Cosqueville

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Cosqueville : descriptif

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Cosqueville

Cosqueville (prononcé [koːkvil]) est une ancienne commune française littorale rurale du département de la Manche et la région Normandie. Devenue commune déléguée au sein de Vicq-sur-Mer depuis le 1er janvier 2016, le statut de commune déléguée est supprimée en mars 2020 par décision du conseil municipal.

Géographie

Cosqueville est située en bord de mer dans le Val de Saire. Les principaux cours d'eau de la commune sont la rivière de Varouville ainsi que les ruisseaux de Hacouville et de la Fontaine des Dalles. Le port de Cherbourg est à 15,4 océanique avec des étés tempérés.

La roche dominante du territoire est le granite.

La commune est à 15 parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin.

Communes limitrophes de Cosqueville
(commune nouvelle de Vicq-sur-Mer)
Mer de la Manche Mer de la Manche Mer de la Manche
Réthoville (commune nouvelle de Vicq-sur-Mer)
Fermanville Cosqueville Réthoville
(commune nouvelle de Vicq-sur-Mer)
Carneville,
Théville
Saint-Pierre-Église Varouville

Les plages

  • La plage du Vicq.
  • La plage de Tabot.
  • La pointe de la Loge et ses anciennes maisons de pêcheurs à présent utilisées comme habitations. La plage se trouve à la limite de la commune de Fermanville.
  • L'anse du Sablon : c'est de là que partait autrefois les extractions des carrières qui ont notamment été utilisées pour la rade de Cherbourg.
  • La plage des Mares, sur laquelle on retrouve des vestiges de la Seconde Guerre mondiale.
  1. «  », sur mairie-cosqueville.fr via Internet Archive (consulté le ).
  2. «  ».
  3. «  », sur mairie-cosqueville.fr via Internet Archive (consulté le ).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Coskevilla entre 1164 et 1196, Galfridus Cosquet, dominus de Cosquevilla en 1216, Cousquevilla vers 1280, ecclesia de Cosquevilla en 1332, Coquevilla en 1351 et en 1352, fief Richard Cosquet [à cosqueville] en 1396, Quoqueville en 1424, Cosqueville en 1549.

Il s’agit d’une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural », précédé du nom de famille Cosquet.

En 1801, le nom de la commune était Coqueville.

Le gentilé est Cosquevillais.

  1. a b c d et e François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 104.
  2. Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 311C.
  3. Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 378F.
  4. Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. I), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXI, Caen, 1892, p. 37.
  5. Les noms de communes et anciennes paroisses de la manche, François Beaurepaire Dictionnaire étymologique, René Lepelley Vikings et Noms de lieux de Normandie, Jean Renaud.
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Histoire

Aux temps préhistoriques

Le littoral a été peuplé dès le Paléolithique comme en témoignent les armes et outils datant de cette époque. La Pierre Plantée, du Néolithique, qui forme un triangle avec les deux menhirs de Saint-Pierre-Église, mesure neuf pieds de hauteur. Il en existait un autre, qui a été renversée par les vagues de la mer et qu'on nommait le Poteau, à cause de sa forme cylindrique. Ces mégalithes sont connus sous le nom des « Trois Princesses ». En 1820, un dolmen a été détruit au hameau de la Trigalle. Onze années plus tard, on découvrit aux environs une petite niche souterraine, dans laquelle il y avait quarante coins en bronze.

Une partie du territoire de la commune a été envahie par la mer. Aux marées basses, on retrouve des traces de chemins charretiers, qui ont laissé des empreintes dans la pierre, ainsi que des arbres enfouis dans une tourbe noirâtre, qui devait être autrefois de l´humus ou une terre végétale. Le Rocher du Vic, les Roches du Bourg, maintenant submergés, indiquent qu´il y avait là des habitations.

Antiquité et Haut Moyen Âge

Le toponyme est de formation récente et l’absence de trace archéologique ne permet pas d’avancer des hypothèses sur le passé de la localité à l’époque antique et au Haut Moyen Âge. Elle faisait partie du territoire des Unelles, peuple celtique (gaulois), romanisé par la suite. À l’époque du Bas Empire, la région est incluse dans le système de défense du litus Saxonicum destiné à la protéger des raids de pirates germaniques. En 1823 dans une parcelle nommée « le Clos à Bœufs » on a découvert des pièces mérovingiennes en or et en argent. À partir du milieu du IXe siècle, des Vikings commencent à fréquenter la côte et finissent par établir des bases permanentes, bien qu’on en ait pas de preuves matérielles, seules des sources indirectes et l’onomastique nous renseignent sur la présence de ces Hommes du nord.

