Cozes
Localisation
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Cozes : descriptif
- Cozes
Cozes (prononcé [kɔz]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine)
Ses habitants sont appelés les Cozillons et les Cozillonnes. Cette petite ville du Royannais est un pôle d'activités commerciales et artisanales, jouant comme nombre de cités voisines (Gémozac, Saujon, Meschers) un rôle de relais entre les principales agglomérations de la région (Royan, Saintes, Pons)
Groupée autour d'une église des XIIe et XIIIe siècles et de halles parfaitement conservées, elle joue de plus en plus la carte du tourisme, secteur favorisé par la proximité des stations balnéaires de la côte de Beauté et par un environnement préservé qui lui vaut d'être classée station verte depuis 2015
Elle accueille chaque année différentes manifestations culturelles, dont le festival Plein Sud, consacré aux cultures d'Afrique. Intégrée à l'aire d'attraction de Royan par l'Insee en 2020, la commune appartient à la communauté d'agglomération Royan Atlantique, structure intercommunale regroupant 81 896 habitants (2014).
Géographie
Présentation
La commune de Cozes est située dans la partie sud-ouest du département de la Charente-Maritime, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français. Longtemps chef-lieu du canton de Cozes, dans l'arrondissement de Saintes, elle est désormais intégrée au canton de Saintonge Estuaire, et doit une bonne part de son développement à sa position de carrefour, étant à l'intersection de plusieurs axes de communication.
La ville est à 9,7 kilomètres de Meschers-sur-Gironde, 11,7 kilomètres de Mortagne-sur-Gironde, 12,2 kilomètres de Saujon et de Gémozac, 13,3 kilomètres de Saint-Georges-de-Didonne, 14,2 kilomètres de Royan, 22,1 kilomètres de Pons, 23,6 kilomètres de Saintes, 41,2 kilomètres de Rochefort, 68,8 kilomètres de la préfecture départementale, La Rochelle, et 84,7 kilomètres de la grande métropole et préfecture régionale, Bordeaux.
Le territoire communal est composé essentiellement d'un plateau crétacé (calcaires marneux ou détritiques, étages santonien et campanien), recouvert de formations superficielles dans sa partie orientale. Les champagnes consacrées à la culture des céréales et des oléagineux (blé, maïs, tournesol) se prolongent au sud par une succession de collines plus ou moins accentuées, entrecoupées de combes (combe à Mouchet, combe à Bedaud) et portant souvent des vignes, dont le produit donne cognac et pineau (Cozes est située dans les bons bois) ainsi que des vins de pays charentais. Les espaces agricoles couvrent une superficie importante de la commune (84 %), le reste étant couvert de forêts ou constitué d'espaces artificialisés (6 %).
Le taux de boisement de la commune est de 9 %, les principaux massifs, de taille modeste, étant situés principalement dans sa partie orientale. Les principaux sont le bois vert et le bois de la Bruelle (entre Théon et La Bruelle), le bois de Caille et le bois des Landes (entre Les Généraux et Les Maréchaux), le bois des fées (entre Chez Durand et Chez Jean-Grand), le bois d'Hugé et des Mesnards (entre Les Mesnards et Chez Frétard). Seule une faible partie de la forêt de Chez Motay appartient à la commune, tandis que la forêt de Cozes, en dépit de son nom, est située en dehors des limites communales.
La commune est une des étapes d'un sentier de grande randonnée balisé, le GR 360.
Voies de communication et transports
La commune est traversée par plusieurs voies de communication importantes. La D 730 appartient au réseau des routes départementales de première catégorie (fréquentation importante : plus de 3 000 véhicules par jour). Cet axe majeur, dit « route de Bordeaux », irrigue toute la partie méridionale du département, jusqu'à La Roche-Chalais, en Dordogne. C'est également la principale voie de communication (hors autoroute) pour rejoindre Mirambeau, Blaye et Bordeaux. La D 730 forme une voie de contournement, évitant aux véhicules de passer par le centre-ville. Elle est une source potentielle de nuisances sonores, répertoriée comme tel par les services de la DDE (classée en catégorie 3 sur une échelle de 5). Au total, six kilomètres de routes (soit environ 3 % du territoire communal) sont considérés comme présentant de tels inconvénients.
