Le Mas-d'Agenais

Localisation

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Le Mas-d'Agenais : descriptif

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Le Mas-d'Agenais

Le Mas-d'Agenais est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Massais. La commune présente une particularité sur le plan sportif ; malgré sa taille modeste, elle héberge un club formateur du rugby à XIII français jusqu'en 2023.

Géographie

Maisons surplombant la halte nautique sur le canal.

Localisation

Le Mas-d'Agenais est une commune de l'ouest du département de Lot-et-Garonne (entre Marmande et Tonneins) située en limite du Queyran sur la rive gauche de la Garonne. Bâti sur un site en terrasse, le bourg domine le canal latéral à la Garonne et la Garonne d'une vingtaine de mètres.

Communes limitrophes

Le Mas-d'Agenais est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Calonges, Caumont-sur-Garonne, Lagruère, Sainte-Gemme-Martaillac, Sainte-Marthe et Sénestis.

Communes limitrophes du Mas-d'Agenais
Caumont-sur-Garonne Sénestis
Sainte-Marthe du Mas-d'Agenais Lagruère
Sainte-Gemme-Martaillac Calonges

Géologie et relief

Géologie

Les terrains affleurant sur les terrasses sont des formations d'origines fluviatiles datant du quaternaire. La haute terrasse, qui prend sa plus grande ampleur au niveau de la commune, fait partie d'un ensemble plus vaste débutant aux abords de Puch-d'Agenais et se poursuivant vers Samazan. Datée du Pléistocène inférieur terminal, elle est formée d'un épais épandage alluvionnaire (20 à 25 limon beige-marron. Les minéraux lourds sont représentés surtout par andalousite, sillimanite et tourmaline. La phase argileuse se caractérise par l'association kaolinite-illite. La moyenne terrasse (qui débute en amont de Damazan) est un ensemble alluvionnaire, daté du Pléistocène moyen, d'une épaisseur moyenne de 10 quartz à patine jaunâtre et de quartzite. La surface est recouverte par un limon brun rougeâtre argilo-sableux. La basse terrasse est un ensemble alluvionnaire composite plus récent. Il s'agit essentiellement d'alluvions à dominante limoneuse datées de l'Holocène. D'une épaisseur d'environ 3 à 4 mètres, elle a pour base (40 silts grisâtres micacés légèrement plus foncés (50 Garonne. Composées de sables légèrement argileux micacés, gris à brun clair, entrecoupés de limons grisâtres, elles ont une épaisseur moyenne d'un mètre et demi.

Les talus présentent des terrains affleurants plus divers tant par leur chronologie que par leur formation. En ce qui concerne les talus dominant le lit majeur de la Garonne et les vallées de ses affluents, affleurent (en plus des dépôts alluvionnaires cités précédemment pour la terrasse haute et la terrasse moyenne) deux types de molasses datées de l'Oligocène inférieur : partie supérieure des molasses du Fronsadais et partie inférieure des molasses de l'Agenais.

Les molasses de l'Agenais affleurent sur la partie supérieure du talus de la terrasse haute entre le Pichagouille (à l'ouest) et le bourg du Mas-d'Agenais (à l'est). Les molasses du Fronsadais affleurent sur la partie inférieure du talus de la terrasse haute entre le Mayne (à l'ouest) et le bourg du Mas-d'Agenais (à l'est) ; elles affleurent également sur le talus de la terrasse moyenne en limite est de la commune au niveau de la station de pompage (lieu-dit Salomon). En ce qui concerne le talus reliant la terrasse haute à la terrasse moyenne, l'affleurement est constitué du même dépôt alluvionnaire que la terrasse haute. Cependant, sur les 600 derniers mètres avant la limite sud de la commune, le terrain affleurant est formé de colluvions issues des formations alluvionnaires et molassiques.

Topographie

Le territoire communal est composé de trois ensembles d'inégales importance et altitude mis en contact par des talus.

À l'ouest de la commune, l'ensemble le plus vaste est également le plus élevé : il s'abaisse lentement du sud (altitude 100  de la Garonne dont les limites sont la vallée de la Garonne (au nord), la vallée de l'Avance (à l'ouest), les collines en limites de la commune de Sainte-Gemme-Martaillac (au sud) et la moyenne terrasse de la Garonne (à l'est). Sur la commune du Mas-d'Agenais, les vallées de petits ruisseaux affluents de la Garonne (Mayne et Pichagouille) entaillent profondément sa partie septentrionale et individualisent des sous-ensembles : à l'ouest, entre Mayne (qui sert de limite communale avec Caumont-sur-Garonne) et Pichagouille, se trouve le plateau de Revenac ; à l'est, entre Pichagouille et le talus oriental, se situe le plateau de "Camparome haute"

Séparé de ce premier ensemble par un talus rectiligne (orienté nord-sud) d'une trentaine de mètres de dénivelé, le deuxième ensemble, moins vaste, occupe le nord-est de la commune. Il s'agit d'une haute plaine (altitude supérieure à 40 mètres) adoptant une forme grossièrement triangulaire et dont le village occupe le sommet nord. Ce deuxième ensemble, qui porte le nom de "plaine de Camparome" ou « Camparome basse », n'est finalement que l'extrémité occidentale de la moyenne terrasse qui borde la Garonne depuis Damazan.

