Saint-Georges-en-Auge

Localisation

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Saint-Georges-en-Auge : descriptif

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Saint-Georges-en-Auge

Saint-Georges-en-Auge (prononcé [sɛ̃ʒɔʁʒɑ̃'noːʒ]) est une ancienne commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, devenue le 1er janvier 2017 une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Saint-Pierre-en-Auge. Saint-Georges-en-Auge est peuplée de 82 habitants (les Saint-Jorais).

Géographie

Localisation

Saint-Georges-en-Auge est une commune du sud-pays d'Auge, qui s'étend lui-même à l'est du Calvados et se prolonge au nord-est de l'Orne. Elle est située à 21 kilomètres au sud-sud-ouest de Lisieux, capitale du pays d'Auge, et à 37,4 kilomètres au sud-est de Caen, chef-lieu du Calvados.

Communes limitrophes

Saint-Georges-en-Auge est entourée par quatre communes, Mittois au nord-ouest, Sainte-Marguerite-de-Viette au nord, Montviette au nord-est et à l'est et L'Oudon (regroupement de communes comprenant entre autres Montpinçon, Saint-Martin-de-Fresnay et Écots) du sud-est à l'ouest.

Communes limitrophes de Saint-Georges-en-Auge
Mittois Sainte-Marguerite-de-Viette Montviette
L'Oudon (Écots) Saint-Georges-en-Auge[3] Montviette
L'Oudon (Saint-Martin-de-Fresnay) L'Oudon (Montpinçon) L'Oudon (Montpinçon)

Topographie

Le territoire de la commune, assez vallonné, s'étend sur 5,16 Montpinçon). Il constitue en fait une portion des hauteurs partiellement boisées qui dominent la rive droite de l'Oudon.

Le sous-sol est principalement composé d'argile à silex, l'une des caractéristiques lithologiques de l'interfluve situé entre la Dives et la Vie, avec la marne, l'argile et quelques affleurements calcaires.

Hydrographie

Le territoire de Saint-Georges s'est développé autour des vallées du Douet ou ruisseau de Saint-Georges et de son affluent le Douet ou ruisseau du Tilleul. Trois autres petits cours d'eau arrosent la commune : le Pissot, issu de la source homonyme, et affluent rive droite du Douet du Tilleul ; le ruisseau du Fort-Manel, qui sépare Saint-Georges-en-Auge de Sainte-Marguerite-de-Viette avant de se jeter dans le Douet de Saint-Georges à cet endroit ; et le Douet Pilon, qui forme partiellement la limite de Saint-Georges et de Montviette et grossit le Douet de Saint-Georges en aval de la ferme de la Fichetière à Sainte-Marguerite-de-Viette. Le Douet de Saint-Georges est lui-même un affluent rive gauche de la Viette à Blanvatel (alias la Forge de Viette), hameau de Sainte-Marguerite-de-Viette.

  1. «  », sur www.lion1906.com (consulté le )
  2. «  », sur www.lion1906.com (consulté le )
  3. «  ».
  4. Atlas de Normandie, Caen, 1962, feuille B3 (Lithologie).