Au sud-est du centre-ville, un giratoire a été aménagé, laissant le choix entre la poursuite sur la D 730 (direction Mirambeau, Blaye et Bordeaux) et l'engagement sur la D 732 (direction Gémozac, Pons, et au-delà, Cognac).
Traversant la commune selon un axe nord-est/sud-ouest, la D 114 constitue un axe de moindre importance, reliant Saintes au village touristique de Talmont-sur-Gironde (via Rétaud, Thaims et Arces). Venant se greffer sur la D 114 en centre-ville, la D 17 permet de relier Cozes à Saujon par Grézac. Un parc d'activité est en cours d'aménagement en bordure de cet axe. Enfin, deux autres routes départementales désenclavent les hameaux du sud de la commune : Conteneuil (D 244e2), Javrezac et La Bruelle (D 245), se prolongeant respectivement vers Arces et Épargnes.
Les transports urbains de l'agglomération royannaise (Cara'Bus) desservent la commune, permettant de rejoindre le centre-ville de Royan et les villes et villages de la communauté d'agglomération. Il en est de même de la compagnie de transports départementaux Les Mouettes, dont le réseau s'étend à une grande partie de la Charente-Maritime.
Les aéroports les plus proches sont situés à Rochefort, La Rochelle et Bordeaux.
La commune est reliée aux principales villes et villages de l'agglomération royannaise par un réseau de transports urbains baptisé Cara'Bus. Cozes est le terminus des lignes de bus . Des arrêts à la demande sont également possibles.
Communes limitrophes
Climat
Le climat dont bénéficie la Charente-Maritime est un climat océanique tempéré de type aquitain, marqué par un ensoleillement moyen assez important : avec 2 250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne. La pluviosité y est modérée, les précipitations ne dépassant pas 1 200 mm par an. Les températures, quant à elles, varient en moyenne de +5 °C en hiver à +20 °C en été.
Les îles et l'ensemble du littoral de la Charente-Maritime se caractérisent par un climat particulièrement doux en hiver, et rafraîchissant l'été, grâce aux influences océaniques perpétuellement en mouvement (brise marine). Ces conditions climatiques favorables, toujours soumises aux influences de l'océan Atlantique, ont favorisé un véritable microclimat de type sub-aquitain et l'existence d'une végétation déjà méridionale. Ainsi la flore se caractérise-t-elle par la présence étonnante de lauriers-roses, eucalyptus, agaves, et même les mimosas se mettent à fleurir dès le mois de janvier.
Aux essences déjà méridionales du chêne vert (ou yeuse) et du cyste, s'ajoutent une forte présence de palmiers, figuiers, orangers et même oliviers. Il existe toutefois un contraste entre le littoral, assez sec et ensoleillé et l'intérieur des terres, davantage pluvieux. La pluviométrie passe ainsi de 750 Haute-Saintonge.
Les relevés de la station météorologique de La Rochelle entre 1946 et 2000 permettent de déterminer quelques dates majeures au point de vue climatique en Charente-Maritime : ainsi, au cours de ce laps de temps, la température la plus froide est relevée le 15 février 1956 : −13,6 canicule de 2003) est atteint le 8 juillet 1982 avec près de 39 1953 est considérée comme l'année la plus sèche, 2000 est au contraire la plus pluvieuse.
La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par la tempête Martin du 27 décembre 1999. Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec 198 île d'Oléron et 194 Royan.
Dans la nuit du 23 au 24 janvier 2009, la région est frappée par la tempête Klaus. Malgré des rafales de vent dépassant les 120 Médoc tout proche.
Les côtes charentaises et vendéennes sont de nouveau durement éprouvées par la tempête Xynthia qui traverse la région dans la nuit du 28 février au 2010. Des bourrasques de près de 140 . En dépit de violentes bourrasques, peu de dégâts sont à déplorer.
