Arcangues

Localisation

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Arcangues : descriptif

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Arcangues

Arcangues est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine, limitrophe de deux communes qui jouissent d’une ouverture sur l’océan Atlantique, Biarritz et Anglet, qui a conservé un profil rural et un habitat clairsemé, dans un relief vallonné. Riche de quelques traces du passage de l’Homme au Paléolithique, elle apparaît au Moyen Âge dès le XIe siècle

Son histoire est intimement liée à celle des seigneurs de la famille d’Arcangues, qui ont assuré les plus hautes charges régionales de 1540 à 1749 sans discontinuité

Village du Labourd à proximité immédiate de Bayonne, il pâtit des excès des occupations à répétition visant au siège et à la prise de la ville portuaire par les Espagnols

En 1813 et 1814, Arcangues est le théâtre de combats violents entre les troupes françaises et celles de la coalition espagnole et anglo-portugaise menée par Arthur Wellesley, duc de Wellington

Le XXe siècle voit la famille Arcangues reprendre en main les destinées du village et l'écharpe tricolore sera portée pendant plus d'un demi-siècle par un représentant de la famille, de laquelle se distinguent Pierre et son fils Guy (1924-2004), tous deux hommes de lettres. Le patrimoine de la commune est fortement marqué par cet engagement familial, ne serait-ce que par la couleur qu'a promue Pierre d'Arcangues et qui, ornant les boiseries extérieures de nombreux édifices du village, porte désormais le nom de bleu d'Arcangues

Comme souvent au Pays basque, le centre est construit autour du triptyque église - fronton - mairie, l'église étant entourée d'un cimetière caractérisé par une collection de stèles discoïdales de tout le Pays basque français, qui domine le golf et l'arrière-pays basque

Le territoire communal recouvre une partie de la réserve naturelle régionale d’Errota Handia et l'étang de Chourroumillas, deux espaces naturels qui recèlent une faune et une flore gérées par le conservatoire d'Aquitaine. Luis Mariano, ténor basque-espagnol, est enterré à Arcangues, village dont il était citoyen d'honneur et où il a séjourné à de nombreuses reprises à partir de 1961.

Géographie

Localisation

Frontières d’Arcangues avec les communes limitrophes. Le trait rouge qui va du coin supérieur droit jusqu’au milieu du bord gauche de la carte indique la position de l’autoroute A63.

En termes de géographie politique, Arcangues fait partie de la province basque du Labourd ; et en termes de géographie urbaine elle fait partie de l'unité urbaine de Bayonne au sein de l'aire d'attraction du même nom.

Arcangues est située à l'extrême ouest du département des Pyrénées-Atlantiques et donc au sud-ouest du territoire français, à peu de distance de l'océan Atlantique et à 21 nord de l'Espagne. Elle a offert au futur duc de Wellington un point de vue unique sur Bayonne, Saint-Pierre-d'Irube et la vallée de la Nive, durant les combats de 1813.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Bassussarry, Ahetze, Anglet, Arbonne, Biarritz, Saint-Pée-sur-Nivelle et Ustaritz.

Communes limitrophes d’Arcangues.
Biarritz Anglet Bassussarry
Arbonne Arcangues. Ustaritz
Ahetze Saint-Pée-sur-Nivelle

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 1 747 hectares ; son altitude varie entre 4 et 140 mètres. Le territoire communal offre une physionomie vallonnée et boisée. Si la place du village est sur un plateau situé à 75 mètres d'altitude, elle domine au sud le vallon de l'église dont le fond, à moins de 200 mètres de distance, n'est qu'à une altitude de 25 mètres. Les zones les plus élevées, s'élevant à une altitude supérieure à 100 mètres, sont situées au sud, près de la limite du territoire avec Saint-Pée-sur-Nivelle, et à l'est, au lieu-dit Sainte-Barbe, sur celle avec Ustaritz.

