Saujon

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Saujon : descriptif

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Saujon

Saujon (prononcé [so.ʒɔ̃]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine)

Ses habitants sont appelés les Saujonnais et les Saujonnaises. Avec 7314 habitants (2021), ce chef-lieu de canton de la périphérie nord de Royan est aujourd'hui la neuvième ville du département et occupe le deuxième rang parmi les 33 communes de la communauté d'agglomération Royan Atlantique

Saujon doit ce classement à sa situation géographique favorable, dont elle a su tirer un grand profit, ainsi qu'à des atouts naturels contribuant à l'essor de son économie locale. La ville s'est d'abord développée au XVIIe siècle comme port fluvial sur la Seudre avec son avant-port de Ribérou

Grâce à sa position privilégiée au sud-ouest du département, à proximité de Royan alors en pleine expansion, elle devient dès la seconde moitié du XIXe siècle une importante halte ferroviaire, puis, au siècle suivant, un carrefour routier incontournable

Grâce à ce rôle de transit et d'échanges, Saujon est devenue une ville de forte tradition commerciale et de services, particulièrement renommée pour ses foires mensuelles. Depuis la fin du XIXe siècle, Saujon est également devenue une station thermale et une station touristique recherchée faisant partie de la frange continentale de la Côte de Beauté

C'est pourquoi elle s'est dotée d'équipements d'accueil modernes (hôtels, restaurants, campings) et de structures culturelles et sportives (salle de spectacles, base de loisirs, promenade des berges de la Seudre, piscine, stades et gymnases).

Géographie

Présentation

Localisée dans la partie sud-ouest de la Charente-Maritime, aux confins de la presqu'île d'Arvert et au fond de l'estuaire de la Seudre, Saujon est un pôle économique dynamique (fonctions tertiaires : zones commerciales et artisanales, tourisme; station thermale) profitant d'une situation géographique particulièrement favorable, à peu de distance des stations balnéaires de la côte de Beauté. Faisant partie de la Saintonge maritime et de la région naturelle du Royannais, la ville est à une dizaine de kilomètres en retrait de l'estuaire de la Gironde, et guère plus éloignée de l'océan Atlantique. Appartenant au midi atlantique, la commune peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.

La Seudre à hauteur du hameau du Breuil.

Connaissant un développement croissant depuis quelques années — sa population fait un bond en vingt ans, passant de 4 891 habitants en 1990 à 6 796 habitants en 2010 —, Saujon bénéficie de la proximité de villes moyennes bien équipées (Royan, dont elle tend à devenir désormais une banlieue résidentielle, mais aussi Saintes, poumon économique de la Saintonge, mise à moins de vingt minutes de la ville par la N150) et de petits centres urbains de taille moins importante, mais formant autant de relais émaillant le territoire (Cozes, Le Gua, La Tremblade...).

La commune est à la tête du canton de Saujon, territoire marqué tout à la fois par la ruralité et par la périurbanisation, de nombreuses communes étant situées dans l'aire d'influence forte de Royan (Médis, Saint-Sulpice-de-Royan, Semussac). Elle est rattachée administrativement à l'arrondissement de Saintes. Distante de 9,7 Royan, elle est en outre à 10,2 Breuillet, 12,2 Cozes, 20 La Tremblade, 23,8 Saintes, 30,2 Rochefort, 57,1 La Rochelle, la préfecture départementale, et 96,2 Bordeaux, la grande métropole et préfecture régionale.

Les marais de la Seudre, un écosystème d'une étonnante diversité.

Saujon est au cœur d'une région constituée pour partie d'une plaine alluviale où dominent les prairies humides (marais de Peudrit, marais de la Cornillère, marais de l'Éguille, Grand marais et Grandes Versennes) irriguées par la Seudre, qui formait un vaste golfe marin il y a encore quelques siècles. Le territoire communal est ainsi composé de 36 % de zones humides, essentiellement des marais salés (33 %) et des marais intérieurs doux (2 %). Occupant un site fluvial de premier plan, la ville dispose d'un avant-port, Ribérou, qui s'est développé à l'endroit précis où l'influence de la marée se fait encore sentir, permettant la navigation fluviale maritime depuis des temps immémoriaux. La création de Saujon et son essor ultérieur doivent donc beaucoup à la configuration du site, qui, aujourd'hui, représente davantage un atout touristique avec l'essor de la navigation de plaisance. Aux abords du port, les marais de La Lande ont été mis en valeur par la création d'une base de loisirs, de plans d'eau et de sentiers de promenade bordant la Seudre et ses roselières ; ces aménagements permettent aux citadins un contact direct avec la nature, sans véritablement avoir à s'éloigner du centre-ville.

Les étangs de La Lande, aux portes du centre-ville : un lieu de promenade prisé.

