Cheissoux

Localisation

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Cheissoux : descriptif

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Cheissoux

Cheissoux est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Localisation

La commune est limitrophe du département de la Creuse.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Auriat, Saint-Moreil, Bujaleuf, Champnétery et Saint-Julien-le-Petit.

Communes limitrophes de Cheissoux
Auriat
(Creuse)
Saint-Moreil
(Creuse)
Champnétery Cheissoux Saint-Julien-le-Petit
Bujaleuf

Géologie et relief

La commune de Cheissoux (1 021 ha) a un relief de plateau, au sous-sol formé de roches métamorphiques. Ce plateau n'est pas « vraiment » plat, comme en donne pourtant l'impression la route qui traverse la commune, qui est la partie la plus occidentale du plateau de Millevaches.

Le territoire communal est ainsi fait d'une vaste partie centrale, entre 430 et 460 m d'altitude : le plateau est parsemé de petites collines, et fortement entaillé à l'est par le vallon du ruisseau de Cheissoux. Au nord-est au contraire, le relief s'élève au-dessus de 500 m : le point culminant est à 547 m. Les monts d'Auriat, ici le versant sud, sont un véritable château d'eau.

Hydrographie

Carte hydrographique de la commune.

La Maulde constitue la limite sud-est du territoire communal. C'est un affluent droit de la Vienne, donc un sous-affluent de la Loire.

On trouve aussi quelques cours d'eau, dont le plus important – le « ruisseau de Cheissoux » – limite la commune à l'est. La présence de l'eau est plus spectaculaire encore avec les nombreuses sources, dont l'importance est perceptible dans la toponymie (voir article spécifique). Les paysages, très verdoyants, alternent bois, prairies et champs. On est ici au « pays de l'arbre et de l'eau »,.

Climat

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 amplitude thermique annuelle de 14,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Eymoutiers à 12,76 vol d'oiseau, est de 11,4 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Paysages

La commune se trouve dans un site vallonné et contrasté, où la forêt alterne avec un paysage de prairies, de rivières et de ruisseaux. Les résineux dominent la partie nord, montueuse et accidentée. Peu de champs aujourd'hui, les sols étant pauvres

  1. a b c et d Carte IGN sous Géoportail
  2. Atlas agroclimatique du Limousin (Météo-France)
  3. «  » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  4. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  8. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

Encore nommée usuellement Cheissoux-la-Chapelle au début du .

La commune est dénommée Chaisson la Chapèla en occitan.

La toponymie locale est développée dans le site municipal

  1. selon l'ouvrage de Françoise Myrh
  2. «  », Tourisme et acteurs de la vie touristique, sur cheissoux.fr (consulté le ).

Histoire

Moyen Âge

L'occupation humaine de la commune est très ancienne, comme l'atteste la petite église romane.

On connaît peu de textes pour la période médiévale si ce n'est une donation (1130) : les terres et l'église étaient données par le prieur d'Aureil à celui de Saint Léonard. L'existence d'une paroisse est attestée en 1318. Ensuite, elle est alternativement intégrée soit dans celle de Bujaleuf (v. 1558), puis de Champnètery, et à nouveau de Bujaleuf (1825)

Le village de Villetelle, au sud-ouest, a appartenu aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem de la commanderie de Charrières et du grand prieuré d'Auvergne.

Temps modernes

Avec l'apparition des registres paroissiaux (fin Royère-de-Vassivière), en amont, et Saint Léonard (aujourd'hui Saint-Léonard-de-Noblat), en aval. Il semble que Cheissoux ait été une étape importante sur la route des « maçons creusois » vers l'Angoumois et l'Aquitaine.

Époque contemporaine

La fin du XIXe siècle voit la création de deux écoles, non mixtes. En 1896, il y avait 136 élèves (66 garçons, 70 filles). J. Dubois donne la liste des instituteurs, dont le couple Chapoulaud en 1888.

La commune est créée en 1905, par détachement de celle de Bujaleuf.

Comme partout, la Première Guerre mondiale est très meurtrière : 25 noms figurent sur le monument aux morts dédié « à nos enfants victimes de la guerre ». Tous ces « poilus » étaient des .

  1. Marie-Claire Pontier, Archives départementales de la Haute-Vienne : Fonds des commanderies de l'ordre de Malte (1195-1791) - Inventaire analytique, Limoges, (lire en ligne), du Burgt (Rempnat) et de Villetelle en 1727. L'auteur indique La Villetelle, commune de Bujaleuf, ce qui a été le cas jusqu'en 1869 mais ce lieux fait dorénavant partie de la commune de Cheissoux.
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