Le sud d'une ligne Bidart - Bassussarry - Villefranque se caractérise par des formations du Crétacé supérieur, parsemées de pointements du Trias. Ces formations géologiques s'appliquent donc au sous-sol d'Arcangues, avec le faciès classique du Danien, composé de calcaires fins, blancs ou rose saumon. Ablaintz, lieudit d'Arcangues situé sur l'axe central du territoire, à 2 Cénomanien supérieur. Ces bancs de calcaires bleu-noir qui affleurent entre Arcangues et Arbonne, séparés par des feuillets schisteux noirâtres, recèlent une microfaune fossile abondante qui est caractéristique du Cénomanien, tels des débris de mollusques, échinodermes (Echinodermata) et ectoproctes (Ectoprocta), ainsi que des orbitolines (Orbitolina). Le gisement possède une puissance potentielle de 350 mètres, et a justifié l'ouverture d'une carrière située au sud du village. Le sous-sol des collines du sud-est de la localité est constitué de flysch indifférencié. Enfin, à l'est du village, s'étalent des lentilles minces de Trias inférieur, appelé également grès bigarré. Fait rare en Pays basque français, des roches éruptives (Épisyénites) ont été trouvées à 200 mètres au nord de la carrière d'Ablaintz, formant un filon de 650 mètres sur 100 mètres.

Hydrographie

Réseaux hydrographique et routier d'Arcangues.

Arcangues est située dans le bassin versant de l'Uhabia, petit fleuve côtier qui rejoint l'océan Atlantique à Bidart. Il pénètre sur le territoire communal sous le nom de ruisseau Apalaga (Apalaga erreka), en provenance de Saint-Pée-sur-Nivelle, par l'extrême sud-est. Il prend ensuite le nom de ruisseau d'Alots (Alotz erreka) et alimente le moulin éponyme. Il rejoint Arbonne, à l'ouest, au sud du vallon de l'église. L'Uhabia est alimenté, à son entrée sur la commune d'Arbonne, par un tributaire gauche, le ruisseau d'Hirigoin (ou Barrandiko erreka), qui, à l'intérieur des terres d'Arcangues, longe la frontière avec Arbonne depuis le sud de la localité. Le ruisseau d'Argelos (ou Argelous), lui-même rejoint sur la commune par le ruisseau de Harrieta, est un autre affluent de l'Uhabia, qui prend sa source à l'extrême est du quartier de la Chapelle. Un affluent de la Nive, le ruisseau d'Urdaintz, arrose également les terres d'Arcangues sous le nom de ruisseau de Barbera.

Climat

Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 amplitude thermique annuelle de 12,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Anglet à 5 vol d'oiseau, est de 14,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Voies de communication et transports

Infrastructure routière
Vierge en majesté du XIVe siècle, au carrefour de la D3 et de la D755.

L'autoroute A63 (section Landes - Biriatou), traverse le nord du territoire d'Arcangues qu'il dessert à partir du péage de La Négresse, partie de Biarritz qui amène directement à la localité, par le quartier du Chapelet, en suivant la route départementale D254. Sitôt enjambée l'autoroute, la D254 croise la D754 qui permet de rejoindre Anglet, au lieu-dit Les-Trois-Croix, en limite de territoire. La D254 rencontre ensuite la D3 en provenance de Bassussarry et s'achève à ce point. Celle-ci mène jusqu'au centre du village, entre le château et la Place, à un rond-point arborant une Vierge en majesté du Cambo-les-Bains.

Réseau interurbain de transport en commun

La commune est desservie par la ligne 815 du réseau de car Transports 64, géré par le conseil général,. Ce réseau assure, en outre et au 12 novembre 2014, le ramassage scolaire à partir de huit stations sur le territoire communal.

Transport ferroviaire
TGV en gare de Biarritz.

La gare la plus proche est celle de Biarritz, dans le quartier de La Négresse, à 3 TGV, des TER et des Intercités et se situe sur la ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Irun entre les gares ouvertes de Bayonne et de Guéthary.

La gare de Villefranque, à 6 ligne Bayonne - Saint-Jean-Pied-de-Port, entre les gares de Bayonne et d'Ustaritz.

