Biriatou

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Biriatou : descriptif

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Biriatou

Biriatou est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine. Le gentilé est Biriatuar.

Géographie

Localisation

Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Biriatou se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontalière avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre).

Sur le plan historique et culturel, Biriatou fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque,. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones,. La commune est dans la zone 'Lapurdi Itsasegia (Côte du Labourd). au sud-ouest de ce territoire, en façade atlantique.

Elle se situe à 143  de Pau, préfecture du département, à 35 , sous-préfecture, et à 7 Hendaye, bureau centralisateur du canton d'Hendaye-Côte Basque-Sud dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bayonne.

Les communes les plus proches sont : Hendaye (3,8 Urrugne (4,7 Ciboure (8,4 Saint-Jean-de-Luz (9,2 Ascain (10,0 Sare (13,4 Guéthary (14,9 km),

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Urrugne, Irun et Bera.

Communes limitrophes de Biriatou,
Urrugne
Irun (es) Biriatou
Bera (es)

Hydrographie

Réseaux hydrographique et routier de Biriatou.

La commune est drainée par la Bidassoa, lantzetaerreka, lizarlan erreka et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 17 ,.

La Bidassoa, d'une longueur totale de 24,4 Erratzu en communauté forale de Navarre et se jette dans la baie de Chingoudy entre Hendaye et Fontarrabie, dans le golfe de Gascogne près du Cap du Figuier.

Climat

Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,2 amplitude thermique annuelle de 11,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Ciboure à 8 vol d'oiseau, est de 15,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « massif de la Rhune et de Choldocogagna », d'une superficie de 5 385 ,.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1 est recensée sur la commune, : les « zones tourbeuses, landes et pelouses, du mont Xoldokocana au col d'Ibardin » (1 091,05 .

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  2. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN ), p. 22.
  3. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN ), p. 25.
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Toponymie

Attestations anciennes

Le toponyme Biriatou apparaît sous la forme Biriato (1552, titres de Navarre), Biriaton (1901, Bulletin des lois) et Biriatu au XIXe siècle.

Étymologie

Selon Jean-Baptiste Orpustan, aucune étymologie basque ne semble venir expliquer l’origine du toponyme, mais peut-être le nom latin Viriatus, justifié par la citation de 1552.

Graphie basque

Son nom basque actuel est Biriatu.

  1. , Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 BNF 31182570, lire en ligne)..
  2. Titres du royaume de Navarre - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, E 426.
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  4. Pierre Lhande, Dictionnaire basque-français, 1926
  5. Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux, Pessac, Presses Universitaires de Bordeaux, ISBN  et ).
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Étymologie

Selon Jean-Baptiste Orpustan, aucune étymologie basque ne semble venir expliquer l’origine du toponyme, mais peut-être le nom latin Viriatus, justifié par la citation de 1552.

  1. Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux, Pessac, Presses Universitaires de Bordeaux, ISBN  et ).

Histoire

La commune s'est détachée d'Urrugne par arrêté royal le 7 novembre 1603, le même jour que Ciboure, bien qu’étant un quartier d’Urrugne très peu peuplé. Au début du .

À partir de cette date donc, la commune obtient le droit de choisir ses jurats et son maire-abbé. Compte tenu de sa petite taille, Biriatou n’est pas représentée directement au biltzar du Labourd, mais par l’intermédiaire du maire-abbé d’Urrugne.

La guerre de Trente Ans

Elle fut la première localité française occupée par les troupes espagnoles lors de l’occupation de 1636-1637, à la suite de la déclaration de guerre de Louis XIII à l’Espagne, dans le cadre du conflit connu sous le nom de « guerre de Trente Ans ». Cette occupation fut l’occasion d’un désastre économique pour la bourgade et les localités voisines, comme le relate l’enquête publique citant un marchand d’Hendaye, Joannes Darregorry, « … hormis fort peu de maisons qui restent encore, les autres sont ou entièrement desmolies ou bruslées entre deux murailles dans les paroisses de Hendaye, Biriatou, Urrugne et Ascaing et la pauvreté des habitants si grande qu’ils sont contraincts d’aller habiter ailleurs comme ils ont fait jusques à présent pour n’avoir moien de repparer de long tems leurs dictes maisons ny mesme faire travailler leurs terres qui demeureront par ce moien incultes ayant leurs habitans entierement perdus leur bestail, outre que partie des vignes et vergers sont coupés et les lieux rendus presque inhabitables … ».

Existence d'une mine de fer

L'existence d'une mine de fer est attestée par Réaumur dans son ouvrage L'art de convertir le fer en acier page 171 : Je ne connois point de fer plus propre à faire de l'acier que celui que donne la mine de Biriatou, pays de Labour, prés de Baionne ; cette mine est négligée depuis longtemps ; on en fit en 1716. un essay par ordre de son Altesse Royale, un échantillon du fer venu de cet essay, me fut remis, je l'ai éprouvé en acier qui est du meilleur qu'on puisse souhaiter

La Révolution et la guerre de la Convention

En mars 1793, Urrugne et Biriatou fusionnent. Biriatou ne retrouvera son indépendance qu’à la fin de 1795.

Lors de l’action militaire espagnole commencée le 23 avril 1793, l’armée française se replie sur la Croix des Bouquets, sur le territoire de la commune d'Urrugne. De nouveau le 13 juillet, le village est occupé, cette fois par les Espagnols, repoussés dans leur offensive, et transformé en fortin sous les coups de boutoir des troupes de la Convention, emmenées par le capitaine La Tour d'Auvergne. Les troupes espagnoles se retranchent dans la localité jusqu’au 5 février 1794, date du début de l’offensive espagnole repoussée, qui se conclut par la victoire française du 17 pluviose.

