1961-1990


  1. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
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  6. «  », L'Internaute Magazine (consulté le ).
  7. «  », sur infoclimat (consulté le ).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Gisortis en 968 (charte de Richard Ier), Castrum Gisortis en 1097 (Orderic Vital), Gisort en 1157 (bulle d’Adrien IV), Gisorz en 1160 (Robert du Mont), Gisorzcium en 1246 (cartulaire de Saint-Évroult), Gizortium au Seine-Inférieure).

À l'époque gallo-romaine, la ville porte vraisemblablement le nom de *Gisoritum ou *Gesoritum. On y reconnaît deux éléments gaulois : le premier Giso- dans lequel Albert Dauzat identifie l'anthroponyme gaulois Gisus ou Geso- que François de Beaurepaire explique par un appellatif gaulois geso signifiant « pointe »(à noter que dès le stade du gaulois le passage de [e] à [i] est régulier devant [s] cf. Alesia > Alisia ou Teutates > Toutatis).

Si cet élément est bien geso-, Xavier Delamarre considère qu'il reflète l'évolution régulière de *gaiso- « lance » en gēso- (cf. latin gaesum « javelot », donné comme d'origine gauloise par les auteurs romains).

Le second élément est rito- « gué », (cf. gallois rhyd, anciennement rit même sens), que l'on retrouve fréquemment en toponymie et qui a subi différentes évolutions phonétiques suivant les cas et les régions. En Normandie (et ailleurs), il explique certaines terminaisons en -or- de noms de lieux d'origine gauloise (cf. Jort < *Divoritum « gué sur la Dives » et Lisors < *Lesoritum « gué en pente, oblique » [?]) et qui se perpétue jusqu'à une époque plus récente dans des formations médiévales du nord de la France, sous forme de terminaisons -ray, -roi, -roy (aujourd'hui dans des toponymes : Gerberoy, Longroy, le Gué-de-Longroi, etc.). Dans ce cas, la signification de *Gisoritum serait « le gué (matérialisé par) des lances ». Gisors occupe en effet un site au bord de l'Epte au passage probable d'un gué.

À noter que l'on retrouve l'élément giso-, dans les trois Gisacum du département de l'Eure, composé avec le suffixe -acum, et l'élément geso- dans Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer) et Gesocribate (Le Conquet).

Formation homonyme Gisors (Manche), à l'endroit probable d'un gué de la baie du Mont-Saint-Michel.

  1. François de Beaurepaire (Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 ISBN , OCLC 9675154), p. 117.
  2. Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 98
  3. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ).
  4. a b c et d François de Beaurepaire, op. cit.
  5. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance. p. 173.
  6. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.

Histoire

Antiquité

Gisors a été fondée probablement à l'époque gallo-romaine. La voie romaine Beauvais - Chartres passait non loin de Gisors, à Moiscourt.

Moyen Âge

De nombreux accords y sont signés entre les ducs de Normandie et les rois de France, notamment en 965 où la paix de Gisors, reconnaît l'autorité de de Normandie sur la Normandie et préconise l'abandon de sa suzeraineté par Lothaire, roi des Francs.

Vue générale du château.

La ville commence à se développer vers cette période, car elle est alors située à la frontière du duché de Normandie et du Domaine royal français (partie du royaume directement sous l'autorité du roi de France). Elle se développe autour d'une église, aujourd'hui disparue.
En 1119, la ville voit le passage du pape qui revient du concile de Reims. Le roi d'Angleterre invite ses hôtes à examiner les connaissances de ses protégés, les jumeaux de Beaumont, qui sortiront vainqueurs d'une discussion philosophique avec les cardinaux. Gisors devient, au cours des siècles suivants, un lieu de rencontre entre les rois d'Angleterre et de France.

En 1169, Thomas Becket de Cantorbéry se rend à Gisors un an avant son martyre.
Une chapelle lui sera dédiée près de la grande tour où une messe sera dite jusqu'à la destruction de la chapelle en 1793.

Le est signé le traité de Gisors entre Philippe Auguste et d'Angleterre, qui marque la fin de la série de guerres continuelles entre le roi de France et le duc de Normandie.

Le  : au départ de la troisième croisade à Gisors, Philippe Auguste, Henri Philippe d'Alsace comte de Flandre conviennent de distinguer leurs hommes par couleurs. La croix de gueules (rouge) est attribuée aux Français, d'argent (blanc) aux Anglo-Normands et de sinople (vert) aux Flamands. Malgré leur promesse lors de l’entrevue, les souverains français et anglais ne partent pas immédiatement et se font même la guerre durant une année.

Le , Philippe Auguste, Henri Frédéric Barberousse, se réunissent de nouveau à Gisors, prennent la croix et rassemblent les troupes pour la troisième croisade. Henri Richard Cœur de Lion lui succédant, reprend la promesse de croisade de son père.

Finalement, les deux souverains ne remplissent leur vœu qu’un an plus tard, et le , les deux rois partent de Vézelay. À la suite du traité d'Issoudun conclue entre les deux souverains, Gisors échoit à Philippe Auguste. Après avoir construit Château-Gaillard Richard parvient à déloger Philippe de la ville. Le pont enjambant l'Epte, encombré par les fuyards se rompt lors du passage du roi de France qui échappe de peu à la noyade.

Gisors devient un centre économique et commercial aux Philippe Auguste conquiert la ville au début du XIIIe siècle et installe un château, avec tribunal et prison. À cette époque, Gisors se dote d'infrastructures : lavoir, hôpital, nouvelle église.