Également de forme triangulaire, le troisième ensemble, le plus petit et le moins élevé (altitude inférieure à 25 mètres), occupe le nord-ouest de la commune. Il s'agit d'une partie de la basse terrasse formant le lit majeur de la Garonne (la bassure) reliée au premier ensemble par un fort talus (dénivelé d'une soixantaine de mètres). Ce dernier ensemble porte le nom de "plaine de Varennes".

Pédologie

D'un point de vue pédologique, il convient de différencier deux espaces différents. La haute terrasse, composée d'alluvions anciennes, porte des sols argilo-sableux, évoluant vers des types podzoliques et appartenant souvent à la catégorie des "boulbènes de terrasses". Ces terres, présentant un horizon limono-sableux surmontant un horizon d'accumulation imperméable, sont battantes et de fertilité inégale. La terrasse moyenne, formée d'alluvions modernes, porte des sols bruns, lessivés, profonds et riches, de valeur agricole élevée.

Paysages
Vue du bourg prise de l'ouest.

La terrasse supérieure est largement dominée par un paysage forestier, ce qui est une singularité pour une commune située dans la moyenne vallée de la Garonne. En effet, si le taux de boisement de ce dernier espace est inférieur à 5 %, le taux de boisement communal atteint quant à lui les 42 %. Ce boisement est constitué par la forêt communale du Mas-d'Agenais (654 Sénestis (238 . Il est constitué d'un mélange de futaies de chênes pédonculés ou rouvres et de taillis de chênes et de charmes (certaines parcelles étant en voie de conversion en futaie). D'autres parcelles ont fait l'objet d'enrésinement en bandes de pin maritime. Cette forêt, qui porta le nom de "Bois de Saint-Vincent" (lo Bosc de Sant-Vincen) ou de "Padouen" (lo padoene, terme désignant un terrain de jouissance commune), apparaît pour la première fois dans l'histoire communale à travers un acte de 1266. Elle est la partie la plus importante d'un massif forestier de 1 367 Caumont-sur-Garonne (76 Fourques-sur-Garonne (75 Sainte-Marthe (58 Sainte-Gemme-Martaillac (58), Labastide-Castel-Amouroux) et à des particuliers (Calonges : 220 ha). Les cultures, sous forme d'openfield céréalier, sont rejetées au nord de l'autoroute.

La terrasse inférieure est quant à elle entièrement humanisée. Elle présente un paysage d'openfield majoritairement céréalier. Le boisement est rejeté sur les talus est et nord ou, au nord de la D 143 dans les vallées creusées par les deux ruisseaux traversant la terrasse pour se jeter dans la Garonne.

La vallée de la Garonne présente, elle aussi, un paysage entièrement humanisé. Il s'agit également d'un openfield céréalier mais largement complété de peupleraies.

Risques naturels

Les risques naturels sur la commune du Mas-d'Agenais sont de deux ordres : inondation et rupture de barrage. Ils se limitent à la terrasse inférieure de la Garonne c'est-à-dire l'extrême nord de la commune (plaine de Varennes). Par ailleurs, les aléas retrait-gonflement des argiles sont considérés comme faible sur tout le territoire communal.

Hydrographie

Le drainage hydrographique est imposé par l'axe principal de direction SE-NW constitué par la Garonne (dont le milieu du cours forme la limite nord de la commune). Les quatre kilomètres du fleuve qui concernent Le Mas-d'Agenais forment un segment presque rectiligne compris entre deux méandres de plaine alluviale (le premier, en amont, au niveau de la commune de Lagruère ; le second, en aval, au niveau de la commune de Caumont-sur-Garonne). Au niveau du territoire communal, le lit mineur du fleuve est d'une largeur moyenne comprise entre 125 . Le chenal d'étiage est unique sauf à 800 .

Le débit moyen de la Garonne, au Mas-d'Agenais, est de 590 . Cependant, le fleuve ayant un régime pluvio-nival cela entraîne de hautes eaux en hiver et au printemps, des basses eaux en été et parfois en automne. Seul l'extrême nord du territoire communal, situé dans le lit majeur du fleuve, est touché par le phénomène récurrent des crues de la Garonne. Pouvant avoir lieu de l'hiver jusqu'à la fin du printemps, ces inondations ou "aïgats" scandent l'histoire de la moyenne vallée de la Garonne. Les mieux documentées pour la commune sont :

