Le Chalard

Localisation

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Le Chalard : descriptif

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Le Chalard

Le Chalard est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants s'appellent les Peyrouliers, nom du métier qui consistait à former des ébauches en cuivre à la forge du village, ces formes étaient ensuite destinées à devenir divers ustensiles dont des casseroles.

Géographie

Généralités

Situation de la commune du Chalard en Haute-Vienne.

À l'extrême sud du département de la Haute-Vienne, la commune du Chalard est limitée par l'Isle, principal affluent de la Dordogne, qui la sépare à l'est de Saint-Yrieix-la-Perche et au sud de Jumilhac-le-Grand, dans le département de la Dordogne. La commune est également arrosée à l'est par un petit affluent de l'Isle, le ruisseau Noir (ou ruisseau du Moulin de Busseix).

L'altitude minimale, 237 mètres, se trouve au sud-ouest, là où l'Isle quitte la commune pour entrer sur celle de Jumilhac-le-Grand. L'altitude maximale avec 369 mètres est localisée au nord, en forêt du Chalard, à quelques dizaines de mètres du territoire communal de Ladignac-le-Long.

Le village du Chalard s'est développé sur un éperon rocheux au-dessus des gorges de l'Isle. À l'intersection des routes départementales 59a2 et 901, il se situe, en distances orthodromiques, sept kilomètres au nord-ouest de Saint-Yrieix-la-Perche et seize kilomètres au sud-sud-ouest de Nexon.

Communes limitrophes

Le Chalard est limitrophe de trois autres communes, dont une dans le département de la Dordogne.

Carte du Chalard et des communes avoisinantes.
Communes limitrophes du Chalard
Ladignac-le-Long
du Chalard Saint-Yrieix-la-Perche
Jumilhac-le-Grand
(Dordogne)

Environnement

En bordure nord du parc naturel régional Périgord-Limousin, la commune présente sur 240 hectares une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II, la « vallée de l'Isle au Chalard ».

Dans une vallée resserrée et boisée s'épanouissent des plantes rares dans la région : la Jacinthe des bois (Hyancinthoides non-scripta), la Balsamine des bois (Impatiens noli-tangere) et la Scille printanière (Scilla verna).

Au niveau de la faune, la qualité du site autorise la présence de deux espèces, un insecte, le Galéruque à 4 taches (Phyllobrotica quadrimaculata), peu fréquent sur le territoire français du fait de la raréfaction des zones humides et un oiseau, le Cincle plongeur (Cinclus cinclus), dont la technique de pêche, immergé dans les cours d'eau, est unique.

À la frontière avec la commune de Jumilhac-le-Grand se trouve l'ancienne mine aurifère du Bourneix, exploitée jusqu'en 2002 par Areva, aujourd'hui sous surveillance environnementale pour le traitement de eaux. Cette ancienne mine inquiète les associations environnementales locales qui redoutent des pollutions diffuses des eaux de l'Isle par des métaux lourds (résidus de l'exploitation de la mine).

Climat

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 amplitude thermique annuelle de 14,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Yrieix-la-Perche à 6,89 vol d'oiseau, est de 11,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. « Borne 369 (Forêt du Chalard) » sur Géoportail (consulté le 11 novembre 2010)..
  2. Carte IGN sur Géoportail
  3. ZNIEFF 40007680 - Vallée de l'Isle au Chalard sur le site de l'INPN, consulté le 11 novembre 2010.
  4. Le Bourneix : un site aurifère épuisé sur le site d'Areva, consulté le 10 août 2014.
  5. Rumeurs autour de l'ancienne mine d'or de Jumilhac-le-Grand (24) sur Sud Ouestdu 3 novembre 2010, consulté le 10 août 2014.
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Toponymie

En occitan, la commune porte le nom de Lu Chaslar.

Histoire

Au mines d'or au Chalard. On peut encore aujourd'hui observer des creux et les haldes dans certaines forêts de la commune. La société des mines du Bourneix exploita de 1982 à 2002 une des dernières mines d'or de France, sur le site d'une de ces mines antiques,.

