Bidart
Localisation
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Bidart : descriptif
- Bidart
Bidart (prononcer [bidaʁ] ; en basque Bidarte,) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine. Elle s’est développée sur près de cinq kilomètres du littoral atlantique et sa façade maritime se distingue par de longues falaises fortement plissées surplombant quelques plages
Limitrophe de Biarritz, elle se trouve à vingt-cinq kilomètres au nord de la frontière franco-espagnole. Situé dans une zone connue de l’Homme dès le Paléolithique supérieur, le village ne s’urbanise qu’à partir du XIIe siècle, époque où l’évêque de Bayonne et le vicomte du Labourd autorisent la colonisation des landes côtières inexploitées de cette partie du Pays basque
Fort d’une exposition maritime importante, le village développe une activité tournée vers l’océan, se distinguant dès le XVIe siècle dans la chasse à la baleine, l’exploitation d’un port de pêche (aujourd'hui disparu), et des activités qui y sont liées, telle la construction navale
La déchéance de ce port et les famines résultant des guerres du XVIIIe siècle poussent alors les Bidartars à des pêches plus lointaines et à l'émigration. Bidart réagit à la mode balnéaire de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle en adaptant son offre à la demande touristique, abandonnant au passage ses activités agricoles et de pêche
La commune double sa population entre 1975 et 2006 : elle est en 2022 une localité de 7 674 habitants, qui s’est tournée résolument vers le secteur des services parmi lesquels le tourisme, à dominante traditionnelle, a une place prépondérante
L’urbanisme de la localité a évolué considérablement pour répondre à la poussée résidentielle émanant des bassins d’emploi de l’aire urbaine de Bayonne, tout en s’attachant à la préservation des zones protégées de son patrimoine naturel.
Géographie
Localisation
Située au sud-ouest du territoire français, Bidart fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne.
La commune fait partie de la province basque du Labourd.
La commune possède une façade maritime de 4,7 route départementale 810, la voie ferrée de Bordeaux-Saint-Jean à Irun, et l’autoroute A63.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Biarritz, Ahetze, Arbonne, Guéthary et Saint-Jean-de-Luz.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 1 250 hectares ; son altitude varie entre 0 et 80 mètres, le point culminant de la commune se situe au plateau de Bellevue.
Géologie
Bidart se trouve à la charnière entre la zone dite Biarotte au nord de la commune, et la zone de flysch à son extrémité sud. On distingue, outre le flysch de la partie méridionale, trois autres types d’affleurement sur le territoire de Bidart. La partie littorale est en effet caractérisée par des dunes fixées, des dépôts littoraux sableux et des falaises et rochers calcaires, marneux ou marno-calcaires fortement plissés, dont la stabilité est mise en cause du fait de la dégradation des marnes. D’après le rapport de présentation du plan d’organisme de décembre 2011, « les falaises de Bidart représentent un des rares lieux de passage du Crétacé au Tertiaire du milieu marin ».
Entre l’Uhabia et le ruisseau de Hondarrague (ou Hondarague), émissaire du lac Mouriscot (Biarritz), apparaît une couverture homogène, terrasse alluviale constituée de déchets détritiques et siliceux (galets, cailloutis, graviers et sables), où affleurent ponctuellement des formations marneuses ou de faciès de flysch.
Enfin, la vallée de l’Uhabia et de ses affluents forme des barthes constituées de cailloutis et de limons.
Les zones du littoral de Bidart sont classées en zones à risque avéré et zones à instabilité rocheuse, compte tenu de la forte érosion des falaises.
Relief
Le territoire de la commune est divisé en deux parties. Au sud s’étend une plaine en demi-cercle ouverte sur l’océan, et traversée par l’Uhabia. Cette plaine est bordée d’une ligne de coteaux, de Guéthary à Ahetze et Arbonne. Au nord de ces coteaux, le val d’Ilbarritz est arrosé par le ruisseau La Moulie (ou le Lamoulie, prolongement du lac Mouriscot de Biarritz).
