Montignac-Charente

Localisation

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Montignac-Charente : descriptif

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Montignac-Charente

Montignac-Charente est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine)

Le 1er janvier 2025, elle fusionne avec la commune de Vars pour constituer la commune nouvelle de La Boixe. Ses habitants sont les Montignacais et les Montignacaises.

Géographie

Localisation

Montignac vue depuis le château.

La commune de Montignac est située à 15 Angoulême, le long de la Charente.

Le bourg de Montignac, construit sur la rive gauche du fleuve, est aussi à 2 Saint-Amant-de-Boixe, le chef-lieu de son canton, 2 Vars, 11 Mansle, 15 Rouillac et d'Aigre.

Communes limitrophes de Montignac-Chrente
Vouharte Saint-Amant-de-Boixe
Saint-Genis-d'Hiersac Montignac-Chrente
Marsac Vars

Géologie et relief

Géologiquement, la commune se trouve dans le calcaire du Bassin aquitain, datant du Jurassique supérieur (Kimméridgien). Au nord du bourg, la petite falaise surplombant la Charente est constituée de grèze de l'époque quaternaire, et le lit du fleuve d'alluvions constitués de sable, argile et tourbe, qui se sont déposés successivement pendant le quaternaire, principalement sur les rives convexes des méandres (ouest et sud-est de la commune),,.

Le bourg de Montignac est construit au pied d'un plateau calcaire dominant la vallée et le reste de la commune, presque entièrement compris dans la vallée de la Charente. L'altitude de la commune est comprise entre 39 .

Hydrographie

Réseau hydrographique
Réseaux hydrographique et routier de Montignac-Charente.

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne. Elle est drainée par la Charente, le ruisseau le javart, le ruisseau de Nitrat, qui constituent un réseau hydrographique de 13 ,.

Le bourg de Montignac est situé sur la rive gauche de la Charente en amont d'Angoulême, sur la rive concave et dans l'axe d'un de ses méandres. La commune occupe une partie de ce méandre.

Sur la rive gauche, d'amont en aval, on peut citer trois petits ruisseaux affluents du fleuve : le ruisseau des Sept Fonts qui limite la commune à l'ouest, près de l'hippodrome, le Javart qui passe au bourg et qui descend de Saint-Amant, et le Nitrat qui fait la limite au sud-est.

Gestion des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 établissement public territorial de bassin Charente. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le .

Climat

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

  1. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  2. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  3. Carte du BRGM sous Géoportail
  4. BRGM, «  », sur Infoterre, (consulté le ).
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  6. «  », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  7. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
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  9. «  », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).


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Toponymie

Les formes anciennes sont Montiniacum en 1212, Montinhiaco, Montinhacum en 1405, Montignaco.

L'origine du nom de Montignac remonterait à un nom de personne gallo-romain Montinius, dérivé de Montinus, auquel est apposé le , ce qui correspondrait à Montiniacum, « domaine de Montinius »,.

  1. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], Société archéologique et historique de la Charente,  (lire en ligne), p. 30,90,108,112,263
  2. et , Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud,  (ISBN ), p. 477.


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Histoire

À l'époque romaine, Montignac était déjà un carrefour de deux voies romaines, la voie d'Agrippa de Saintes à Lyon, est-ouest, qui traversait la Charente par un pont de bois appelé pont Rouge situé en aval du pont actuel, et la voie de Périgueux à Rom et Poitiers, nord-sud, appelé la Chaussade.

Montignac comme Marcillac fait partie du domaine des comtes d'Angoulême. Ils y construisirent d'abord un fort, puis commencèrent avant le Vibrac par Douzat. Celui-ci s'étend sur une vingtaine de kilomètres et coupe la grande boucle que fait la Charente par Angoulême,,,.

Au début du  siècle, Guillaume II Taillefer obtient l'autorisation de l'évêque d'Angoulême de fortifier le château à partir des matériaux du tout proche castrum d'Andone qu'il possédait à Villejoubert.

Dans les premières années du  siècle, le château n'appartenait plus que pour un quart au comte d'Angoulême, et Vulgrin II avec l'aide du duc d'Aquitaine, et de seigneurs voisins de la Saintonge et du Poitou, dut y mettre le siège, le commandant de la place Gérard de Blaye refusant de s'en dessaisir. Finalement Vulgrin s'y établit et en fit hommage à Girard II, évêque d'Angoulême.

En 1220, comme tout l'Angoumois, le château passa des Taillefer aux Lusignan par mariage d'Isabelle d'Angoulême, ex-reine d'Angleterre, avec Hugues X de Lusignan.

En 1243, son quatrième fils, Guillaume de Valence, hérita de Montignac. Mais il devint comte de Pembroke et résida moins souvent en France. Il acquit aussi la châtellenie de Neuvicq. Montignac passa à ses descendants, Guillaume II de Valence, puis Aymar de Valence, mort en 1324. En 1350, Pierre II d'Amboise, vicomte de Thouars, en était le propriétaire. Il passa ensuite dans la maison des La Rochefoucauld en 1399, qui le gardèrent jusqu'à la Révolution.

Pendant le Moyen Âge, Montignac était sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle qui passait en Charente par Nanteuil-en-Vallée, Tusson, Saint-Amant-de-Boixe, Angoulême, Mouthiers, Puypéroux, Aubeterre.

Lors de la guerre de Cent Ans, Montignac eut à souffrir de nombreux dégâts, la place forte étant convoitée par les deux camps, et les fortifications étaient négligées. La paix revenue, Montignac perdit de son importance.

À partir du châtellenie est érigée en baronnie.

Les foires sont anciennes et se tiennent au bourg de Montignac le 6 de chaque mois. Elles datent du règne de Charles VI, qui accorda à Guy de La Rochefoucauld, seigneur de Montignac, en échange de ses nombreux services, la création de quatre foires annuelles. Plus tard, elles furent portées à dix, puis une chaque mois.

Un prieuré Saint-Étienne dépendant de la toute proche abbaye de Saint-Amant-de-Boixe est fusionné avec l'église actuelle en 1760 pour ne former qu'une paroisse. On peut encore en voir quelques restes à l'est du bourg près du cimetière.

De la fin du au  siècle, la commune était desservie par la petite gare de Vars, sur la ligne Paris-Bordeaux.

La commune, créée sous le nom de Montignac est devenue Montignac-Charente en 1801. En 1931, Montignac absorbe Chebrac.

Le

  1. Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, ISBN ), p. 190-191
  2. a b et c , Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 247
  3. François Marvaud, Étude historique sur l'Angoumois, Cognasse, (lire en ligne), p. 48
  4.  (lire en ligne), p. 156
  5. François de Corlieu, Recueil en forme d'histoire, Paris, Derache (1846, Laffite reprint 2002), , 81 ISBN , lire en ligne), p. 6
  6. Joël Guitton et al., Les chemins de Saint-Jacques en Charente, éditions Sud Ouest, , 254 ISBN , présentation en ligne)
  7. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  8. «  » [PDF]

Héraldique

Blason
Trois écus accolés : au premier losangé d’or et de gueules. Au deuxième burelé d’argent et d’azur de dix pièces aux trois chevrons de gueules brochant sur le tout, le premier écimé. Le troisième burelé d’argent et d’azur de dix pièces.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. Jean-Paul de Gassowski, «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), (consulté le ).

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Montignac-Charente dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 13/01/2025
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-naq/38582.html

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