Barcus
Localisation
Barcus : descriptif
- Barcus
Barcus (prononcer [baʁkys]) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Localisation
La commune de Barcus se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
Elle se situe à 53 de Pau, préfecture du département, à 20 , sous-préfecture, et à 12 Mauléon-Licharre, bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mauléon-Licharre.
Les communes les plus proches sont : Esquiule (5,2 Roquiague (5,5 L'Hôpital-Saint-Blaise (7,0 Roquiague (7,7 Aramits (8,4 Lanne-en-Barétous (8,5 Saint-Goin (8,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Barcus fait partie de la province de la Soule, un des sept territoires composant le Pays basque,. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones,. La Soule, traversée par la vallée du Saison, est restée repliée sur ses traditions (mascarades, pastorales, chasse à la palombe, etc). Elle se divise en Arbaille, Basse-Soule et Haute-Soule, dont fait partie la commune.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Roquiague, Aramits, Aren, Chéraute, Esquiule, Géronce, Geüs-d'Oloron, L'Hôpital-Saint-Blaise, Lanne-en-Barétous, Montory, Préchacq-Josbaig, Saint-Goin, Sauguis-Saint-Étienne, Tardets-Sorholus et Trois-Villes.
Hydrographie
La commune, située dans le bassin versant de l'Adour, est traversée par le Joos (qui se jette dans le gave d'Oloron) et par ses affluents, le Bouhatéko erreka, l'arrèc d'Etchanchu, l'Handia, l'erreka Oyhanart, l'arriou de Soulou, l'erreka Sustaris, le ruisseau Ibarra (7 km) et ses tributaires, le ruisseau Ibarra (4,4 km, lui-même accompagné sur la commune par l'Askontchilo erreka et le ruisseau Athaketa) et le ruisseau Lecheguita (ainsi que par le tributaire de ce dernier le ruisseau Ilharra).
Paul Raymond mentionne un autre affluent du Joos traversant le territoire de Barcus, le ruisseau de Guibéléguiet, ainsi que son tributaire, le ruisseau du Paradis.
Des affluents du Lausset (lequel se jette dans le gave d'Oloron) passent également sur les terres de la commune, tels que le ruisseau Ascania et le ruisseau l'Ibarle, ainsi que l'affluent de ce dernier, l'Ambelseko erreka.
Enfin, le ruisseau de Lacoste, sous-affluent de l'arrèc de Bitole, est également présent sur la commune.
Climat
Historiquement, la commune est dans une zone de transition entre les climats océaniques aquitain et basque. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 amplitude thermique annuelle de 13,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Oloron-Sainte-Marie à 13 vol d'oiseau, est de 13,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche », d'une superficie de 2 547 saumon et écrevisse à pattes blanches,.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1 est recensée sur la commune, : le « Lausset amont et zones tourbeuses associées » (190,06 et une ZNIEFF de type 2,, : le « bassin versant du Lausset et du Joos : bois, landes et zones tourbeuses » (19 519,13 .
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- ↑ Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN ), p. 25.
- ↑ « », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
- ↑ Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
- ↑ Frédéric Zégierman 1999, p. 23.
- ↑ Carte IGN sous Géoportail
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- ↑ Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Attestations anciennes
Le toponyme Barcus apparaît sous les formes Barcuys (1384, notaires de Navarrenx), Barcuix (1462, notaires d'Oloron), Sent-Saubador de Barcuix (vers 1470, contrats d'Ohix), Barcoys (1520, coutume de Soule), Barcois (1520), Barcux (1580, titres de Luxe), Barcinx (1650, carte du Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins), barcuix (1690) et Bareus (1801, Bulletin des lois).
Étymologie
Jean-Baptiste Orpustan propose une construction étymologique basque en deux parties. D’une part l’élément barr, signifiant « situé à l’intérieur, au fond », est complété, d’autre part, de -koiz, à rapprocher du basque goiz, « matin, est ». Barcus s’est développé dans une basse vallée, à l’est, justifiant l’analyse d’Orpustan.
Autres toponymes
Agaras, ferme de la commune, est mentionnée sous la forme Agarassi en 1479 (contrats d'Ohix).
Le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque de 1863 mentionne les fermes Alicq, Bilapu et Charritet (les deux dernières étant déjà citées en 1520 dans la coutume de Soule).
La ferme Biscay est citée en 1479 (Biscaya, contrats d'Ohix).
Gastellondo est un hameau de Barcus, mentionné sous la graphie Gastélondo en 1863.
Guibelhéguiet était également un écart de Barcus qui apparaît sous les formes Guibelleguiet (1479, contrats d'Ohix) et Guibéléguiet-Ibarra (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).
Hégoburu est le nom d’une ferme, connue en 1479 (Hégoaburu, contrats d'Ohix) et 1863 (Hégobure).
La ferme Iriard apparaît en 1520 dans la coutume de Soule.
Le hameau Jaureguiberry apparaît dans le dictionnaire de 1863 sous la graphie Jauréguiberry-Harra, tout comme l’écart Larréja.
La chapelle le Paradis est également mentionnée par le même dictionnaire.
La ferme Udoy fait l’objet d’une mention en 1479 dans les contrats d’Ohix.
Le toponyme Uhart est le nom d'une ferme citée en 1520 (coutume de Soule).
Graphie basque
Son nom basque actuel est Barkoxe.
- , Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 BNF 31182570, lire en ligne)..
- ↑ Notaires de Navarrenx - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- ↑ Notaires d'Oloron - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Contrats retenus par Ohix, notaire de Soule - Manuscrit du XVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Coutume de Soule de 1520, imprimée à Pau en 1760
- Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux, Pessac, Presses Universitaires de Bordeaux, ISBN et , présentation en ligne), p. 205.
