Ciboure

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Ciboure : descriptif

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Ciboure

Ciboure est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine. Le gentilé est Cibourien (ou Ziburutar en basque). Les habitants sont également surnommés les « Kaskarrot » ou « Kachkarrot» forme francisée du basque kazkota ou kaskota

Ce terme pourrait dériver mais sans attestation formelle de kasko en basque issu du casco castillan

Augustin Chaho indique dans son dictionnaire de 1856-1857, un usage de ce terme équivalent à « forte tête ».

Géographie

Localisation

Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Ciboure se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Elle se situe à 136  de Pau, préfecture du département, à 28 , sous-préfecture, et à 5 Saint-Jean-de-Luz, bureau centralisateur du canton de Saint-Jean-de-Luz dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bayonne.

Les communes les plus proches sont : Saint-Jean-de-Luz (0,9 Urrugne (3,7 Ascain (5,8 Guéthary (6,5 Ahetze (8,1 Bidart (8,4 Biriatou (8,4 Hendaye (9,1 km).

Sur le plan historique et culturel, Ciboure fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque,. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones,. La commune est dans la zone Lapurdi Itsasegia (Côte du Labourd) au sud-ouest de ce territoire, en façade atlantique.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Ascain, Saint-Jean-de-Luz et Urrugne.

Communes limitrophes de Ciboure
Golfe de Gascogne Baie de Saint-Jean-de-Luz
Ciboure Saint-Jean-de-Luz
Urrugne Ascain

Hydrographie

Réseaux hydrographique et routier de Ciboure.

La commune est drainée par la Nivelle, Fleuve Untxin et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 10 ,.

La Nivelle, d'une longueur totale de 39,2 fleuve qui prend sa source en Espagne, à l'ouest du sommet de l'Alcurrunz (933 m), dans la commune d'Urdazubi, et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans le golfe de Gascogne à Saint-Jean-de-Luz, après avoir traversé 5 communes.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : −9 999 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : -9999 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : -9999 j
  • Amplitude thermique annuelle : −9 999 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : −9 999 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : -9999 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : -9999 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1921 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. La température moyenne annuelle évolue de 13,2 , à 13,4 , puis à 13,8 .

Statistiques 1981-2010 et records de la station météorologique de Socoa (64) - 43° 23′ 36″ N, 1° 41′ 06″ O
Records établis sur la période du 01-01-1921 au 30-06-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 5,8 5,9 7,4 8,6 11,8 14,7 16,8 17,2 14,9 12,6 8,7 6,5 10,9
Température moyenne (°C) 9,3 9,6 11,4 12,6 15,7 18,3 20,5 21 19,1 16,6 12,3 10 14,7
Température maximale moyenne (°C) 12,8 13,4 15,4 16,5 19,5 22 24,2 24,8 23,4 20,6 16 13,4 18,5
Record de froid (°C)
date du record
−10,8
15.01.1985
−12
03.02.1956
−7,2
06.03.1971
−2,4
13.04.1958
2,6
03.05.1977
4,2
02.06.1962
6,4
28.07.1954
7,2
14.08.1949
2,2
25.09.1931
0,5
16.10.09
−5,6
26.11.1955
−8
25.12.1962
−12
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
24,6
06.01.1999
28,4
28.02.1960
29,8
25.03.1955
32,5
30.04.05
35,4
30.05.1996
42
18.06.2022
41,9
30.07.20
40,2
04.08.03
38
12.09.16
33,2
02.10.1985
29
08.11.15
26
02.12.1985
42
2022
Précipitations (mm) 139 116,9 110,9 137 115,1 86,4 70,1 99,6 118 152,6 182 155,4 1 483
Source : «  » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 14/07/2022 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Nivelle (estuaire, barthes et cours d'eau) », d'une superficie de 1 450 ,.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1 est recensée sur la commune, : les « Barthes de la basse vallée de la Nivelle et vallée humide de Basa Beltz » (152,04  et une ZNIEFF de type 2,, : le « réseau hydrographique et basse vallée de la Nivelle » (763,72 .

