Saint-Boès
Localisation
Saint-Boès : descriptif
- Saint-Boès
Saint-Boès (prononcé [sɛ̃ bɔɛs] ; en béarnais Semboès) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine. Le gentilé est Saint-Boésien.
Géographie
Localisation
La commune de Saint-Boès se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
Elle se situe à 53 de Pau, préfecture du département, et à 6,6 Orthez, bureau centralisateur du canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Orthez.
Les communes les plus proches sont : Baigts-de-Béarn (2,8 Saint-Girons-en-Béarn (3,6 Salles-Mongiscard (3,8 Bonnut (4,4 Bérenx (4,6 Orthez (5,2 Tilh (6,0 Arsague (6,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Boès fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Baigts-de-Béarn, Bonnut, Orthez et Saint-Girons-en-Béarn.
Paysages et relief
De par sa topographie vallonnée, de nombreuses perspectives à partir de lignes de crêtes permettent d'apprécier cette campagne béarnaise avec en fond de plan en direction sud la chaîne des Pyrénées.
Le territoire communal présente un paysage bocager marqué par :
- les espaces boisés et de landes répartis de manière assez régulière sur tout le territoire ;
- le terroir agricole de culture et d'élevage, délimité de haies, bosquets.
Hydrographie
Tous les ruisseaux de la commune y prennent leur source : elle est traversée par un affluent du Luy, le ruisseau du Grand Arrigan (23,5 km), par ceux du bassin versant du gave de Pau, les ruisseaux de Lataillade (13,7 km) (et par ses tributaires, le ruisseau Peyré et le ruisseau Hontarède) et le ruisseau de Monlong, et par ceux du bassin versant du Luy de Béarn, les ruisseaux permanents de Pehitte et du Bosq.
Sources
- les sources de Rebuquet et Casaous : la gestion de l’eau potable est gérée en régie par la commune. La ressource en eau provient des sources Rebuquet et Casaous captées sur le territoire communal. L’eau est rendue potable par un traitement de minéralisation et de désinfection. L’ensemble de ces installations est exploité par la commune. Toutes les zones agglomérées de Saint-Boès sont desservies par le réseau d’eau ;
- la source de Mounicq, source bicarbonatée, sulfureuse et bitumineuse ayant eu une grande réputation de la fin du .
Climat
Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 amplitude thermique annuelle de 13,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Orthez à 5 vol d'oiseau, est de 14,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau », d'une superficie de 8 194 encore vivace,.
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- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN ), p. 30.
- Carte IGN sous Géoportail
- Fiche du Sandre sur Saint-Boès
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Toponymie
Le toponyme Saint-Boès apparaît sous les formes Semboys (1290, titres de Béarn), Somboes (fors de Béarn), Somboeys (1356, cartulaire d'Orthez), Sent-Boes (), Semboees (1442, contrats de Carresse), Senboes, Sent-Boees, Sanct-Boes et Saint-Bouès (respectivement 1536, 1536, 1546 et 1686, réformation de Béarn), Saint-Bois (1768, règlement des États de Béarn) et Saint Boés (fin du XVIIIe siècle - carte de Cassini).
Son origine est peut-être l'anthroponyme aquitanien (protobasque) Sembe.
Son nom béarnais est Semboès.
- , Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 BNF 31182570, lire en ligne)..
- Titres de la vicomté de Béarn - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Fors de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit du lire en ligne)..
- Cartulaire d'Orthez, dit Martinet, manuscrit du XIVe au XVIIe siècle, Archives de la mairie d'Orthez
- Censier de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit de 1385 (lire en ligne). .
- Contrats retenus par Carresse, notaire de Béarn - Manuscrit du XVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Réformation de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, coll. « manuscrits du XVIe au XVIIIe siècle ».
- États de Béarn, collection manuscrite de 140 volumes de délibérations (1606 à 1789), Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- (Pierre Bec), Dictionnaire toponymique des communes du Béarn, Pau, Escòla Gaston Febus, , 416 ISBN , BNF 35515059), p. 298..
Histoire
Protohistoire
le camp romain
L'oppidum, qui n’a de romain que le nom, est très probablement un village protohistorique de l’âge de fer (3 000 ans , ;
Moyen Âge
La dynastie béarnaise des princes de Moncade (1173-1290) a vu s'ouvrir l'ère des luttes contre les Anglais qui dominaient alors en Gascogne. À la suite d'une série de guerres avec les vicomtes de Dax, le Béarn s'agrandit du pays d'Orthez, annexé en 1194. Les vicomtes s'affirment, le Béarn gagne en autonomie et défend ses frontières. À son avènement, le vicomte Gaston VII juge nécessaire de fortifier encore plus son territoire béarnais, et élève de nombreuses forteresses et bastides, pour lutter contre les rois d'Angleterre, seigneurs de Guyenne, Henri III et Édouard Ier.
