Bruges

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Bruges : descriptif

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Bruges

Bruges (prononcé /bʁyʒ/ ; en néerlandais : Brugge ; /ˈbrʏɣə/ ; en allemand : Brügge, /ˈbʁʏɡə/) est une ville de Belgique située en Région flamande, chef-lieu et plus grande ville de la province de Flandre-Occidentale.

Toponymie

Attestations anciennes

Le nom de la localité est attesté sous les formes Bruggas et Bruccia en 840 - 875 (monnaies carolingiennes), puis Bruciam, Bruociam (lire Brucciam) en 892, [in portu] Bruggensi vers 1010, Bruggis en 1012, Bricge ou Brygce vers 1037, Brygce en 1049, Brugias en 1072.

Étymologie

Selon la plupart des toponymistes Bruges est issu du proto-germanique *brugjō- / *brugjǭ, mot féminin reconstitué et signifiant « pont », (brug en néerlandais moderne, équivalent de l'allemand Brücke et de l'anglais bridge, signifiant tous « pont »). Un premier pont ou ponton de bois aurait été construit à l'époque romaine à la hauteur de la Langestraat et de la Hoogstraat.

Dans une étude datant de 1971, Maurits Gysseling émet l’hypothèse que Brugge serait à l’origine une forme dérivée de Rogia, le nom originel de la rivière Reie, et que ce nom aurait subi ensuite, au vieux norrois ; une contamination aurait en effet eu lieu par le mot scandinave bryggja, lequel signifie « débarcadère » ou « quai d’amarrage ». C’est à partir de cette forme contaminée que le nom actuel de la ville se serait développé. Du reste, pareille influence étrangère sur la dénomination d’une implantation humaine suppose l’existence de contacts intenses et durables avec les étrangers concernés. Contre cette hypothèse, il y a lieu de relever que l'existence de contacts importants et durables avec des étrangers n'a pas nécessairement une influence sur la toponymie. En particulier, les Vikings adaptaient à la phonétique de leur langue des toponymes préexistants ; c'est ainsi qu'ils appelaient Dublin, Dyflinn, et Rouen, Ruðuborg ou Ruða (qui est encore son nom en islandais et formé à partir de la forme *Rotho, abrégée de Rothome attestée en 1014), etc., sans que ces formes scandinaves, à l'usage interne du monde viking, aient la moindre influence sur le développement phonétique ultérieur de ces toponymes indigènes. Il en est ainsi, alors même que les implantations durables des colons scandinaves ont laissé des traces importantes dans la toponymie irlandaise et surtout normande.

  1. a et b Maurits Gysseling, Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), (lire en ligne), p.195ab.
  2. Carnoy (Albert), Origines des Noms des Communes de Belgique, y compris les Noms des Rivières et principaux Hameaux, Éditions, Universitas, 1949
  3. lire en ligne).
  4. ISBN ), p. 88.

Étymologie

Selon la plupart des toponymistes Bruges est issu du proto-germanique *brugjō- / *brugjǭ, mot féminin reconstitué et signifiant « pont », (brug en néerlandais moderne, équivalent de l'allemand Brücke et de l'anglais bridge, signifiant tous « pont »). Un premier pont ou ponton de bois aurait été construit à l'époque romaine à la hauteur de la Langestraat et de la Hoogstraat.