Transport aérien

Arcangues, voisine immédiate de Biarritz, profite de la desserte assurée par l'aéroport de Biarritz-Bayonne-Anglet (code IATA : BIQ • code OACI : LFBZ), qui se situe à 7 . Le syndicat mixte pour l'aménagement et l'exploitation de l'aérodrome de Biarritz-Bayonne-Anglet, qui comprend la chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque, l'agglomération Côte Basque-Adour, les départements des Pyrénées-Atlantiques et des Landes ainsi que la commune de Saint-Jean-de-Luz, assure la gestion de l’aéroport. Celui-ci a accueilli près de 1 100 000 passagers en 2013. Il assure de façon régulière des liaisons avec Paris-Orly, Paris-CDG, Lyon, Nice, Genève et Londres Stansted et a offert, de mars à octobre 2014, des liaisons avec, entre autres, Marseille, Strasbourg, Lille, Charleroi-Bruxelles-Sud, Dublin, Stockholm-Skavsta et Stockholm-Arlanda, Londres, Copenhague, Oslo et Helsinki. Les compagnies desservant l’aéroport sont, au Air France, Etihad Regional, EasyJet, Finnair, Hop !, Ryanair, SAS, Twin Jet et Volotea.


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  1. Carte IGN sous Géoportail
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Toponymie

Le toponyme Arcangues et son équivalent basque actuel Arrangoitze ont suivi des évolutions parallèles, même si les transcriptions anciennes de la forme basque sont rares.

Les formes modernes connues d'Arrangoitze se retrouvent dans quelques dictons, auprès des villages voisins. Ainsi Pierre Bidart cite-t-il « Basa jauna, Arrangoitzeko : homme d’Arcangues, homme sauvage » et « Dena makila, Arrangoitzeko : homme d’Arcangues, tout en bâton ». Cette forme est confirmée par Pierre Lhande en 1926. Du Resurreccion Maria de Azkue en 1905, Arkangoiz, cité par Pierre Haristoy, et Arcangos employée en basque par le poète Jean-Martin Hiribarren en 1853.

En ce qui concerne la graphie française actuelle, les formes suivantes ont été rapportées par Paul Raymond dans son Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque : Archagos, Arcangos et Archangos (respectivement Bayonne), Argangois et Argangos (1302 pour ces deux références, chapitre de Bayonne), Saint-Jean-Baptiste d'Arcangos (1685 collations du diocèse de Bayonne). La graphie Arcangos est, selon Jean-Baptiste Orpustan, également mentionnée en 1249, à laquelle Hubert Lamant-Duhart ajoute les années 1512, 1516 et 1517. Enfin, les minutes notariales ont conservé les formes Arcangos en 1637, 1642, 1646 et 1651, Arcangous en 1666, 1682, et enfin Arcangues à partir de 1711.

L’étude des anthroponymes est également riche en informations. Le Livre d’or de Bayonne ou cartulaire de Bayonne, ouvrage de l’abbé Jean Bidache publié en 1896, qui consiste en une sélection de textes sur une période qui s’étale du . Les archives de Bayonne, regroupées en deux recueils, l’un nommé Registres gascons, et l’autre Registres français, sont également des sources intéressantes. Dans les Registres gascons, il est fait mention en 1578 de Sancin de Arangois et en septembre de la même année, de Sancin Darcangois, alors que les Registres français, mentionnant des actes de 1587, parlent Darcangues et de Sancin Darcangos.

Évolution des graphies des toponymes Arcangues et Arrangoitze
Initiales romanes ARK basques ARR
Finales typiques
GOS/(GOZ)
influencées¹
GOIS/(GOIZ)
françaises
GUES
XIIe siècle
Archagos
XIIIe siècle
Arcangos/Archangos
XIVe siècle
Arcangos Arcangois
XVe siècle
Arcangos
XVIe siècle
Arcangos
1578 D’Arcangois² de Arangois²
1587 Darcangos² Darcangues Arrangoritz
XVIIe siècle
Arcangos/Arcangous Darcangues Arrangoritz
XVIIIe siècle
Arcangues
XIXe siècle
Arkaingoz³ Arkangoiz Arcangues Arrangoize
XXe siècle
Arcangues Arrangoitze
Source : ouvrage collectif, sous la direction de Hubert Lamant-Duhart, Arcangues, Ekaina, .

1580 marque le début de l’emploi du français dans les registres de Bayonne.

¹ Influencées par la forme basque ; emploi très occasionnel.
² Patronymes signalés en fin du XVIIe siècle ou toponymes du village.
³ Emplois non conformes.