  • l'Aïgat de la San Barnabé, en  ;
  • l'Aïgat des Rameaux, en , avec un débit de 7 400 m3/s au Mas-d'Agenais ;
  • l'Aïgat de la Paour, en  ;
  • la crue de , avec un débit de 6 500 m3/s au Mas-d'Agenais ;
  • l'Aïgat de la Saint-Jean, en , avec un débit de 7 500 m3/s au Mas-d'Agenais ;
  • la crue de , avec un débit de 7 000 m3/s au Mas-d'Agenais ;
  • la crue de  (ayant pour origine une grande crue du Lot), avec un débit de 6 300 m3/s au Mas-d'Agenais ;
  • la crue de mars 1930 (ayant pour origine une formidable crue du Tarn aggravée par le Lot), avec un débit de 7 500 m3/s au Mas-d'Agenais ;
  • la crue de , avec un débit de 6 150 m3/s au Mas-d'Agenais ;
  • la crue de , avec un débit de 6 700 m3/s au Mas-d'Agenais ;

L'extrême nord du territoire communal est protégé des inondations par une série de digues (les mattes) qui longent le cours du fleuve. Une deuxième série de digues complète ce dispositif en enserrant également les cours du Pichagouille et du Mayne. En effet, lorsque la Garonne est en crue, elle refoule l'eau de ses affluents vers l'amont provoquant par là-même leur crue.

Sur le territoire communal, la Garonne a comme affluents une série de quatre ruisseaux (plus ou moins temporaires) dont les plus importants, situés à l'ouest du village, sont le Pichagouille et le Mayne. Le nom de ce dernier a largement varié au cours des siècles : appelé Muing ou Maing au moins jusqu'au . De très courte longueur (le Pichagouille ne fait que 5,2 kilomètres et le Mayne 4,7 kilomètres), ils prennent naissance sur la commune ou en limite immédiate. Pour atteindre la Garonne, leurs vallées entaillent profondément la partie nord du plateau sur lequel ils naissent.

Deux de ces ruisseaux servent de limites orientales et occidentales à la commune : à l'est, la Clousasse sert de frontière avec la commune de Lagruère ; à l'ouest, le Mayne sert de frontière avec la commune de Caumont-sur-Garonne.

Climat

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 amplitude thermique annuelle de 15,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Verteuil-d'Agenais à 17 vol d'oiseau, est de 13,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Capdeville J.P., Turq A., Dautant A. Reginato A.(1996), Notice explicative, Carte géologique de la France (1/50 000), feuille Tonneins (877). Orléans : BRGM, 52 p. Carte géologique par J.P. Capdeville (1996), p. 29-31.
  3. Capdeville J.P., Turq A., Dautant A. Reginato A.(1996), Notice explicative, Carte géologique de la France (1/50 000), feuille Tonneins (877). Orléans : BRGM, 52 p. Carte géologique par J.P. Capdeville (1996), p. 31.
  4. Capdeville J.P., Turq A., Dautant A. Reginato A.(1996), Notice explicative, Carte géologique de la France (1/50 000), feuille Tonneins (877). Orléans : BRGM, 52 p. Carte géologique par J.P. Capdeville (1996), p. 33-34.
  5. a b c d et e Institut Géographique National, Tonneins 1/25 000e, Carte topographique Série Bleue 1739 E, Paris, 2006.
  6. a b et c Capdeville J.P., Turq A., Dautant A. Reginato A.(1996), Notice explicative, Carte géologique de la France (1/50 000), feuille Tonneins (877). Orléans : BRGM, 52 p. Carte géologique par J.P. Capdeville (1996), p. 29-31-33.
  7. a et b Nicolaï A., Le Mas d'Agenais sous la domination romaine et le cimetière gallo-romain de Saint-Martin, in Société archéologique de Bordeaux, tome 20, consultable sur Gallica.
  8. Vacqué 1992, p. 80.
  9. a et b  38.
  10.  36.
  11. a et b Vacqué 1992, p. 102.
  12. Buffault Pierre, Notice historique sur la forêt du Mas d'Agenais, in Revue de l'Agenais, tome 57, année 1930, consultable sur Gallica.
  13. Prim.net : Portail de la prévention des risques majeurs, Ma commune face au risque majeur : fiche du Mas-d'Agenais, consultable en ligne.
  14. Bureau de recherches géologiques et minières, Remontées des nappes - Crues, inondations, ruissellements, débordements, remontées de nappes… carte consultable en ligne.
  15. Bureau de recherches géologiques et minières, Argiles - Aléas retrait-gonflement des argiles, carte consultable en ligne.
  16. Image satellitale sur Google maps.
  17. Ministère de l'aménagement du territoire et de l'environnement, Historique national des opérations de curage et perspectives, Rapport final, Annexe 1c : Synthèse hydraulique par grand fleuve : la Garonne p. 1, 2002.
  18.  14.
  19. a et b Deffontaines Pierre, Les Hommes et leurs travaux dans les pays de la Moyenne Garonne (Agenais, Bas-Quercy), Librairie Quesseveur, 2000, p. XXX (ISBN ).
  20. Plan de prévention du risque inondation. Aire élargie de l'agglomération bordelaise, secteurs Bordeaux Nord et Sud. Rapport de présentation, 31. D'après Miquel J., Guide pratique d'estimation des probabilités de crue, Eyrolles 1984 et les travaux de Pardé M.
  21. Joret 1930, lire en ligne sur Gallica.
  22. Site du Service d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’Eau (Sandre).
  23. «  » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  24. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  25. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Trois toponymes sont liés à l'histoire du Mas-d'Agenais : Ussubium, Pompeiacum et Le Mas. Chacun nomme l'agglomération dominant le territoire massais à des moments successifs de son histoire. Cependant, les deux premiers (Ussubium et Pompeiacum) ont donné lieu à de vigoureux débats historiographiques entre érudits lot-et-garonnais et girondins au  siècle (voire jusqu'à la première moitié du  siècle) quant à leur localisation.