Données générales
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3,4 | 2,8 | 5,4 | 7,4 | 10,7 | 13,7 | 15,8 | 15,7 | 13,7 | 10,5 | 6,3 | 3,9 | 9,2 |
Température moyenne (°C) | 5,9 | 6,9 | 8,7 | 11,1 | 14,3 | 17,5 | 19,8 | 19,6 | 17,8 | 14,2 | 9,4 | 6,6 | 12,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,5 | 9,9 | 12,1 | 14,7 | 17,9 | 21,3 | 23,8 | 23,5 | 21,8 | 18 | 12,6 | 9,2 | 16,1 |
Ensoleillement (h) | 84 | 111 | 174 | 212 | 239 | 272 | 305 | 277 | 218 | 167 | 107 | 85 | 2 250 |
Précipitations (mm) | 82,5 | 66,1 | 57 | 52,7 | 61,1 | 42,9 | 35,1 | 46,4 | 56,5 | 81,6 | 91,8 | 81,8 | 755,3 |
Ville | Ensoleillement![]() |
Pluie![]() |
Neige![]() |
Orage![]() |
Brouillard![]() |
---|---|---|---|---|---|
Médiane nationale | 1 852 | 835 | 16 | 25 | 50 |
Cozes | 2250 | 755 | 4 | 13 | 26 |
Paris | 1 717 | 634 | 13 | 20 | 26 |
Nice | 2 760 | 791 | 1 | 28 | 2 |
Strasbourg | 1 747 | 636 | 26 | 28 | 69 |
Brest | 1 555 | 1 230 | 6 | 12 | 78 |
Bordeaux | 2 070 | 987 | 3 | 32 | 78 |
- ↑ Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
- ↑ « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Lion 1906 (consulté le ).
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- Site du Sigore
- ↑ La Charente-Maritime : schéma routier départemental, 2010-2030
- ↑ Site du Sigore
- ↑ Plan du réseau Cara'Bus
- ↑ Préfecture de Charente-Maritime : Météo France
- ↑ Relevés Météo-France de 1946 à 2000, sur le site Bernezac.com
- ↑ Journal Sud Ouest, édition locale de Royan datée du
- ↑ La tempête du 28 février 2010
- ↑ « », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- ↑ Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
Toponymie
Le nom de Cozes serait dérivé de l'anthroponyme gallo-romain Cottius, du gaulois cottos « vieux ».
Histoire
Les origines
Plusieurs découvertes attestent d'une occupation humaine dès la Préhistoire : polissoir néolithique à Saint-Cybard, nécropole protohistorique à Chantegrelet (non loin du hameau de Javrezac), ou encore restes de fortifications peu-richardiennes au lieu-dit La maison rouge (camp avec fossés et portes à chicanes).
L'habitat se développe durant la période gallo-romaine : pas moins d'une dizaine de villæ a été repérée, répartie sur la totalité du territoire communal. La toponymie permet d'en situer quelques-unes : des noms comme Javrezac ou Roumignac étant construits à partir du suffixe de possession -acum, couplé à un anthroponyme (le nom de leur propriétaire, en général). Une voie romaine passe à proximité du bourg actuel : reliant Mediolanum Santonum (Saintes) au site du Fâ (probable Novioregum), elle est un axe majeur entre le port girondin et la capitale des Santons.
Au Moyen Âge, Cozes est une étape située à la jonction de deux chemins secondaires de Saint-Jacques-de-Compostelle. Venus de Trizay, de Saint-Jean-d'Angle, de Sablonceaux et de Grézac, ou descendant de Saintes par Thaims, les pèlerins transitent par le village avant de poursuivre vers Arces et Talmont, d'où ils embarquent pour Soulac. C'est aussi un marché agricole dynamique, qui se dote de vastes halles au Charles VIII.