Dans une étude datant de 1971, Maurits Gysseling émet l’hypothèse que Brugge serait à l’origine une forme dérivée de Rogia, le nom originel de la rivière Reie, et que ce nom aurait subi ensuite, au vieux norrois ; une contamination aurait en effet eu lieu par le mot scandinave bryggja, lequel signifie « débarcadère » ou « quai d’amarrage ». C’est à partir de cette forme contaminée que le nom actuel de la ville se serait développé. Du reste, pareille influence étrangère sur la dénomination d’une implantation humaine suppose l’existence de contacts intenses et durables avec les étrangers concernés. Contre cette hypothèse, il y a lieu de relever que l'existence de contacts importants et durables avec des étrangers n'a pas nécessairement une influence sur la toponymie. En particulier, les Vikings adaptaient à la phonétique de leur langue des toponymes préexistants ; c'est ainsi qu'ils appelaient Dublin, Dyflinn, et Rouen, Ruðuborg ou Ruða (qui est encore son nom en islandais et formé à partir de la forme *Rotho, abrégée de Rothome attestée en 1014), etc., sans que ces formes scandinaves, à l'usage interne du monde viking, aient la moindre influence sur le développement phonétique ultérieur de ces toponymes indigènes. Il en est ainsi, alors même que les implantations durables des colons scandinaves ont laissé des traces importantes dans la toponymie irlandaise et surtout normande.

  1. Carnoy (Albert), Origines des Noms des Communes de Belgique, y compris les Noms des Rivières et principaux Hameaux, Éditions, Universitas, 1949
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées gysseling195
  3. lire en ligne).
  4. ISBN ), p. 88.

Héraldique

La ville possède des armoiries qui lui ont été octroyées le 20 octobre 1819, confirmées le 26 février 1842 et octroyées à nouveau le
Blasonnement : Burelé de huit pièces d'argent et de gueules à un lion d'azur, armé et lampassé de gueules, couronné d'or portant au cou un collier avec une croix du même pendante sur sa poitrine.
Source du blasonnement : Heraldy of the World.



  1. (https://www.heraldry-wiki.com/heraldrywiki/index.php?title=Sainte-Ode).

Géographie

Photo satellite de Bruges.

Situation

Emplacement

Auparavant, la mer atteignait le nord de Bruges. La ville était alors reliée à la côte par un chenal naturel, le getijdengeul qui était soumis à l'action des marées. La poldérisation progressive à partir du . Aujourd'hui, le cœur historique de Bruges se situe à une quinzaine de kilomètres de la mer du Nord. Le rattachement progressif des villes alentour a permis de faire de Bruges une ville côtière dont le port est Zeebruges. Les deux ensembles sont reliés depuis 1907 par le canal Baudouin, d'une longueur de 12 kilomètres.

La ville est toujours traversée par une rivière, la Reie, qui est aujourd'hui canalisée dans Bruges.

Communes limitrophes
Communes limitrophes de Bruges
Mer du Nord Knokke-Heist
Jabbeke
Zuyenkerque
Blankenberghe
Bruges Damme
Zedelghem - Oostkamp Beernem
  1. a et b Martin 2014, p. 4.

Histoire

Bruges a joué un rôle important au Moyen Âge, époque au cours de laquelle les riches marchands de la ville relient la Baltique et la Méditerranée, point fort de la spécificité brugeoise au Moyen Âge.

C'est à Bruges que le 10 janvier 1430, lors du dernier jour des festivités de son mariage avec Isabelle de Portugal que Philippe le Bon (duc de Bourgogne) fonde l'ordre de la Toison d'or.

Moyen Âge

Le Spiegelrei.

Bruges apparaît au comté de Flandre. Bruges apparaît au Moyen Âge en tant que place fortifiée située le long d'un bras de mer, le Zwin. Baudouin, vassal du roi carolingien Charles le Chauve, y habitait avec Judith, la fille de celui-ci qu'il avait enlevée. Pour prévenir de nouvelles querelles, le roi avait envoyé son vassal Baudouin en pays flamand où une population peu nombreuse craignait les invasions normandes qui ravageaient le littoral (Thérouanne, Dixmude, Saint-Omer, Gand…).

Baudouin fonde le comté de Flandre et étend son domaine de la région côtière jusqu'à l'Escaut et l'Artois. Il fait construire la place forte de Bruges en utilisant notamment les pierres de la cité d'Oudenburg. Nous trouvons le nom de Bruges pour la première fois vers 875 sur une pièce de monnaie.

