Yvetot-Bocage

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Yvetot-Bocage : descriptif

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Yvetot-Bocage

Yvetot-Bocage (prononcé [ivtobokaʒ]) est une commune française située dans le département de la Manche (région Normandie), peuplée de 1 188 habitants.

Géographie

Localisation

La commune est au centre de la péninsule du Cotentin. Son bourg est à 3,5 Valognes, à 10 Bricquebec et à 14 Saint-Sauveur-le-Vicomte.

Les communes limitrophes sont Saint-Joseph, Lieusaint, Morville, Négreville et Valognes.

Géologie et relief

Le point culminant (75 m) se situe en limite nord, au lieu-dit la Brique. Le point le plus bas (13 m) correspond à la sortie du Merderet du territoire, au sud-est.

Hydrographie

Yvetot-Bocage est dans le bassin de la Douve, par deux de ses affluents. La majeure partie, orientale, a ses eaux collectées par le Merderet qui délimite le territoire à l'est et par ses propres affluents dont le ruisseau de Grismarais qui fait partiellement fonction de limite au sud. L'ouest est drainé par le ruisseau du Marais Renard, plus modeste, qui prend sa source dans la commune et rejoint la Douve — appelée à cet endroit l'Ouve — sur le territoire de la commune de Négreville voisine.

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Merderet, le ruisseau de Grismarais, un bras du Merderet, le cours d'eau 01 de la commune de Yvetot Bocage, le cours d'eau 01 de Village de Percy, le cours d'eau 02 de la commune de Yvetot Bocage, le cours d'eau 04 de la commune d'Yvetot Bocage, le cours d'eau 06 de la commune Yvetot Bocage, le ruisseau du Marais Renard et un autre petit cours d'eau,.

Le Merderet, d'une longueur de 36 Tamerville et se jette dans la Douve en limite de Beuzeville-la-Bastille et de Sainte-Mère-Église, après avoir traversé 17 communes.

Réseau hydrographique d'Yvetot-Bocage.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 . Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d'experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 amplitude thermique annuelle de 11,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Gonneville-Le Theil à 16 vol d'oiseau, est de 11,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Au nord de la commune existent quelques vestiges de l'ancienne forêt de Brix, avec le bois des Fosses et celui de la Tuilerie, extensions du bois de la Brique (à Négreville).

  1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
  2. Sandre, «  ».
  3. Sandre, «  ».
  4. Sandre, «  ».
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  10. «  », sur sigessn.brgm.fr (consulté le ).
  11. Sandre, «  ».
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  13. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  14. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 lire en ligne), p. 2.
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Yvetot et Ivetot en 1056, Ivetooht, Ivetoht et Ivetoth vers 1180, Ivetot en 1203,.

Il s'agit d'une formation médiévale en -tot, appellatif toponymique normand issu du norrois topt, toft, devenu -toht dans les plus anciens documents (cf. Yvetot, Seine-Maritime, Ivetoht 1025-1026). L'élément Yve- représente le nom de personne germanique continental Ivo ou norrois Ívarr par attraction paronymique du précédent, peut-être par le biais d'une forme *Ivi hypothétique. Ivo explique les prénoms et patronymes Yves et Yvon, bien attestés en Normandie, et Ívarr, le patronyme Yver centré sur la Normandie encore au début du . On les retrouvent dans Yvetot, Yvecrique, La Chapelle-Yvon, Boisyvon, etc.,,.

Yvetot a reçu le déterminant complémentaire -Bocage en 1919 pour la différencier d'autres Yvetot de Normandie.

Les noms des hameaux : la Brique, Grismarais, la Haulle, la Londe, Gargatte, la Mare, le Tot, Toves, Vic, sont d'origine norroise.

  1. François de Beaurepaire (A. et J. Picard, , 253 ISBN , OCLC 15314425), p. 237.
  2. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, lire en ligne), p. 1018.
  3. François de Beaurepaire, op. cit.
  4. .
  5. François de Beaurepaire (Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 ISBN , OCLC 6403150), p. 167.
  6. François de Beaurepaire, op. cit., p. 80.
  7. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses Universitaires de Caen, 1996 (ISBN ), p. 72a.
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Histoire

Riche terroir situé à proximité de Valognes, la commune d'Yvetot-Bocage est pourvue d'un nombre important de belles maisons, notamment en raison des carrières de pierre calcaire, exportées dans tout le Cotentin depuis plusieurs siècles.

La « pierre d'Yvetot » a été employée depuis le calcaire de Valognes » pour la construction de la plupart des églises et manoirs de la région. À partir du granite, de taille plus difficile. La pierre d'Yvetot a été utilisée jusqu'au XXe siècle.

Temps modernes

En 1567, Jean de La Luthumière, écuyer, baron, de La Luthumière (Brix), sieur de La Haye-d'Ectot, Le Buisson à Besneville, de Mons à Yvetot-Bocage et d'Yvetot, est taxé pour ses fiefs de 65 livres dans le rôle des nobles et roturiers, au titre du ban et de l'arrière ban de la vicomté de Coutances, réalisé par Gilles Dancel, seigneur d'Audouville, lieutenant général du bailli de Cotentin, tenu à Coutances les -. Les fiefs de Mons et d'Yvetot valait chacun un huitième de fief de haubert, et était tous deux tenu du roi sous la vicomté de Valognes.

Dans le même rôle, Pierres Potier, sieur de la Londe, est taxé de 4 livres. Le fief de la Londe à Yvetot, qui valait un sixième de fief de haubert, était tenu du fief de Sottevast et en arrière fief de la baronnie d'Orglandes. De même, les tuteurs du fils mineur de Jehan Marye, sieur d'Allefontaine, sont taxés de 20 solz pour le fief d'Allefontaine à Yvetot, qui valait un huitième de fief de haubert et était tenu du fief de Chiffrevast.

Au . À la mort de Marie Françoise Le Tellier de La Luthumière (1625-1685), sa fille, Catherine-Thérèse Goyon de Matignon (1662-1699), reçoit les seigneuries d'Yvetot, de la Haye-d'Ectot et de Carteret.

Époque contemporaine

C'est à Yvetot-Bocage qu'est signée le la reddition de Cherbourg reçue par le général américain Lawton Collins, commandant du château de Servigny, du général allemand Karl-Wilhelm von Schlieben, commandant la forteresse de Cherbourg, et du contre-amiral Hennecke.

  1. a et b Léonor de Mons, « Rôle du ban et de l'arrière-ban de la vicomté de Valognes », Revue de la Manche, Société d'archéologie et d'histoire de la Manche (SAHM), ISSN 1161-7721).
  2. de Mons, Revue de la Manche, 227, p. 36.
  3. Delattre, 2002, p. 272.
  4. Maurice Lecœur (ISBN ), p. 20.

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Yvetot-Bocage dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 02/06/2025
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-nor/280272.html

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