L’étymologie du terme basque divise les linguistes. Jean-Baptiste Orpustan propose un alliage des mots basques ar-gain, « hauteur rocheuse », et -goiz, « position ouverte vers l'est », ce qui amènerait à la formule complexe « hauteur rocheuse vers l'est ». De son côté, Jean Espilondo bâtit sa proposition sur la base Ar(kh)angozea en la décomposant en Ar(kh)an⁵ + go(i)⁴ + (t)z³ + + et en s’appuyant sur une structure grammaticale et lexicale classique qui fournit La¹ (maison ou foyer) du² (site) en³ crête⁴ des vallons⁵.

La loi du 4 mars 1790, qui détermine un nouveau paysage administratif de la France en créant des départements et des districts, décide de la naissance du département des Basses-Pyrénées en réunissant le Béarn, les terres gasconnes de Bayonne et de Bidache, et les trois provinces basques françaises. Pour ces dernières, trois districts sont créés : Mauléon, Saint-Palais et Ustaritz, qui remplace le bailliage du Labourd. Le siège d'Ustaritz est transféré presque immédiatement à Bayonne. Son Directoire incite un grand nombre de municipalités à adopter de nouveaux noms conformes à l'esprit de la Révolution. Ainsi Arcangues s'appelle Constante du 25 janvier 1794 au 15 mars 1795, dans une commune comprenant également Arbonne et Bassussarry.

Le nom des habitants est Arcanguais, (ou Arrangoiztar en basque).

Quelques maisons fortes ont laissé une trace dans la toponymie moderne, telle Ablaintz, mentionnée dès 1083, qui apparaît sous la forme Naubeis en 1149, ou Naubeys, forme gasconisée de Nalbaitz. De même Berriotz (« lieu de défrichements ou essart ») est citée par le cartulaire de Bayonne en 1256 (« mediatatem trium partium decimationis de Berriots ») puis en 1311,. Enfin la maison forte Gaztelur, aujourd’hui Gastelhur, apparaît en 1401, puis en 1517 dans les délibérations du corps de ville de Bayonne (Registres gascons), Gastelur en 1764 dans les collations du diocèse de Bayonne, et enfin Gastellur en 1863 dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque.

Ce dictionnaire est assez disert sur les lieux-dits, fermes et autres toponymes de la commune au cours de la deuxième moitié du Uhabia qui a laissé son nom au Moulin d’Alotz — le hameau de La Chapelle, Chourroumilatch (aujourd’hui Chourroumillatché) qui désignait un moulin, Dornadiette (l’actuel Dornarieta), la ferme Jauréguia, et enfin le bois Othéçarra qui pourrait être l’Othe Zahar actuel.


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  1. Pierre Bidart, Récits et contes populaires du Pays basque 2 : ohrtu gira gure mintzaira hasia zaukula galtzen, recueillis par Pierre Bidart dans le Labourd, Gallimard, , 192 ISBN ), cité par Hubert Lamant-Duhart, Arcangues, Ekaina, , p. 13.
  2. Pierre Lhande, Dictionnaire basque-français et français-basque : dialectes labourdin, bas-navarrais et souletin, Beauchesne, , 1117 p..
  3. Resurreccion Maria de Azkue, Diccionario vasco-español-francés ... Dictionnaire basque-espagnol-français, t. 1, Bilbao, , citée par Hubert Lamant-Duhart, Arcangues, Ekaina, , p. 13.
  4. Pierre Haristoy, Les Paroisses Du Pays Basque Pendant La Periode Revolutionnaire, t. 1, imprimerie Vignancour, Pau, , cité par Hubert Lamant-Duhart, Arcangues, Ekaina, , p. 13.
  5. Jean-Martin Hiribarren, Eskaldunac. Iberia, Cantabria, Eskal-Herriac, Eskal-Herri Bakhotcha eta Hari Darraicona, , cité par Hubert Lamant-Duhart, Arcangues, Ekaina, , p. 13.
  6. a et b , Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 BNF 31182570, lire en ligne), p. 9..
  7. Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.
  8. Chapitre de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.
  9. a et b Manuscrits des XVIIe et XVIIIe siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.
  10. a et b Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux, Pessac, Presses Universitaires de Bordeaux, ISBN  et , BNF 40190262), p. 31.
  11. Minutes notariales conservées par les archives départementales de Pyrénées-Atlantiques à Pau, citées par Alfred Lassus dans l’ouvrage collectif, Arcangues, Ekaina, , p. 14.
  12. Philippe Veyrin, Les Basques : de Labourd, de Soule et de Basse-Navarre, leur histoire et leurs traditions, Grenoble, Arthaud 1947, réédition 1975, 366 ISBN , BNF 34554156), p. 185.
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  18. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées geo


