Troisgots
Localisation
Troisgots : descriptif
- Troisgots
Troisgots est une ancienne commune française du département de la Manche et de la région Normandie. Devenue le 1er janvier 2017 une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Condé-sur-Vire, le statut est supprimé au 15 mars 2020 par décision du conseil municipal,.
Géographie
Situé dans le Pays saint-lois, le bourg de Troisgots est à 6,5 kilomètres au nord de Tessy-sur-Vire et à 14 kilomètres au sud de Saint-Lô, préfecture de la Manche. L'atlas de paysages de la Basse-Normandie place la quasi-totalité du territoire communal dans l'unité de la vallée de la Vire aux « paysages variés mais déterminés par un encaissement profond du cours d’eau », mais en limite est de la « Manche centrale », caractérisée par un bocage fermé au faible relief.
Le bourg de Troisgots est à l'écart des principaux axes routiers départementaux. Deux routes départementales secondaires se croisent dans le bourg. La D 396 permet à l'ouest de retrouver Moyon et à l'est Torigni-sur-Vire. Vers le nord, la D 159 retrouve Saint-Romphaire et mène au sud-est au site de la Chapelle-sur-Vire, sur la route de Tessy à Condé-sur-Vire. Partant de la D 396 à l'est du bourg, la D 259 rejoint plus directement Condé au nord-est. L'A84 est accessible à 11 km au sud (sortie 39), par Tessy-sur-Vire.
Troisgots est dans le bassin de la Vire qui délimite l'ouest du territoire. Son affluent, le Marqueran, fait fonction de limite sud et un affluent de celui-ci délimite le sud-ouest. Les eaux du nord du territoire sont collectées par un autre affluent de la Vire, la rejoignant au niveau de Condé-sur-Vire.
Le point culminant (133 Vire du territoire, au nord, au pied de cette colline. La commune est bocagère.
Le climat est océanique, comme dans tout l'Ouest de la France. La station météorologique la plus proche est Granville-Pointe du Roc, à 42 Caen-Carpiquet est à moins de 50 .
Les lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire : les Poiriers, l'Aunay, les Cancères, les Corvées, la Croix Rouland, la Pastairie (au nord), le Mesnil-Guillaume, les Monts, la Henrière, la Vesquerie, la Fosse, le Presbytère, l'Angerie, l'Étournière, la Herboudière, le Bos Russe, le Grand Val de Vire, le Pendant, le Petit Val de Vire (à l'est), la Rocque, la Chapelle-sur-Vire, le Jardin, le Bois (au sud), le Hamel, la Pézerie, le Bourg, l'Épannerie, la Lande Mathieu, le Val Rainfray, l'Écannerie, la Mercerie et la Couillardière (à l'ouest).
- Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
- « » [PDF], sur basse-normandie.developpement-durable.gouv.fr, Dreal Basse-Normandie (consulté le ).
- « » [PDF], sur basse-normandie.developpement-durable.gouv.fr, Dreal Basse-Normandie (consulté le ).
- Distances orthodromiques selon le site Lion 1906.
- « Troisgots » sur Géoportail.
- « ».
Toponymie
Troisgots est mentionné sous les formes Tresgoth et Tresgoz au .
Certains ont proposé de manière conjecturelle les termes d'ancien français tres, tré « au-delà, à travers » (issu du latin trans) suivi de gaut « forêt, bois, bocage, terre inculte où poussent des broussailles » (issu du germanique *walduz « forêt », cf. allemand Wald, même sens)[1], c'est-à-dire « au-delà du bois » en faisant sans doute référence à la topographie locale et plus particulièrement à la pente de la colline descendant vers le cours de la Vire qui est dénommé le bois sur le cadastre.
Cela dit, les formes anciennes en -goth / -goz contredisent cette hypothèse, car gaut a de nombreuses variantes attestées waut, gault, gaud, gal, etc., mais pas *got. En outre, toute relation avec la topographie est hasardeuse. La forme Trois- est une francisation, car Tré- a été interprété comme le terme normand treis signifiant précisément « trois ». Le second élément -goth / -goz implique plutôt une relation avec l'anthroponyme Goz.
Le nom du village est probablement à l'origine du patronyme Tresgots, à moins qu'il s'agisse de l'inverse, qu'on trouve historiquement presque exclusivement dans le département de la Manche.
Le gentilé est Trégeois.
- François de Beaurepaire (A. et J. Picard, , 253 ISBN , OCLC 15314425).
- .
- « » (consulté le )
Histoire
Un sire (Geoffroy ?) de Tregoz figure parmi les compagnons de Guillaume le Conquérant à Hastings en 1066 comme rapporté par la liste de Falaise et Wace, et fera souche en Angleterre. Son nom est resté attaché à la paroisse anglaise de Lydiard Tregoze dans le Wiltshire.
Le château fort, d'où est issu la famille normande de Trégoz, avait une position stratégique. Il se situait à la confluence de la Vire et du ruisseau du Marquerand à la limite des communes de Fervaches et de Troisgots, à l'extrémité d'une langue de terre entourée d'eau.
En 1197, Robert de Trégoz fonde un prieuré en l'honneur de Notre-Dame avec trois moines bénédictins de Hambye chargés de desservir les deux paroisses de Trégoz et de Hambye. Une lettre de Jean sans Terre, alors qu'il était duc de Normandie, dans la quatrième année de son règne (1199-1204), prouve que ce Robert avait la garde du château. Jean sans Terre passera au château de Trégoz au début du XIIIe siècle.
Vers 1200, l'église relevait de l'abbaye de Hambye.
La seigneurie passa dans le domaine royal à la suite de sa confiscation par Philippe Auguste. Dans le registre des fiefs de la Normandie rédigé sous celui-ci, elle est indiquée comme appartenant au « Roi per eschaetam ». Elle devait alors le service d'un chevalier et demi.
Dans l'état des fiefs de la vicomté de Coutances dressé en 1327 par Godefroy Le Blond, bailli du Cotentin, on trouve que le sire de Quentin tenait du roi Trégoz et Fervaches par un fief et demi de haubert. Dans ce même état, dans un autre article, Raoul Evreul tient en hommage de chevalier, seigneur de Trégoz, une vavassorie à Saint-Romphaire. Toujours en 1327, et dans cet état, c'est l'abbé de Hambye qui est patron de Trégoz et également de Saint-Romphaire, patronages qui lui appartenait depuis le règne de Saint Louis (1226-1270) comme il est rapporté dans le registre des cures du diocèse rédigé au .
Le village est libéré le .
- Falaise Roll.
- Gautier 2014, p. 656.
- Delattre, 2002, p. 254.
- Charles de Gerville, « Recherches sur les anciens châteaux du département de la Manche : Arrondissement de Saint-Lô », dans Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, Mancel (Caen) - Ponthieu et Delaunay (Paris), (lire en ligne), p. 215.
- de Gerville 1829, lire en ligne sur Gallica].
- Bernard Beck (ISBN ), p. 40.
- de Gerville 1829, lire en ligne sur Gallica].
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Troisgots dans la littérature
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