Saint-Georges-de-la-Rivière
Localisation
Saint-Georges-de-la-Rivière : descriptif
- Saint-Georges-de-la-Rivière
Saint-Georges-de-la-Rivière est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 263 habitants.
Géographie
Saint-Georges-de-la-Rivière fait partie des 303 communes françaises identifiées comme gravement menacées par la montée des eaux, en raison du réchauffement climatique.
Communes limitrophes
Manche | Saint-Jean-de-la-Rivière | Saint-Maurice-en-Cotentin | ||
Jersey, Manche | N | Saint-Maurice-en-Cotentin | ||
O Saint-Georges-de-la-Rivière E | ||||
S | ||||
Manche | Port-Bail-sur-Mer (comm. dél. de Portbail) |
Le Mesnil |
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 . Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 amplitude thermique annuelle de 10,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin à 31 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- « », sur aida.ineris.fr.
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 lire en ligne), p. 2.
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Toponymie
Appelé jadis Tummeville ou Tommeville, composé avec le nom de personne norrois Tummi ou Tommi, le nom de la localité est attesté sous les formes Tummavilla en 1080, Tummivilla en 1123, ecclesia Sancti Georgii en 1123, Sancti Georgii de Riparia (Saint Georges du Rivage) vers 1180 dans le Livre noir de Coutances, Sancti Georgii de Tommevilla en 1286, et Sanctus Georgius de Riparia. Le changement du nom serait intervenu vers la fin du .
La paroisse était dédiée à Georges de Lydda, martyr du IVe siècle.
À l'instar de Saint-Jean-de-la-Rivière, Rivière fait ici référence à la côte (ripa, « rive »).
Plusieurs toponymes dans le haut de Saint-Georges posent la question de l'existence d'une petite fortification : le petit Castel, le Grand castel, le Castet du milieu. Quant à la rue Bonvallet, elle tient son nom d'une famille Bonvallet qui tenait le fief de Théville tenu de la baronnie d'Avarville (Saint-Lô-d'Ourville).
- Bavay (Saint-Georges), Vikland n°2, p. 30.
- Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1544 - (ISBN ).
- .
- René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 ISBN ), p. 88.
- Bavay (Saint-Georges), Vikland n°2, p. 37.
Histoire
Vers le paroisse dépendait de l'honneur de la Haye.
Dans l'état des connaissances, il semble qu'il y ait eu deux fief nobles dans la paroisse dont les possesseurs qui se disaient patrons de Saint-Georges-de-la-Rivière, n'étaient en fait pour l'église que patrons honoraires ; l'abbé de Lessay en étant le véritable patron. Le premier fief était celui de Saint-Georges et du Saussey qui fut du . Un Nicolas de Clamorgan avait le droit de gravage sur la mare de Saint-Georges et les Mielles entre Portbail et Saint-Jean-de-la-Rivière.
Au début du seigneur de Saint-Georges et également de Graffard pour lequel il rend hommage le et aveu le . À la charnière des Sortosville-en-Beaumont, et en 1741, c'est Pierre-Georges-François-Robert Pitteboult (1712-1764) qui en est seigneur en partie, et qui décéda sans postérité au chateau d'Écausseville.
L'héritage de la famille Pitteboult passa à sa sœur, Madeleine Pitteboult, fille de Pierre Pitteboult et de Madeleine de Cussy, et épouse de Jean-Baptiste-François Le Rossignol, qui meure au château d'Écausseville en . C'est une cousine de Madeleine, Marie-Bernardine de Hennot (.
En 1781, on construit un presbytère neuf, pour lequel les habitants sont taxés de 4 000 livres et en gardent un souvenir amer et le disent dans leur cahier de doléances. En 1824, la commune fera construire un nouveau presbytère. Il a été vendu à des particuliers.
Pendant l'occupation allemande, entre 1942 et 1944, le chargement du sable de mer, destiné aux ouvrages du mur de l'Atlantique situés dans cette partie du Cotentin, s'est fait depuis la halte de Saint-Georges-de-la-Rivière.
Fief du Saussey
En 1613, dans les aveux que fait Jacques de Thieuville au roi de France pour son fief du Parc, il est dit que trois fiefs nobles relève de la seigneurie du Parc : le fief de Lanquetot à Portbail, le fief de Mandenaville à Saint-Pierre-d'Allonne, et le fief du Saussey à Saint-Georges-de-la-Rivière, tenu par Jean Beaugendre, écuyer, ainsi que dix-sept vavassories.
Industrie du sel
Près du ruisseau dit « le Fleuve », deux pièces de terre les Bouillons et les Mondins témoignent d'une ancienne industrie du sel.
- Jean Barros, Le canton de Barneville-Carteret (Côte des Isles) : Dans l'histoire, ISBN ), p. 77.
- Bavay (Saint-Georges), Vikland n°2, p. 35.
- Jean Barros, Le canton de Barneville-Carteret (Côte des Isles) : Le patrimoine, ISBN ), p. 46.
- Jeannine Bavay, « Le manoir de Graffard (ou Graffart) », Vikland, la revue du Cotentin, ISSN 0224-7992).
- Barros 1991, p. 47.
- Bavay (Saint-Georges), Vikland n°2, p. 31.
- Delattre, 2002, p. 195.
- Jeanine Bavay, « Le manoir du Parc », Vikland, la revue du Cotentin, ISSN 0224-7992).
- Bavay (Saint-Georges), Vikland n°2, p. 37.
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Saint-Georges-de-la-Rivière dans la littérature
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