Dans les années 1250, le château de Saint-Boès est élevé, faisant partie du système de surveillance de la frontière, au Nord-Ouest, avec la Chalosse. Le castrum frontalier de Semboes (Semboeys, Sumbueis) (mentionné dans les actes de règlement de 1286 et le testament de 1290) joue un rôle de surveillance et militaire important dans la seconde moitié du .
En 1273, les troupes anglaises entrent en Béarn et assiègent le château de Saint-Boès où le vicomte Gaston VII s'est réfugié ; il est fait prisonnier. Philippe III, roi de France, interpose sa médiation pacifique. Cette entremise du roi de France finit par régler les difficultés à la satisfaction du vicomte de Béarn. Gaston VII se comporte ensuite, jusqu'à sa mort en 1290, en vassal fidèle,.
La déchéance du castrum de Saint-Boès semble consommée dès la fin du XIVe siècle. Dans le dénombrement de 1385, le souvenir du bourg fortifié paraît se réduire au nom d'une maison dite de Semboeys Bielh. Aujourd'hui, le château est démantelé, et ses traces semblent disparues.
En 1385, Saint-Boès dépendait du bailliage de Rivière-Gave, nom d'un archiprêtré du diocèse de Dax qui tirait son nom du gave de Pau. On y comptait 44 feux. Au sauveté se situait très probablement au village autour de l’église, les patronymes anciens de Guixarnaut de La Saubetat et Johanot de la Saubetat à Saint-Boès en attestent. La ferme de Saubétat toute proche de l'église existe encore de nos jours.
La communauté comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn. L’abbé n’était pas un ecclésiastique, mais un seigneur, autorisé à lever la dîme, sous réserve d’entretenir une église avec son chapelain. À Saint-Boès, la maison bâtie à côté de l’église se nomme Labadie. Au XVIIIe siècle, la famille de Bordenave portait le titre d'abbé laïque de Saint-Boès ; Antoine de Bordenave, seigneur de Salles-Mongiscard et de Cassou de Castétarbe, maréchal de camp des armées du roi, né en 1691 à Orthez y fut abbé laïque jusqu'à son décès en 1769. Son fils, Pierre de Bordenave-Cassou, chevalier et procureur général au parlement de Navarre, lui succéda jusqu'à la Révolution française.
Époque contemporaine
C'est à Saint-Boès principalement que se déroula, le , la bataille d'Orthez où les forces anglaises et portugaises dirigées par le duc de Wellington battirent l'armée française menée par le maréchal Jean-de-Dieu Soult,,,. Les armées françaises défendaient les routes de crête, tandis que l'artillerie anglo-hispanique tirait vers le village depuis le camp romain.
- Cœur de Béarn, « », (consulté le ).
- Un panneau de reconstitution illustré et didactique est installé dans le fossé, emprunté par le chemin de randonnée.
- Benoît Cursente, « », .
- Pierre Berneteix, « Petite histoire des vicomtes qui ont fait le Béarn », pp 45-51, 2013
- Pierre de Marca, « Histoire de Béarn », p 638, 1640 - "Edouard entra avec une grande puissance dans les terres de Gaston, le mit en fuite, et l'assiégea dans un fort château, où il s'était retiré l'an 1273. Gaston s'était retiré, non pas dans le château d'Orthez, mais dans celui de Senbouës, qui était à une lieue de cette ville, où l'on voit encore les masures, des tours, des doubles fossés, et des autres fortifications du temps."
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- Thierry Louchet - planete-napoleon.com, « », planete-napoleon.com, (consulté le ).
- « » (consulté le ).
- Alain Verwicht, « Bataille d'Orthez - 27 février 1814 - La charge de l'Escadron Leclaire », 2018, Imprimerie Moulia Orthez
- La plaque commémorative en mémoire du général de brigade Béchaud, des officiers, sous-officiers et soldats de l'armée du maréchal Soult, est apposée sur le mur de l'école primaire (ancienne mairie) le 18 Avril 1914 lors de la commémoration du Centenaire.
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Saint-Boès dans la littérature
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