Le long de l’océan, les falaises s’étendent d’Ilbarritz (altitude 45 m) jusqu’à l’Uhabia. Elles reprennent au sud de ce fleuve côtier jusqu’à Guéthary (altitude 45 m à nouveau).
La falaise d’Handia, qui surplombe la plage d’Ilbarritz et les rochers de Peyre Blanque et Pey qui béou, est l’escarpement rocheux le plus au nord. On trouve ensuite les falaises de Caseville et d’Ur Xuria qui dominent les plages du Pavillon royal et d'Etche Spi. Plus au sud s’étendent les falaises de Toutil (au-dessus de la plage de Erretegia) et la falaise Lapea (altitude 75 m) qui contient la plage du Centre. Enfin, au sud de l’Uhabia, se présentent les falaises de Coya et de Parlementia.
Hydrographie
Bidart est traversée sur 3,8 Uhabia, petit fleuve côtier qui se jette dans le golfe de Gascogne dans la commune, et par ses affluents, le Zirikolatzeko erreka et le ruisseau de Bixipau.
L’Uhabia est un cours d’eau sous l’influence des marées, alimenté de surcroît par une ramification importante de petits rus de l’arrière-pays. Il fait l’objet d’un plan de prévention des risques d'inondation entraînant des servitudes sur l’urbanisme,. En fonction de la pluviométrie, le débit de l’Uhabia peut passer d'un débit coutumier de 65 . Les crues de l’Uhabia correspondent à des épisodes pluvieux localisés à concentration rapide de l’ordre de 12 heures pour l’ensemble du bassin.
L’Uhabia était appelé en 1718 Haristioneko errera, soit « ruisseau de la belle chênaie », et Houabea en 1750 (carte de Cassini). Maurice Sacx propose l’étymologie basque résultant de la contraction de urhaitz et biak (« les deux rivières »), terme qui correspond assez bien à la réalité, l’Uhabia se formant de la confluence de l’Alhorgako erreka et de l’Alphalako erreka.
Le petit fleuve côtier de La Moulie ou Lamouligne (appelé également Lamoulaygue ou de Lamouley) conduit les eaux du lac Mouriscot, situé à Biarritz, à l’océan Atlantique sur près de 1 500 mètres jusqu’à la plage d’Ilbarritz (Bidart). Le Casabilenko erreka est un affluent de La Moulie, qui traverse le quartier d’Agoretta au nord de la commune.
La source dite source royale de Contresta, située sur la D 655, est désormais déclarée impropre à la consommation et ce, depuis un arrêté de 2003 de la Direction départementale des a sanitaires et sociales des Pyrénées-Atlantiques (DDASS 64).
Climat
Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14 amplitude thermique annuelle de 12,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Anglet à 8 vol d'oiseau, est de 14,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- ↑ Carte IGN sous Géoportail
- ↑ Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
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- ↑ « », sur le site du Conservatoire du littoral (consulté le ).
- ↑ Sandre, « » (consulté le ).
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- ↑ Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Histoire
L’étymologie de son nom, Bide artean ou « au milieu des chemins, au carrefour », montre que Bidart fut au centre de voies de communications entre les localités voisines et ce, depuis le Saint-Jean-de-Luz, Ahetze, Arbonne et Biarritz (plus tardivement pour cette dernière). En particulier, il était nécessaire aux habitants d'Ahetze et Arbonne d’atteindre la côte et l’axe menant à Saint-Jean-de-Luz, et celui-ci passait par Bidart.
Au Moyen Âge, une route s’élançait déjà depuis La Madeleine au nord, en suivant les tracés actuels de la falaise de Tutilenia et de la corniche, traversait l’Uhabia, et remontait vers Guéthary en passant par Parlementia.
La traversée de Bidart par la toute nouvelle route nationale 10 fut envisagée en 1843, impliquant la construction d’ouvrages successifs pour franchir l’Uhabia. Ils faisaient suite à de nombreux autres, dont un pont médiéval dit « romain » de par sa facture, mis au jour en 1968, et un ouvrage en bois du .