Ussubium correspond à une période allant du  siècle au  siècle de notre ère et désigne l'agglomération et/ou le sanctuaire situé sur le plateau de Revenac, à l'ouest du bourg actuel. On trouve ce toponyme dans trois sources : il apparaît sous la forme Ussubio sur un balustre de marbre blanc (daté du  siècle ou du  siècle de notre ère) portant une dédicace à la Tutuelle Auguste d'Ussubium. On le retrouve également dans l'Itinéraire d'Antonin sous la forme Ussubium, mais également Usubium voire Vassubium et dans la table de Peutinger sous la forme Vesubio. Si l'on s'accorde à y voir un toponyme d'origine celtique, sa signification fait par contre débat. S. Gutenbrunner (à la suite de R. Much) le rattachait à la racine ves(u)- signifiant « valable, bon, digne de ». Cependant cette racine semble devoir être abandonnée. G. R. Isaac, quant à lui, propose de lire le toponyme selon un découpage us(s)u-bio basé sur une racine *ued-, *ud- signifiant « mouillé, eau ». Dès lors, le toponyme pourrait signifier « eau tranchante ».

Pompeiacum correspond à la période suivante et semble attesté à partir du  siècle. Ce toponyme s'explique, selon les connaissances toponymiques du  siècle et de la première moitié du  siècle, par le suffixe -acum (désignant une grande propriété foncière de l'Antiquité gallo-romaine) complétant l'anthroponyme Pompeius désignant le propriétaire dudit domaine (peut-être un client ou un affranchi de la famille romaine de même nom). Cependant, depuis les années 1950 (à la suite des travaux de Michel Roblin), ce type d'explication semble moins assuré. En effet, on n'accorde plus qu'un sens très général au suffixe -accus ("le lieu de…") et, le plus souvent, on ne voit plus dans la première partie du toponyme qu'un nom commun (désignant le relief, la qualité du terrain, etc) et non un anthroponyme. Enfin, on remet en cause la valeur chronologique de la toponymie : beaucoup de ces toponymes de forme latine ont pu se constituer après la disparition de l'empire romain. Le toponyme Pompeiacum, qui fut par la suite remplacé par celui de "Le Mas", resta cependant conservé dans une paroisse et un quartier de la commune sous la forme Pompéjac.

Enfin, Le Mas correspond à la troisième période et ne semble apparaître qu'après l'an mil. La forme romane du toponyme, "Mas", est attestée dès le premier tiers du  siècle. Au début du  siècle, en s'inspirant du Dictionnaire étymologique de Vossius, les érudits de l'époque proposent pour étymologie le terme "mansio" à prendre, en latin classique, au sens de "lieu de gîte pour les troupes en marche, ou bien lieu connu pour offrir aux voyageurs des facilités de logement et de nourriture". Cependant, les documents médiévaux utilisent invariablement le terme latin "mansus" et non "mansio".

Le Mas d'Agenais étant en Gascogne, la plupart des lieux-dits y sont explicables par le gascon, par exemple Cap de Bosc, Cap de Hé, Laubarède, Lauga, Latapy, Mayne Neou, Pichagouille, Traucade, Vidalot...

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Fages 227
  2. Nouvelles recherches sur l'emplacement de la station "USSUBIUM" sur la route d'Agen et des Gaules, Société archéologique de Bordeaux, tome XX, consultable sur Gallica
  3. Hoops Johannes, Reallexikon der germanischen Altertumskunde, Ed. de Gruyter, 1973, ISBN ), consultable sur Google recherche de livres
  4. (unpublished ), ContCelticPNDictionary.pdf, p. 218, consultable sur CADAIR, le site de Aberystwyth University
  5. Tholin G., Causeries sur les Origines de l'Agenais (partie III), Revue de l'Agenais, tome 22, 1895, consultable sur Gallica
  6. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées toponymie
  7. Chaudruc de Crazannes (baron), Mémoire sur l'origine d'Aginnum, cité des Nitiobriges, dans l'Aquitaine, Mémoires et dissertations sur les antiquités nationales et étrangères, Société royale des Antiquaires de France, tome Premier, Paris, 1835, consultable sur Google Recherche de livres
  8. Zadora-Rio Elisabeth, Archéologie et toponymie : le divorce, Les Petits cahiers d'Anatole, consultable sur le site de l'UMR CITERES
  9. Ferdière Alain, Les Gaules, ISBN ).
  10. Magen Adolphe, Les livres liturgiques de l'Église d'Agen, considérés comme monuments historiques. -consultable sur Gallica
  11. Lauzun Ph., Une fête solaire en Agenais au Ve siècle, Revue de l'Agenais, tome 32, 1905, p. 41-42.
  12. Nicolaï A., Le Mas d'Agenais sous la domination romaine et le cimetière gallo-romain de Saint-Martin, in Société archéologique de Bordeaux, tome 20, 1895, consultable sur Gallica
  13. Nicolaï A., Le Mas d'Agenais sous la domination romaine et le cimetière gallo-romain de Saint-Martin, in Société archéologique de Bordeaux, tome 20, 1895, consultable sur Gallica
  14. Fages 1995, p. 87a.
  15. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Higounet II 634
  16. Teissier, Recherches sur l'étymologie des noms de lieu et autres, de la sous-préfecture de Thionville, in Mémoires et dissertations sur les Antiquités nationales et étrangères, Société royale des Antiquaires de France, tome quatrième, 1823, consultable sur Google Recherche de livres
  17. Dubos (Abbé), Essai d'identification des lieux du martyr et des premières sépultures de saint Vincent, diacre, Congrès archéologique de France : séances générales tenues à Agen et Auch, en 1901, 1902, consultable sur Gallica
  18. «  », sur gasconha.com (consulté le ).