En 1794, au plus fort de la Terreur, et à la suite de la désertion de quarante sept jeunes gens d'Itxassou, le Comité de salut public (arrêté du 13 ventôse an II - 3 mars 1794) fait arrêter et déporter une partie des habitants (hommes, femmes et enfants) d'Ainhoa, Ascain, Espelette, Itxassou, Sare et Souraïde, décrétées, comme les autres communes proches de la frontière espagnole, communes infâmes. Cette mesure est également étendue à Biriatou, Cambo, Larressore, Louhossoa, Mendionde et Macaye.

Les habitants furent « réunis dans diverses maisons nationales, soit dans le district d'Ustaritz, soit dans celles de la Grande Redoute, comme de Jean-Jacques Rousseau ». En réalité, ils furent regroupés dans les églises, puis déportés dans des conditions très précaires à Bayonne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et à Ondres. Les départements où furent internés les habitants des communes citées furent le Lot, le Lot-et-Garonne, le Gers, les Landes, les Basses-Pyrénées (partie béarnaise) et les Hautes-Pyrénées.

Le retour des exilés et le recouvrement de leurs biens furent décidés par une série d'arrêtés pris le 29 septembre et le . La récupération des biens ne se fit pas sans difficulté, ceux-ci avaient été mis sous séquestre mais n'avaient pas été enregistrés et avaient été livrés au pillage : « Les biens, meubles et immeubles des habitants de Sare, n'ont été ni constatés ni légalement décrits ; tous nos meubles et effets mobiliers ont été enlevés et portés confusément dans les communes voisines. Au lieu de les déposer dans des lieux sûrs, on en a vendu une partie aux enchères, et une autre partie sans enchères. »

Les guerres de l’Empire

En 1813, Biriatou est un des points de résistance des armées du maréchal Soult, qui battent en retraite face aux troupes alliées (Espagnols, Portugais et Anglais). Le quartier général du maréchal Soult se trouve alors à Saint-Jean-de-Luz, alors que les deux divisions du général Reille sont disposées à Biriatou, tenant le pont de Béhobie.

Après l’offensive des troupes alliées, le 7 octobre 1813, Biriatou demeurera occupée durant toute l’année 1814.

  1. a b c d et e Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Biriatou
  2. Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, Pau, citées par l’ouvrage collectif, sous la direction de Hubert Lamant-Duhart, Biriatou, Ekaina, .
  3. Philippe Veyrin, Les Basques, Arthaud 1975, , 366 ISBN ), page 187.
  4. Archives nationales, AF II 133/1014, citées par , Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, Elkarlanean, , 432 ISBN  et , OCLC 492295167), p. 300.
  5. Le maire et l'officier municipal de Capbreton demandèrent des consignes aux Représentants du peuple par un courrier (texte transcrit par P. Haristoy, Les Paroisses du Pays basque pendant la période révolutionnaire, Pau, Vignancour, 1895-1901, pages 256-257) du 24 ventôse an II (14 mars 1794) pour les 229 détenus sous leur responsabilité :

    « 1°) Combien de pain à donner à chaque homme (nous n'avons pas de pain, si ce n'est de la méture) ?
    2°) Pouvons-nous consentir à ce qu'ils s'achètent du vin ou autres provisions ?
    3°) Nous t'observons que nous n'avons point de viande ;
    4°) Pouvons-nous leur permettre d'avoir de la lumière, la nuit, dans un fanal ?
    5°) Pouvons-nous permettre qu'ils aient leurs matelas ou paillasses ? Nous leur avons fait porter de la paille pour coucher ;
    6°) Pouvons-nous permettre qu'ils sortent deux à deux pour laver leur linge ?
    7°) S'il y a des malades, sommes-nous autorisés à les faire sortir de la maison de réclusion pour les traduire dans d'autres pour les faire traiter ? »

  6. Archives nationales, F11/394, 18 vendémiaire an III (9 octobre 1794), citées par , Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, Elkarlanean, , 432 ISBN  et , OCLC 492295167), p. 309.
  7. Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Bayonne, année 1935, pages 67 à 70, et Les paroisses du Pays basque, page 263, Gure Herria, années 1930-1932 - Sources citées par , Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, Elkarlanean, , 432 ISBN  et , OCLC 492295167), p. 310.

Héraldique

Blason
Coupé au 1) parti au I à dextre d’or au lion de gueules tenant de sa patte dextre un dard du même péri en barre, la pointe en haut et à senestre d’azur à la fleur de lys d’or, au II de gueules à la rose des vents d’argent de huit pointes partie d’or et de sable alternées avec huit pointes d’or, à la flèche d’azur brochant en barre, la pointe en bas à dextre, au 2) d’azur aux quatre trangles ondées d’argent, au saumon nageant du même issant de la troisième et brochant sur le tout en chef.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Variante

Hubert Lamant-Duhart donne un blasonnement quelque peu différent : « Coupé, au I parti à dextre d’or au lion de gueules tenant de sa patte dextre un dard péri en barre, la pointe en haut, aussi de gueules ; parti d’azur à une fleur de lys d’or, qui sont les armes du Labourd ; à senestre, de gueules à la rose des vents ou boussole d’argent, les pointes d’or et de sable, à la flèche d’azur brochante en barre, la pointe en bas à dextre ; au II au saumon d’argent nageant dans une onde d’azur et d’argent ».

Ces armes ont été officialisées par un conseil municipal de 1989.

  1. a et b ouvrage collectif, sous la direction de Hubert Lamant-Duhart, Biriatou, Ekaina, .

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Biriatou dans la littérature

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4394 autres localités pour la Nouvelle-Aquitaine

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 23/12/2024
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