D'anciennes îles et presqu'îles sont situées de part et d'autre de ces vastes étendues palustres, parfaitement lisibles sur les cartes géologiques. L'une de ces îles englobait les quartiers du Puit-Doux et de La baratte, remontant au nord/ouest vers La Lande; une autre englobait l'Îlatte et une partie des Grandes Versennes; un îlot émergeait au Peudrit. Le littoral se situait au niveau du Breuil, qui formait la partie méridionale d'une presqu'île portant également L'Éguille. Cette ancienne presqu'île, aux sols plus anciens (crétacé), porte quelques-uns des massifs forestiers de la commune : bois de la Fuie, bois du Four... Au sud de la commune, le hameau de Chaillonnais est au cœur de « champagnes » calcaires, au sol parfois ingrat (Chaillonnais tire son nom du mot « chaille » : caillou). Cette partie du territoire reste assez boisée, avec le bois de la Fenêtre et celui de Chaillonais.

Les paysages de la commune sont essentiellement composés de terres agricoles (79 %); on y cultive blé, maïs, tournesol, mais aussi primeurs (melon charentais); la vigne est cultivée en certains endroits, servant à produire cognac, pineau-des-charentes et vin de pays charentais; enfin, une partie des marais sert au pacage des bovins, des ovins, voire des chevaux. Les territoires artificialisés — zones urbaines et commerciales — représentent 18 % de la surface communale, un chiffre en augmentation du fait de l'urbanisation croissante des régions littorales (étalement urbain).

Le réseau hydrographique est composé de la Seudre, de la Vieille Seudre (bras secondaire du fleuve, depuis Pompierre jusqu'au pont de la rue Carnot), et des ruisseaux du Peudrit, du Bertus (qui se jettent tous deux dans la Seudre au niveau du port de Ribérou) et du Courant Potin (partiellement canalisé). De nombreux canaux sillonnent les marais, dont un important canal de dessèchement parallèle à la Seudre au niveau de La Lande, et le canal de Dercie, au nord de la commune. La Seudre, qui forme un modeste ruban verdoyant jusqu'en centre-ville, prend de l'ampleur à partir du port de Ribérou, d'où elle devient navigable.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Saujon
L'Éguille Le Gua Sablonceaux
Saint-Sulpice-de-Royan Saujon Saint-Romain-de-Benet
Médis Le Chay

Voies de communication et transports

Voies routières

Saujon est avant tout un important carrefour routier en Saintonge où rayonnent pas moins de cinq axes importants qui la relient aux deux grands pôles économiques des environs — Saintes et Royan — via la N150, à Saint-Sulpice-de-Royan, Arvert et La Tremblade (sur la rive gauche de la Seudre) via la D14, au Gua, Saint-Just-Luzac et Marennes (sur la rive droite du fleuve) via la D 1 et la D131 et au Chay, Grézac et Cozes, en direction de Bordeaux, via la D17. Enfin, un réseau de routes secondaires et de chemins vicinaux quadrille le territoire communal, permettant de désenclaver les différents hameaux et lieux-dits.

La rocade (N150) extrémité occidentale de la route Centre-Europe Atlantique.

Le schéma routier départemental (2010-2030) prévoit de faire de Saujon une des « portes d'entrées » du Pays Royannais. Déjà contournée par une voie rapide à 2X2 voies, la N150 (extrémité occidentale de la Route Centre-Europe Atlantique), qui lui permet de n'être qu'à environ dix minutes du centre-ville de Royan et à moins de vingt minutes de Saintes, Saujon deviendra dans les années à venir un pôle majeur à partir duquel le trafic routier sera réparti vers les différentes communes du Pays Royannais, afin d'éviter les fréquents engorgements aux entrées de Royan et faciliter l'accès aux communes périphériques.

La 2X2 voies Saintes-Saujon serait ainsi prolongée vers Royan, évitant le centre-ville de Médis et venant se raccorder à la rocade de Royan. Ce nouvel axe serait traité en boulevard urbain ponctué de giratoires entre l'aérodrome et l'échangeur de Belmont, « améliorant esthétiquement l'entrée dans Royan ». Dans la même optique de fluidifier le trafic et de raccourcir les trajets interurbains, un nouvel axe devrait être tracé entre Saujon et Cadeuil (commune de Sainte-Gemme), permettant d'améliorer l'accès Pays Royannais/Pays Rochefortais, avec possibilité de mise à 2X2 voies de Saujon à Rochefort. Enfin, l'amélioration des routes Saujon/Semussac et Saujon/Cozes est en cours d'étude.