Histoire

Néolithique

Vers 5 600 avant notre ère, la néolithisation du sud de l'actuel territoire français a été faite par le courant de colonisation méditerranéen, dit courant cardial. Cependant, nous ignorons tout à la fois quand se fit la rencontre avec les populations mésolithiques de la moyenne vallée de la Garonne, combien de temps prit la néolithisation de cet espace (en effet, il est prouvé que des populations du mésolithique final ont pu perpétuer leur mode de vie traditionnel, alors que la majorité des régions proches étaient déjà néolithisées) et sous quelle forme elle se fit (colonisation, acculturation ou combinaison des deux phénomènes). Cette ignorance des détails de la néolithisation de la moyenne vallée de la Garonne se retrouve, a fortiori, lors de l'étude d'un territoire de taille restreinte comme celui du Mas-d'Agenais et l'archéologie ne nous donne, de plus, aucune information sur l'occupation du territoire communal durant cette période.

Protohistoire

Nous ignorons quelle influence a pu avoir la sphère culturelle de la céramique campaniforme (présente sur les deux rives de l'estuaire de la Gironde et sur la rive droite de la Dordogne entre environ -2 700 et - 2 000) dans la moyenne vallée de la Garonne. Il semble avéré par contre que la culture d'Artenac (vers 2 300 - 1 800 avant notre ère), caractéristique du centre-ouest de la France, ait rayonné jusqu'à la moyenne vallée de la Garonne, avant que cet espace géographique ne fasse partie du complexe culturel atlantique qui s'individualisa entre 1 600 et 800 avant notre ère. Cependant, en ce qui concerne plus précisément le territoire actuel de la commune, aucune preuve archéologique n'atteste (ou n'infirme) une occupation durant ces périodes de l'âge du bronze.

À la fin de l'âge du fer, le territoire de l'actuelle commune se situait aux limites des territoires des Nitiobroges, des Vasates et des Sotiates. Ce territoire a longtemps été couramment attribué aux Nitiobroges plutôt qu'aux Vasates ; cependant, les frontières et le monnayage restent à déterminer avec exactitude. De plus, il convient de noter que les sources antiques donnent toujours la Garonne comme frontière entre Gaulois et Aquitains. Deux auteurs nous renseignent sur les peuples de la rive gauche de la Garonne : César (qui donne une liste de onze à douze peuples) et Pline l'Ancien (qui en dénombre vingt-huit et les regroupe sous le nom d'Aquitani). La liste de Pline suit un ordre géographique qui, selon l'interprétation de B. Fages, amènerait à placer la rive gauche de la Garonne, entre Avance et Baïse, sous la domination du peuple aquitain des Vassei. Il faut malgré tout garder à l'esprit que cette localisation reste conjecturale et que nous sommes dans l'impossibilité de savoir si cet espace sud-garonnais doit être considéré comme une civitas à part entière ou comme un simple pagus. Il nous est, a fortiori, également impossible de savoir si l'actuel territoire de la commune du Mas-d'Agenais avait une individualité quelconque à cette époque.

Nous demeurons également dans l'ignorance quant à l'organisation sociale et politique précise de ce territoire. Nos connaissances pour une approche de la société de la fin de l'âge du fer, dans la moyenne vallée de la Garonne, restent peu étoffées. Pour B. Fages, "les trop brèves mentions de César, concernant cet espace, laissent transparaître une société très hiérarchisée de type pyramidal avec un "roi" à sa tête s'appuyant sur des groupes armés sous sa totale dépendance. Cependant, le fondement de la société reste agricole même si paraissent émerger quelques groupes spécialisés d'artisans et de commerçants". Nous ne pouvons cependant pas juger dans quelle mesure cette description vaut pour le territoire précis que nous étudions. Enfin, d'un point de vue politique, si nous pouvons soupçonner l'existence d'une aristocratie dominant la société, il est impossible en l'état de nos connaissance de définir les relations diplomatiques qu'elle pouvait entretenir avec les peuples ou territoires voisins. Ainsi, lors de la guerre des Gaules, Publius Crassus (légat de légion de César) arriva en Aquitaine avec douze cohortes légionnaires et une cavalerie importante durant l'été -56. Son but était d'empêcher les Aquitains (et notamment les Sotiates) d'envoyer des secours aux Gaulois. Avant d'attaquer les Sotiates, il renforça son armée d'auxiliaires recrutés localement, probablement des Nitiobroges et leurs clients aquitains de la rive gauche de la Garonne. Il nous est cependant impossible de savoir si l'aristocratie du territoire qui nous intéresse faisait alors partie de la clientèle nitiobroges ou était alliée aux Sotiates.

