Montaigu-la-Brisette (Montaigu jusqu'en 1956) est une commune française du département de la Manche, dans la région Normandie, peuplée de 499 habitants.
Géographie
La commune est située à l'ouest de la péninsule du Cotentin. Son bourg est à 8 Valognes, à 9 Quettehou, à 15 Saint-Pierre-Église et à 20 Cherbourg.
Les communes limitrophes sont Teurthéville-Bocage, Octeville-l'Avenel, Saint-Germain-de-Tournebut, Saussemesnil, Tamerville, Videcosville et Gonneville-Le Theil.
Le territoire de la commune et ses communes limitrophes.
Hydrographie
La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Sinope, le ruisseau Querbot, la Coudre, le cours d'eau 01 de la Maison Vauvray, le cours d'eau 01 du Hameau Dorey, le cours d'eau 01 du Moulin Saint-Laurent, le cours d'eau 05 de la commune de Montaigu-la-Brisette, le cours d'eau 05 de la commune de Saint-Germain-de-Tournebut, le fossé 01 de la Chesnaye, le fossé 01 du Lieu Créard, le Rougeret, le ruisseau de la Fontaine au Lievre et un autre petit cours d'eau,.
La Sinope, d'une longueur de 18 baie de Seine en limite de Lestre et de Quinéville, après avoir traversé huit communes.
Réseau hydrographique de Montaigu-la-Brisette.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat de la Normandie et Climat de la Manche.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 amplitude thermique annuelle de 11,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Gonneville-Le Theil à 9 vol d'oiseau, est de 11,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Paysages
Le territoire est bocager et très boisé (bois de Barnavast, bois de Saint-Martin).
↑ Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
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Toponymie
Le toponyme est attesté sous la forme Mons Acutus au , Monsacuto dans les années 1040.
Montaigu est issu du latin mons, « mont » et acutus (« aiguisé, rendu aigu »), qui a suivi la même évolution que l'adjectif en français, adjectif dû à la position élevée du site où se trouve l'église.
La Brisette, complément rajouté en 1956, est le nom d'un ancien fief de la paroisse et d'un château situé dans la commune voisine de Saint-Germain-de-Tournebut. Il s'agirait d'un dérivé de l'ancien français brise signifiant « labour » ou « terre labourée » qui caractériserait une terre essartée, à une époque où les forêts occupaient une grande partie du territoire.
Le nom de Montaigu-la-Brisette est précédemment employé dans l'acte de décès no 96 du , folio 32, de l'état-civil de Cherbourg.
↑ Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
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↑ René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 ISBN ), p. 146.
Histoire
Antiquité
Article détaillé : Agglomération antique de Montaigu-la-Brisette.
À l'époque gallo-romaine, pendant la Pax Romana et sous le règne d'Auguste, une agglomération romaine secondaire voit le jour. On y a découvert une grande villa gallo-romaine sur le ruisseau de la Fontaine aux Prêles, avec des aménagements hydrauliques importants.
Le déclin de l'agglomération eut lieu au cours du peste qui affaiblissent l'armée et les populations, mettant à mal l'économie et l'administration.
On doit sa découverte au Charles de Gerville, lors de travaux de déforestation. L'agglomération antique, installée dans une petite vallée annexe du bassin de la Saire, sur le coteau nord, autour de la source du Querbot, couvre un espace d'environ 15 , et en fond de vallée, de thermes, en limite sud-est de l'aire urbaine, enjambant le cours d'eau. L'habitat, avec son organisation autour de son artère principale orientée est-ouest, se compose d'habitations modestes à trois ou quatre pièces, peu décorées, et souvent reliées par une galerie.
Moyen Âge
Montaigu qui comprenait six fiefs, et devient un bailliage secondaire, était la possession des Montgomery-Bellême, comtes d'Alençon, enclave judiciaire du comté d'Alençon en 1054, par la suite vicomté d'Alençon-en-Cotentin jusqu'à la Révolution. La vicomté s'étendait sur Anneville-en-Saire, Carquebut, Hacqueville-Hague, Quettehou, Réville, Saint-Martin-d'Audouville, Tamerville, Theurteville-Bocage ; ainsi que dans des lieux disséminés dans la Hague, le Plain ou le Val de Saire.
