Neuvy-Bouin
Localisation
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Neuvy-Bouin : descriptif
- Neuvy-Bouin
Neuvy-Bouin (en poitevin Nevi) est une commune du centre-ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Neuvy-Bouin est situé à l'ouest du département des Deux-Sèvres au centre de « la Gâtine ».
Localisation et communes limitrophes
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept autres communes :
Toponymie
Le nom de la commune a été formé en 1793 par la fusion des deux communes de :
- Trévy (Neuvy) ; Novit en 1110 (du bas latin novus vicus → bourg neuf) ; le nom de la ville est attesté, sous les formes Noviacus au , de Novusvicus : Novus « neuf » et Vicus « village »
et de :
- Bouin ; Boyn en 1274 ; Bouyn en 1555 ; Bouhin en 1716 ; Boin en 1783.
En poitevin-saintongeais, le nom de la commune est Nevy.
Géologie et relief
Hydrographie
La Sèvre Nantaise prend sa source à 215 Vendée, de Maine-et-Loire et de la Loire-Atlantique selon une direction nord-ouest, avant de se jeter dans la Loire à Nantes (quartier Nantes-Sud-Pirmil).
Voies de communication et transports
Transports automobiles
La commune est située sur l'axe Bressuire-Niort (la RD 748) à 10 Secondigny et à 15 Parthenay.
Transports en commun
La commune est desservie par la ligne 13 du réseau de bus RDS du département des Deux-Sèvres qui relie Bressuire à Niort.
Climat
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 amplitude thermique annuelle de 14,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pougne-Hérisson à 5 vol d'oiseau, est de 11,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Maurice Poignat, Histoire des communes des Deux-Sèvres : Le Pays de Gâtine, Lezay 79120, éditions du terroir, 1984, 300 p. (ISBN ), p. 167.
- ↑ Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Librairie Droz S.A., , 708 ISBN , lire en ligne), p. 382
Le nom de la commune a été formé en 1793 par la fusion des deux communes de Trévy (Neuvy) (Novit en 1110, du bas latin novus vicus → bourg neuf) et de Bouin (Boyn en 1274 ; Bouyn en 1555 ; Bouhin en 1716 ; Boin en 1783)29. - ↑ « » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- ↑ « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- ↑ Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- ↑ « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- ↑ « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Moyen Âge
La paroisse de Bouin (Boyn en 1274, Boin en 1783) appartenait à l’abbaye de Bourgueil. Elle relevait, dès le siècle, de la Renaudière et dépendait en partie de la châtellenie de Châteauneuf-en-Gâtine (Largeasse).
Rien ne subsiste, hormis quelques vestiges incorporés dans d’autres bâtiments, de ce qui fut l’église Notre-Dame-de-Bouin. Aux termes d’un marché conclu, en 1811, avec la commune de Neuvy-Bouin, les maçons Baschard et Pradeau, de Fenioux, la démolirent et construisirent à sa place une petite maison.
Temps modernes
Le cimetière situé devant l’église, là où se trouve aujourd'hui un jardin, a disparu à la même époque. Tout près, dans un cul-de-sac, subsiste une ancienne maison noble, du début du siècle. C’était l’habitation de Hierosme Allard, seigneur de Bouin, époux d'Anne Bourdet, fille d’un procureur de Parthenay.
À la fin du siècle, le curé de Neuvy, François Baudin logeait à la Rochevineuse, alias Boysnerbert, l’église et le presbytère ayant été pillés et en partie détruits, au cours des guerres de religion par le huguenot Le Roux, de Nueil-les-Aubiers, petit-fils de Jean Parthenay l’Archevêque.
En 1598, en un temps de grande pénurie, deux curés pourtant se disputaient les maigres bénéfices de la paroisse.
Lorsqu’il la visita en 1598, l’archiprêtre de Parthenay constata que l’église, en misérable état, était sans cloche et toute découverte. Le curé, Pierre Baudoin, n’y pouvait célébrer décemment les offices par temps de pluie et, lui-même fort démuni, avait dû chercher abri ailleurs que dans les ruines de la maison presbytérale.
En 1639, le curé Jaque Mulot, fit graver sur la porte du presbytère une inscription rappelant qu’il avait été reconstruit par ses soins. L’église possédait alors un clocher-porche, une seule cloche et deux chapelles, celles de la Sainte Vierge et de saint Eutrope.
En 1686, le curé Samoyault affirmait « manquer de tout ». En 1742, l’autel baignait dans l’eau et d’Escoublanc, seigneur de Bouin et de Trayes, envisageait de faire reconstruire l’église avec le concours de ses paroissiens. En 1777 la situation ne s’était pas améliorée et la messe était célébrée à Neuvy.