Bruges n'est donc au Burg (la place du Bourg). Au Burg s'ajoutent un marché, une cour de justice et quelques routes qui mènent à la côte ou à l'intérieur du pays. Des navires viennent y accoster. Ils pénètrent dans l'embouchure du Zwin entre les bancs de sable et la côte flamande. Ainsi Bruges se développe également comme centre commercial.

En 928, Bruges obtient le statut de ville, mais elle n'apparaît alors sur aucune carte. La ville est mentionnée sur un document racontant le transfert d'un crucifix en or vers Bruges, peut-être par peur des incursions vikings et laissant donc penser que Bruges était une ville plus sûre, ce qui laisse supposer des fortifications et une garnison.

Dans les années 1000, le Burg devient un port. Les attaques des Vikings cessent, l'artisanat et le commerce se développent, les murs de la ville et des canaux sont construits. Les comtes de Flandre confient le château de Bruges à des châtelains qui tentent de rendre la fonction héréditaire :

  • Bertulphus vers 1012 ;
  • Robert Ier vers 1036-1052 ;
  • Baldran vers 1060-1067 épouse Dedda ou Diva ;
  • Erembald de Furnes 1067-1089, meurtrier du précédent, second époux de Dedda ou Diva ;
  • Robert II 1089-1109 leur fils ;
  • Waltier 1110-1115 son fils ;
  • Didier Haket 1115-1127, fils d'Erembald ;
  • Gervais du Praet 1127-1130 ;
  • Didier Haket rétabli 1130-1133.

En 1134, un raz-de-marée a pour conséquence bénéfique d'ouvrir un bras de mer, le Zwin, donnant à la ville un accès direct à la mer, ce qui entraîne un développement urbain spectaculaire du Angleterre, productrice de laine, la Suède, exportatrice de hareng en caque, la Gascogne, productrice de vin, et les producteurs de textiles de Flandre. Le bras de mer passe près de la ville de Damme qui va devenir un avant-poste commercial de Bruges.

Forte de son indépendance communale symbolisée par son beffroi, Bruges devient une plaque tournante portuaire, commerciale et financière de l'Europe du Moyen Âge, reliant les pays de la mer du Nord et de la Baltique à la Méditerranée. Les riches marchands brugeois traitent avec ceux de toute l'Europe. La première bourse de valeurs de l'histoire est créée à Bruges au XIIIe siècle.

Le comte Thierry d'Alsace investit ensuite la châtellenie Raoul de Nesle. Son petit-fils Jean II de Nesle cède ses droits en à la comtesse Jeanne de Constantinople.

Le beffroi, symbole de l'autonomie communale.

En 1200, la ville obtient le droit d'organiser un marché annuel et le « privilège du droit de ville » (assorti d'avantages fiscaux) par le comte de Flandre, Philippe. Les marchands du Rhin viennent rapidement jusqu’à Bruges, puis c'est au tour des marchands hanséatiques, venus de Lübeck et Hambourg. En 1253, la Hanse y obtient des privilèges et Bruges devient l'un des trois comptoirs hanséatiques en mer du Nord, avec Londres et Bergen. Un simple prospectus de marchand du milieu du XIIIe siècle mentionne les relations commerciales avec le royaume d'Angleterre (laine, cuir, plomb, étain, charbon de roche...), le royaume d'Écosse (laine, cuir, fromages, suif, produits de l'élevage de moutons), le royaume de Norvège (bois de construction, poix, cuir bouilli, cuir de bouc pour fabriquer le cuir de Cordoue, suif, graisses, gerfauts), le royaume de Bulgarie (vairs et gris, hermines, zibelines, hermines non mouchetées), le couloir mosan représenté notamment par l'évêché de Liège et Dinant (grands madriers, objets de cuir façonné et battu), le royaume de Portugal ou de Lusitanie (miel, huile, figues, raisins, graines, peaux, cires, cuir, balais), le royaume de Maroc (sucre brut, cumin, cire, cuir, peaux), le royaume de Fez et l'Afrique (cire, cuir, peaux).

