Lacommande

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Lacommande : descriptif

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Lacommande

Lacommande (en béarnais La Comanda ou La Coumande) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine

Le gentilé est Lacommandais.

Géographie

Localisation

Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Lacommande se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Elle se situe à 19  de Pau, préfecture du département, et à 18 Mourenx, bureau centralisateur du canton du Cœur de Béarn dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pau.

Les communes les plus proches sont : Aubertin (2,1 Saint-Faust (4,7 Artiguelouve (5,2 Cuqueron (5,7 Parbayse (6,1 Laroin (6,2 Arbus (6,2 Cardesse (6,6 Lasseube (6,7 km).

Sur le plan historique et culturel, Lacommande fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Aubertin et Monein.

Communes limitrophes de Lacommande
Monein Lacommande Aubertin
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes

Hydrographie

Réseaux hydrographique et routier de Lacommande.

La commune est drainée par la Baïse (ou Bayse) de Lasseube, le Seubemale, le ruisseau de Bernatouse, le ruisseau de Brouqua, le ruisseau du Coigt d'Arrens et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 10 ,.

La Baïse de Lasseube, d'une longueur totale de 40,6 gave de Pau à Abidos, après avoir traversé 14 communes.

Climat

Historiquement, la commune est exposée à un climat de montagne. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 amplitude thermique annuelle de 14 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Monein à 7 vol d'oiseau, est de 14,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau », d'une superficie de 8 194  encore vivace,.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2 est recensée sur la commune, : les « coteaux et vallées "bocagères" du Jurançonnais » (20 986,16 .

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  2. Stephan Georg, «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN ), p. 30.
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  11. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Lacommande dérive tout simplement de commanderie. Désigné en 1128 comme hôpital du Faget d’Aubertin, ce lieu devient en effet commanderie d’Aubertin au début du , puis la Commande d’Aubertin sous l’Ancien Régime, avant que ne soit créée la commune de Lacommande à la Révolution.

Son nom béarnais est La Comanda ou La Coumande.

  1. Pierre de Marca, Histoire de Béarn, Pau, Princi Negue, 2000, Tome I, livre cinquième, pp. 111-113
  2. La première mention d’un commandeur, et donc d’une commanderie, apparaît dans un document de 1208 : Jukka Kiviharju, Colecciόn diplomática del Hospital de Santa Cristina de Somport. I : Años 1078-1304, Academia Scientiarum Fennica, Helsinki, 2004, n° 230. Contrairement à ce qui a pu être écrit, il n'existe, à notre connaissance,aucun document attestant l'intervention des hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans la création de la commanderie d'Aubertin.
  3. Ostau Bearnes, «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF] (consulté le ).
  4. Institut béarnais et gascon, «  » [PDF] (consulté le ).