Toponymie

Attestations anciennes

  • ecclesiam Sancti Georgii 1121/ 1128.
  • decimam de nundinis Sancti Georgii 1121/ 1128.
  • de sede et compositione nondinarum sancti Georgii 1191 ; voir plus bas l'illustration correspondante.
  • de Sancto Georgio 1247.
  • parrochi[a] Sancti Georgii de Algia 1247.
  • in parrochia sancti Georgii in algia 1293.
  • ecclesia S. Georgii in Algia ~1350
  • Saint Joere, Saint Joere d’Auge 1366.
  • Saint George en Auge 1416.
  • Saint Glore 1430 [lire Saint Geore] .
  • Saint Jort 1449.
  • Saint Geore 1463.
  • ecclesia S. Georgii in Algia .
  • St Georges 1615.
  • St Jors 1630.
  • S. Ioire [lire Saint Joire] 1634.
  • St. Jore 1612/ 1636.
  • Saint Jores 1638.
  • Saint Jouin [sic ; lire sans doute Saint Jores] 1640.
  • saint Georges en Aulge 1648 .
  • saint Georges d'Auge 1648 .
  • S Iore [lire Saint Jore] 1653.
  • St Jore 1677.
  • Saint Georges, Saint Georges en Auge 1678.
  • St Iore [lire Saint Jore] 1694.
  • St Jorres-en-Auge 1699.
  • S Iore [lire Saint Jore] .
  • S. Iore [lire Saint Jore] 1709.
  • St Jore 1713.
  • S. George en auge 1720.
  • S George en auge 1720.
  • Saint Jore 1735.
  • S. George en Auge 1730/1739.
  • St. Georges en Auge 1760.
  • St Jore 1761.
  • Saint Georges 1750/ 1780.
  • St. Georges 1753/ 1785.
  • Saint Georges en Auge 1793.
  • St Georges 1790/1795.
  • S.-George en Auge 1800.
  • Saint-Georges-en-Auge 1801.
  • St.-Georges-en-Auge 1804.
  • St. Georges-en-Auge 1828.
  • St.-Georges-en-Auge 1830.
  • St Georges Le Tilleul, St Georges du Tilleul, St Georges en Auge 1833.
  • Saint-Georges-en-Auge 1834.
  • St.-Georges-en-Auge 1837.
  • St Georges-en-Auge 1840
  • St-Georges-en-Auge 1843.
  • Saint-Georges-en-Auge 1844, 1845 .
  • St Georges-en Auge 1835/ 1845.
  • St Georges en Auge 1854.
  • Saint-Georges-en-Auge 1883, 1903, 1946.
  • St-Georges-en-Auge 1977, 2018.

Remarque

Marie Fauroux a proposé d'identifier à Saint-Georges-en-Auge la forme Sancto Georgio mentionnée en 1051/1066 dans la charte de donation de Robert Bertram en faveur de Saint-Ouen de Rouen. Comme le pensait déjà Auguste Le Prévost, ce nom doit se rapporter à Pennedepie (Calvados), dont la paroisse est sous l'invocation de saint Georges, et qui apparaît dans un contexte révélateur : illud quod possidet in Sancto Georgio et ecclesiam Sancti Stephani de Hunefloth, c'est-à-dire « ce qu’il possède à Saint-Georges [= Pennedepie ?] et l’église Saint-Étienne de Honfleur ».

Étymologie

Médaillon représentant saint Georges terrassant le dragon sur le maître-autel de l'église de Saint-Georges-en-Auge.

Nom de paroisse sous l'invocation de saint Georges de Cappadoce (dragon. Il s’agit en fait d’un martyr de Diospolis (appellation romano-byzantine de Lydda, en Palestine, aujourd'hui Lod en Israël), transformé dans la Légende dorée en chevalier de Cappadoce. Il commence à être mentionné au . La paroisse de Saint-Georges-en-Auge a donc dû être créée à cette époque, ou au tout début du XIIe siècle.

On remarquera parmi les attestations anciennes les formes Joere, Jort, Geore, Jors, Joire, Jore, Jores, Jorres, employées du anthroponyme en latin vulgaire. La variante savante Georges, refaite sur le latin Georgius, fait son apparition au XVe siècle pour ce qui est de Saint-Georges-en-Auge, et s’est finalement imposée durant la seconde moitié du XVIIIe siècle.

Le déterminant -en-Auge est attesté dès le pays d'Auge, dont l’extension ancienne n’était d'ailleurs pas identique à celle d’aujourd’hui. La forme du déterminant est hésitante jusqu'au prononcé [sɛ̃'ʒɔʁʒ].

Aujourd'hui, l'église de Saint-Georges-en-Auge est placée sous l'invocation de saint Firmin.