Si l'attribution du territoire et l'approche de la société restent problématiques, l'étude de l'habitat l'est à peine moins. Le site à fosses du plateau de Revenac (à environ deux kilomètres à l'ouest du site actuel du village du Mas, délimité à l'ouest par le ruisseau du Mayne, au nord par un talus dominant la vallée de la Garonne et à l'est par le ruisseau de Pichagouille) laisse supposer l'existence d'un sanctuaire ou/et d'une "agglomération". Les fouilles de sauvetage de B. Abaz, en 1986, montrent que l'occupation a probablement débuté au . Cependant, le manque de preuves d'une architecture de défense (fossés par exemple) empêche encore les archéologues de parler d'oppidum.

Pour B. Abaz et J.-P. Noldin, il s'agit "incontestablement d'un haut-lieu préaugustéen ayant joué un rôle important durant la romanisation de la moyenne Garonne et de l'Aquitaine". Ils notent que "l'étendue du site, l'abondance des vestiges et l'importante circulation monétaire en faisait, notamment vers le milieu du . La diversité monétaire de Revenac montre également l'ouverture de cette place vers la Gaule celtique.

Antiquité

Ussubium

Vénus du Mas

Une fois la conquête des Gaules achevée en 51 avant notre ère, Rome mit en place ses cadres administratifs. Vers 16-13 avant notre ère, Auguste établit un nouveau découpage provincial qui eut des conséquences importantes au sud de la Garonne. On perd alors définitivement toute trace des Vassei et des Sotiates. La rive gauche de la Garonne est alors intégrée à la cité des Nitiobroges. Cependant le débat historiographique n'est pas clos quant à la date d'intégration de la partie située entre Baïse et Avance, c'est-à-dire le territoire qui intéresse notre étude : la synthèse des différentes hypothèses historiques donne une fourchette (beaucoup trop large pour être utilisable) allant de l'époque d'Auguste au début du .

La découverte d'un balustre de marbre blanc (conservé dans l'église du Mas), portant une dédicace latine à la Tutelle Auguste d'Ussubium, datée du table de Peutinger et de l'Itinéraire d'Antonin, sur la voie Bordeaux-Agen. Si la nature du site de Revenac reste encore problématique, l'existence d'un culte officiel à la tutelle Auguste permet de croire à celle d'une agglomération. Située le long de la Garonne, tout en étant station routière d'un grand itinéraire, elle peut être considérée comme faisant partie du réseau d'agglomérations secondaires de la cité des Nitiobroges (tout comme Aiguillon, Sainte-Bazeille et Excisum-Eysses). En l'état actuel de nos connaissances, Ussubium doit être considéré comme un bourg vivant d'activités commerciales et artisanales. Sa superficie est estimée à 25 hectares mais on ne connaît jusqu'ici aucun plan de bâtiment ou d'habitation.

Le site connut une forte fréquentation aux et  siècles. L'abondant matériel qu'on y a récolté (en particulier la sigillée et les amphores), tout comme la Vénus (dite « Vénus du Mas » ou « Vénus d'Agen ») et la dédicace de marbre à la Tutèle des Ussubiens, montrent la prospérité du bourg. Si pour les autres sites urbains du Lot-et-Garonne (Aginnum, Excisum, Aiguillon) le . Dès le dernier tiers du . L'idée que les villes aient eu à souffrir de possibles invasions barbares est, aujourd'hui, délaissée et B. Fages formule une double interprétation à l'abandon du site de Revenac : une possible non-satisfaction« des attentes religieuses nouvelles et pressantes d'une population inquiète et appauvrie » en liaison avec le déclin présumé (à partir de l'essor de la voie Bordeaux-Bazas-Eauze-Auch au .

Antiquité tardive et Haut Moyen Âge

Au  siècle, au hasard de travaux, « des aires bétonnées, des pièces de monnaie, des débris de poteries, des maçonneries » furent mis au jour dans le bourg du Mas-d'Agenais. Cependant, faute d'intérêt des autorités, « ce qui a été signalé ainsi par aventure au Mas-d'Agenais a (…) été irrémédiablement perdu ». Pour cette période, les fouilles archéologiques sont donc très insuffisantes. L'histoire de la commune transparaît par contre, de manière marginale, dans quatre sources littéraires d'époques et de natures fort différentes. Ce sont, dans l'ordre chronologique d'écriture : pour le  siècle, deux poèmes de Venance Fortunat et le livre septième des Historiae regnum francorum de Grégoire de Tours ; pour le  siècle, la Charte ou Testament de Nizezius ; et enfin pour le  siècle, la Passion de saint Vincent d'Agen. Faisant la synthèse des travaux érudits du .

