Saint-Jean-Pied-de-Port
Localisation
Saint-Jean-Pied-de-Port : descriptif
- Saint-Jean-Pied-de-Port
Saint-Jean-Pied-de-Port (en basque Donibane Garazi) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine. Ville située au confluent de la Nive et du Laurhibar, elle doit son nom à sa situation au pied du col (« port ») de Roncevaux (alt
1 057 m), qui permet de passer au sud des Pyrénées
Ancienne capitale politique et administrative de la Basse-Navarre, elle est aujourd'hui un centre économique, culturel et sportif pour le Pays basque. La ville est également une étape du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle avec environ 60 000 pèlerins par an
En 2016, elle a été admise à rejoindre l’association des Plus Beaux Villages de France
Géographie
Localisation
La commune de Saint-Jean-Pied-de-Port se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
Elle se situe à 118 de Pau, préfecture du département, à 53 , sous-préfecture, et à 42 Mauléon-Licharre, bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Saint-Jean-Pied-de-Port.
Les communes les plus proches sont : Uhart-Cize (0,6 Ispoure (0,8 Ascarat (1,6 Lasse (2,0 Caro (2,4 Saint-Michel (3,4 Saint-Jean-le-Vieux (3,5 Aincille (4,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Jean-Pied-de-Port fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque,. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones,. La commune est dans le pays de Cize (Garazi), au sud-est de ce territoire.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Çaro, Ispoure, Saint-Jean-le-Vieux, Saint-Michel et Uhart-Cize.
Hydrographie
La commune est drainée par la Nive, le Laurhibar, Arzubiko erreka et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 5 ,.
La Nive, d'une longueur totale de 79,3 Adour à Bayonne, après avoir traversé 20 communes.
Le Laurhibar, d'une longueur totale de 28,1 Mendive et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Nive sur le territoire communal, après avoir traversé 8 communes.
Arzubiko erreka, d'une longueur totale de 13,2 Gamarthe et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Laurhibar sur le territoire communal, après avoir traversé 7 communes.
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La Nive de Béhérobie.
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Réseaux hydrographique et routier de Saint-Jean-Pied-de-Port
Climat
Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 amplitude thermique annuelle de 12,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bustince-Iriberry à 5 vol d'oiseau, est de 13,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Nive », d'une superficie de 9 473 poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen,.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2 est recensée sur la commune, : le « réseau hydrographique des Nives » (3 596,23 .
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Toponymie
Le nom basque de la ville est Donibane Garazi, et le nom français Saint-Jean-Pied-de-Port. Le premier élément est identique dans les deux langues : en basque don signifie saint, iban est l'équivalent de Jean (comparez au russe Ivan), et -e est un suffixe locatif. Le deuxième élément, par contre, diffère entre les deux langues : le nom basque fait référence à la région entourant la ville (Garazi étant le nom basque du pays de Cize), contrairement au nom français qui fait référence à sa situation topographique, au pied du port de Roncevaux (le terme « col » étant traditionnellement peu usité dans les Pyrénées). Au Pays basque, en Soule et en Basse-Navarre plus particulièrement, le mot port est synonyme des pâturages de haute montagne ou de l'estive. Il faut cependant noter que plusieurs formes romanes du passé emploient une construction similaire au basque, comme la forme du XIIe siècle ci-dessous. La ville est souvent surnommée Garazi, aussi bien en basque qu'en français.
Dans les autres langues environnantes, la ville est appelé Sent Joan Pè de Pòrt en gascon, Sant Chuan Piet de Puerto en aragonais, et San Juan Pie de Puerto en espagnol. Durant la Révolution française la ville a été rebaptisée Nive-Franche (1793) puis Jean-Pied-de-Port (1794).