Ces idées, déjà exposées dans les années 1970, ont longtemps été repoussées à plus tard, en dépit d'embouteillages récurrents, en particulier en haute saison, et du caractère accidentogène de cette route. Or, comme le révélait un article de Sud Ouest en 2011, « ce qui était vrai il y a plus de trente ans l'est encore. L'enclavement routier de la côte de Beauté s'est même accentué, si on compare les conditions d'accès à Royan, par la route, aux autres liaisons interurbaines en Charente-Maritime. Le tableau présentant, dans le schéma routier départemental, la vitesse moyenne observée lors des déplacements entre les pôles urbains de Charente-Maritime voit rouge dès qu'il mentionne Royan, qu'on rejoint, presque de partout, à la vitesse d'une cagouille [escargot, en saintongeais] »

Le retour sur le devant de la scène de ce projet de modernisation des infrastructures routières s'est cependant rapidement heurté à un collectif d'opposants, regroupés au sein d'une association baptisée « Terres de Saintonge ». Cette dernière, qui voit le jour à l'initiative de l'agricultrice Christine Bouquet, entend dénoncer ce qu'elle appelle « le saccage de la Saintonge » et des « faisceaux de routes inutiles et futiles en ce temps de crise ».

Dans une volonté de mieux faire connaître la ville aux automobilistes empruntant la N 150, des panneaux touristiques « Saujon, ville thermale » ont été mis en place en 2010, à l'occasion des 150 ans des thermes de Saujon.

Voies ferroviaires
Le train des mouettes, ligne touristique reliant la ville à La Tremblade.

La commune dispose d'une gare SNCF située sur la voie ferroviaire Saintes-Royan. Inaugurée en 1875, elle est à l'origine propriété de la Compagnie du chemin de fer de la Seudre. Elle passe ensuite à l'Administration des chemins de fer de l'État, puis à la Société nationale des chemins de fer français en 1937. Jusqu'en 1980, la gare était au carrefour de deux lignes ferroviaires : Saintes-Royan (trafic voyageur et marchandises) et Saujon-La Tremblade (trafic voyageurs et transport des huîtres du bassin de Marennes-Oléron). De nos jours, la gare est avant tout une halte pour les TER Nouvelle-Aquitaine. La ligne Saujon-La Tremblade a quant à elle été reconvertie en ligne touristique, le « train des mouettes ».

Transports urbains

La ville est desservie par le réseau de transports urbains Cara'Bus. Exploité depuis le mois de septembre 2008 par la société Veolia Transport, il couvre une grande partie de l'agglomération de Royan. Initialement, seules trois stations avaient été aménagées (Saujon-Gare, Saujon-Mairie et Saujon-Place Richelieu) afin de relier ces trois points névralgiques à la gare multimodale de Royan, plate-forme de correspondance de la quasi-totalité des bus circulant dans l'agglomération. Devant l'accroissement sensible de la population de Saujon (désormais deuxième ville du Pays Royannais) et des activités commerciales associées, ce sont désormais quinze stations qui structurent le territoire communal.

Le gare à raison de six rotations par jour dans le sens L'Hopiteau-Gare et cinq rotations dans le sens inverse. Les bus circulent entre 9 heures du matin et 18 heures avec une cadence d'environ un bus par heure en matinée et un bus toutes les deux heures pendant l'après-midi. Les stations desservent les principaux sites de Saujon tels que les centres commerciaux Intermarché, Super U et Leader Price, la mairie, le port de Ribérou, la place Richelieu, la salle de spectacles La Salicorne et le centre nautique. En sus de cette offre purement saujonnaise, deux lignes de bus permettent de rejoindre les autres communes de l'agglomération de Royan :

  • La ligne 7, qui part de Saujon-Place Richelieu, passe par les stations Saujon-Mairie et Saujon-Gare avant d'arriver à Médis (centre-ville), dans les pôles commerciaux de Belmont et de Royan II, puis à la gare multimodale de Royan.

Indépendamment de ces lignes régulières, un système de transport à la demande a été mis en place. À terme, des parcs-relais devraient faire leur apparition afin de faciliter l'utilisation des transports urbains.

La commune est également desservie par la compagnie de transports départementaux Les Mouettes, et plus spécifiquement par les lignes 1 (Royan-Rochefort), 12 (Royan-Saintes) et 16 (Royan-La Rochelle).

Une aire de covoiturage comptant neuf places, placée sous son autorité, a été mise en place près de la gare. Elle s'inscrit dans une politique visant à développer ce mode de transport qui a conduit à aménager 14 aires de ce type dans tout le département en 2013, chiffre qui devrait passer à 64 avant 2014 et permettre de favoriser les liaisons entre les principales villes du département.

Climat

Le climat dont bénéficie la Charente-Maritime est un climat océanique tempéré de type aquitain, marqué par un ensoleillement moyen assez important : avec 2 250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne. La pluviosité y est modérée, les précipitations ne dépassant pas 1 200 mm par an. Les températures, quant à elles, varient en moyenne de +5 °C en hiver à +20 °C en été.