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  2. Stephan Georg, «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
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Toponymie

Attestations anciennes

Le toponyme Ciboure apparaît sous les formes Subiboure (), Siboure (1650, carte du Gouvernement général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins, Carte des Pays Basques de France et d'Espagne), Siboro (1657), Sanctus Vincentius de Siboure (1684, collations du diocèse de Bayonne) et Ziburu au XIXe siècle.

Siboro était l'ancien nom de la ville, tout du moins jusqu'en 1692 selon Jean-Baptiste Orpustan.

Graphie basque

Son nom basque actuel est Ziburu.

  1. Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
  2. Titres de Saint-Jean-de-Luz, archives communales
  3. Manuscrits des XVIIe et XVIIIe siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  4. Pierre Lhande, Dictionnaire basque-français, 1926
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Histoire

Vue de Ciboure prise du jardin de la douane de Saint-Jean-de-Luz vers 1882. Ruines de l'ancien pont « telles qu'elles étaient en 1852 ».

Le début du peste. La lecture des registres gascons permet de suivre son expansion. Après une période de rémission, la maladie réapparaît. En 1598, le corps de ville de Ciboure rédige de nombreux rapports sur « la maladie quy court », « la maladie de la peste ».

Jusqu'alors annexe d'Urrugne, Ciboure fut érigée en commune en 1603.

En prévision des États généraux de 1789, Me Saint-Esteven – curé de Ciboure – est élu député du clergé. Sous la Révolution, Ciboure sera rattachée à Saint-Jean-de-Luz, les deux villes regroupées prendront le nom de Chauvin-Dragon. Les deux villes, soupçonnées d'« incivisme » sous la Terreur, sont ainsi placées sous sous l'administration d'une « Société populaire républicaine des amis de la Liberté et de l'Égalité ». Le nom de Chauvin-Dragon cessera d'être employé à partir de 1795 mais les deux villes ne seront séparées qu'en 1800.

Maurice Ravel est né à Ciboure, le , dans la maison Estebania, de style hollandais.

  1. Registres gascons, tome 1, pages 44, 53, 141, 154, 158-159, 195 et 233 - cités par , Histoire générale du Pays basque III : Évolution économique et sociale du Elkarlanean, , 411 ISBN  et , OCLC 466971263), p. 42-43.
  2. Archives communales de Ciboure, BB 2 - citées par , Histoire générale du Pays basque III : Évolution économique et sociale du Elkarlanean, , 411 ISBN  et , OCLC 466971263), p. 42.
  3. Jean-Noël Darrobers; Hubert Lamant-Duhart; et al, Ciboure, Ekaina, 1992..
  4. a et b Georges Pialloux, Connaître le Pays basque, Bordeaux, Sud-Ouest, , p. 35
  5. «  », sur Sud-Ouest, .

Héraldique

Blasonnement :
D'argent à la mer d'azur, au cheval contourné d'argent brochant sur le fût au naturel d'un arbre de sinople terrassé du même, fruité d'or, accosté de deux vaisseaux affrontés au naturel voguant sur la mer, l'un à dextre et l'autre à senestre.
Commentaires : Les armoiries de Ciboure ont été approuvées par le conseil municipal en 1992. Elles se retrouvent sur la vieille fontaine de Ciboure classée monument historique (datant de 1676) et correspondent à une légère adaptation des règles d’héraldique par souci d’esthétisme (ajout du marron pour le tronc du chêne et bateaux).
  • L’arbre est un chêne de sinople (vert) fruité de glands d’or (jaune) dont le tronc est au naturel (marron) terrassé du même (terrasse verte tranchant sur la mer d’azur). Le chêne représente la force, les traditions et la mémoire. Il a été repris ensuite dans plusieurs armoiries du Pays basque.
  • Le cheval d’argent (blanc) sur une mer d’azur (bleue) est le signe de la vitesse, la légèreté du commandement. Le cheval était un animal royal.
  • La vocation maritime de Ciboure se retrouve dans les deux vaisseaux dits d’accompagnement sur les armoiries.
  1. Guy Ascarat

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Ciboure dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 13/01/2025
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-naq/38259.html

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