Histoire

Dans les années 1115-1118, Gaston IV de Béarn, dit le Croisé, entreprend la construction d’un relais hospitalier, l'Espitau deu Faget d'Aubertii, entre les villes épiscopales de Lescar et d’Oloron, sur un très ancien chemin qui se prolonge vers l’Espagne par la vallée d’Aspe et le col du Somport. Cependant, un petit seigneur local revendique la propriété du sol et de longues batailles juridiques s’ensuivent, jusqu’à ce qu’un accord intervienne en . La charte albertine est passée entre, d’une part, les représentants de Gaston IV et du prieuré de Sainte-Christine-du-Somport, et, d’autre part, les successeurs du seigneur de Bedosse. Ces derniers ayant été dédommagés par 90 brebis pleines, l’hôpital peut continuer à se développer sous la conduite de chanoines réguliers de Saint-Augustin affiliés au prieuré de Sainte-Christine-du-Somport. Des terres sont défrichées entre la Bayse et le haut du coteau vers l’ouest et une église contigüe à l’hôpital est construite vers 1130-1140.
Les bulles des papes Eugène III en 1151 et Innocent III en 1216, font état de l’église d’Aubertin avec l’hôpital et toutes ses dépendances… au service des pauvres et des étrangers. Les étrangers (peregrini) incluent aussi bien des chevaliers, commerçants, religieux ou colons qui vont et viennent en Espagne dans le cadre de la Reconquista, que des pèlerins qui se rendent à Compostelle. Les documents de l’époque sont muets sur le flux relatif de ces différents voyageurs, mais ils montrent que l’hôpital d’Aubertin devient rapidement, et pour longtemps, la plus importante antenne du prieuré de Sainte-Christine-du-Somport sur le versant nord des Pyrénées. Les relations sont de nature économique, administrative et financière, alimentées par les retombées de la Reconquête, dans le cadre d’une très étroite collaboration politico-religieuse entre Aragon et Béarn. Ainsi, le prieuré de Sainte-Christine obtient en 1160 du seigneur d’Artiguelouve la cession et la vente de terres et de bois sur la rive droite de la Bayse à l’usage des troupeaux transhumants de Sainte-Christine et de ceux de l’hôpital d’Aubertin. En 1208, le commandeur d’Aubertin, A. de Maurinis, reçoit l’église et le village de Castejón de Valdejasa, domaine reconquis dans la région aragonaise des Cinco Villas. En échange, la commanderie d’Aubertin devra accueillir les bergers et religieux de Sainte-Christine ainsi que des chapitres organisés par le prieur. Le témoignage de chapitres réunissant les frères d’Espagne et de Gascogne en 1233, 1261, 1307 et 1464 nous sont parvenus, celui de 1261 étant consacré à trouver des solutions pour résorber les nombreuses dettes de l’ordre.
Le , un évènement d’importance se produit à la commanderie d’Aubertin : le vicomte de Béarn et comte de Foix, Roger-Bernard III de Foix et son épouse Marguerite de Béarn signent un contrat de paréage avec le commandeur Fortaner de Pimbo. Le contenu des 17 articles de ce contrat indique qu’au-delà d’un simple paréage, c’est très vraisemblablement de la fondation d’une bastide qu’il est question. L’objectif n’est pas de créer une ville neuve à plan régulier, mais plutôt de conférer à une communauté qui existe depuis bientôt deux siècles un statut juridique privilégié. Le fait que Jean de Béarn, frère naturel de Marguerite, soit à la fois commandeur d’Aubertin et prieur de Sainte-Christine en 1311 montre bien que des liens très étroits subsistent entre les deux établissements.
Lors du dénombrement ordonné par Gaston III de Foix-Béarn en 1385, la commanderie est englobée dans la paroisse d’Aubertin et n’apparaît explicitement que pour trois feux de l’espitàu d’Aubertii. Cependant, une lecture attentive révèle quelques autres maisons situées sur le territoire de la commanderie. La population locale est donc constituée, au minimum, d’une vingtaine de personnes : le commandeur, quelques religieux, des donats et des habitants qui cultivent la terre. À la même époque, l’actuel territoire d’Aubertin appartient pour l’essentiel au seigneur d’Artiguelouve.
Dans un dénombrement effectué en 1538, le commandeur Jean de Borau présente, outre les possessions de la commanderie, une liste de 25 villages dans lesquels il peut « lever des sommes et fiefs » pour des terres, prés ou vignes. À la veille de la Réforme, la commanderie d’Aubertin est prospère. Selon Marca, cette maison hospitalière avoit plus de deux mille cinq cens livres de rente en dismes et en domaine avant la saisie des biens ecclésiastiques de Béarn.Jeanne d’Albret attend le décès du dernier commandeur en place, Balthazar de Borau, pour donner les revenus de la commanderie au capitaine Bertrand d’Espalungue, le , tandis que les chanoines réguliers de Saint-Augustin quittent tous les établissements du réseau de Sainte-Christine-du-Somport. La saisie des biens ecclésiastiques de la commanderie d’Aubertin intervient en 1587 et un nouveau fermier, Jean de Sabaloa, prend possession des lieux.
En 1603, c’est Henri IV qui place un de ses protégés, Pierre de Licerasse, lors de la reprise en main des établissements religieux par les catholiques. En 1610, les Barnabites sont mis en possession de tous les biens qui dépendaient de Sainte-Christine-du-Somport, côté français. Ils s’installent effectivement à la commanderie d’Aubertin vers 1640, après avoir destitué le commandeur Elie de Licerasse qui résistait et ils prennent eux-mêmes le titre et les fonctions de commandeurs. Par ailleurs, le , Jean d’Artiguelouve vend le château et le domaine d’Aubertin à François de Navailles. Ainsi, pratiquement au même moment, deux autorités nouvelles apparaissent de part et d’autre de la Bayse : le seigneur de Navailles-Mirepeix sur l’actuel territoire d’Aubertin et les Barnabites sur celui de Lacommande.
Les Barnabites vont devoir restaurer l’établissement religieux, reprendre en main les habitants en leur imposant des contrats de nouvel affièvement en 1667, résister à l’annexion par la communauté de Monein, bref remettre à flot une commanderie bien menacée au prix de nombreux procès avec Monein et même avec les Lacommandais qui contestent leur autorité. L’hôpital lui-même est menacé par des ordonnances royales successives pourchassant les établissements qui ne pratiquent plus l’hospitalité et qui détournent les revenus. Néanmoins, lors du dénombrement de 1768, on constate que les Barnabites contrôlent, outre l’hôpital toujours en activité, le territoire de La Commande et même une petite partie du territoire d’Aubertin.
Les archives paroissiales montrent que l’hôpital fonctionne jusqu’à la Révolution française, mais celle-ci met fin de façon abrupte à plus de six siècles de présence religieuse. Les Barnabites quittent les lieux. L’hôpital et le presbytère sont achetés par des particuliers et les terres sont redistribuées entre les habitants. La Commande d’Aubertin devient la commune de Lacommande, administrativement séparée de celle d’Aubertin. Les deux communes continuent cependant à ne constituer qu’une seule paroisse, réunie par la présence de la seule église Saint-Blaise et du cimetière adjacent. Ce n’est qu’en 1867, après la construction d’une église et l’installation d’un cimetière à Aubertin, qu’intervient la séparation définitive en deux paroisses distinctes.
Les aléas de neuf siècles d’histoire ont miraculeusement préservé à Lacommande ce qui peut être considéré comme le seul témoin encore en élévation d’un élément du réseau de Sainte-Christine-du-Somport sur le versant nord des Pyrénées avec, tout en un tenant, une église et un hôpital du XIIe siècle, un ancien cimetière contenant une cinquantaine de stèles funéraires discoïdales des XVIIe et XVIIIe siècles, un gîte pour les pèlerins et une maison qui fut vraisemblablement le domicile du commandeur avant de devenir presbytère, puis propriété d’un particulier à la Révolution et enfin mairie.