Les îles et l'ensemble du littoral de la Charente-Maritime se caractérisent par un climat particulièrement doux en hiver, et rafraîchissant l'été, grâce aux influences océaniques perpétuellement en mouvement (brise marine). Ces conditions climatiques favorables, toujours soumises aux influences de l'océan Atlantique, ont favorisé un véritable microclimat de type sub-méditerranéen et l'existence d'une végétation déjà méridionale. Ainsi la flore se caractérise-t-elle par la présence étonnante de lauriers-roses, eucalyptus, agaves, et même les mimosas se mettent à fleurir dès le mois de janvier.

Le laurier-rose, l'une des nombreuses espèces méridionales s'épanouissant dans la région.

Aux essences déjà méridionales du chêne vert (ou yeuse) et du cyste, s'ajoutent une forte présence de palmiers, figuiers, orangers et même oliviers. Il existe toutefois un contraste entre le littoral, assez sec et ensoleillé et l'intérieur des terres, davantage pluvieux. La pluviométrie passe ainsi de 750 Haute-Saintonge.

Les relevés de la station météorologique de La Rochelle entre 1946 et 2000 permettent de déterminer quelques dates majeures au point de vue climatique en Charente-Maritime : ainsi, au cours de ce laps de temps, la température la plus froide est relevée le 15 février 1956 : −13,6 canicule de 2003) est atteint le 8 juillet 1982 avec près de 39 1953 est considérée comme l'année la plus sèche, 2000 est au contraire la plus pluvieuse.

La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par la tempête Martin du 27 décembre 1999. Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec 198 île d'Oléron et 194 Royan.

Dans la nuit du 23 au 24 janvier 2009, la région est frappée par la tempête Klaus. Malgré des rafales de vent dépassant les 120 Médoc tout proche.

Les côtes charentaises et vendéennes sont de nouveau durement éprouvées par la tempête Xynthia qui traverse la région dans la nuit du 28 février au 2010. Des bourrasques de près de 140 . La commune relève quelques dégâts matériels (toitures endommagées, arbres déracinés, mobilier urbain arraché) sans qu'aucune victime ne soit cependant à déplorer.

Données générales

La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1948 à 2010 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records SAUJON (17) - 45° 40′ 36″ N, 0° 55′ 30″ O
Statistiques établies sur la période 1981-2001 - Records établis sur la période du 01-01-1949 au 31-12-2001
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,7 2,5 4,4 5,9 9,8 12,4 14,3 13,8 11,3 9,2 5,1 3,5 7,9
Température moyenne (°C) 6,3 6,9 9,3 11,1 15,2 17,9 20,2 20,1 17,4 14,1 9,3 7 12,9
Température maximale moyenne (°C) 9,9 11,4 14,3 16,3 20,7 23,5 26,1 26,5 23,4 19 13,5 10,5 18
Record de froid (°C)
date du record
−14
16.01.1985
−13,6
15.02.1956
−8
06.03.1971
−3
21.04.1991
−1
08.05.1974
2,5
02.06.1975
4,4
08.07.1954
3,5
21.08.1951
0,8
21.09.1977
−3
31.10.1949
−7,5
24.11.1998
−10
28.12.1962
−14
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17,7
13.01.1993
26,6
15.02.1958
25,2
23.03.1996
30
15.04.1949
34,5
30.05.1996
38
30.06.1952
40
12.07.1949
39
11.08.1952
36
01.09.1961
30
01.10.1997
24
11.11.1983
20
16.12.1989
40
1949
Précipitations (mm) 90,6 64,1 65,3 76 64,4 51,5 49,8 44,9 71,5 105,7 106,1 104,1 894
Source : «  » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base
Ville Ensoleillement
 (h/an)
Pluie
 (mm/an)
Neige
 (j/an)
Orage
 (j/an)
Brouillard
 (j/an)
Médiane nationale 1 852 835 16 25 50
Saujon 2250 755 4 13 26
Paris 1 717 634 13 20 26
Nice 2 760 791 1 28 2
Strasbourg 1 747 636 26 28 69
Brest 1 555 1 230 6 12 78
Bordeaux 2 070 987 3 32 78

Environnement

Gestion de l'eau

Saujon dépend de l'agence de l'eau Adour-Garonne, établissement public chargé de la protection de l'eau et des milieux aquatiques dans le Grand Sud-Ouest. Un ouvrage de production d'eau potable est situé dans la commune, à La Bourgeoisie; un autre a été aménagé à quelques centaines de mètres de là, à Pompierre (commune du Chay).

La gestion de l'assainissement de la commune, quant à elle, est transférée à la communauté d'agglomération. Les eaux usées sont traitées par la station d'épuration de Saint-Palais-sur-Mer qui a une capacité de 175 000 équivalent habitants.