Saint-Jean-Pied-de-Port est attesté sous les formes suivantes : Santa Maria Cabo el Puente (Sainte-Marie du Bout du Pont)[Quand ?], « Saint-Jean est une jolie ville bâtie sur une éminence » (1154, Édrisi), Via Sancti-Johannis et Johannes-de-Cisera (respectivement vers 1168 et , cartulaire de Bayonne), Sanctus-Johannes-sub-Pede-Portus, San-Juan-del-Pie-de-Puertos, Sant-Johan-deu-Pe-deu-Port et Sant-Johan-del-Pie-de-Puerto (respectivement 1234, 1253, 1268 et 1274, collection Duchesne volumes CX et CXIV), Sant-Johan et Sant-Johans (vers 1277 pour les deux formes, guerre de Navarre), Sanctus-Johannes-de-Pede-Portus (1302, chapitre de Bayonne), Sainct-Jean-du-Pied-des-Ports et Sainct-Jean-du-Pied-pres-des-Ports (, Jean Froissart, livre IV), et S-Iean Pié de Port (1650).
Le gentilé basque est Donibandar (ou Donibanegaraztar). Le gentilé français est Saint-Jeannais.
Microtoponymie
Ansa, ancien fief vassal du royaume de Navarre, est mentionné en 1863 dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque.
Le toponyme Uganga apparaît sous la forme Gange (1736, registre des baux du chapitre de Bayonne).
Le toponyme Arrankuntzea est documenté sous les formes porte d'Haraconcia en 1718 et porte d'Haranconcia en 1770.
- - Académie de la langue basque
- Bordes, peuplement et habitat au Pays basque Nord, Michel Duvert, Kobie. Antropología cultural, ISSN 0214-7939, Nº.11, 2004-2005, or. 225-314
- Géographe arabe du XIIe siècle, traduit par Jaubert ; 2 volumes in-4°, 1837 à 1841
- , Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 BNF 31182570, lire en ligne)..
- Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France
- Chapitre de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Manuscrit de 1736 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- http://amisvn.free.fr/evenements/nuit_patrimoine2006/np2006.php?tem=porte_stjacques La porte et la chapelle Saint-Jacques. Nuit du patrimoine 2006.
Histoire
Village de la Gaule Transalpine, sur le territoire des Tarbelles, il fut nommé « Imus Pyrenaeus » par les romains.
Fondation et développement au Moyen Âge
Il s'agit d'une bastide édifiée au siècle. « La clef de mon royaume » dira deux siècles plus tard Charles le Mauvais qui, pour ses sujets, était « le Bon ». En se développant, la cité ravit sa primauté à Saint-Jean-le-Vieux. Elle devient la capitale de l'une des cinq divisions du Royaume de Navarre : la Merindad de Ultrapuertos (c'est-à-dire d'« Outre-cols », vu qu'elle est la seule située au-delà des Pyrénées du point de vue de la cour, basée à Pampelune).
L’un des premiers édifices de la ville fut l'église Sainte Eulalie, élevée au siècle non loin du gué de la Nive. On peut encore voir son portail roman, bien conservé, sur la façade de la maison de retraite Toki Eder, dans le quartier Ugange. Sur la colline dominant la ville, se dressait le château de Mendiguren, dont il est fait mention dès 1191.
Au pied du château, Sanche VII le Fort, roi de Navarre (né en 1152, roi de 1172 à 1221), construisit au début du siècle une ville fortifiée, entourée de remparts aux portes ogivales, encore visibles de nos jours, ainsi qu'une église, incluse dans le système défensif de la place. Il fut l'un des principaux acteurs de la victoire remportée sur les Almohades en 1212, à Las Navas de Tolosa. Les chaînes représentées sur les armes de la Navarre en perpétuent le souvenir : elles évoquent la fameuse capture du trésor de l'émir.
En 1329, Philippe III de Navarre (1328-1343) lui accorde ses fors, chartes régissant le système administratif progressiste dont s'est dotée la Navarre au siècle : elle peut organiser en ses murs, foires et marchés, et devient un centre commercial important, étape obligée des voyageurs et des pèlerins de Compostelle sur la route de Pampelune.