Moyen Âge

On trouve la première mention de Cosqueville en 1164 sous la forme Coskevilla. En 1196, un certain Galfridus Cosquet est seigneur de Cosquevilla.

Un Raoul des Moustiers, seigneur de Cosqueville, participa en 1096 à la première croisade avec Robert Courteheuse. Guillaume Le Moine, au patron d'Angoville donne l'église à l'abbaye de Montebourg. La donation est confirmée par Henri .

Dans un aveu daté de 1500 on apprend que Jean de Pirou, seigneur de Beaumont en la Hague, dont dépendent Clitourps, Varouville, Réthoville, Cosqueville, Fermanville, avait droit de patronage, colombier, garennes, bois, près, et la juridiction de bas-justicier et partageait son droit de gravage avec le seigneur de Gonneville. Jean de Pirou possédait deux moulins à blé et avait également « salines et grèves à faire le sel ». C'est à la famille Pirou que l'on doit au château de Flamanville à l'exception de la chapelle, qui est plus ancienne.

Époque moderne

Au paroissial était partagé en deux fiefs : celui de Cosqueville qui avait pour seigneur Robert de Hennot (Bellanville, qui avait pour seigneur Roulland Le parmentier, dont un des fils était curé de Cosqueville. Les familles Le Parmentier et de Hennot avec l'abbé Le Parmentier et Robert de Hennot, seigneur de Cosqueville, notamment, qui y laissèrent leur vie, sont le symbole des guerres de Religion (XVIe siècle) qui embrasèrent le Nord-Cotentin.

En 1558, Robert de Hennot gifla Jean Le Parmentier, le frère du curé, d'où s'ensuivit un procès. Les Le Parmentier, sans attendre la sentence du tribunal, assaillirent Hennot et lui donnèrent plusieurs coups de poignard, dont il réchappa. Le sergent Chandeleur, qui l'accompagnait n'eut pas cette chance, et son corps fut jeté aux abords du manoir. Le curé de Cosqueville traduit devant la justice, fut roué vif à Rouen avant d'avoir la tête tranchée,. Le dimanche , une émeute visant les protestants, plus ou moins fomenté par Thomas La Guette, vicomte de Valognes et beau-frère de Roulland Le Parmentier, éclata à Valognes, alors que Robert du Hennot s'y trouvait dans une maison, le manoir du Quesnay, où se tenait un prêche. Trainé dans la rue il fut aussitôt massacré, ainsi qu'un médecin, Maistre Gilles Mychault, un tailleur, Gilles Louvet, un avocat, Robert de Verdun, un bourgeois, Jehan Giffart (Jean Guiffard) dit Pont-l'Evesque qui fut « embroché » et un seigneur du Plain, le seigneur de Houesville. Les cadavres restèrent exposés à la vue des passants pendant deux jours et Gouberville relate « les femmes de Valognes venaient donner des coups de pierre et de baston sur les dits corps ».

En 1666, Jacques, Pierre et Charles, écuyers demeurant à Cosqueville, sont sieurs de Cosqueville et de Valcanville.

Époque contemporaine

Fusions

En 1973, Cosqueville fusionne avec Angoville-en-Saire et Vrasville, qui gardent le statut de communes associées. La commune d'Angoville aurait relevé de la famille du Moncel. Ses armoiries sont composées de trois losanges. Quant à Vrasville, elle aurait été rattachée à la famille d'Évrard d'origine scandinave.

Le

  1. Bavay, Vikland n°6, p. 54.
  2. Gautier 2014, p. 53.
  3. Jeannine Bavay, « Fermanville », Vikland, la revue du Cotentin, ISSN 0224-7992).
  4. a b et c Lecœur 2009, p. 23.
  5. Gautier 2014, p. 255.
  6. Université Inter-Âges de Basse-Normandie - Antenne de Cherbourg (Éditions Charles Corlet, , 214 ISBN ), p. 192.
  7. «  », sur mairie-cosqueville.fr via Wikiwix (consulté le ).
  8. «  », sur le site de la préfecture de la Manche (consulté le ).


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Cosqueville dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-nor/280015.html

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