Dès la fin du Gênes, de Venise, de Florence, de Castille, du Portugal ou d'Écosse comptent parmi les visiteurs réguliers de la ville. L'arrivée des marchands génois en 1277 avec le premier convoi maritime permet non seulement le début du commerce des épices avec le Levant, mais également un perfectionnement des techniques bancaires et financières dans la ville. L'hôtel de la famille Van der Buerse est le premier centre financier européen de l'histoire boursière.

Le 18 mai 1302, lors des Matines Brugeoises, la population de la ville se révolte contre l'occupation française en assassinant les partisans du Roi de France Philippe le Bel ainsi que la garnison française, puis se rallie au comte de Flandre Gui de Dampierre et son fils aîné Robert emprisonnés depuis 1300 par le Roi de France. Deux mois plus tard, la ville prend part à la victoire flamande de la bataille des éperons d'or, contre le Roi de France.

Les marchands vénitiens arrivent dans la ville en 1314. Aux Lucques comme Dino Rapondi ou Les Époux Arnolfini s'y installent.

Un tournoi est donné à Bruges le 11 mars 1392, où se dispute un combat entre Jean IV van der Aa, seigneur de Gruuthuse et le seigneur Gérard de Ghistelles, seigneur de Wasquehal. Ce tournoi se dispute sur la grande place de Bruges, avec d'un côté les 49 chevaliers de Jean de Bruges et 48 du côté de Gérard de Ghistelles. Le nom de Jean de Bruges est devenu célèbre dans la chevalerie, par ce tournoi qu’il donne à Bruges. À la suite de ce tournoi, René d'Anjou composera pour Louis de Bruges, fils de Jean IV van der Aa, un Traité des tournois dans lequel il réunit les lois, règlements, usages, cérémonies et détails observés dans ces exercices. C’est sans doute pour en conserver le souvenir que Bruges institue, à partir de 1417, les joutes ou tournois de la société dite « de l’Ours blanc », dont le chef, ou plutôt celui qui y remportait le prix de valeur et d’adresse, était pendant l’exercice de ses fonctions, qui durait un an, qualifié de « Forestier », en mémoire des anciens gouverneurs de la Flandre, que les rois de France avaient revêtus de ce titre.

En 1409, une bourse est créée et la ville devient le marché financier le plus sophistiqué des Pays-Bas durant le primitifs flamands, qui révolutionnent la peinture occidentale. Mais le Zwin s'ensable aux Anvers. Bruges tombe alors au rang de simple ville provinciale, dans le cadre des Pays-Bas espagnols.

Pont des Carmes dans la ville de Bruges

L'âge d'or de la ville entre les Europe et les grands ports d'Italie, Gênes et Venise.

Au L'Écluse. Le 21 mai 1437, les bourgeois se soulèvent contre Philippe III de Bourgogne (qui échappe de peu à la mort), et lynchent son représentant, le maréchal Jean de Villiers de L'Isle-Adam (épisode dit des « vêpres brugeoises »). Le bourgmestre Gilles III Lauwereyns, nommé en octobre 1437, doit aller demander pardon au duc de Bourgogne en janvier 1438 à Arras. La Déclaration des Droits, approuvée par Philippe III, amène la ville à un haut degré de développement économique, architectural et culturel. À la fin du Moyen Âge, Bruges est la ville la plus riche d'Europe du Nord.

Durant cette époque faste, certains riches marchands ont pris possession des marais entourant Bruges depuis le raz-de-marée et imposaient une taxe de passage pour ceux qui voulaient entrer ou sortir de la ville. Ces commerçants ont gardé le nom de leur position tels les « van Hollemeersch » – littéralement « De (van) l'entrée (Holle) des marais (Meersch) » – qui possédaient les marais du sud, sud-est. Les différentes invasions et changements de « nationalité » (Espagne, Autriche, France, etc.) ont altéré le nom d'origine et l'on trouve maintenant des van Allemeersch et des noms qui ont perdu la particule (Hollemeersch, Vanhollemeersch, etc.)