Pompeiacum ou l'apparition du site actuel.

Le site actuel du bourg du Mas-d'Agenais fut occupé, certainement à partir du . B. Fages estime que l'attribution à l'Antiquité est difficile et que des structures moins anciennes, en relation avec le probable sanctuaire chrétien implanté au haut Moyen Âge sont envisageables.

Première Guerre mondiale (1914-1918)

Les mobilisés
Les morts

Cinquante-deux noms sont inscrits sur le monument aux morts communal pour la période allant de la déclaration de guerre et l'armistice de 1918. Le bilan officiel pour cette période fut en réalité de quarante-huit morts et disparus parmi les Massais mobilisés lors du conflit. Cela ne présume en rien du nombre total des morts dû à la Première Guerre mondiale puisque nous ignorons le nombre de décès survenu après cette période parmi les blessés démobilisés. Si l'on rapporte le nombre des pertes au recensement de 1911, on constate une perte de 3,07 % de la population totale de la commune. Ces pertes sont légèrement inférieures aux pertes départementales (3,14 %) mais significativement inférieures aux pertes de l'arrondissement de Marmande (3,41 %) ou au perte nationale (3,94 %). Si ces chiffres sont pratiques pour faire une comparaison rapide, ils ont le défaut de comparer des structures démographiques différentes et il eut été plus intéressant d'avoir le rapport des pertes aux mobilisés.

La vie à l'arrière

La commune du Mas-d'Agenais, étant très éloignée du Front, ne fit pas partie des communes françaises ayant connu des destructions plus ou moins massives. Cependant la Première Guerre mondiale, par la mobilisation générale des hommes et donc leur absence, perturba profondément la vie de la commune. Si l'on met de côté les souffrances individuelles dues à la séparation des couples, à l'absence de nouvelles régulières, à l'angoisse de la mort et au deuil, qui furent des éléments prégnants de la vie durant ces années de conflit mais qui restent mal documentés dans le cadre de la commune elle-même, on peut aborder quatre problèmes importants de cette période à travers les délibérations du conseil municipal.

On trouve d'abord deux problèmes qui ne furent que l'aspect local de phénomènes nationaux voire européens. Le plus immédiat fut celui du manque de main-d'œuvre engendré par le départ des hommes. Comme dans le reste de la France, femmes, enfants et vieillards durent remplacer les hommes dans les activités productives. Cependant, cela se fit non sans mal et ne put résoudre entièrement le problème de main-d'œuvre. Ainsi, en septembre 1915, pour exploiter la forêt communale, le conseil municipal dut demander un sursis d'appel de deux mois pour les ouvriers forestiers. Toujours en relation avec l'exploitation de la forêt communale mais également pour l'entretien des chemins vicinaux, en août 1917, il déposa une demande pour l'emploi de prisonniers de guerre du dépôt de Marmande. D'autre part, l'illusion d'une guerre courte s'étant estompée dès la fin de 1914, l'État dû envisager de mettre en place une économie de guerre. Apparut donc le problème des réquisitions pour l'effort de guerre. Le Mas-d'Agenais étant une commune rurale, ces réquisitions se firent souvent sous la forme de contingents de foin. Dans le cadre de cette économie de guerre intégrée, on assista donc à d'intenses négociation entre le maire du Mas et le sous-intendant militaire d'Agen : ainsi, en août 1916, ce dernier refusa finalement toute réduction sur un contingent de foin de 400 quintaux métriques ; en juin 1918, ce fut le conseil municipal qui se déclara dans l'impossibilité de livrer quoi que ce soit des 300 quintaux métriques exigés. Enfin, en septembre 1918 (comme dans toutes les communes traversées par le canal de Garonne), tous les chevaux de halage durent être présentés par leurs propriétaires devant les commissions militaires de réquisition.

On trouve ensuite deux problèmes, qui sans être exceptionnel en France, furent plus spécifiquement locaux. On assista à un effondrement de l'activité commerciale locale. Elle transparaît à travers la baisse du bail à ferme des droits de location des rues, places et halles de la ville du Mas et des Poids Publics. Ce bail fut ramené progressivement de 1 720 francs (année de référence 1913), à 200 francs pour l'année 1915. Compte tenu de l'inflation importante engendrée par la guerre, il s'agit d'une baisse dépassant les 90 %. De plus, la récolte de blé déficitaire de 1915 entraîna un début de problèmes alimentaires dès février 1916.

Cependant, comme dans le reste du pays, le conflit put être également un moment d'expansion pour certaines entreprises en contrat avec l'armée. Ainsi, entre fin 1915 et fin 1916, la scierie mécanique Duthil occupa près de cent personnes à la fabrication de cent baraquements en bois préfabriquées et démontables dits "baraquements Adrian".