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Histoire

Préhistoire

De même que des recherches menées dans des communes proches d’Arbonne ont révélé le passage ou la station de l’homme préhistorique — Anglet, Bayonne, Biarritz, Bidart ou bien Saint-Pierre-d'Irube —, des fouilles ont permis d’identifier une activité humaine au Paléolithique moyen et supérieur, qui ont conduit la direction régionale des affaires culturelles (DRAC) Aquitaine à publier un arrêté préfectoral de zonage archéologique en date du 28 décembre 2009. Celui-ci inclut plusieurs sites, tel celui de Berriotz, ainsi que ceux désignés sous les noms de cotes 54, 66, 71 et 76,,.

Antiquité

Carte de la Novempopulanie indiquant la position du territoire des Tarbelles au nord-ouest des Pyrénées.

Les Tarbelles (Tarbelli en latin), l’un des neuf peuples de la Novempopulanie et peuple aquitain (proto-basque) dont le territoire était centré sur Aquae Tarbellicae (Dax) tout en s’étendant au Labourd et à la Basse-Navarre, ont habité sous l’occupation romaine la zone où se trouve aujourd’hui Arcangues,. Dès le début du millénaire Arbonne, voisine immédiate d’Arcangues, se trouvait, selon l'Itinéraire d'Antonin, sur la voie romaine secondaire, dite du bord de mer, reliant Oiasso (Irun) à Guéthary, puis Lapurdum (Bayonne).

Moyen Âge

La présence des maisons fortes, telles celles déjà mentionnées dans la section relative à la toponymie, est attestée à Arcangues depuis le .

Les routiers castillans qui, en 1438 (dernière partie de la guerre de Cent Ans), tentent de s’emparer de Bayonne, pillent, brûlent et massacrent les villages et les populations du Labourd, et les maisons fortes d’Arcangues subissent les assauts des pillards. En 1447, les routiers de Pierre de Haïtze dévastent, à leur tour, Arcangues et ses moulins.

Temps modernes

Le début du peste. La lecture des Registres gascons permet de suivre son expansion. Le 8 février 1517, la peste est signalée à Arcangues, ayant son foyer dans la maison Gastellur.

En 1523, les Espagnols s’avancent à nouveau vers Bayonne et dévastent les campagnes environnantes, qui seront une nouvelle fois mises à rude épreuve lors des guerres de religion, les troupes de Jeanne d'Albret s’approchant de Bayonne.

Lorsqu’éclate la guerre de Trente Ans en 1635, Bayonne est à nouveau menacée par les troupes espagnoles. Celles-ci franchissent la Bidassoa le 18 octobre 1636 et s’emparent d’Ascain, Béhobie, Biriatou, Ciboure, Hendaye, Saint-Jean-de-Luz et Urrugne, en deux jours. Bloquées par l’hiver, elles se retranchent à Ciboure, mais les populations des villages établis entre la Nivelle et Bayonne désertent en masse leurs habitations. C’est le cas d’Arcangues, mais aussi d’Arbonne, d’Ahetze et de Bassussarry. D’octobre 1636 à octobre 1637, les armées espagnoles occupent le Labourd et investissent les villages entre Nive et Nivelle, dont Arcangues. Laurent d’Arcangues fait partie, le 23 novembre 1637, de la délégation de témoins qui est reçue par Pierre de Lespès, conseiller du roi en la sénéchaussée des Lannes, et qui déclare :

« […] de plus, dans les autres paroisses du pays de Labourd et circonvoisines de la frontière comme Guétari, Bidart, Biarritz, Saint-Pée d’Ibarron, Sare, Ainhoa, Arbonne, Ahetze, Souraïde, Espelette, Itxassou, Cambo, Larressorre, Ustaritz, Arcangues et Bassussarry, les habitants s’étant alarmés par l’approche de l’armée ennemie, abandonnèrent en partie leurs maisons et biens et perdirent des fruits cueillis et à cueillir, comme la pomme, le millet et le froment d’inde […]. »