Renaissance

À la fin du Zwin s'ensable progressivement et la liaison directe entre la ville et la mer est rompue. La Cour de Bourgogne quitte Bruges et l'empereur restreint les droits de la ville. Anvers, qui bénéfice au contraire d'un accès à la mer privilégié grâce à sa position sur le fleuve Escaut, devient la ville dominante des Flandres, toujours sous domination étrangère. La ville de Bruges s'appauvrit et passe sous domination espagnole.

La sécession des Pays-Bas espagnols, en 1584, mène au déclin final de la ville. En 1600, Bruges n'est plus qu'une ville de province. Durant le XVIIe siècle, diverses initiatives sont prises pour renouer avec le passé, les installations portuaires sont modernisées mais sans beaucoup de succès.

Le Développement au | ]

Bruges la Mort Bruges la Nouvelle, 1904
Gustave De Smet
Musée de Bruges

Ce n'est qu'au port de Bruges-Zeebruges, partie intégrante du Range nord-européen. La longue période de torpeur d'après la Renaissance a permis à l'essentiel du tissu urbain médiéval et à une bonne partie des monuments anciens de rester préservés. La « belle endormie » est alors apparue aux Venise du Nord » du fait de ses canaux qui encerclent ou traversent la vieille ville dans un cadre pittoresque.

Première Guerre mondiale

Des soldats allemands font ostensiblement traverser la Grand-Place de Bruges à des prisonniers de guerre anglais, mi-juillet 1917 (soldats capturés lors de l'attaque de la division d'infanterie de marine sur l’Yser, le 11 juillet 1917).

Pendant la Première Guerre mondiale, la ville était occupée par l'armée allemande.

Le nouveau port maritime, inauguré à Zeebruges en 1907, ne connut sa véritable éclosion que durant le dernier quart du XXe siècle.

Bruges aujourd'hui

Aujourd'hui, Bruges possède de nombreux musées, des lieux touristiques, comme le beffroi, un nouveau port moderne et important (Zeebruges) mais aussi et encore deux clubs de football : le FC Bruges en première division belge et le Cercle de Bruges KSV en première division belge, tous les deux évoluent dans le stade Jan Breydel.

Membre de l'Organisation des villes du patrimoine mondial depuis l'an 2000, capitale européenne de la culture en 2002 avec la ville espagnole de Salamanque, Bruges figure trois fois sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO, pour son centre historique, son béguinage et son beffroi, tout en appartenant aussi au Patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO pour sa procession du Saint-Sang du jour de l'Ascension. Bruges est ainsi devenue la ville la plus touristique de Belgique. Comme à Venise, le centre historique a perdu sa fonction marchande, pour devenir une des attractions du tourisme mondial, posant des problèmes de fréquentation et la question du tourisme durable.

Urbanisme

Transports
Axes routiers
  • A10/E40, qui relie à Gand et Bruxelles;
  • A10, qui relie à Ostende;
  • A18/E40, qui relie à Furnes et la frontière française;
  • A17/E403, qui relie à Courtrai et Tournai;
  • N31/E403, qui relie à Zeebruges;
  • N49/E34, qui relie à Anvers.
Chemin de fer

La gare principale de Bruges est reliée par trains InterCity avec toutes les autres villes importantes de Belgique (Bruxelles, Gand, Anvers, Liège, Courtrai, Ostende…) et avec Lille.

Elle est aussi desservie par d'autres trains, régionaux et locaux.

La gare principale accueille aussi le Thalys Paris - Bruxelles - Ostende.[réf. nécessaire]

Gare de bus ’t Zand.
Port
Le Elly Mærsk, ici à Zeebruges, un des porte-conteneurs les plus grands du monde.

Le port de Bruges est Zeebruges. C'est un des ports les plus importants d'Europe.

Aéroport

L'aéroport le plus proche de Bruges est l'aéroport international d'Ostende-Bruges à Ostende, à 25 kilomètres du centre-ville de Bruges.