- ↑ titres de Luxe - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
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Étymologie
Jean-Baptiste Orpustan propose une construction étymologique basque en deux parties. D’une part l’élément barr, signifiant « situé à l’intérieur, au fond », est complété, d’autre part, de -koiz, à rapprocher du basque goiz, « matin, est ». Barcus s’est développé dans une basse vallée, à l’est, justifiant l’analyse d’Orpustan.
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Histoire
Protohistoire
Trésor de Barcus
Ce trésor de Barcus est un ensemble d'environ 1 750 pièces en argent ibériques trouvées en 1879. Il a été minutieusement publié par Émile Taillebois. J.-B. Daranatz reprend ensuite les données de Taillebois mais y ajoute la première illustration de l'une des monnaies : le revers d'un denier de Turiasu. En 1957 J. Babelon publie une nouvelle étude sur le trésor, dans lequel il donne les reproductions des moulages de 46 pièces. Plusieurs publications citent le trésor, sans apporter de nouveauté. En 1997 Gozalbes et Ripollès publient cinq pièces inédites de la collection du musée des antiquités nationales à Saint-Germain-en-Laye.
Cet important pécule est considéré comme celui d'un corps de troupe fuyant l'armée de Pompée au temps de la guerre de Sertorius (-80 à -72),.
En 1997 c'est encore le seul ensemble de monnaies ibériques trouvé hors de la péninsule Ibérique, et, avec les inscriptions sur phiales du tumulus de Vielle-Aubagnan (Landes), les seuls témoignages connus de l'utilisation de caractères celtibériens en Aquitaine (le pays Basque a fourni deux petits trésors monétaires).
Moyen-Âge
Paul Raymond note que la commune était le siège d'un bailliage royal dont les appels étaient portés à la cour de Licharre.
Elle accueillait également une abbaye laïque vassale de la vicomté de Soule.
En 1790, Barcus était le chef-lieu d'un canton dépendant du district de Mauléon-Licharre et comprenant Barcus, L'Hôpital-Saint-Blaise et Roquiague.
Temps modernes et période contemporaine
On appelait messagerie" des Arbailles la partie centrale de la Soule, entre Haute et Basse-Soule (région de Sauguis-Saint-Étienne, Aussurucq et Barcus).
En 1844, Léon Iturburu, marchand originaire de Barcus et diplomate en Équateur, proposa au roi des français Louis-Philippe Ier d'acheter les Îles Galagos à l'Équateur, alors en manque de financement. La proposition fut rejetée, mais le général Villamil céda la Isla Floreana à Iturburu, qui lui même céda tous ses biens dont l'île (surnommée île des pauvres de Barcus) à la commune, ainsi l'île Floreana est toujours revendiquée à chaque renouvellement des mandats des maires de la commune.
- ↑ [Taillebois 1880] Émile Taillebois, « Le trésor de Barcus. Découverte de 1750 deniers celtibériens en argent », Bulletin de la Société de Borda, Gozalbes & Ripollès 1997, p. 93, qui précise que l'abbé Taillebois a fait une autre publication sur le sujet en 1883 dans les Mémoires du Congrès scientifique de Dax mais que les auteurs n'ont pas pu retrouver cette publication.
- ↑ [Daranatz 1907] Jean-Baptiste Daranatz, « Importantes découvertes de monnaies romaines au Pays Basque », Revue internationale des Études Basques, lire en ligne [sur docplayer.fr], consulté en ) : voir Gozalbes & Ripollès 1997, p. 93.
- ↑ [Babelon 1957] Jean Babelon, « Le trésor de Barcus », Numario Hispanico, Gozalbes & Ripollès 1997, p. 93, qui précise aussi que dans ce même article Babelon fait mention aussi de l'existence d'un autre travail (par lui-même) présenté au printemps 1957 au Congrès des Sociétés savantes de Bordeaux.
- ↑ [Gozalbes & Ripollès 1997] Manuel Gozalbes et Pere Pau Ripollès Alegre, « Nouvelles pièces provenant du trésor de Barcus (Pyrénées-Atlantiques) », Antiquités nationales, lire en ligne [sur academia.edu], consulté en ). Voir p. 93.
- [Hébert 1990] Jean-Claude Hébert, « Les deux phiales à inscriptions ibériques du tumulus n° 3 de la lande « Mesplède » à Vielle-Aubagnan (Landes) », Bulletin de la Société de Borda, lire en ligne [PDF] sur archeolandes.com, consulté en ). Voir p. 5 du compteur pdf, page de gauche.
- ↑ Pour quelques détails sur le contexte du trésor de Barcus (guerre de Sertorius), voir [Bost 2009] « Béarn et Aragon : communications et échanges dans l'Antiquité (IIIe siècle av. J.-C. - Ve siècle ap. J.-C.) », dans Jean-Pierre Bost, L'Empire romain et les sociétés provinciales, Pessac, Ausonius Éditions, lire en ligne), p. 127-150, paragr. 10.
- ↑ Gozalbes & Ripollès 1997, p. 97.
- ↑ [Gorrochategui 2013] Joaquín Gorrochategui, « Linguistique et peuplement en Aquitania », dans Anne Colin & Florence Verdin, L'âge du Fer en Aquitaine et sur ses marges. Mobilité des hommes, diffusion des idées, circulation des biens dans l'espace européen à l'âge du Fer ( colloque de l'Association Française pour l'Étude de l'Âge du Fer, Bordeaux, 2-5 juin 2011), éd. Ausonius, lire en ligne), p. 17-32 (voir fig. 1, p. 19 : Carte de distribution des inscriptions ibériques).
- ↑ Erreur de référence : Balise
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesRaymond
- ↑ La charge du messager, sorte de procureur royal, était la surveillance d'une zone géographique définie - Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
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Barcus dans la littérature
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