  1. R. N. Sauvage, Les Diplômes de Henri Ier, roi d’Angleterre et duc de Normandie, pour l’abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives (1108, 1121/ 28), Rouen, 1933, p. 25.
  2. Ibid., p. 26.
  3. Accord entre Henri de Nonant et l'abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives, Archives Départementales du Calvados, cote H7077.
  4. Léopold Delisle, Rerum gallicarum et franciscarum scriptores, Querimonia Normannorum, anno 1247 (enquêtes sur l’administration de Saint Louis), in Recueil des Historiens de la France t. XXIV (1re partie), Paris, 1904, p. 48, § 361.
  5. Ibid., p. 70, § 530.
  6. Charte d'Odon de Saint-Georges, Archives Départementales du Calvados, cote H7077.
  7. Pouillé du Diocèse de Lisieux, ~1350, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 257B.
  8. a b c d et e Fieffes de l'abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives, Archives Départementales du Calvados, cote H7393.
  9. Répartition d’un dixième de l’impôt voté par les états de Normandie pour l’achat de la pucelle et la continuation de la guerre, 1430, in Jules Quicherat, Procès de condamnation et de réhabilitation de Jeanne d’Arc dite la Pucelle, Jules Renouard, Paris, t. V, 1849, p. 183.
  10. Auguste Le Prévost, Pouillés du diocèse de Lisieux, in Henri de Formeville, Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, Lisieux, 1873 (réimpression Le Portulan, Luneray, 1971), t. I, p. liv.
  11. Fieffes du comte de Montgomery, Archives Départementales de l'Orne, cote AXXXIV/15.
  12. a et b Pleds et gages-pleiges au comte de Montgomery, Archives Départementales de l'Orne, cote AXLVII/1.
  13. Christophe Tassin, Les cartes generales de toutes les provinces de France reveües, corrigées & augmentées par le S[ieu]r Tassin geographe ordinaire de sa magesté [sic], Par privilege du roy, Paris (?), 1634. — D’après Pierre Bertius et Jodocus Hondius I; graveur Cornelis Danckerts.
  14. Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/ 1636, Bibliothèque Nationale, ms. fr. 4620.
  15. Rôle des fiefs du grand bailliage de Caen (vicomtés de Caen, Bayeux, Falaise et Vire) et de leur possesseurs dressé en 1640, Bulletin Héraldique de France, 1890-1892, p. 41a.
  16. « Benefices dependans de l’evesché de Lizieux », p. 24, in Pouillié general contenant les benefices de l’Archevesché de Rouen […], chez Gervais Alliot, Paris, 1648.
  17. Ibid., p. 27.
  18. Christophe Tassin, géographe de sa majesté, Carte generalle de haulte et basse Normandie, Paris, N. Berey, 1653 [BnF, cote GE DD-5599 (II 6)]; rééd. Jaillot, Paris, 1706.
  19. Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677, Bibliothèque nationale, cinq cents Colbert, ms. 261 fos 229 à 275.
  20. Jean-Baptiste Nolin, Le duche et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BN, IFN-7710251].
  21. Abbé Piel, Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien diocèse de Lisieux : 1692-1790, Lisieux, 1891, t. I, p. 381, § 227.
  22. Gerard Valk, Normannia Ducatus, tum Superior ad Ortum, tum Inferior ad Occasum, Praefectura Generalis […] Anglici Caesarea sive Jarsey…, Amsterdam, c. 1700.
  23. Dénombrement du Royaume par Generalitez, Elections, Paroisses et Feux, 2 vol., Saugrain, Paris, 1709, p. 92b.
  24. Dénombrement des généralités de 1713, Bibliothèque nationale, ms. fr. 11385, fos .
  25. G. Mariette de la Pagerie, Carte topographique de la Normandie ; feuille 2 : Falaise et Beuvron-en-Auge, 1720 [BNF, fonds Cartes et Plans, cote Ge DD 2987 (1009, II) B].
  26. Jean-Baptiste Bourguignon d’Anville (auteur présumé), carte partielle du pays d’Auge, 1720 [BNF, cote GED-10478].
