Antonne-et-Trigonant

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Antonne-et-Trigonant : descriptif

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Antonne-et-Trigonant

Antonne-et-Trigonant est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Généralités

Maison ancienne au Bas Trigonant.

En Périgord central, la commune d'Antonne-et-Trigonant est bordée au sud-est et au sud par l'Isle. Au nord, près d'un tiers du territoire communal est occupé par la forêt domaniale de Lanmary. Elle est incluse dans l'aire d'attraction de Périgueux.

Le bourg d'Antonne, établi sur la rive droite de l'Isle et traversé par la route nationale 21, est situé, en distance orthodromique, huit kilomètres à l'est-nord-est de Périgueux.

La commune est également desservie par les routes départementales (RD) 6 et 69. Au nord, elle est limitée par la RD 8 qui la sépare de Cornille et de Sorges et Ligueux en Périgord. Entre Trélissac et Sarliac-sur-l'Isle, un tronçon du sentier de grande randonnée GR 36 parcourt le territoire communal.

Communes limitrophes

Antonne-et-Trigonant est limitrophe de six autres communes.


Communes limitrophes d’Antonne-et-Trigonant
Cornille Sorges et Ligueux en Périgord
Trélissac Antonne-et-Trigonant Sarliac-sur-l'Isle
Bassillac et Auberoche Escoire

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Antonne-et-Trigonant est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j3a-b, date du Bathonien inférieur à moyen, une alternance de calcaires micritiques gris cryptocristallins avec des argiles parfois ligniteuses ou des marnes noires (fm Ajat). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « , et sa notice associée.

Carte géologique d'Antonne-et-Trigonant.
Relief et paysages

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 89  au sud-ouest là où l'Isle quitte la commune pour servir de limite entre Bassillac et Trélissac, et 217  au nord-ouest, au lieu-dit Lacombe, en limite de Cornille.

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 20,23 ,,. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 21,05 .

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne. Elle est drainée par l'Isle et par divers petits cours d'eau qui constituent un réseau hydrographique de 12,5 ,.

L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne — dont elle est le principal affluent — en limite de Fronsac et de Libourne, face à Arveyres,. Elle borde la commune de l'est au sud-ouest sur dix kilomètres et demi.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR). Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le .

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 amplitude thermique annuelle de 15 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bassillac et Auberoche à 7 vol d'oiseau, est de 13,1 . Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.

La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 réserve de biosphère par l'UNESCO en  ; elle se situe principalement dans sa « zone de transition », et partiellement, en vallée de l'Isle, dans sa « zone tampon ».

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS).

Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
La forêt de Lanmary au sud-ouest du château de Lanmary.

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

En 2022, deux ZNIEFF sont recensées sur la commune d'après l'INPN.

Il s'agit de deux ZNIEFF de type 2 :

  • le site « forêt domaniale de Lanmary et alentours », qui concerne quatre communes, dont les deux-tiers du territoire communal au nord, au nord-ouest et à l'ouest, est une zone où s'épanouissent nombre d'orchidées terrestres ;
  • le site « vallée de l'Isle en amont de Périgueux » est une zone de prairies humides qui concerne cinq communes, depuis Sarliac-sur-l'Isle au nord-est jusqu'à Trélissac au sud-ouest, et notamment à l'est et au sud d'Antonne-et-Trigonant, depuis Laurière jusqu'à Trigonant. L'intérêt majeur de cette ZNIEFF réside dans la présence d'une espèce déterminante de plantes, la Jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta).
Sites remarquables
  • Le site de Lanmary au nord et au nord-est, sur près de la moitié de la commune, est un site naturel inscrit depuis 1975,.
  • Les rochers à cupules de Borie-Belet et le coteau du « Roi des Chauzes », sur près de 50 hectares dans une petite zone de la forêt de Lanmary, forment un site naturel classé depuis 1932,,.
  • Un Cèdre du Liban, haut de 30 .
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Toponymie

Antonne : Le nom de la localité est attesté sous la forme Antona au  siècle. Il se réfère à un personnage, soit d'origine gallo-romane : Antoninus, soit gauloise : Antonus, soit encore gallo-romaine : Antonus ou Antonnus.

Trigonant : Le nom de la localité est attesté en latin sous la forme Sanctus Saturninus de Tregonam en 1192, rappelant l'existence, en ces lieux, d'un sanctuaire dédié à saint Saturnin. Ce nom demeure mystérieux : on peut éventuellement y voir une origine pré-indo-européenne, tr correspondant à une hauteur, ou encore latine, tirée de trigonum signifiant triangle. Trigonant pourrait être un toponyme celtique qu'il serait possible de rapprocher de Trégon, en Bretagne, dérivant de Treb (village) et Cun (hauteur).

En occitan, la commune porte le nom d'Antona e Trigonant.

  1. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Page 618 - (ISBN ).
  2. a et b Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN ), p. 31-32.
  3. a b et c Le nom occitan des communes du Périgord - Antona e Trigonant sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 26 septembre 2021.

Histoire

La stèle en mémoire des otages fusillés aux Piles.

La première mention écrite connue de Trigonant se réfère à son église Sanctus Saturninus de Tregonam, en 1192, alors qu'Antonne apparait au  siècle sous sa forme Antona.

Au  siècle, Antonne et Trigonant (Anthona, Tregonan) étaient deux paroisses distinctes faisant partie de la châtellenie d'Auberoche.

Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, on trouve la graphie Trigonan.

Lors de la création des cantons en 1790, la commune d'Antonne devient chef-lieu de canton. Le canton d'Antonne est supprimé en 1801 par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », et la commune est rattachée au canton de Savignac-les-Églises.

En 1823, les anciennes communes dAntonne et de Trigonant fusionnent sous le nom d'Antonne-et-Trigonant.

Le , treize otages sont fusillés au lieu-dit les Piles (partagé entre Cornille et Antonne-et-Trigonant) à la suite d'un accrochage entre un groupe de résistants et les Allemands.

Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, un hameau de forestage fut installé en 1962, à destination d'anciens harkis et de leurs familles, au pied du château de Lanmary ; ce hameau est connu parfois sous le nom de hameau de forestage Chauveyrou.

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées lieux
  2. Abbé Farnier, Autour de l'abbaye de Ligueux, tome II, Le livre d'histoire-Lorisse, 2003 (fac-similé de l'édition de 1931), (ISBN ), p. 242.
  3. « Trigonan » sur Géoportail (consulté le 1er février 2014)..
  4. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  5.  24). Consulté le 11 mars 2011.
  6. Abderhamen Moumen, Du camp de transit à la cité d'accueil, in Fatima Besnaci-Lancou et Gilles Manceron (dir.), Les harkis dans la colonisation et ses suites, préface de Jean Lacouture, Ed. de l'Atelier, février 2008, (ISBN ).

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