Gestion des déchets

La collecte des ordures ménagères (conteneurs verts) est effectuée deux fois par semaine, le mardi et le vendredi soir. Celle des emballages ménagers recyclables (conteneurs jaunes) est réalisée le samedi soir, et celle des déchets végétaux, le jeudi soir. Des colonnes de recyclage du verre sont disponibles en de nombreux points de la commune. Une déchèterie est à disposition des habitants dans la commune. Le service est gratuit et réservé aux particuliers. Une déchèterie spécialisée est mise à disposition des professionnels à Saint-Sulpice-de-Royan (Zone d'activités de la Queue de l'âne).

Les ordures sont ensuite acheminées par camion vers le centre de transfert de Médis, puis, de là, des camions gros porteurs les acheminent vers le centre d'enfouissement de Clérac.

  1. Louis Papy, Le Midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
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  11. Schéma routier départemental 2010-2030
  12. Les agriculteurs saintongeais iront jusqu'au bout, article de David Labardin paru dans Le Littoral, 15 septembre 2012
  13. Site de Terres de Saintonge
  14. Les Mouettes-Covoiturage
  15. Préfecture de Charente-Maritime : Météo France
  16. Relevés Météo-France de 1946 à 2000, sur le site Bernezac.com
  17. Journal Sud Ouest, édition locale de Royan datée du .
  18. La tempête du 28 février 2010
  19. «  » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le ).
  20. Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
  21. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).

Toponymie

Une hypothèse fait de Saujon une évolution de l'anthroponyme gallo-romain Salvio (Salvianonem, Villa Salvii) qui pourrait laisser supposer la présence d'un domaine à l'emplacement de la ville actuelle. Au Moyen Âge, la ville s'est appelée Savion, Saugion, Saujean, avant de prendre son nom actuel.

En saintongeais, la commune se nomme Saujhon.

  1. Mairie de Saujon
  2. Musée du patrimoine du pays royannais

Histoire

Protohistoire et Antiquité

L'occupation humaine du territoire communal est très ancienne, comme en témoigne un ensemble mégalithique constitué d'une série de dolmens au lieu-dit « La Graupe ». La plupart ont subi les outrages du temps (et des hommes), mais l'un d'eux reste suffisamment bien conservé pour qu'on puisse reconnaître en partie sa structure d'origine. Composé de cinq dalles formant une salle, il a probablement fait partie d'un monument bien plus important, sans doute une allée couverte, à l'image de celle de Pierre-Folle, à Montguyon. Des restes d'outils et des fragments de céramiques, plus récents, ont en outre été collectés en plusieurs endroits.

Il y a plusieurs millénaires (et jusqu'à une époque relativement récente), la Seudre formait un vaste golfe marin ponctué de dizaines d'îles et îlots, s'étendant des côtes du pays d'Arvert à celles du pays de Marennes. Au fond de ce vaste estuaire, sur un petit promontoire, le site primitif de Saujon pourrait avoir été occupé dès la plus haute antiquité, du fait de son potentiel stratégique, tant d'un point de vue économique (havre naturel bien abrité) que défensif.

De fait, quelques siècles celte, les Santons, qui y introduisent leur civilisation essentiellement rurale, caractérisée par de petites communautés villageoises rassemblant des paysans, des artisans et des commerçants, ainsi que des pêcheurs. Les Santons ont fondé leur « capitale » à Pons, sur un oppidum dominant la vallée de la Seugne, mais ce n'était à l'époque qu'un gros village fortifié.

Après la conquête romaine de 58 Mediolanum Santonum (Saintes) sur la Charente pour y établir leur capitale. Il semblerait que les Santons aient occupé primitivement le site même de Saujon, qui n'était alors vraisemblablement qu'un petit village de pêcheurs. Cependant, il est plus que certain que les Romains se sont rapidement emparés de ce lieu en raison de sa position particulière sur le fleuve, et l'ont alors activement occupé pour y établir les bases d'un vicus, c'est-à-dire un bourg gallo-romain. En témoigne la découverte, en 1911, lors d'une campagne de fouilles archéologiques, des vestiges d'un temple gallo-romain, démontrant que la cité avait sans doute quelque importance, fort probablement à partir du premier siècle de l'ère chrétienne lors de l'apogée de Mediolanum Santonum.

Moyen Âge

En dépit de la chute de l'Empire romain en 476, Saujon reste une cité prospère, grâce à sa position privilégiée au fond de l'estuaire de la Seudre et à l'essor du commerce du sel. Au saint Martin (dont la légende veut qu'il ait séjourné à Saujon un siècle plus tôt) est fondé sur la rive droite de la Seudre, et acquiert une certaine importance dans le courant du . Pendant la période carolingienne, sous le règne de Charlemagne, Saujon devient une place-forte confiée à la garde de Taillefer de Léon, comte d'Angoulême. Après la mort de l'empereur, le comté de Saintonge devient partie intégrante d'un royaume d'Aquitaine mal organisé. Le littoral saintongeais, qui avait bénéficié de quelques fortifications maritimes est délaissé, laissant le champ libre aux incursions normandes à partir de l'an 844. Saujon, au cœur d'une riche région de marais salants, n'échappe pas au pillage orchestré par les redoutables Vikings, qui remontent la Seudre sur leurs drakkars. À l'instar de beaucoup d'autres, le prieuré est mis à sac et dépossédé de ses richesses.