Les rois de Navarre y font de fréquents séjours et, fait important, au siècle, l'évêque schismatique du pape d'Avignon y réside de 1383 à 1388, durant le schisme d'Occident, tandis que celui du pape de Rome administrait l'évêché de Bayonne. (Jean Froissart s'étonna fort de voir les prélats des deux obédiences réunis à Orthez à la même table, celle de Gaston Fébus).
Renaissance et Époque moderne
En 1512, Ferdinand le Catholique enlève la Navarre à ses souverains légitimes, Jean et Catherine d'Albret, qui se réfugient en Béarn. L’armée espagnole franchit les Pyrénées et prend Saint-Jean en . Le duc d'Albe fait renforcer les défenses du château à partir de septembre.
Dès septembre, une armée française de secours permet à Jean III de Navarre de partir à la reconquête de la Navarre. Saint-Jean-Pied-de-Port devient un enjeu important dans le conflit. La ville passe d'une main à l'autre, non sans subir d'importants dommages.
Jean d'Albret assiège la ville avec 20 000 hommes en , sans réussir à la prendre. La garnison passe ensuite de 1 000 à 1 800 hommes, et la ville jure fidélité au roi d’Aragon.
En 1516, Jean d'Albret s’en empare, mais échoue à prendre la citadelle. Battu dans les défilés de Roncevaux, il meurt le .
Un nouveau siège est mis devant Saint-Jean-Pied-de-Port le par son fils Henri II de Navarre, qui prend ville et château le 15, grâce à l’aide d’une armée française. Mais celle-ci est battue à Noain le . Le duc d’Albe fait reprendre la ville, et la garnison périt après un siège de trois semaines. Les Espagnols évacuent la garnison en 1522, avant de reprendre la ville en janvier 1524 lors de l’invasion du sud de la France. Le bâtard d’Albret reprend à nouveau la ville en 1527 pour le roi de Navarre, qui ne la conserve que quelques mois.
En 1530, Charles Quint abandonne aux Foix-Albret-Navarre cette ville qui lui semble trop coûteuse à conserver, et en détruit le château. La partie nord de la Navarre devient alors la Basse-Navarre par opposition à la Haute-Navarre. C'est pourquoi Henri IV, lorsqu’il accède au trône, se fait appeler roi de France et de Navarre, titre que ses successeurs portent jusqu’à Charles X.
Durant les guerres de religion, des incidents éclatent entre protestants et catholiques. L’interdiction du culte catholique par Jeanne d’Albret en 1567 provoque la formation d’une ligue en septembre, puis un soulèvement en . Refuge des catholiques, la ville est prise par Montgomery le jeudi des Cendres 1570. Deux églises de la ville sont incendiées. Lorsque les catholiques se soulèvent à nouveau, Henri III, à quinze ans, les bat et les refoule en Espagne, avant de promettre à Saint-Jean de ne pas imposer le culte protestant.
Révolution française
En mars 1789, réunis à Saint-Jean-Pied-de-Port, les États de Navarre, considérant que la Navarre n’est pas une simple province française, refusent d’envoyer des députés aux États généraux. Lors d'une session en juin, ils envoient néanmoins quatre députés, aux mandats très stricts, dont le respect de leurs fors. Cela reste vain : ceux-ci sont abolis dans la nuit du . La Basse-Navarre, avec les deux autres provinces du Pays basque nord, est rattachée au Béarn pour former le département des Basses-Pyrénées.