Le temps des troubles
En 1548, Cozes est de ces paroisses qui se soulèvent contre l'introduction de la Gabelle et les abus qu'elle suscite, au cours d'une révolte connue sous le nom de Jacquerie des Pitauds. La répression, menée par le connétable Anne de Montmorency, est féroce. « Il faut, dit-il, pour rétablir l'obéissance dans les contrées révoltées, exterminer jusqu'au dernier de leurs habitants pour les repeupler de nouvelles familles ». De façon symbolique, ordre est donné de descendre les cloches de l'église, coupables d'avoir sonné la révolte. Elles sont conduites au château de Royan, où sont entreposées celles de presque tout le pays d'Arvert, Royan compris. Néanmoins, en 1549, le roi Henri II décrète une amnistie générale et l'abolition de la gabelle en Saintonge (devenant ainsi pays rédimé).
La Réforme protestante s'implante très tôt en Saintonge, où alternent périodes de tolérance et de persécutions. La paroisse est relativement épargnée par les destructions des Guerres de religion, malgré le saccage du logis de Sorlut. La promulgation de l'édit de Nantes permet à la communauté protestante de se relever, mais la trêve est de courte durée. Une partie de la paroisse dépend en effet directement de la seigneurie de , dont la châtelaine, Joachine du Breuil, fille de Gilles du Breuil, est une farouche ennemie des Calvinistes, auxquels elle impute la mort de son frère lors du siège de Royan (1622). Partout où elle le peut, elle fait arrêter les Protestants, dont les biens sont systématiquement confisqués. Nombre d'entre eux sont condamnés à être roués vifs ou bien pendus, à titre d'exemple. Seule une vibrante supplique des habitants, adressée à .
La révocation de l'édit de Nantes (édit de Fontainebleau) en 1685 est un nouveau coup dur pour les fidèles de la « religion prétendue réformée » (RPR), désormais menacés par les « dragonnades » et obligés de célébrer leur culte dans des « maisons d'oraison » ou en pleine nature. C'est le temps de « L'Église du Désert ». Le pasteur Forestier, qui prend ses fonctions en 1682, en fait les frais : arrêté promptement, il est conduit à la prison de Saintes, tout comme Jacques Fontaine, autre ministre protestant. Le temple, qui avait été édifié en 1560, est détruit sur décision de justice. Un second temple sera édifié dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, à l'écart du bourg.
La réorganisation territoriale de 1790 fait de Cozes un chef-lieu de canton du district de Saintes (de l'arrondissement de Saintes ensuite). Les anciennes divisions féodales sont abolies. La commune nouvellement créée (environ 600 habitants) est alors un important centre commerçant, vivant au rythme de ses foires (douze foires annuelles) et de ses marchés.
En 1814, les armées anglaises envahissent la France, bien décidées à mettre fin au règne de . Elles sont arrêtées dans leur marche à Cozes, lorsqu'est connue l'abdication de l'empereur, le 6 avril.
Un nouveau cadre urbain
Le siècle est marqué par une volonté de rénovation urbaine qui se traduit par la construction d'un nouveau temple en centre-bourg (décision prise par les diacres en 1817, inauguration en 1821), par l'aménagement de la place de l'église, la création d'un jardin public ou encore la création d'une gare de chemins de fer. La décision de déplacer le cimetière communal, jusqu'alors situé autour de l'église, est prise en 1850, mais les corps ne sont effectivement déplacés que durant l'hiver 1862-1863. L'espace ainsi libéré devient une place publique, plantée d'arbres.
En 1866 la municipalité rachète le jardin Pillet ainsi que les immeubles Guillon. Le jardin Pillet devient jardin public : on y trouvait à l'origine arbres fruitiers, pieds de vignes et jardin potager. La tempête du 20 février 1879 cause d'importants dégâts, renversant des arbres qui sont vendus, permettant la réfection du jardin. Entre 1873 et 1875, la création de la ligne de chemin de fer Pons-Royan, rend nécessaire la construction d'une gare à Cozes. Deux voies sont mises en place pour y accéder en 1874, le boulevard de la Gare et le boulevard des Dandonneaux. Face à la gare, sur un terrain privé, un particulier édifie en 1886 une stèle en mémoire de Louis Gabriel Pillet, officier à bord du navire le Vengeur du Peuple, qui fut coulé en 1794 au cours d'un mémorable combat naval : la bataille du 13 prairial an II (de nombreux marins étaient originaires de Charente-Inférieure, dont quelques-uns du canton de Cozes).