Révolution française et Empire
La Révolution enleva aux curés de Neuvy leur presbytère endommagé pendant la Terreur par les Bleus. Les citoyens Jean-Baptiste et Pierre Grellier furent désignés, en 1789, pour représenter les habitants de Neuvy à la réunion du Tiers-État. Ceux de Bouin, de leur côté, déléguèrent deux cultivateurs : René Boissard et François Allard.
La commune de Neuvy-Bouin a été formée en 1793 par la fusion des deux communes de Trévy et de Bouin.
Le curé de Bouin, Nicolas Fradin, prêta serment, se rétracta et mourut avant la Terreur. Son confrère de Neuvy René Gée, eut la même attitude. Sa rétractation lui valut d’être arrêté et emprisonné au donjon de Niort. Il y succomba le .
Jacques Chevalier, greffier de la municipalité de Neuvy, comparut le , devant le tribunal criminel des Deux-Sèvres. Il lui était reproché d’avoir fourni des vivres aux insurgés du Bocage et d’avoir colporté leurs proclamations. Il échappa de justesse à la guillotine, mais fut condamné à la déportation. Le 29 janvier suivant, traduit devant le même tribunal, le maire de Neuvy Pierre Loubeau, suspecté d’avoir tenu des propos inciviques, affirma avec force qu’il était un bon républicain. On l’acquitta. Deux habitants de la commune moururent dans la prison de Niort : Jacques Gonnord, le et Jean Gonnord, le .
L’insécurité résultant de la proximité du théâtre d’opération de la guerre de Vendée et le passage redouté des combattants des deux camps provoquèrent un exode massif de toute une partie de la population vers des secteurs moins exposés. Nombre d’entre eux, sans ressources et loin de leurs villages, ne trouvèrent ailleurs que d’inconfortables abris et durent s’abriter parfois dans huttes recouvertes de genêts. Le froid, la sous-alimentation, les épidémies occasionnèrent parmi eux d’effroyables ravages. De nombreux habitants préférèrent s'exiler loin des combats qui faisaient rage entre les Bleus et les Blancs. Telle une veuve qui s'était réfugiée à Champdeniers avec ses six enfants ; la pauvre femme les vit mourir de faim et de froid les uns après les autres.
En octobre 1798, dans le bourg, des insurgés abattirent l’arbre de la liberté et molestèrent le président du district de Parthenay. La tranquillité des bourgs et des villages demeura longtemps menacée par des bandes d’individus qui, sous couvert de motivations politiques, vivaient de rapines et du produit de leurs mauvais coups.
En 1803, l’ancien curé de Trayes, l’abbé Glaton, se vit confier la paroisse de Neuvy-Bouin.
Époque contemporaine
En 1830, la commune de Bouin est rattachée à celle de Neuvy.
À cette date l'inventaire du préfet Dupin nous indique : Neuvi et Bouin: commune au nord et à 9 Secondigny. La population de cette commune est de 361 individus. Son territoire arrosé par plusieurs petits ruisseaux sans nom, produit du seigle, un peu de blé noir, de chanvre, de lin et de pomme de terre; il contient quelques pièces de mauvais bois et trois petits étangs. Il y a deux moulins à eau. On fait le commerce de bœufs et mulasses que les cultivateurs élèvent.
Édifiée d’après les plans de l’architecte Boutaud, de Poitiers, l’église actuelle a été consacrée le .
En 1987, l'ANDRA a mené une étude pour l'enfouissement des déchets nucléaires à Neuvy-Bouin. La lutte a été menée sur le terrain de février 1987 jusqu'à la décision de moratoire prise par Michel Rocard en 1990. Il y avait deux associations « pacsées »[Quoi ?] qui ont travaillé pendant trois ans ensemble sur le terrain : tous les comités locaux étaient réunis au sein de CIAD, et Granit recrutait plus large, au-delà du site - avec une même parole par rapport aux politiques et aux médias. Elles n’ont jamais prôné la violence mais une fermeté sans faille et ont toujours agi en public. Elles disposaient de 24 tracteurs grillagés. Des blocs de granite ont été utilisés pour murer des accès, une caravane est restée campée en observation quatorze mois sur le site et tous les mouvements de l’ANDRA étaient épiés. Leurs locaux ont été vidés, murés, goudronnés, emplumés. La population était rapidement mobilisée avec le réseau téléphonique. Et jusqu’au moratoire le site a été occupé et personne ne passait plus, sauf le bus scolaire. Les élus sont venus s’ils avaient envie de venir. Avec les élections, ils finissaient par le faire ou étaient sanctionnés. Il n’y a pas eu de revendication politique du mouvement. Les Verts se sont joints mais à titre personnel.
En 2010, le spectacle Village Toxique de Nicolas Bonneau au « Nombril du Monde » revient sur cette époque.
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- ↑ le spectacle Village Toxique.
Héraldique
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Neuvy-Bouin dans la littérature
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Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-naq/285661.html
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