Le cartulaire de l'abbaye Saint-Étienne de Vaux indique qu'un nouveau prieuré est établi en 1117, ainsi qu'une petite église, placée sous le patronage de saint Martin comme la première (aujourd'hui détruite, il en reste quatre chapiteaux dans l'église actuelle).

En 1152, quelques semaines seulement après sa séparation avec le roi de France Louis VII, la duchesse Aliénor d'Aquitaine se remarie avec Henri Plantagenêt, futur roi d'Angleterre. Saujon, comme le reste de l'Aquitaine, est incorporé à un immense domaine appelé « empire angevin », et entre dans la mouvance anglaise. Le marché britannique s'ouvre aux marchands aquitains, qui y écoulent notamment le sel, « or blanc » de la Saintonge, et le vin.

Une commanderie hospitalière est fondée à une date indéterminée — en 1351, elle est dite « de bien ancienne et notable fondation, jadis fondée pour et en l’honneur de Dieu et de Monsieur Saint Jehan de Jérusalem » — au Breuil-du-Pas, en aval de Ribérou. Appartenant à la baillie des Épeaux (actuelle commune de Meursac), elle est une des plus importantes du Sud-Ouest de la Saintonge.

Plus tard, au moment de la guerre de Cent Ans, la région est victime, bien plus que des combats sporadiques, des nombreux « coups de main » de pillards et de bandits d'un camp ou de l'autre, qui profitent de l'anarchie pour s'enrichir à peu de frais. En 1364, Saujon dépend de la Maison de Mortagne. Jean de La Personne, époux de Marguerite de Mortagne, rend hommage au prince d'Aquitaine Édouard de Woodstock Brackembury — plus connu sous son surnom de « Prince noir » — pour sa seigneurie de Saujon.

À l'issue du conflit, la région est exsangue. En 1475, la ville appartient au chevalier Olivier de Coëtivy, sénéchal de Guyenne, seigneur de Taillebourg et de Royan et capitaine de la ville de Saintes. Le roi Louis XI, prenant acte que « audit lieu de Saujon est une belle et ancienne chatellenie, assise au pays et comté de Saintonge (...) soulait anciennement avoir ville close de murailles, forte et défensable, mais qu'elle fut japieca demolie et abbatue par les Anglois », permet à Olivier de Coëtivy de faire « reclore et fortifier sa ville et aussi de faire faire en icelle ou ailleurs (...) un châtel et place forte pour soi loger et retraire ». La ville se dote donc de nouveaux remparts, et un château-fort est édifié à proximité de l'actuelle place Richelieu.

En 1481, Charles de Coëtivy fils d'Olivier de Coëtivy, met en place sur le pont de Saujon une taxe pour financer la construction du château ainsi que la nouvelle enceinte. Cette taxe suscite un fort émois au sein de la population qui dépose une requête auprès du roi.

Époque moderne

Le  siècle

Les cendres du précédent conflit sont à peine éteintes que de nouvelles tensions apparaissent. En 1541, le désir du roi d'étendre la gabelle aux provinces de Saintonge et d'Angoumois, jusqu'alors dites rédimées (exemptées de cet impôt) enflamme les populations, dans une région qui doit une grande partie de sa prospérité au commerce du sel. En 1548, la jacquerie des Pitauds éclate, vite réprimée par le connétable Anne de Montmorency. Saujon — comme les autres paroisses du pays d'Arvert — doit livrer, en signe de soumission, les huit cloches de ses églises, entreposées au château de Royan. À cette époque, les cloches rythment la vie paysanne : leur silence est une réelle punition.

Répression de la révolte des Pitauds par Anne de Montmorency.

C'est également vers la même époque que la Réforme protestante s'épanouit dans une région naturellement ouverte aux idées nouvelles, du fait, notamment, de la présence d'un chapelet de ports ouverts aux marchands de toute l'Europe (La Rochelle étant le plus important). Ribérou, alors à son apogée, est fréquenté par des navires anglais, allemands, hollandais, pays où la Réforme est solidement implantée. En seulement quelques décennies, Aunis et Saintonge maritime sont presque totalement acquis aux idées nouvelles. Yves Rouspeau est le premier pasteur de Saujon dont le nom nous soit parvenu; il exerce son ministère à partir de 1559. Bourgeois, notables et riches marchands se convertissent en masse, et le baron Denis de Campet (rebaptiser de façon impropre Pierre de Campet au XIXe siècle) lui-même embrasse la foi nouvelle, ce qui lui vaut d'être condamné pour hérésie par le parlement de Bordeaux.