Le , la ville est prise par l'armée anglaise menée par John Cornwall, lors de la conquête de la Normandie par le roi d'Angleterre . Le capitaine de la ville, Lyonnet de Bournonville, capitule et donne la ville aux Anglais. Le traité de capitulation est signé, alors même que le château de Gisors résiste encore à l'invasion anglaise.

Époque moderne

Charles-Louis-Auguste Fouquet, duc de Gisors.

De 1619 à 1624, la peste sévit à nouveau à Gisors.

Des couvents religieux s'installèrent à Gisors au , la ville est divisée entre partisans du curé jansénistes qui soutiennent le lieutenant général du bailliage libelles, qui donna lieu à des rixes, ne prit fin qu'en 1747 avec la désignation d'un nouveau curé.

Le , Gisors devient un duché, élevé en duché-pairie le , en faveur de Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle, maréchal de France.

Celui-ci a cédé Belle-Île-en-Mer à en , en échange du comté de Gisors et des vicomtés de Vernon, d'Andeli et de Lions et du marquisat de Bissi près de Vernon,. À sa mort en 1761, les domaines du maréchal reviennent à la Couronne.

Le , Louis Charles de Bourbon(-Maine), duc d'Aumale, échange avec Louis Dombes contre les domaines du maréchal (dont le duché de Gisors) et les terres de Gretz-Armainvilliers et de Pontcarré.

Son héritage passe à la branche collatérale des Bourbon-Penthièvre en 1775. Puis Louise Marie de Bourbon-Penthièvre, Madame Égalité, en apporta l'héritage aux Orléans.
Henri, « comte de Paris », « duc de France », chef de la Maison d'Orléans, en était l'héritier.

Révolution française

Louis Alexandre de La Rochefoucauld d'Enville, duc de la Rochefoucauld est tué le par des volontaires de la Sarthe et de l’Orne, en route pour combattre les Prussiens qui venaient de prendre Verdun et qui menaient la chasse aux aristocrates. Il est la seule victime des massacres de Septembre dans la ville, malgré les efforts de la municipalité et de Dolomieu qui ne peuvent le sauver.

Napoléon Bonaparte visite Gisors en tant que Premier consul en et s'y entretient avec les ouvriers d'une filature.

Époque contemporaine

Des usines s'installent au voie ferrée de Paris à Dieppe (1868). La gare de Gisors devient un carrefour ferroviaire, avec la mise en service des lignes de Gisors à Pont-de-l'Arche (1868) et vers Beauvais (1875).

Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, les Prussiens entrent dans Gisors, ville quasiment ouverte, le dimanche . Le prince Hohenlohe est accueilli par Louis Passy en personne.

Le Marché à la volaille, Gisors, 1885
Musée des Beaux-Arts (Boston)

En avril 1884, le peintre impressionniste Camille Pissarro quitte Pontoise pour Éragny-sur-Epte, un minuscule bourg, à trois kilomètres de Gisors. Le tableau du Marché à la volaille témoigne de l'évolution de sa peinture à cette époque. "La simple équation entre voir et représenter prônée par [les impressionnistes] était à la fois indésirable et impossible ".

Jeune femme dans une rue de Gisors acclamant les troupes britanniques à la libération de la ville.

La ville a été endommagée au cours de la Seconde Guerre mondiale. Elle est libérée au matin du par une colonne blindée britannique faisant mouvement vers Beauvais en provenance de Vernon.

Suite à l'assassinat de Virginie Mannechez et de son compagnon Frédéric Piard par Denis Mannechez à Gisors le 7 octobre 2014, Denis Mannechez est condamné à la réclusion à perpétuité.

  1. Marie-Céline Isaia, Histoire des Carolingiens. VIIIe – Xe siècle, Le Seuil, , p. 221.
  2. Anne-Marie Flambard Héricher (Société des antiquaires de Normandie, , 393 ISBN ), p. 33.
  3. Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 ISBN ), p. 66.
  4. Document d'archive, conservé à Paris, Bibliothèque Nationale de France, Manuscrit français 26 043, no 5419.
  5. Serge Van Den Broucke, « L'aître Saint-Maclou de Rouen - La renaissance d'un site historique exceptionnel », Patrimoine normand, ISSN 1271-6006).
  6. Histoire de la ville de Gisors sur Gallica.
  7. Article « Gisors » du Dictionnaire généalogique, héraldique, chronologique et Historique, t. II, p. 198, par M.D.L.C.D.B., 1757.
  8. http://www.heraldique-europeenne.org/Regions/France/Duche_Gisors.htm.
  9. , Septembre 1792. Logiques d'un massacre, Paris, Robert Laffont, , 268 ISBN ), p. 103.
  10. V. Patte, Bazincourt pendant la guerre franco-prussienne, E. Lapierre, (lire en ligne), p. 19.
  11. Louis Passy n'est pas le maire de Gisors, mais un conseiller municipal ; battu deux fois, il ne parvient à devenir député de l'Eure qu'à partir de février 1871 et ce jusqu'à la veille de la tourmente suivante.
  12. Les Prussiens à Gisors, page détachée de l'histoire de l'invasion : réponse à une brochure, intitulée "Procès-verbaux du Conseil municipal de Gisors, 2-15 octobre 1870", Louis-Étienne Charpillon… en ligne sur Gallica [1].
  13. (en) Richard Brettell, Pissarro et Pontoise : The Painter in a Landscape, New Haven, , p. 184
  14. «  », (consulté le ).
  15. «  », sur www.dalloz-actualite.fr (consulté le )


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Héraldique

Blasonnement des armes traditionnelles de la ville de Gisors :

« De gueules, à la croix engrêlée d'or, au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or »

tel que rapporté par Malte-Brun, dans la France illustrée (1882).

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Gisors dans la littérature

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