Transport public urbain

Bruges possède un réseau de bus extensif, exploité par De Lijn. Il y a des lignes urbaines et régionales et des lignes desservant la banlieue.

Organisation administrative et politique

Les sections de la commune de Bruges : I : Bruges ; II : Koolkerke ; III : Saint-André ; IV : Saint-Miche; V : Assebrouck ; VI : Sainte-Croix ; VII : Dudzele ; VIII : Lissewege
Communes voisines : a. Blankenberghe ; b. Zuyenkerque ; c. Jabbeke ; d. Zedelghem ; e. Oostkamp ; f. Beernem ; g. Damme ; h. Knokke-Heist.

En 1971, la commune de Bruges a fusionné avec d'autres communes pour former une nouvelle entité. Désormais, la ville de Bruges se compose de huit municipalités associées. Six d'entre elles ont un caractère urbain : Bruges, Saint-André, Saint-Michel, Assebrouck, Sainte-Croix et Koolkerke ; et deux ont un caractère rural : Dudzele et Lissewege.

Voici les sections (deelgemeenten) de la commune :

# Nom Surface
(km²)
Population
(31/12/2014)
# Nom Surface
(km²)
Population
(31/12/2014)
I




Bruges (section)
- Centre
- Christ-Roi
- Saint-Joseph
- Saint-Pierre
29,91

1,01

13,70
36.967

19.418

4.583

5.416

7.550

V Assebrouck 8,52 19.737
II Koolkerke 4,17 3.361 VI Sainte-Croix 16,84 15.892
III Saint-André 20,65 19.818 VII Dudzele 21,92 2.565
IV Saint-Michel 9,59 12.045 VIII



Lissewege
- Lissewege
- Zeebruges
- Zwankendamme
26,80
11,44


7.412
2.431
4.301
680

Élections communales de 2018

Parti Voix % +/- Sièges +/-
CD&V 26 130 31,9 en augmentation 5,3 %
17  /  47
en augmentation 4
sp.a 15 872 19,4 en diminution 7,4 %
10  /  47
en diminution 4
Open Vld 10 896 13,3 en augmentation 2,3 %
6  /  47
en augmentation 1
N-VA 9 573 11,7 en diminution 8,1 %
5  /  47
en diminution 5
Groen 8 864 10,8 en augmentation 2,0 %
5  /  47
en augmentation 2
VB 7 512 9,2 en augmentation 3,8 %
4  /  47
en augmentation 2
PVDA 1 479 1,8 Nv.
0  /  47
en stagnation 0
Autres 1 589 1,9 en diminution 0,2 %
0  /  47
en stagnation 0
Total 81 915 100,0 53 en augmentation 2

Institutions

Bruges héberge le Collège d'Europe, une école qui prépare des étudiants d'une soixantaine de pays à une carrière auprès des institutions européennes.

Jumelages

Jumelages et partenariats de Bruges.
Jumelages et partenariats de Bruges.
VillePays
BurgosEspagne
GuadalajaraMexique
SalamanqueEspagne
  1. Vanneufville 2011, p. 44.
  2. Célébration du Tournoi de l'Ours Blanc (lavoixdunord.fr)
  3. Les Arts somptuaires, histoire du costume et de l'ameublement.., Volume 1 (books.google.fr).
  4. Capelle-Blancard - Encyclopédie Universalis.
  5. Bonenfant 1996, p. 56.
  6. de La Chenaye-Aubert 1784, p. 373.
  7. Visit Flanders, «  », sur Visit Flanders (consulté le ).
  8. Sylvie Brunel, La Planète disneylandisée. Pour un tourisme responsable. Chroniques d'un tour du monde, éditions Sciences humaines, 2006 ; nouvelle édition enrichie, 2012 [1].
  9. Etienne Girard, «  », sur Marianne, (consulté le ).
  10. «  »

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Bruges dans la littérature

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4394 autres localités pour la Nouvelle-Aquitaine

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