Moulins-la-Marche
Localisation
Moulins-la-Marche : descriptif
- Moulins-la-Marche
Moulins-la-Marche est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie.
Géographie
Description
La commune est aux confins nord de la campagne d'Alençon et du Perche. Son bourg est à 17 Mortagne-au-Perche, à 18 L'Aigle et à 24 Sées.
Elle fait partie de la zone d'emploi et du bassin de vie de L'Aigle
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont La Ferrière-au-Doyen, Mahéru, Saint-Aquilin-de-Corbion, Saint-Aubin-de-Courteraie et Saint-Martin-des-Pézerits.
Géologie et relief
Le point culminant (295 Sarthe du territoire, au sud-ouest. La commune est semi-bocagère.
Hydrographie
Le sud-est du territoire communal est limité par le lit de la Sarthe, qui forme, en confluant avec la Mayenne, la Maine, et est donc un sous-affluent du fleuve Loire.
Le Mahéru y conflue à l'angle sud-ouest de la commune.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 . Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays d'Ouche et au Perche et bénéficiant d’un caractère continental affirmé avec des précipitations atténuées et des amplitudes thermiques fortes.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 amplitude thermique annuelle de 14,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Hilaire-le-Châtel à 10 vol d'oiseau, est de 0,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
- « ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 lire en ligne), p. 2
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme de Molinis vers 1050.
Le toponyme est issu du latin molinus, le toponyme Moulins est lié à une activité meunière.
Aux temps féodaux, une marche était une zone frontalière, ici entre le duché de Normandie et le comté du Perche.
Moulins-la-Marche évoque donc d’une part les nombreux moulins alimentés par les cours d’eau tout proche comme la Sarthe au sud de la commune et l’Iton au nord, mais également la frontière historique entre le duché de Normandie et le comté du Perche, là où été perché un château sur sa butte féodale.
Le gentilé est Moulinois.
- et , Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
- , Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 ISBN ), p. 149.
Histoire
Moyen-Âge
Au milieu du Guillaume le Conquérant, confie à Guimond de Moulins premier seigneur de Moulins, la défense de son duché sur ce promontoire naturel situé à la frontière du Perche, province du royaume de France.
La butte et son château sont pris par les Français en 1052 puis repris par les hommes du duc de Normandie l’année suivante.
En 1116, le roi d’Angleterre rallie Moulins au duché de Normandie et lance la réparation des fortifications endommagées.
C’est en 1204 que Philippe Auguste rattache définitivement la ville au domaine royal, après que celle-ci passe tour à tour du giron anglo-normand à celui des comtes du Perche au gré des alliances et des trahisons de l’époque.
À partir de 1290, Moulins-la-Marche fait partie de l’apanage des comtes du Perche.
Lors de la guerre de Cent Ans, entre 1428 et 1430, la ville de Moulins est la proie des Anglais qui dominent alors la Normandie. Ces derniers détruisent le château et seule la motte castrale demeure.
Époque moderne
Le roi de France Louis XIII érige Moulins-la-Marche en vicomté en 1636, lequel subsiste jusqu’à la Révolution française. La butte et ses alentours sont la propriété du frère cadet de Louis XVI, le futur Louis XVIII. Ce dernier en confie l’apanage à perpétuité à deux frères : Louis et Alexandre Férault de Falandre.
Révolution française et Empire
L’année 1791 est le début d’une longue bataille juridique entre la municipalité et la famille Férault pour la possession de la Motte féodale qui prendra fin bien des années plus tard dans les années 1950.
Époque contemporaine
En 1823, la commune de Moulins-la-Marche (768 habitants en 1821) instituée par la Révolution française absorbe celles de Courdevêque (95 habitants, à l'ouest du territoire, aujourd'hui « Cour d'Évêque ») et Ronxoux (78 habitants, au nord).
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, lors des combats de la Libération de la France, le a lieu un accrochage meurtrier entre un groupe de résistant et un groupe d'une quinzaine d'Allemands. Après avoir libéré Courtomer, Jean Lincker, un résistant, est averti par un agriculteur qu'un petit groupe d'Allemands venait de quitter sa ferme. Aussitôt, Lincker forme un groupe de six membres composé de Jean Fillâtre, André Vimal du Boucher, Pierre Jacquot, André Pillou, Alferd Pommier et Roger Rycroft (pour la plupart originaires d'Argentan). Cet accrochage est restitué par Jean Lincker :
« Arrivé à la gare de Moulins, j'aperçus quelques Boches armés de fusils. Je disposai alors mes hommes de chaque côté de la route par moitié et nous avançâmes à leur rencontre. Environ à 150 mètres d'eux, nous nous vîmes en présence d'un groupe de 15 à 18 Boches, armés de mitrailleuses et mitraillettes, commandés par un officier. Notre présence ayant été remarquée, je commandai le feu à l'instant précis où les Boches nous tiraient dessus. Au bout d'un quart d'heure environ, alors que l'officier allemand avait été tué, Pierre Jacquot tomba le premier avec une rafale de mitrailleuse dans le ventre puis André Vimal du Boucher qui était devant moi, reçut une balle en pleine tête. A la même seconde, j'eus le bras fracassé par une balle et mon camarade Jean Fillâtre, qui se trouvait derrière moi, reçut une balle en plein poitrine. Il y eut un très court moment de répit, puis je recommençai à tirer ainsi qu'André Pillou, Roger Rycroft et Alfred Pommier. Cependant, me rendant compte que la bataille était inégale, je donnai l'ordre du repli. »
— Compte rendu de Jean Lincker, sans date, repris par Charles Geslain et André Jidouard, Histoire d'une ville, Argentan de 1939 à 1945, 1994.
Depuis, une stèle a été érigée sur les lieux en 1949, en la mémoire de ces résistants morts au combat, au lieu-dit le Clos Mottet.
- « » [PDF], DREAL de Basse-Normandie (consulté le ).
- Panorama pittoresque de la France, lire en ligne), « Route de Paris à Brest », p. 16.
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- Charles Geslain et André Jidouard, Histoire d'une ville, Argentan de 1939 à 1945, p. 206.
Culture
Moulins-la-Marche dispose d'une médiathèque et du cinéma Entracte
- « A la médiathèque de Moulins-la-Marche, Marina Quilly s'en va, Emmanuelle Commagnac lui succède : Bibliothécaire emblématique de Moulins-la-Marche (Orne), Marina Quilly était arrivée en octobre 1999. Elle quitte la structure, remplacée par Emmanuelle Commagnac », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- Thierry Roussin, « Les bonnes intentions, premier film de l'année au Cinéma Entracte de Moulins-la-Marche : Reprise des activités de Cinéma Entracte à Moulins-la-Marche (Orne) vendredi 7 janvier avec un film de Gilles Legrand, Les bonnes intentions. », Le Réveil normand, (lire en ligne, consulté le ).
Héraldique
Blason | D'azur au moulin à vent d'or couvert de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
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Moulins-la-Marche dans la littérature
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