  27. Nouveau dénombrement du royaume par generalités, elections, paroisses et feux […], vol. 2, Impr. Pierre Prault, Paris, 1735, p. 83a.
  28. Jean-Baptiste Bourguignon d’Anville, géographe ordinaire du Roy, et Delahaye, graveur, Carte topographique du diocèse de Lisieux, dédiée à Mgr Henri-Ignace de Blancas, évêque et comte de Lisieux, Paris, 1730/1739 [BNF, série NN, cote 342/ 1-4, 6, 7 ; collection d’Anville, cote 00256 B].
  29. État des revenus des bénéfices du clergé de Lisieux, 1760, in Henri de Formeville, Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, Lisieux, 1873, t. I, p. dxxviij-dxxxv.
  30. Dénombrement pour le Vingtième de Saint-Georges-en-Auge, 1761, Archives Départementales du Calvados, C7159.
  31. Pièces du procès Jourdain, Archives Départementales du Calvados, cote H7420.
  32. Carte de Cassini, 1753/ 1785.
  33. Site Cassini.
  34. Saint-Michel, Département du Calvados, district de Lisieux, dédié à MM. de la Lande, curé d’Illiers-l’Evêque, Lindet, curé de Ste-Croix de Bernay, le comte de Bonneville, le marquis de Chambrais, Buschey, Desnoës, Maréchal, de Beauperrey, de Buzot, députés du présidial d’Evreux à l’Assemblée nationale, corps constituant, s.d. (1790/1795).
  35. Arrêté du 30 messidor an VIII du Sous-préfet de Lisieux relatif à la transmission du courrier administratif ; cité in Histoire et traditions populaires no 26, juin 1989, p. 14-18.
  36. Bulletin des lois de la République française, Imprimerie nationale, Paris, 1801-1870.
  37. Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, t. IV, an XIII (1804), p. .
  38. Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 462.
  39. J. G. Masselin, Dictionnaire universel de géographie physique, commerciale, historique et politique du Monde Ancien, du Moyen Age et des Temps Modernes comparées / Dictionnaire universel de géographie, t. I, Auguste Delalain, Paris, 1830, p. 540a.
  40. Registres d’état civil de Saint-Georges-en-Auge, XVIIIe – XIXe siècles .
  41. Cadastre Napoléon.
  42. Dictionnaire géographique universel ou description de tous les lieux du globe sous le rapport de la géographie physique et politique, de l’histoire, de la statistique, du commerce, de l’industrie, etc., etc., Sociétés de Paris, Londres et Bruxelles pour les publications littéraires, Bruxelles, 1837, t. I, p. 768a.
  43. Simon, Carte topographique du canton de Saint-Pierre-sur-Dives, 23e feuille de l'Atlas du Calvados, 1840.
  44. Annuaire du département du Calvados, Impr. H. Le Roy, Caen, 1843, p. 323.
  45. Auguste Le Prévost, Pouillés du diocèse de Lisieux, in Henri de Formeville, Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, Lisieux, 1873 (réimpression Le Portulan, Luneray, 1971), t. I, p. lv.
  46. Louis Du Bois, Histoire de Lisieux, Durand, Lisieux, 1845, t. II, p. 457.
  47. Cartes d’État-Major (relevés de 1820 à 1866, mises à jour jusqu’à 1889; Basse-Normandie cartographiée entre 1835 et 1845).
  48. V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
  49. Célestin Hippeau, Dictionnaire topographique du département du Calvados, Paris, 1883.
  50. Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
  51. Nomenclature des hameaux, écarts et lieux-dits de la Manche, INSEE, 1954.
  52. Cartes de l’Institut géographique national (1/25 000, 1/100 000).
  53. Marie Fauroux, Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXVI, Caen, 1961, p. 393, § 205.
  54. Auguste Le Prévost, Pouillés du diocèse de Lisieux, in Henri de Formeville, Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, Lisieux, 1873 ; réimpression Le Portulan, Luneray, 1971, t. I, p. xxiij-cx, Lisieux, 1873, p. lv n. 2
  55. (en) Donald Attwater, The Penguin Dictionary of saints, Penguin Books Ltd, Harmondsworth, 1965, repr. 1981, p. 148.