Lorsque débutent les guerres de religion, la majorité de la population professe la foi protestante. Au cours d'une vague de fureur iconoclaste caractéristique de cette époque, les églises sont saccagées. En 1573, Pierre de Campet est fait prisonnier au siège de La Rochelle. D'un tempérament aventureux, il parvient à s'évader et se réfugie à Royan.

En 1577, le duc Charles de Mayenne, en route pour assiéger Brouage, passe la Seudre à Ribérou. Deux garnisons catholiques occupent alors Saujon, placées sous le commandement de Jacques de Lévis, comte de Caylus, et de Philibert de La Guiche (qui sera nommé grand maître de l'artillerie de France peu de temps après). En avant-garde, quatre compagnies de mousquetaires tiennent le port de Ribérou. En dépit de ces obstacles de taille, Pierre de Campet, à la tête de deux cents arquebusiers et trente gens d'armes, lance une expédition, parvient à pénétrer en ville et à faire prisonnier De Lévis et De La Guiche, avant de faire retraite. Poursuivi par les mousquetaires, il est blessé près des bois de Mornac, mais parvient à s'échapper.

En 1585, Saujon est de nouveau une base arrière des armées protestantes. Un certain Candelay, gouverneur de Royan et commandant de la garnison de Saujon pour le baron Campet, assiège la forteresse de Cosnac, sur l'estuaire de la Gironde, qui finit par se rendre après deux jours de combat.

Le  siècle
Le cardinal de Richelieu, baron de Saujon depuis 1638, projette la construction d'un canal entre Ribérou et le port de Talmont.

L'édit de Nantes marque le début d'une période de tolérance, de courte durée. Sous Louis XIII, la Contre-Réforme sévit, et tous les prétextes sont bons pour affaiblir ceux de la « RPR » (« Religion prétendue réformée »). Les vexations, les tracasseries administratives deviennent de plus en plus fréquentes. Le 18 novembre 1633, le culte réformé est officiellement interdit, même si, dans les faits, il reste plus ou moins « toléré ». Le temple situe près du quartier de l'église est en conséquence rasé. Néanmoins, les protestants continuent de se réunir dans un moulin qui se lieu-dit de Chébouché au sud de la ville. Le lieu sera par la suite rebaptiser en Moulin du Temple, seul témoignage de la présence d'un temple clandestin.

Un an plus tôt, en 1632, Saujon accueille le cardinal de Richelieu. Séduit par les possibilités économiques et militaires du site, il se porte acquéreur de la baronnie en 1638 — mais les Campet gardent le droit de porter le nom de « Campet de Saujon ». Il détruit le vieux donjon et fait aménager un château moderne, décrit par l'ingénieur Claude Masse comme « le plus beau qui se puisse voir à 20 lieues à la ronde ». Il envisage par ailleurs le percement d'un canal reliant la Seudre à la Gironde, du port de Ribérou au port de Talmont; mais sa mort en 1642 interrompt le projet.

À la fin du édit de Fontainebleau met un point final à l'œuvre de démantèlement de l'édit de Nantes commencée des années plus tôt. Dorénavant, aux yeux du roi Louis XIV, « il n'y a plus de protestants en France » : ceux-ci sont contraints à la clandestinité ou à l'exil.

A la fin du XVIIIe siècle, l'ancienne porte fortifié située route de Sainte, ainsi que les restes du prieuré Saint-Martin sont démolis.

Époque contemporaine

La prospérité économique au  siècle

Saujon tire profit de son port tout au long du Michel Bégon indique que le fleuve s'envase, et ne peut plus porter jusqu'à Ribérou que des navires de 300 ou 400 tonneaux. En 1758, la baronnie de Saujon passe aux mains de Jean-Charles de Sénecterre, gouverneur de Guyenne, marquis de Pisany et maréchal de France.

La rue Carnot au début du XXe siècle.

Au XIXe siècle, la ville se développe considérablement à la suite de la création de nouvelles infrastructures portuaires.

En 1842, Jules Dufaure inaugure le nouveau port de Ribérou. C'est une époque de grande prospérité qui voit la ville se doter de nouvelles artères, et l'édification de belles maisons bourgeoises en pierre de taille, dont on peut voir de nombreux exemples, notamment rue Carnot ainsi que près du port. Dans ses « chroniques saintongeaises et aunisiennes » parues en 1857, Hippolyte d'Aussy décrit ainsi la ville : « C'est un bourg qui a des droits à prendre le nom de ville, car il possède des halles, de grandes rues, des maisons bien bâties, une population de 2 300 habitants, qui n'a rien à envier aux cités plus considérables, sous les rapports des magasins, des hôtels et même des cafés ».