En 1656, la décision de Salvat de Gamboa d’Urtubie de se faire nommer bailli d’épée du Labourd, en lieu et place de Léonard de Caupenne, âgé de 17 ans, tout juste héritier de Jean de Caupenne, seigneur de Saint-Pée, déclenche une guerre civile. Martin de Chourio (noté Xurio en basque), notaire à Ascain et syndic général nommé par le biltzar du Labourd, prend la tête des partisans de la maison de Saint-Pée et s’oppose à Jean d’Arcangues, procureur du roi au bailliage du Labourd, qui soutient la maison d’Urtubie. Chourio prend le château d’Arcangues et le met à sac, en représailles à sa destitution décidée par le procureur du roi. Il entraîne alors une armée de 3 000 hommes en une véritable guerre fratricide, qui ne cesse qu’un an plus tard avec le décès naturel de l’insurgé à Ascain. L'intervention de Louis XIV, lors de son mariage à Saint-Jean-de-Luz en 1660, en faveur d’Urtubie, met fin à la succession héréditaire de la charge de bailli dans les maisons de Saint-Pée et d’Arbonne, par une ordonnance rendue le 3 juin de la même année.

La charge de procureur du roi appartient à la famille d'Arcangues dès le . Son fils Jean d'Arcangues reçoit la charge de procureur du roi, par lettres patentes de Louis XIII du 4 juillet 1643. Pierre d'Arcangues assure la charge de 1670 à 1692. Enfin Gaspard d'Arcangues, qualifié d'écuyer, seigneur et patron d'Arcangues et de Curutcheta, est procureur du roi et le dernier membre de la famille à occuper cette charge, du 15 avril 1714 à 1749. Michel d'Arcangues, porteur des mêmes qualifications, baptisé à Bayonne le 17 octobre 1719, capitaine des milices provinciales du Labourd, épouse Rose d'Aragorri (1722-1758), par laquelle le titre de marquis espagnol d'Iranda passe à leur fils Nicolas François Xavier d'Arcangues (Arcangues, 1753 - Saint-Pierre-d'Irube, 1826). Le port de ce titre est autorisé en France, à titre viager, en avril 1781 par lettres patentes de Louis XVI.

En janvier 1701 huit régiments d’infanterie et douze de cavalerie traversent Arcangues. Ils accompagnent le nouveau roi d’Espagne, Philippe V, qui rejoint son royaume en passant par Bayonne.

Révolution française et Empire

Dans une adresse datée du 15 octobre 1789, Nicolas François d’Arcangues et son frère, aux côtés des autres membres de la noblesse du Labourd, demandent à l’Assemblée constituante le respect de leurs privilèges. Ce qui est plus original tient dans le fait que, unis avec le tiers état et le clergé, ils déclarent « qu'il n’existe pas entre eux de barrières causées par les aléas de la naissance, mais que tous ensemble doivent servir le progrès et la fraternité […] ».

À la suite de l'adoption le 12 juillet 1790 par l’Assemblée nationale constituante du décret portant sur la Constitution civile du clergé, réorganisant le clergé séculier français, le curé d’Arcangues, Gaspard de Gardera, ainsi que son vicaire, Harambillet, refusent de prêter allégeance à la Nation. Un nouveau curé assermenté est désigné en 1792, Martin Doyarçabal, qui assure également la responsabilité spirituelle de la paroisse d’Arbonne, le curé et son vicaire ayant également refusé l’allégeance. Doyarçabal abdiquera à la fin de l’année 1793. Trois cloches en bronze de l’église sont déposées, et envoyées à l’arsenal Sainte-Claire de Bayonne, pour y être fondues. De même des biens d’église (calices, patènes et ciboires) d’or et d’argent sont dirigés vers la Monnaie de Bayonne.

Un décret du 6 pluviôse an II (25 janvier 1794) réunit en une seule commune, Constante, Arcangues, Bassussarry et Arbonne. Le siège de cette nouvelle commune est situé à Arcangues. Le premier conseil municipal de Constante se réunit le 23 mars 1794 à son siège d’Arcangues, sous la présidence de Dominique Duhart, d’Arcangues, maire désigné par le représentant du peuple ; ce conseil rassemble sept notables d’Arcangues, deux de Bassussarry et trois d’Arbonne. Les communes reprennent leur autonomie le 15 mars 1795.