Le pont construit en 1844 possédait un tablier plan appuyé sur les deux rives. Il fut rallongé en 1970-1971.
La construction d'une ligne de tramway à vocation touristique, reliant Bayonne via Chiberta (Anglet) à Hendaye, fut décidée dès 1910. Le décret d’utilité publique fut signé en 1912. En 1913 fut créée la Société Anonyme des Chemins de Fer Basques, reprise en 1914 par les Voies Ferrées Départementales du Midi. Le projet aboutit le Ilbarritz, Pavillon Royal, Bidart-Plateau, Bidart-Centre, Bidart-Plage et Uhabia-Parlementia. Le tronçon Biarritz-Hendaye fut supprimé en 1935.
C’est en 1862 que la station ferroviaire de Bidart fut inaugurée sur la voie ferrée menant d’abord de Bordeaux à Bayonne et prolongée ensuite jusqu’à Irun.
Le port de Bidart
Plusieurs cartes et livres de comptes mentionnent la présence d’un port à l’embouchure de l’Uhabia aux . Ainsi la carte de Roussel de 1718 et celle de Cassini de 1771 signalent le port de Bidart à côté de celui de Guéthary. De même en 1727, le rapport de Lemasson, commissaire ordinaire de la Marine, détaille les différences du matériel de pêche de Bidart comparé à celui de Guéthary « leurs folles (filets) ont des mailles plus grandes et les emprises de leurs hameçons sont plus courtes et moins espacées sur les cordes ». L’état civil mentionne qu’en 1697 « décéda Martin de Larreguy, Sieur de Pascaolenia, d’un renversement de sa chaloupe, au port de Bidart ».
L'enquête sur la flotte de commerce en 1683-1686 conservée aux archives de la chambre de commerce de Dunkerque signale que le port de Bidart « abrite 19 pinasses », alors qu’à la même époque on en compte 17 à Guéthary, 15 à Biarritz et 22 à Saint-Jean-de-Luz. Émile Davril et Michel Etcheverry en concluent que plusieurs centaines de pêcheurs s’activaient au port de Bidart vers 1690.
Ce port atteint son apogée en 1697 selon un mémoire de 1777 : « on comptait alors à Bidart 500 marins, plusieurs capitaines, et quantité d’officiers. Il y avait une flottille de pêche de 10 à 12 pinasses pour la pêche au thon en été et pour d’autres pêches en hiver ; en outre on utilisait 3 ou 4 chaloupes pour la pêche de l’ange ou matras, et 20 à 30 autres pour la pêche à la sardine ». Le même mémoire mentionne qu’« il y avait autrefois (à Bidart) un port pour les navires marchands, aujourd’hui il n’en reste que des vestiges ».
L’embouchure de l’Uhabia abritait un petit chantier naval d’où sortaient des barques et des chaloupes de transport, de faible tirant d’eau.
Deux événements participeront à la disparition du port, l’ensablement progressif de l’estuaire de l’Uhabia entre 1710 et 1749, et l’effondrement de la falaise de Parlamentia. En 1727 en effet, le port de Bidart n’est plus mentionné dans le rapport du commissaire ordinaire de la marine, Louis Meisson du Parc. Le même rapport souligne également que le port de Guéthary, éloigné de 600 mètres « souffre de l’importante érosion des rochers de protection à laquelle s’ajoute le dessablement des fonds proches du port » (le dessablement du port rendait difficile l’accès au port, direct ou par la côte).
La disparition du port sera la première étape de la décadence économique de la paroisse.
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- ↑ Archives municipales et Revue de la Fédération des Amis des Chemins de fer secondaires.
- Émile Davril et Michel Etcheverry, dans 2004.
- ↑ Fernand Jaupart, La pêche en Labourd au XVIIIe siècle.