En 1876, l'arrivée du chemin de fer sonne le glas des activités portuaires. Pourtant, la ville sut se reconvertir bien vite, grâce à un médecin spécialisé dans le traitement des maladies nerveuses, le docteur Dubois. Il fonda le premier établissement thermal le 7 février 1888 et sut tirer parti des vertus du climat et des sources pour traiter de nombreuses maladies psychosomatiques.

Saujon au  siècle

Le 14 août 1910, une catastrophe ferroviaire endeuille la ville. Un train « de plaisir » rempli de vacanciers en provenance de Bordeaux déraille en gare de Saujon, faisant trente-neuf morts et quatre-vingts blessés, dont des enfants, notamment des pensionnaires d'une institution de filles de Barsac, venues passer quelques jours de vacances sur la côte. Le traumatisme, profond, est amplifié par les correspondants de presse, qui décrivent « les victimes affreusement mutilées », « une mère évanouie, qui tombe à la renverse à côté du cadavre de sa fillette »... (Le Gaulois, édition du 16 août). Alexandre Millerand, ministre des travaux publics, se rend sur place le 15 août.

La catastrophe ferroviaire du 14 août 1910, qui cause la mort de 39 personnes, est un traumatisme profond pour toute la région.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le 22 juin 1940, la Wehrmacht prend possession de Saujon, prélude à une occupation appelée à durer un peu plus de quatre ans. Au mois de septembre 1944, la ville, fraîchement libérée, est aux portes de la poche de Royan. Au sud du bourg et sur la Seudre, des champs de mines et des lignes d'obstacles anti-chars sont installés par des Allemands aux abois : « Toutes les nuits six hommes quittaient Saujon. [...] Ils rapportaient des informations [...] sur les dispositions des champs de mines. [...] Les abris bétonnés qui dissimulaient canons et mortiers étaient très rapprochés les uns des autres. En avant de ces abris, l'ennemi avait disposé des champs de mines ». En avant-poste, les hommes du bataillon Tirpitz sont chargés de maintenir maquisards et forces alliées à bonne distance. La poche de Royan n'est réduite qu'au printemps 1945, au prix de lourds combats, lors de l'opération Vénérable (13-17 avril 1945). Le groupement nord, basé à Saujon et placé sous le commandement du colonel Granger, fait sa jonction avec le groupement sud du colonel Adeline dans le quartier de La Triloterie, en banlieue de Royan.

Les années d'immédiat après-guerre sont marquées par de nombreuses pénuries et le maintien de douloureuses privations. L'économie, cependant, connaît un certain renouveau : tout est à reconstruire. La résurrection de Royan, au cours des années 1960, profite à Saujon, qui bénéficie des retombées du tourisme balnéaire. La vitalité de ce secteur se caractérise par la construction, à l'aube du XXIe siècle, de nouvelles infrastructures (campings, base de loisirs, équipements sportifs, etc.).

Saujon aujourd'hui

Intégrée à l'agglomération royannaise, dont elle constitue désormais une banlieue résidentielle et en pleine croissance, Saujon continue de développer son offre touristique, ses infrastructures (notamment routières), sans renier sa vocation de station thermale. La ville constitue également un des grands pôles commerciaux de l'agglomération, accueillant, en plus de ses commerces de centre-ville et du port de Ribérou, diverses zones d'activités, autour de deux centres commerciaux et de nombreuses moyennes surfaces.

  1. a b et c Jean Combes et Jacques Daury (ouvrage collectif sous la direction de), Guides des départements - La Charente-Maritime, éditions du Terroir, Tours, 1985, p. 208.
  2. a b et c Présentation de Saujon, Musée du patrimoine du Pays royannais
  3. La commanderie hospitalière du Breuil-du-Pas à Saujon pendant la guerre de Cent Ans, in Histoire Passion
  4. Précis historique sur Saujon, in « chroniques saintongeaises et aunisiennes », par Hippolyte d'Aussy, 1857, p. 319.
  5. Précis historique sur Saujon, in « chroniques saintongeaises et aunisiennes », par Hippolyte d'Aussy, 1857, p. 320.
  6. a b et c Saujon : histoire de la seigneurie-baronnie, par Pierre Bouchoulle
  7. Précis historique sur Saujon, in « chroniques saintongeaises et aunisiennes », par Hippolyte d'Aussy, 1857, p. 322.
  8. Histoire politique, civile et religieuse de la Saintonge et de l'Aunis, Daniel Massiou, 1838, tome III, p. 33.
  9. Précis historique sur Saujon, in « chroniques saintongeaises et aunisiennes », par Hippolyte d'Aussy, 1857, p. 326.
  10. Philippe PAPON, Mémoires d'un Maquisard, Le Groupe Phiphi', Éditions Sud-Ouest, , p. 164.

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 21/01/2025
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