En 1794, à la suite de la désertion de quarante-sept jeunes gens d'Itxassou, le Comité de salut public — par son arrêté du 13 ventôse an II ou 3 mars 1794 — fait arrêter et déporter une partie des habitants (hommes, femmes et enfants) d'Ainhoa, Ascain, Espelette, Itxassou, Sare et Souraïde, décrétées, comme les autres communes proches de la frontière espagnole, « communes infâmes ». Cette mesure est étendue à Biriatou, Cambo, Larressore, Louhossoa, Mendionde et Macaye.

Des centaines d’habitants sont « réunis dans diverses maisons nationales, soit dans le district d'Ustaritz, soit dans celles de la Grande Redoute, comme de Jean-Jacques Rousseau ». En réalité, ils sont regroupés dans les églises, puis déportés dans des conditions très précaires à Bayonne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et à Ondres. Les églises désaffectées, dont celles d’Arbonne et d’Arcangues alors réunies dans la commune dénommée Constante, accueillent momentanément les populations en transit. La situation s’éternisant, la municipalité de Constante décide d’employer les déportés à des travaux agricoles, pour pallier l’absence de la main d’œuvre locale réquisitionnée pour les besoins des guerres de la Révolution française.

« […] Les gens de Sare sont enfermés dans l’église […] voyons que pour être concentrés dans cette église où l’air y est impur, la plupart sont malades et beaucoup en meurent, qu'il convient donc qu’ils soient aérés et qu’on ne peut mieux le faire qu’en les délivrant à des particuliers qui en répondront et qui leur donneront leur repas réglé qui améliorera leur santé. Arrête : 1) que les détenus des églises d’Arcangues et d’Arbonne pourront aller travailler chez les particuliers qu’on leur désignera ; 2) les particuliers les prendront à 6 h. et les rendront à 19 h., 19 h. 30 ; 3) il sera alloué aux prisonniers la même paye que les ouvriers de la commune […]. »

Les déportés demeureront sept mois à Constante et quitteront Arcangues le 8 septembre 1794 (22 fructidor an II). L’église rouvre ses portes au culte après l’adoption de la loi du 11 prairial an III (30 mai 1795). La guerre en Espagne, déclarée en mars 1793, se prolongeant, de nouvelles réquisitions sont appelées, concernant l’approvisionnement en fourrage et le transport des blessés. Constante, faisant suite à la réquisition du 23 juillet 1794, fournit 163 hommes à l’armée combattant dans la vallée du Baztan, dont 20 sont tués ou blessés.

La défaite française de Vitoria, le 21 juin 1813, entraîne une nouvelle invasion des troupes espagnoles et anglo-portugaises menées par Arthur Wellesley, futur duc de Wellington, qui occupent Urrugne, Ascain, Sare, Ainhoa, Espelette, Souraïde et Saint-Pée à partir du 9 novembre 1813, puis Bidart, Ustaritz, Arbonne et Arcangues. La retraite française entraîne des pillages, que le préfet Charles-Achille de Vanssay décrit dans une missive au ministre de l’Intérieur adressée le 9 octobre 1813 : « Nos soldats partout, pillent en se retirant […] ils ont pillé le château d’Urtubie et Urrugne […] ainsi que les communautés d’Arcangues et d’Arbonne ». Wellesley installe son quartier général au château d’Arcangues, d’où il peut apercevoir Bayonne et la vallée de la Nive. De violents combats se déroulent les 10 et 11 décembre sur les territoires d’Arcangues et de Bassussarry, dont une croix située dans le cimetière d’Arcangues, dédiée aux soldats anglais tués dans la localité, porte encore aujourd’hui le témoignage. Ce sont des fenêtres du château que Wellesley suit le déroulement de la bataille de Saint-Pierre-d’Irube, à partir du 13 décembre 1813 et pendant cinq jours, qui entraîne la mort de 5 900 soldats français et 5 300 soldats alliés. Arcangues est encore le théâtre de quelques escarmouches, notamment le 3 janvier 1814, lors du repli de l’armée française. La campagne commencée en 1813 s’achève par les batailles d’Orthez (26 et 27 février 1814) et de Toulouse (10 avril 1814).