  1. Françoise Bostyn, « La Néolithisation de la France : une extension de plus en plus large du Danubien », Archéopage, ISSN 1622-8545).
  2. Françoise Bostyn, « La Néolithisation de la France : une extension de plus en plus large du Danubien », Archéopage, ISSN 1622-8545).
  3. Patrice Brun, « Les Celtes à la lumière de l'archéologie », Archéopage, ISSN 1622-8545).
  4. Fages 1995, p. 40.
  5. Patrice Brun, « Les Celtes à la lumière de l'archéologie », Archéopage, ISSN 1622-8545).
  6. a et b Abaz et Noldin 1992, p. 68.
  7. César, BG, I, 1 ; Pomponius Mela, III, 2 ; Strabon, IV, 1, 1-2 ; Pline l'Ancien, Hist. Nat., IV, 108-109
  8. Fages 1995, p. 47-48.
  9. Fages 1995, p. 52-53.
  10. Fages 1995, p. 46.
  11. Fages 1995, p. 59.
  12. a b et c Fages 1995, p. 224.
  13. Fages 1995, p. 52.
  14. Fages 1995, p. 55-56.
  15. Fages 1995, Inscriptions latines d'Aquitaine (ILA), Nitiobroges, Supplément au tome CXVIII, no 1, janvier-mars 1991, Revue de l'Agenais, p. 15-16.
  16. Fages 1995, p. 61.
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  18. "Inventée par M. Mangin, l'expression désigne toute agglomération qui n'était pas le chef-lieu d'une cité. L'archéologie permet de distinguer trois groupes d'agglomérations secondaires : des agglomérations à parure urbaine, de gros bourgs, dépourvus de monuments publics, et enfin des bourgades et villages" d'après Tassaux 2004, p. 24, 31.
  19. Tassaux 2004, p. 27.
  20. F. Tassaux insiste bien sur le caractère aléatoire de la distinction entre "agglomération à parure urbaine" et "gros bourg" : la parure urbaine pouvant apparaître lors d'une prospection aérienne, Tassaux 2004, Fages 1995, p. 77.
  21. Tassaux 2004, p. 36-37.
  22. Voir par exemple sur le site "lemasdagenais.info" : La Vénus du Mas
  23. Tassaux 2004, p. 37.
  24. a et b Fages 1995, p. 62.
  25. Nicolaï A., Le Mas d'Agenais sous la domination romaine et le cimetière gallo-romain de Saint-Martin, in Société archéologique de Bordeaux, tome 20, consultable sur Gallica
  26. Fages 1995 d'après p. 34 b.
  27. Dubos L., Quelques voies romaines sur la rive gauche de la Garonne, en Agenais, Bazadais, et Bordelais, consultable sur Gallica
  28. Schiltz Olivier, Le démantèlement des grandes seigneuries et ses conséquences sur l'architecture (cantons de Meilhan-sur-Garonne et du Mas-d'Agenais), Revue de l'Agenais, avril-juin 1989, Vol. 116, no 2, p. 96
  29. Fages 1995, p. 235 b.
  30. Bonnat René, Les Morts lot-et-garonnais de la Grande Guerre (1914-1918), Revue de l'Agenais, tome 47, 1920, consultable sur Gallica
  31. Bonnat René, Les Morts lot-et-garonnais de la Grande Guerre (1914-1918), Revue de l'Agenais, tome 47, 1920,  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  32. Vacqué 1992, p. 79-80.
  33. Winter Jay, L'Effort de guerre, in Audouin-Rouzeau S. et Becker J.-J. (sous la dir.), Encyclopédie de la Grande Guerre 1914-1918, Bayard, 2004, ISBN ).
  34. Dubourg 2002, p. 67.
  35. Chemins de mémoire, Louis Adrian (1859-1933), consultable sur le site Chemins de mémoire
  36. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Vacqué 82

Héraldique

Blason
De gueules à trois mains senestres appaumées d'or.
Détails
Officiel, présent sur le site internet de la commune.

Les armoiries utilisées par la commune du Mas d’Agenais ont été constituées dans les années 1980.

Quoique d'utilisation récente, ce blason trouve son origine au Moyen Âge et son explication divise les auteurs en deux grands courants historiographiques. Un premier courant l'explique par le pouvoir qu'avaient les prieurs du Mas-d'Agenais en tant que seigneurs. Les auteurs de ce courant (dont S. Hubert et R. Vacqué) avancent l'explication suivante : jusqu’au début du  siècle, les prieurs ayant trois « privilèges » ou « justices » (le droit de vie et de mort sur tous ; le droit de mobiliser, de réquisitionner ; le droit de propriété de la forêt, de percevoir la dîme et autres taxes), on les retrouvait symbolisés, sur leur sceau utilisé pour les affaires civiles, sous la forme de trois mains de justice (l’or symbolisant le divin lié au prieuré). Au début du  siècle, Le Mas d’Agenais se plaça sous la protection des Sires d’Albret. Ceux-ci ayant aux origines un écu « de gueules plein », c'est-à-dire entièrement rouge, il a donc naturellement constitué le champ du blason du Mas d’Agenais.

  1. Armorial de France
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