- ↑ [Bidart-Bidarte 2004] Ouvrage collectif, Bidart-Bidarte, Saint-Jean-de-Luz, Ekaina, , 476 ISBN ).
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Toponymie
Attestations anciennes
Le toponyme Bidart est mentionné au dans le cartulaire de Bayonne (F 14) et apparaît sous la forme Bidart (1349), Beata Maria de Bidart (1755, collations du diocèse de Bayonne), Bidars (carte des Pays basques de France et d'Espagne) et Bidarte au XIXe siècle.
D'après la Carte des Sept Provinces Basques du prince Louis-Lucien Bonaparte (1863), le dialecte basque parlé à Bidart est le labourdin.Le nom basque est Bidarte, qui vient de bide (chemin) et arte (entre) et signifie « entre des chemins, au carrefour ».
Autres toponymes
Bouroushiriart était un hameau de Bidart, mentionné en 1863 par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque.
Ilbarritz (« lieu du domaine encaissé ») apparaît sous les formes Ilbarritz (1761, collations du diocèse de Bayonne) et Ilbarrits (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).
Oihara était un hameau de Bidart, que le dictionnaire de 1863 orthographie Oyhara.
Parlamentüa (« le Parlement ») désignait en 1863 un hameau de Bidart.
- , Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 BNF 31182570, lire en ligne)..
- ↑ Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.
- Manuscrits des XVIIe et XVIIIe siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.
- ↑ Pierre Lhande, Dictionnaire basque-français, 1926.
- ↑ Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux, Pessac, Presses Universitaires de Bordeaux, ISBN et , présentation en ligne), p. 32.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Le passage de groupes humains il y a 30 000 ans est attesté par la découverte dans la zone Chabiague-Ilbarritz d’éclats de silex, de burins et autres grattoirs. La plus grande partie de ces matériels est datée du Châtelperronien (Paléolithique supérieur),,.
Selon Emmanuel Passemard il s’agit d'« une station d'approvisionnement où l'on procédait au débitage de lames, probablement assez vilaines, sur des fragments roulés par la mer », où des hommes s'installèrent pour en faire commerce,.
Les recherches n’ont révélé à ce jour aucun vestige entre cette période du Paléolithique supérieur et le Néolithique, époque pour laquelle des restes d’outillages et de poterie datant de 3 200 ,.
Des traces d’un atelier et du mobilier, datant du Paléolithique et du Néolithique, ont été trouvés sur le plateau de Bellevue et la plage du Pavillon royal. La zone d'Ilbarritz a, elle, révélé du matériel datant d'une période qui s'étale du Paléolithique à la Protohistoire. La source Contresta a également été fréquentée au Paléolithique, si l’on en croit le mobilier découvert. Au site du Ruisseau, où se situe aujourd’hui un camping, et à la plage du Centre, ont été trouvés des restes de mobilier reflétant une présence longue allant du Paléolithique à la période gallo-romaine. Le mobilier archéologique de la plage d'Uhabia provient également de la période gallo-romaine. Tous ces sites ont justifié de leur l'inscription en zone archéologique sensible,.
Moyen Âge
En 1122, Guillaume IX d'Aquitaine donne le droit de pâturages sur les terres cultes et incultes, ainsi que le droit d’y fonder des exploitations, à l’évêque de Bayonne. Ce dernier et le vicomte de Labourd décident en conséquence d’autoriser en particulier la colonisation de landes inoccupées de la côte où se créent bientôt Bassussarry, Guéthary, Serres et Bidart, qui apparaît dès le milieu du ,.
Bidart passe près de trois siècles sous la domination anglaise (1152-1453), en raison du mariage d’Aliénor d'Aquitaine avec Henri II d'Angleterre, jusqu’à la fin de la guerre de Cent Ans.
Le Livre d’Or livre quelques dates concernant Bidart qui décrivent son histoire. Ainsi en 1349, il est fait mention d’un caperan qui, selon Maurice Sacx, n’est pas un curé mais un chapelain, indiquant ainsi que Bidart n’est pas encore une véritable paroisse,.