Une tradition veut que Roger, vicomte de Limoges, ait fondé en 801 un premier monastère en ce lieu et que celui-ci ait été détruit par les Vikings lors de leur incursion en Limousin, en 846. Vers l’an mil, ses descendants dressent sur cet épaulement naturel une tour appelée en langue romane « castellare » qui se transforma en Chalard.

En 1088, un prêtre avec ses deux compagnons vint s’installer sur les ruines de l’ancien monastère. Du nom de Geoffroy, il serait né près du village de Noth, à l'est de La Souterraine. Il fit des études assez poussées à Tours, et vint ensuite enseigner à Limoges. Sur les conseils d'un riche marchand chez qui il logeait, Pierre Brun, il se fit ordonner prêtre à Périgueux vers 1087. Lors de son voyage d'ordination, il avait remarqué la forêt de Courbefy qu'il traversait ; c’est à son retour qu’il prit la décision d'y vivre en ermite. En 1100, Geoffroy construisit une petite église dédiée à la Vierge grâce aux subsides d’un archidiacre de Limoges, Pierre Bruchard. C’est l’évêque de Périgueux, Renaud de Thiviers, qui consacra l’édifice. Le prélat conseilla à l’ermite de créer une communauté de chanoines obéissant à la règle de saint Augustin et le vicomte de Limoges et sa mère lui firent cadeau du site. Geoffroy mourut en 1125 et fut inhumé dans l’abbatiale près de son ancien oratoire ; quelques années plus tard, son grand ami, Gouffier de Lastours, héros de la première croisade, fut enterré dans une tombe aux armes des Lastours, dans l'église, contre son tombeau. Le Gouffier de Lastours enterré avec son épouse, Agnès d'Aubusson dans la salle capitulaire est celui qui vivait environ cent ans plus tard.

Le prieuré subit des ravages lors de la guerre de Cent Ans. En 1419, un certain Beauchamp à la tête d'une bande armée se retranche dans le prieuré. Une armée menée par les seigneurs du voisinage les en déloge le  ; mais le prieuré est en piteux état, la nef de l’abbatiale ayant été totalement détruite. À la fin du XVIIe siècle, les derniers chanoines quittent l’abbaye qui est vendue comme bien national à la Révolution.

Peu après la construction de l'abbaye du Chalard, a été édifié le château de La Tour ( siècle), situé aux bord de l'Isle, pour défendre l'abbaye des incursions des Aquitains puis des Anglais dans la vicomté de Limoges.

À la Révolution française, la paroisse devient une commune mais fusionne presque aussitôt avec celle de Ladignac-le-Long. Ce n'est qu'en 1867 que Le Chalard redevient une commune indépendante.

Passé ferroviaire du village

De 1905 à 1954, le village a été desservi par la Ligne de Bussière-Galant à Saint-Yrieix, qui, venant de la gare de Ladignac se dirigeait ensuite vers la gare de Saint-Yrieix. La ligne passait à l'ouest de la commune.

À une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises. À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée en 1954. Les rails ont été retirés. L'ancienne gare et quelques tronçons de l'ancienne ligne subsistent encore au début du sentiers de randonnée ou chemins d'exploitation agricole.

  1. Béatrice Cauuet, L'Or des Celtes du Limousin, Limoges : Culture et patrimoine en Limousin, coll. Archéologie, 2004, (ISBN ), p. 23-25.
  2. Site de l'Office de tourisme de Saint-Yrieix, consulté le 10 novembre 2010.
  3. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «  », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).

Héraldique

Les armoiries de Le Chalard se blasonnent ainsi :
De gueules à l'église romane fortifiée d'argent, essorée d'or, posée dans un ancien cimetière aussi d’argent, au franc-canton cousu d'azur semé de fleurs de lys aussi d'or chargé de trois tours d'argent brochant sur le tout.

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Le Chalard dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 21/01/2025
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