Michel Louis d'Arcangues (San Sebastian, 1790 - Bayonne, 1868) devient maire d'Arcangues à deux reprises et conseiller général des Basses-Pyrénées ; il reçoit les insignes de chevalier de la Légion d’honneur et de commandeur de l’ordre de Charles III d'Espagne. En 1815, il prend le commandement de la garde d’honneur basque auprès de Marie-Thérèse de France, duchesse d’Angoulême à Bordeaux.

Époque contemporaine

Son fils aîné, Alexis d'Arcangues (Bayonne, 1821 - Saint-Pierre-d'Irube 1877), lui succède. Il est maire de Villefranque puis d'Arcangues et conseiller général des Basses-Pyrénées. Michel d'Arcangues (Miguel Marie, Bayonne, 1857 - Arcangues, 1915) est l'aîné suivant de la famille. Pierre d'Arcangues, né le 12 avril 1886 à Paris et décédé le 22 mai 1973 à Arcangues, est un poète et romancier. Il est maire de la localité durant 40 ans sans discontinuité, de 1929 à 1969, et père de Guy d'Arcangues, homme de lettres, auquel on doit en particulier Les Tambours de septembre.

La loi de séparation des Églises et de l'État, adoptée le 9 décembre 1905 entraîne des troubles à Arcangues le 21 février 1906, lors de la tentative d’inventaire du mobilier et des objets de culte. Le 6 mars, le percepteur, accompagné du commissaire de police et escorté de deux compagnies du  régiment d'infanterie, tente de se faire ouvrir les portes de l’église. Michel d’Arcangues s’interposant aux forces de police, est interpellé et arrêté, puis relâché.

« Monsieur le préfet, vous m’avez fait connaître que par arrêté vous m’avez suspendu de mes fonctions de maire d’Arcangues. Je vous remercie de l’honneur que vous me faites, je dis bien « honneur ». Je me serais cru déshonoré en effet, si je n’avais protesté avec toute mon énergie contre les procédés d'un gouvernement qui transforme en crocheteurs d’église des soldats qui pourraient être vos fils ou les miens […]. »

Plaque commémorative des morts d’Arcangues durant les deux guerres mondiales.

Le monument aux morts, situé sous le porche de l’église, porte 54 noms au titre de la Première Guerre mondiale, soit près de 5 % de la population dénombrée au cours du recensement de 1911.

La guerre d'Espagne, débutée en 1936, entraîne l’exil d’Espagnols vers la France. La famille d’Arcangues s’installe au château d’Arcangues, avec parmi elle, le comte Alberto de Aguilar, confident du roi Alphonse XIII d'Espagne.

Dès le 15 juin 1940, Guy et Jean d’Arcangues, âgés respectivement de seize et quatorze ans, et en l’absence de leur père alors aux armées, ouvrent les portes du château aux réfugiés, Belges, apatrides et Juifs fuyant le conflit. Le . En 1943, alors que le réseau d’évasion vers l’Espagne organisé par Michel, le fils aîné de la famille d’Arcangues, a déjà permis de nombreuses sorties du territoire, Pierre et son fils Guy sont arrêtés par des hommes de la Gestapo « pour complicité », sur dénonciation. Pierre d’Arcangues est condamné et envoyé dans un camp de concentration en Allemagne, tandis que son fils propose un échange qui est accepté. Il est déporté en Silésie, d’où il parvient à s’évader et à rentrer en France, alors que son père est revenu à Arcangues.

1969 est marquée par la création de la première ikastola sur le territoire français, par Claire Noblia. Il s'agit d'une école sous statut associatif où l'enseignement est majoritairement assuré en basque.

Le conseil municipal élu en 1977 accueille pour la première fois une femme en son sein, Mathilde Biolet.


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  18. Hubert Lamant-Duhart, Arbonne, Arbona, Ekaina, , p. 203.
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  20. Texte reproduit par la Semaine de Bayonne du 28 mars 1906, et cité par Hubert Lamant-Duhart, Arcangues, Ekaina, , p. 190 et 191.
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Héraldique

Blasonnement :
Écartelé : au 1 d'argent à l'arbre arraché de sinople, et au lion de gueules passant contre le fût ;

au 2 et 3 d'azur à la croix d'or ; au 4, de gueules à trois pigeons d'argent rangés sur une terrasse de sinople.

Sur le tout : de gueules à trois chevrons d'or,.


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