Les registres gascons des archives de Bayonne indiquent qu’en 1517 le vicaire de la paroisse de Bidart, Bertrand de la Fargue, promet que tout le blé du lieu sera livré à Bayonne « vu que, dans le Labourd, on donne le blé aux ennemis du Roy »,.
En 1597, ce sont les registres français des archives de Bayonne qui mentionnent les délibérations de la municipalité bayonnaise, pour juger des mesures nécessaires à l’encontre d'un capitaine Combes ou Comba de Bidart qui aurait « été de la ligue et (…) porté les armes contre le Roy »,.
Le début du peste. La lecture des registres gascons permet de suivre son expansion,. Le 21 octobre 1515, la ville de Bayonne fait « inhibition et défense à tous les manants et habitants de la présente cité (...) d'aller en la paroisse de Bidart (...) à cause de la contagion de la peste »,.
Les registres paroissiaux de Bidart sont archivés depuis 1644 et permettent d’évaluer l’évolution de la démographie, ainsi qu’il en est fait état ci-après, dans le paragraphe dédié.
De l'époque moderne à l'Empire
La pêche à la baleine
Au siècle, la chasse à la baleine est déjà présente à Bidart, comme le prouve la convention entre les pêcheurs de Biarritz et ceux de Bidart, signée le 28 décembre 1580 et détenue aux archives de Biarritz,,. Cet accord tend à régler le partage des prises communes.
Les rôles et actes notariés détenus par les archives générales de Rotterdam, mentionnent divers harponneurs ou capitaines engagés dans la course à la baleine au :
- en 1633, Martin de l’Hospital et André de Clauset ;
- en 1643, Martin de Mendecheval,, Joannis d’Aringanjart, Saubat de Ousinjage, Dominique de la Voulette, Clément de Mendechaval ;
- en 1661, Johannes de Berreau et Martin Halle ;
- en 1669, Michel de Bringeau avec son maître de chaloupe Saubat du Halde ;
- en 1670, Michel de Vinjou et Saubat du Halde.
L’émigration
Entre 1718 et 1790, Maurice Sacx évalue l’émigration de Bidart à quatorze départs par an. Durant le siècle suivant, le mouvement ne s’est pas tari. On retrouve en effet sur la liste de 235 mariages basques à Saint-Pierre-et-Miquelon entre 1819 et 1889 pas moins de 54 noms originaires de Bidart,.
La bataille de la Nive
La bataille de la Nive est une bataille de la guerre d'indépendance espagnole, qui s'est déroulée en décembre 1813.
À Bidart, le quartier Barroilhet est le témoin de combats acharnés,.
« Les maisons et les routes de Saint-Jean-de-Luz jusqu’à la vieille porte de Bidart étaient couvertes de blessés anglais et portugais après la bataille du 9 et 10 décembre. Le soir du 9, le lieutenant-colonel Lloyd, à la tête de ses troupes, les ponts de Saint-Jean-de-Luz et de l’Ouhabia ayant été reconstruits, attaquent notre village ; les Français résistent puis sont repoussés par les Anglais ; c’est à midi qu’une balle de mousquet vint frapper mortellement Lloyd,,. »
La tombe du lieutenant-colonel Richard Lloyds, dans le cimetière de Bidart, a été restaurée en 1904.
Époque contemporaine
Pendant l'occupation allemande, la Kommandantur s'installa villa Onestia (aujourd'hui Le Régent), rue de la Gare.
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- [Buis 2020] Pierre Buis, « » [PDF], sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr, (consulté le ), p. 12.
- ↑ [Bachellerie 2011] François Bachellerie, Quelle unité pour le Châtelperronien ? Apport de l'analyse taphonomique et techno-économique des industries lithiques de trois gisements aquitains de plein air : le Basté, Bidart (Pyrénées-Atlantiques) et Canaule II (Dordogne) (thèse de doctorat en préhistoire), Université Bordeaux I, (lire en ligne [PDF] sur ori-oai.u-bordeaux1.fr). Bidart : p. 151-196.