  1. Louis Laborde Balen, Somport, Biarritz, J & D, 1996
  2. Pierre de Marca, op. cit.
  3. Jean-Claude Lassègues, « Autour de la fondation de l’hôpital-commanderie d’Aubertin» dans Benoît Cursente (dir.), Gaston IV le Croisé. Le Béarn et son héros épique. Actes des conférences de Lacommande de 2014 et 2015, Société des sciences, lettres et arts de Pau et du Béarn, 2016, p. 211-255.
  4. Jukka Kiviharju, op. cit., n° 73
  5. Demetrio Mansilla Reoyo, La documentaciόn pontificia hasta Inocencio III (965-1216), Rome, Instituto Español de Estudios Eclesiásticos, 1955
  6. Pierre Tucoo-Chala, Quand l’Islam était aux portes des Pyrénées, Biarritz, J & D, 1994, p 198
  7. Antonio Duràn Gudiol, El hospital de Somport entre Aragón y Bearn (siglos XII y XIII), colecciόn básica aragonesa, Saragosse, Guara, 1986
  8. Jukka Kiviharju, op. cit., n° 87
  9. Jukka Kiviharju, op. cit., n° 230
  10. Jukka Kiviharju, op. cit., n° 280
  11. E353, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  12. Jean-Claude Lassègues, Une bastide à Lacommande en 1297 ? , Revue de Pau et du Béarn, 2011, pp. 91-114
  13. site Gallica, XIe Congrès de l’Union Historique et Archéologique du Sud-Ouest, Tarbes 1914
  14. Paul Raymond, Dénombrement général des maisons de la vicomté de Béarn en 1385 par ordre de Gaston Febus, Pau, Manucius, 2000
  15. Jean-Claude Lassègues, Lacommande, de l’hôpital à la commanderie et au village, Centre généalogique des Pyrénées-Atlantiques, éd. Marrimpouey, Pau, 2012
  16. Archives communales de Monein, FF6, n°3. Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  17. Bulletin de la Société de l’histoire du Protestantisme, bulletin historique et littéraire, Tome XXXVI, Paris, 1880
  18. E343, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  19. Archives communales de Monein, FF6, n°7. Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  20. «  », sur wikisource.org (consulté le ).
  21. B678, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  22. E2259, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  23. B5761, 2Mi16/38 et 303, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  24. Archives communales de Lacommande,1G1 Livre terrier, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 13/01/2025
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-naq/285439.html

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