La loi du , qui détermina un nouveau paysage administratif de la France en créant des départements et des districts, décida de la naissance du département des Basses-Pyrénées en réunissant le Béarn, les terres gasconnes de Bayonne et de Bidache, et les trois provinces basques françaises. Pour ces dernières, trois districts furent créés : Mauléon, Saint-Palais et Ustaritz, qui remplaça le bailliage du Labourd. Le siège d'Ustaritz fut transféré presque immédiatement à Bayonne. Son directoire incita un grand nombre de municipalités à adopter de nouveaux noms conformes à l'esprit de la Révolution. Ainsi Saint-Jean-Pied-de-Port s'appela Nive-Franche, Ustaritz devint Marat-sur-Nive (d’après Marat), Itxassou Union, Arbonne Constante, Saint-Étienne-de-Baïgorry Thermopyles (d’après la bataille des Thermopyles), Saint-Palais Mont-Bidouze, Louhossoa Montagne-sur-Nive, Saint-Jean-de-Luz Chauvin-Dragon, Ainhoa Mendiarte et Souraïde Mendialde.
En 1790, le canton de Saint-Jean-Pied-de-Port comprenait les communes actuelles à l'exception d'Ainhice-Mongelos et dépendait du district de Saint-Palais.
Les guerres de la Révolution et de l'Empire épargnent la ville. Cependant en 1793, début de la guerre entre la Convention et l'Espagne, la place forte, rebaptisée Nive-Franche, joue un rôle important dans la défense du territoire, notamment avec les chasseurs basques.
En 1813, la contre-attaque des armées napoléoniennes commandées par Soult pour tenter de délivrer Pampelune, assiégée par Wellington et ses alliés, part de Saint-Jean-Pied-de-Port. Elle se solde par un échec, la France est envahie. Le général espagnol Mina est chargé de faire le siège à distance de la ville qui ne se rend qu'à Louis XVIII, après l'abdication de .
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La Restauration ne s’impose pas sans opposition. Dans la nuit du 8 au 9 mai 1817, plusieurs hommes retirent tous les insignes de la monarchie de l’église, et hissent le drapeau tricolore sur le clocher. L’affaire, jugée grave, motive le déplacement de la cour prévôtale sur place. Un prévenu s’enfuit en Espagne, l’autre est condamné à la déportation. Mais, recommandé par la cour à la commisération du roi, sa peine est commuée en cinq ans de prison.
Le chemin de fer qui arrive en 1889, désenclave la cité mais ne parvient pas à compenser le déclin démographique du XIXe siècle.
-
Saint-Jean-Pied-de-Port autrefois.
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Partie de pelote.
-
La gare de Saint-Jean-Pied-de-Port.
-
La Nive Saint-Jean-Pied-de-Port en 1843, par Eugène de Malbos.
- Dictionnaire universel d'Histoire et de Géographie, éd. Hachette, année 1860, page 875.
- Gérard Folio. La citadelle et la place de Saint-Jean-Pied-de-Port, de la Renaissance à l’Époque Contemporaine, in Cahier du Centre d’études d’histoire de la défense n° 25 Histoire de la fortification, 2005 (ISBN ), En ligne [1] « Copie archivée » (version du , consulté le 3 mars 2007
- Philippe Veyrin, Les Basques : de Labourd, de Soule et de Basse-Navarre, leur histoire et leurs traditions, Grenoble, Arthaud 1947, réédition 1975, , 366 ISBN et ), page 185
- Pierre Hourmat, « La Cour prévôtale des Basses-Pyrénées (1816-1818) », Annales du Midi, 1965, (no)77-74, p. 417.
- Hourmat, op. cit., p. 419.
Héraldique
Blason | De gueules au château d'argent senestré de saint Jean-Baptiste de carnation, nimbé et vêtu d'or, la main droite appuyée sur le château et tenant de la main gauche une croix haute d'or ornée d'une banderole d'argent chargée de l'inscription SAN JVAN en lettres capitales de sable, le château soutenu de chaînes d'or posée en orle en croix et en sautoir, chargées en cœur d'une émeraude au naturel, et saint Jean soutenu d'un agneau couché d'argent. |
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Détails | Paul Raymond note que le sceau de la ville représentait en 1785 saint Jean-Baptiste, la main droite appuyée sur une tour crénelée, avec la légende Sello y armas de San-Juanis. |
- (archive)
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Saint-Jean-Pied-de-Port dans la littérature
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