La modernisation du bourg se poursuit au siècle avec l'arrivée de l'électricité et de l'éclairage public en 1909. Une nouvelle école publique voit le jour quelques années plus tôt (1906) à proximité du jardin public (une école confessionnelle moderne existait déjà depuis 1880). Comme presque toutes les communes de France, Cozes se dote d'un monument aux morts quelques années après la fin de la Première Guerre mondiale. Inauguré le , il est alors situé à l'emplacement actuel de la poste. Il est déplacé en 1946 sur une place nommée à l'époque « Petit champ de foire » ou « Champ de foire d'hiver ».
Des épreuves au renouveau
Le , un détachement de la Wehrmacht traverse le bourg, marquant le début d'une occupation appelée à durer presque cinq ans. En 1944, après le débarquement de Normandie, et le débarquement de Provence, la pression des FFI se fait de plus en plus intense, de nombreuses villes du département étant libérées en quelques semaines, pendant l'été (Jonzac, Saintes, Rochefort). Le 4 septembre, jour de la libération de Saintes, les Allemands font sauter la poste de Cozes. Dans le même temps, ils constituent un vaste ensemble défensif, dit « poche de Royan » dont la limite sud est une ligne Saujon-Cozes-Meschers.
Le 18 septembre 1944, Cozes est libéré lors de la progression vers Royan de différents groupes FFI coordonnés par le colonel Henri Adeline. Ce sont les FFI de Dordogne du lieutenant-colonel Georges Moressée, alias Z, qui prennent la ville.
La grande offensive alliée vers le camp retranché de Royan intervient au mois d'avril 1945 (Opération Vénérable). Le 13, les troupes du colonel Adeline passent par Cozes, Talmont, Meschers et viennent faire leur jonction avec celles du colonel Granger dans les faubourgs de Royan (La Triloterie). La poche de Royan vit ses dernières heures.
En 1946, la municipalité achète un terrain afin de bâtir une nouvelle poste. Le nouveau bâtiment est inauguré en 1950. Deux ans plus tard, la commune se dote de bains-douches, transformés en syndicat d'initiative en 1982, puis en appartements en 2007.
De nos jours, Cozes reste un centre commercial, artisanal et agricole. L'urbanisation de la commune est en plein développement, et se traduit par l'agrandissement de zones commerciales et artisanales et la mise en place de nouveaux lotissements.
- ↑ La civilisation de Peu-Richard (Thénac, commune voisine de Barzan
- ↑ Archeologia, mars/av. 1970, p. 86, 87.
- Cozes, musée du patrimoine du pays royannais
- ↑ 20 avril 1491 - Établissement de deux nouvelles foires à Cozes, site Histoire-Passion
- Royan, par Yves Delmas, p.13
- ↑ Meschers, Saint-Georges et Semussac, misères et maltraitances, site Histoire et Passion
- exposition bibliothèque municipale 2005
- ↑ « », sur www.c-royan.com (consulté le )
- ↑ Général H. Adeline, La Libération du Sud-Ouest, 1948, p. 56
- ↑ La poche de Royan, site Chemins de mémoire
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Héraldique
Blasonnement :
Écartelé : au 1er d'azur à la bande ondée d'argent accompagnée d'une étoile d'or en chef, au 2e de sinople à la gerbe de blé liée d'or, au 3e de gueules à la grappe de raisin tigée et feuillée d'argent, au 4e d'argent à la croix d'azur chargée de quatre coquilles d'or et de quatre besants du même en cœur, ordonnés en losange, sur le tout fascé d'or et de sable.
Commentaires : Ce blason fut créé en 1991.
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