- ↑ [Ferrier 1949] J. Ferrier, « Contribution à l'étude de l'Asturien », Bulletin de la Société préhistorique française, lire en ligne [sur persee]). Bidard : p. 195, 198, 199 (pl. 1), 200.
- ↑ Emmanuel Passemard, « Divers articles », Bulletin de la Société préhistorique française, 1913 à 1920 (lire en ligne [sur persee]).
- ↑ [Chauchat 1968] Claude Chauchat, Les industries préhistoriques de la région de Bayonne, du Périgordien ancien à l’Asturien (thèse de présentation en ligne).
- ↑ [Chauchat & Thibault 1968] C. Chauchat et C. Thibault, « La station de plein air du Basté à Saint-Pierre-d'Irube (Basses-Pyrénées) », Bulletin de la Société préhistorique française, lire en ligne [sur persee], consulté le ).
- ↑ Erreur de référence : Balise
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- Buis 2020, p. 13.
- Abbé Bidache, Livre d’Or de Bayonne, Pau, .
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesSacx
- ↑ Registres gascons, tome 1, pages 44, 53, 141, 154, 158-159, 195 et 233 - cités par , Histoire générale du Pays basque III : Évolution économique et sociale du Elkarlanean, , 411 ISBN et , OCLC 466971263), p. 42 et 43.
- Buis 2020, p. 14.
- ↑ Erreur de référence : Balise
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesDavril
- ↑ Thierry du Pasquier, Les baleiniers basques, SPM (2000), , 452 ISBN ).
- ↑ Jean-Pierre Merle, dans 2004.
- André Pain, dans 2004.
- ↑ The Times du 24 décembre 1813.
Héraldique
Les armes de Bidart ont évolué au cours du . On connait, en effet, les armes datant d’avant 1957, suivies du blasonnement actuel, enrichi en 1958 d’éléments extérieurs et d’une devise.
Avant 1957
L’origine de ce blasonnement et son auteur ne sont pas connus.
Tiercé en pal : au 1 d’azur au mont d’or enflammé de gueules ; au II d’or au harpon d’argent ; au III de gueules au navire d’argent sur une mer ondée du même.
Constatant les incohérences de ce blasonnement (présence au II de l’argent sur l'or, et superposition au III d’un navire d’argent sur une mer d’argent), le conseil municipal, présidé par Sauveur Atchoarena, décida dès 1956 de les corriger. Il confia cette tâche à Jean Ithurriague, conservateur du musée basque et de l'histoire de Bayonne et à Robert Louis, héraldiste de renom. Le nouveau projet fut adopté durant la séance du conseil municipal du 27 janvier 1957.
Ornements extérieurs et devise (1958)
Les ornements extérieurs et la devise, ainsi que le blasonnement définitif, furent adoptés par le conseil municipal du 3 mars 1958 :
Blasonnement :
Parti, au premier, de sinople au rocher d'argent mouvant du flanc dextre sommé d’une tour d’or ajourée et enflammée de gueules ; au deuxième, de gueules au bateau d'or mouvant de face, la voile d'argent chargée d'une croix basque de sable, le tout des deux parties posé sur une mer d’argent ; à la vergette d'or brochant sur la partition accostée à chaque flanc de cinq billettes du même.
L’écu sommé de deux ondes d’argent dans lesquelles plonge un grand harpon de sable en pal, passant sous l’écu et le listel bordant en pointe cet écu. L'anneau du harpon en chef retenant un cordage d’or dont les entrelacs forment à dextre la lettre majuscule anglaise B contournée, puis passe sous l’écu pour former à senestre la même lettre B. Le cordage retenant le listel d’argent chargé de la devise basque « bidartean zuzena onena » (« parmi les chemins, le plus droit est le meilleur »). |
- Gilbert Desport, dans 2004, citant les délibérations du conseil municipal de Bidart (archives communales de Bidart).
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