Étymologie

Médaillon représentant saint Georges terrassant le dragon sur le maître-autel de l'église de Saint-Georges-en-Auge.

Nom de paroisse sous l'invocation de saint Georges de Cappadoce (dragon. Il s’agit en fait d’un martyr de Diospolis (appellation romano-byzantine de Lydda, en Palestine, aujourd'hui Lod en Israël), transformé dans la Légende dorée en chevalier de Cappadoce. Il commence à être mentionné au . La paroisse de Saint-Georges-en-Auge a donc dû être créée à cette époque, ou au tout début du XIIe siècle.

On remarquera parmi les attestations anciennes les formes Joere, Jort, Geore, Jors, Joire, Jore, Jores, Jorres, employées du anthroponyme en latin vulgaire. La variante savante Georges, refaite sur le latin Georgius, fait son apparition au XVe siècle pour ce qui est de Saint-Georges-en-Auge, et s’est finalement imposée durant la seconde moitié du XVIIIe siècle.

Le déterminant -en-Auge est attesté dès le pays d'Auge, dont l’extension ancienne n’était d'ailleurs pas identique à celle d’aujourd’hui. La forme du déterminant est hésitante jusqu'au prononcé [sɛ̃'ʒɔʁʒ].

Aujourd'hui, l'église de Saint-Georges-en-Auge est placée sous l'invocation de saint Firmin.

  1. (en) Donald Attwater, The Penguin Dictionary of saints, Penguin Books Ltd, Harmondsworth, 1965, repr. 1981, p. 148.

Histoire

Période médiévale

Première mention de la foire de Saint-Georges-en-Auge,
N[on]dinaru[m] S[an]c[t]i Georgii (1191),
Archives départementales du Calvados, cote H 7077.

On ne dispose pas d'informations sur l'histoire de Saint-Georges-en-Auge avant la création du duché de Normandie (911). Au Écots relevant du comté de Montgommery ; l'autre partie appartenait à l'abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives.

À partir de 1191, et jusqu'au Vendredi saint, sur une pièce de terre dénommée les Halles jusqu'au .

Sous l'Ancien Régime

Plusieurs fiefs sont attestés à Saint-Georges-en-Auge au XVIIe siècle : en 1630 est mentionnée la baronnie d’Escot et Saint-Jors [= Saint-Georges], relevant du comté d’Alençon ; en 1640, le fief, terre et comté de Montgommery, possédé par le seigneur comte dud[it] lieu ; la vavassorie du Mont Jouas, détenue à cette même date par Philippe Voesne, escuyer, également appelée l’aisnesse du Mont Joie en 1678.

Jusqu'au début du Guillaume le Conquérant. En 1640, on relève la trace au Tilleul d'un fief de la Motte, possédé par Thomas de Méré, escuyer, ainsi que du Tilleul-en-Auge, quart de fief mouvant de la vicomté de Falaise, et dépendant de la sergenterie des Bruns.

Au milieu du XVIIe siècle, Thomas de Morel était le seigneur et patron du Tilleul (il en nommait le curé) ; des traces de cette famille subsistent jusqu'en 1850. Au XVIIIe siècle, Le Tilleul ne compte plus que treize ou quatorze habitations isolées.

Après la Révolution

Peu à peu germe l'idée d'une réunion des deux paroisses, malgré l'opposition du conseil du Tilleul. Par décret impérial du , la paroisse du Tilleul est supprimée, et rattachée à Saint-Georges. Mais ce n'est qu'en 1831, avec le soutien de l'évêque de Lisieux, que l'unification communale a enfin lieu. Le chef-lieu de la nouvelle entité communale est fixé à Saint-Georges-en-Auge.

Période contemporaine

Un morceau d'avion canadien a été trouvé lors de la réfection d'une route (Cour Bordeaux). Il a été déposé au cimetière. L'avion aurait été abattu en 1944. Le pilote aurait sauté et survécu.

Le

  1. Lucien Musset, Foires et marchés en Normandie à l'époque ducale, in Annales de Normandie, mars 1976, p. 3-23.
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées DTC
  3. «  », sur le site de la préfecture du Calvados (consulté le ).

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Saint-Georges-en-Auge dans la littérature

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