Vengeons

Localisation

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Vengeons : descriptif

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Vengeons

Vengeons est une ancienne commune française du département de la Manche et de la région Normandie, devenue le 1er janvier 2016 une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Sourdeval. Elle est peuplée de 470 habitants.

Géographie

La commune est aux confins du Bocage virois et du Mortainais. Son bourg est à 4 Sourdeval, à 11 Vire, à 15 Tinchebray.

La route départementale route nationale 177) traverse la commune, menant à Vire au nord et à Sourdeval et Mortain au sud. Elle croise la D 39 qui dessert le bourg et au-delà Gathemo à l'ouest et permet à l'est de retrouver Chaulieu. S'y raccordant, la D 497 relie le bourg à Sourdeval. À l'ouest, la D 82 relie Gathemo à Sourdeval et la D 240 rejoint Saint-Germain-de-Tallevende-la-Lande-Vaumont au nord. L'accès le plus habituel à la commune se fait par Vire au nord et Sourdeval au sud.

Vengeons est sur la ligne de partage des eaux entre les bassins de la Vire et de la Sée. Le tiers nord du territoire livre ses eaux à la Vire, notamment par son affluent la Virène qui y prend sa source. Le reste du territoire alimente la Sée par l'intermédiaire de son affluent l'Yeurseul qui marque la limite au sud et son sous-affluent le Ravillon qui la matérialise à l'ouest.

Le point culminant (352 / 353 bocagère.

Le climat est océanique, comme dans tout l'Ouest de la France. La station météorologique la plus proche est Granville-Pointe du Roc, à 50 Caen-Carpiquet est à moins de 60 . Le nord du Mortainais s'en différencie toutefois nettement pour la pluviométrie annuelle qui, à Vengeons, avoisine les 1 100 .

Les lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire : La Petite Haule, La Chartrerie, le Boyeux, la Boelle, l'Anfresne, la Ménardière, la Gaudinière, Bellevue, la Haule, l'Engraisserie, les Chabottières (au nord), la Beaugeardière, la Ricoulière, la Pesantière, la Goupillière, la Procasière, la Basserie, les Petits Bois, les Vallées Durand, le Val, la Traffetière, les Bouix, les Quatre Vents, les Hauts Vents, Debut, la Gillotière, la Masure (à l'est), Clesson, le Bois Gautier, l'Orère, la Riffaudière, la Gastelière, le Poncel, la Métairie, le Moulin du Bois, la Trennelière, la Gauterie, la Haute Mignonnerie, la Basse Mignonnerie (au sud), les Vallées, l'Aubourgère, le Val Biot, la Corbinière, la Lisse, la Hussinière, le Mont Chabot, la Masure aux Laisné, la Jourdonnière, la Tellerie, le Champ du Bois, la Cour, Launay, le Brouard, la Retivière, la Vallée, le Logis, les Landes et la Fourberie (à l'ouest).

Communes limitrophes de Vengeons
Gathemo Saint-Germain-de-Tallevende-la-Lande-Vaumont
(comm. nouv. de Vire Normandie, Calvados)
Saint-Germain-de-Tallevende-la-Lande-Vaumont
(comm. nouv. de Vire Normandie, Calvados)
Gathemo,
Beauficel
Vengeons Chaulieu
Beauficel,
Sourdeval (comm. nouv. de Sourdeval)
Sourdeval
(comm. nouv. de Sourdeval)
Sourdeval
(comm. nouv. de Sourdeval)
  1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
  2. Distances orthodromiques selon le site Lion 1906.
  3. «  » (consulté le ) (archive Wikiwix du site www.basse-normandie.ecologie.gouv.fr).
  4. « Vengeons » sur Géoportail..
  5. «  ».

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Venjons en 1144.

François de Beaurepaire postule un gaulois *Vindo-ic-onti-o, basé sur *uindo, blanc (cf. irlandais finn, breton gwenn, blanc) que l'on rencontre dans de nombreux noms de lieux (Vendœuvre, Vienne, etc.), le suffixe -ik- qui selon Pierre-Yves Lambert permet la substantivation et le suffixe -(o)-nti-(o) fréquemment attesté en toponymie (cf. Rosontio > Ressons; *Licontio > Lyons; Vesontio> Besançon; etc.). Le sens serait « endroit blanc, lumineux, beau ».

Les Vangions expliquent sans doute Vengeons.

Le gentilé est Vengeonais ou Vengeonnais.

  1. Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, éditions Picard 1986.
  2. La langue gauloise, éditions errance 1994.
  3. «  » (consulté le ).

Histoire

Aujourd’hui Vengeons compte 500 habitants, contre plus de 1 800 au début du XIXe siècle. Ceci est une indication précieuse pour comprendre la vie industrieuse et commerciale de la commune…

Les textes les plus anciens remontent aux fief de Vengeons dépendait du comté de Mortain.

Ranulph le Normand, originaire de Vengeons, a accompagné (peut-être son père) en 1066. Son ascendance ambiguë (anglo-saxonne / normande) ressemble à celle du duc, qui servira plus tard à justifier l'occupation de l'Angleterre par les ducs de Normandie,.

En 1226, Geoffroy de Vengeons donne le patronage de l'église à l'évêque d'Avranches, Guillaume du Teilleul.

Pendant l'occupation anglaise, lors de la guerre de Cent Ans, en 1449, une des insurrections est née à Vengeons, en liaison avec une sortie des 129 barons normands assiégés au Mont-Saint-Michel. Cette révolte est née à la Pesantière. Et c’est cette révolte vengeonaise qui embrasa le Mortainais et l'Avranchin. Olivier Basselin (1403-1470), le poète de Vire, loua cette résistance contre les Anglais dans ses Vaux de Vire.

Lors des guerres de Religion, le

Entre 1619 et 1642, la peste fait des ravages dans la population, et 1630 est une année particulièrement terrible pour Vengeons.

En 1639, suivant le souhait de , on consigne les actes dans les registres. Après la révolte des nu-pieds, on a conservé les registres vengeonais. Ils étaient d’abord visés par l’archidiacre, puis le doyen rural, puis au archives départementales. Par un concours de circonstances, après leur restauration grâce à un mécène, les registres seront sauvés de la destruction des archives départementales de Saint-Lô en 1944. Le mécène est connu par l'inscription suivante, mentionnée en tête du premier registre :

« L'an 1901, Monsieur Poisnel étant maire, ces archives, qui avaient beaucoup souffert du temps, ont été remises en état par les soins de Jules Prosper Le Baron, docteur en médecine de la Faculté de Paris, fondateur et président du Syndicat des médecins de la Seine, membre du Conseil supérieur de la Mutualité, inspecteur des Enfants du 1er âge et des crèches de la Ville de Paris, né à Blaison (Maine-et-Loire), le 23 février 1855, fils de Pierre Joseph Le Baron de Blaison et de Jeanne Perrine Julienne Suzanne Le Baron de Segré, petit-fils de Pierre et de Julien Le Baron nés à Vengeons le 29 floréal an IV () et le 30 frimaire an VI (). »

En 1789, Jacques Louis le Harivel s'offre, avec des membres de sa famille, en otage garant de la vie du roi, après son arrestation.

Le

  1. «  », sur Geneanet (consulté le ).
  2. «  », sur mediterranee-antique.fr (consulté le ).
  3.  », sur Geneanet (consulté le ).
  4. Delattre, 2002, p. 263.
  5. «  », sur le site de la préfecture de la Manche (consulté le ).
  6. «  », sur le site de la préfecture de la Manche (consulté le ).

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Vengeons dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-nor/279847.html

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