Dans les années 1040, deux chevaliers libres et nés libres (liberi et ingenuii), Auvray et Anquetil, du consentement de leurs parents offrirent et concédèrent respectivement 60 et 40 acres de terre située à Montaigu-la-Brisette (Monsacuto) à l'église Sainte-Trinité de Fécamp.
Selon le livre noir de la cathédrale de Coutances rédigé au patronage appartenait à Henri d'Anneville. Dans le livre blanc, rédigé au Lorey.
Au abbaye de Lessay reçut de Robert de la Haye la dîme du moulin de Montaigu.
Au de Malet de Graville à la suite du mariage de Robert de Malet avec la fille du comte d'Alençon, Philippine de la Roche-Mabille.
En , le roi accorde à un Enguerrand de Camprond, seigneur du Lorey, chevalier, une foire sur sa terre sise à Montaigu, près de la chapelle Saint-Léonard, le 6 novembre, jour où l'on célèbre la fête de ce saint dans ladite chapelle.
En 1349, le mercredi avant la Saint-Thomas, Michel d'Anneville, fonde dans l'église du lieu la chapelle Saint-Michel.
En 1458 comme déclaré par l'abbé de Fécamp, la paroisse, sis en la vicomté de Valognes, au bailliage de Cotentin était la possession de l'abbaye : « Item au baillage de Caen, (nous avons), la baronnie, terre et seigneurie d'Argences, lasquelle Baronnie s'estend au bailliage du Costentin, en la viconté de Valognes, aux paroisses de Quettehou, de Saint Vaast, de Ravenoville, de Beuzeville, de Digoville, de Montaigu et d'Illec Environ… ».
Temps modernes
En 1550, Thomas de Balsac, chevalier, rend aveu du fief de Montaigu.
En 1567, le sieur de la Brisette, Montagu et Acqueville est taxé pour ses trois fiefs de 20 livres dans le rôle du ban et d'arrière-ban de la vicomté de Coutances, effectué par Gilles Dancel lieutenant général du bailli de Cotentin les et . Le fief de la Brisette, à Saint-Germain-de-Tournebut et Montaigu-la-Brisette, était un plein fief de haubert. Le fief de Montagu à Montaigu-la-Brisette était un demi-fief de Haubert tenu du roi sous la vicomté de Valognes.
Au milieu du écuyer, époux de Jeanne Le Jay, est vicomte de Valognes, seigneur de Montaigu et de Querqueville. En 1667, c'est Guillaume Bazan qui est seigneur et patron de Montaigu.
↑ Laurence Jeanne, Laurent Paez-Rezende, Julien Deshayes et Bénédicte Guillot (avec la collaboration de Gaël Léon), ArchéoCotentin : Les origines antiques et médiévales du Cotentin .
↑ Axel Beauchamp, Ludovic Le Gaillard et Julie Cavanillas, « », sur researchgate.net, mai 2015 (consulté le 14 janvier 2018).
↑ ArchéoCotentin t. 2, p. 16.
↑ Laurent Paez Rezende, Laurence Jeanne et Caroline Duclos, « Le sanctuaire de Montaigu-la-Brisette », dans Laurence Jeanne, Laurent Paez-Rezende, Julien Deshayes, Bénédicte Guillot, et la collaboration de Gaël Léon, ArchéoCotentin, Éditions OREP, novembre 2023, 127 ISBN ), p. 104.
↑ ArchéoCotentin t. 2, p. 28.
↑ a et bAndré Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, ISBN ), p. 41-42.
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↑ a et bBarré, Revue de la Manche, 148, p. 15.
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↑ Jean-Michel Renault, « Revue monumentale et historique de l'arrondissement de Coutances : Canton de Saint-Sauveur-Lendelin », Annuaire du département de la Manche, Julien-Gilles Travers, lire en ligne).
↑ Revue de la Manche, 148, p. 8.
↑ a et bLéonor de Mons, « Rôle du ban et de l'arrière-ban de la vicomté de Valognes », Revue de la Manche, Société d'archéologie et d'histoire de la Manche (SAHM), ISSN 1161-7721).
↑ Michel Viel, « Grandeur et décadence d'un Domaine rural du Cotentin : La Seigneurie du Quesnay à Valognes », Revue de la Manche, ISBN ).
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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 02/06/2025 Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-nor/280283.html
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