Jau-Dignac-et-Loirac

Localisation

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Jau-Dignac-et-Loirac : descriptif

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Jau-Dignac-et-Loirac

Jau-Dignac-et-Loirac est une commune du Sud-Ouest de la France, dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Localisation

La commune de Jau-Dignac-et-Loirac est située dans le Sud-Ouest de la France, dans le Médoc, sur la rive gauche de l'estuaire de la Gironde sur sa rive gauche, à environ 30 pointe de Grave, 15 océan Atlantique et à 80 Bordeaux dans le département de la Gironde.

La commune s'étend sur 41,2 km2 et compte 973 habitants. Avec une densité de 23,9 habitants par km2, Jau-Dignac-et-Loirac a connu une nette hausse de 13,9 % de sa population par rapport à 1999.

Entouré par les communes de Valeyrac, Queyrac et Saint-Vivien-de-Médoc, Jau-Dignac-et-Loirac est situé à 6 km au nord-est de Queyrac la plus grande ville à proximité.

La commune de Jau-Dignac-et-Loirac fait partie de la Communauté de communes Médoc Atlantique.

Entrée de la commune.

Communes limitrophes

Les communes de Barzan, Chenac-Saint-Seurin-d'Uzet, Mortagne-sur-Gironde et Floirac sont sur la rive droite de l'estuaire de la Gironde.

Communes limitrophes de Jau-Dignac-et-Loirac
Saint-Vivien-de-Médoc Barzan
(Charente-Maritime)
Chenac-Saint-Seurin-d'Uzet
(Charente-Maritime)
Vensac Jau-Dignac-et-Loirac Mortagne-sur-Gironde
(Charente-Maritime)
Queyrac Bégadan Floirac
(Charente-Maritime,
par un quadripoint)
,
Valeyrac

Hydrographie

Situé à treize mètres d'altitude, le ruisseau des Douze Pieds est le principal cours d'eau qui traverse la commune.

Climat

Borne de nivellement sur le mur de l'église - Altitude 13 m.

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hiver doux (6,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 amplitude thermique annuelle de 14,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Vensac à 6,6 vol d'oiseau, est de 13,4 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a et b Carte IGN sous Géoportail
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  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Jau-Dignac-e-Hloirac en occitan.

Histoire

Moyen Âge

Dès le Christianisme dans les villages entraîne la fondation de paroisses rurales, autour d’une église et d’un cimetière. C’est ainsi qu’ont été constituées les trois anciennes paroisses.

La plus ancienne est celle de Jau, dédiée à saint Pierre vers la fin du Saint-Romain.

Au village de Goulée est érigée dans le courant du , sur l’emplacement d’un site archéologique dont l’occupation remonte à l’époque gallo-romaine.

En 1599, Henry IV, par un édit royal, confie au Flamand Bradley, l’assainissement systématique des marais du Bas-Médoc. Cependant c’est le Duc d’Epernon, Sieur de Lesparre et nouveau propriétaire en 1633 de la Sirie de Loirac qui, au cours du XVIIe siècle, avec le concours des Flamands Alsen, Gorie et Batten, donne un véritable essor aux travaux entrepris.

Révolution Française et Empire

Après la révolution, par décret de l'Assemblée Constituante du , la structuration locale se réorganise, la commune se substitue aux paroisses.

Dès 1791, les trois anciennes paroisses sont alors réunies en une seule commune : «Jau-Dignac-et-Loirac», avec élection d'un maire commun. Si cette réunification se révèle bénéfique dans bien des domaines, il subsiste toutefois un esprit de «clocher».

Pendant ce temps, avec le concours notamment financier de l'Archevêque Donnet et la connivence de la majorité des conseillers municipaux, les Loiracais outrepassent leur droit. Ils démolissent leur église et entreprennent la construction d'une église plus grande, au point de jonction des trois anciennes paroisses, avec l'arrière-pensée que celle-ci devienne l'église succursale, donc principale.

Époque Contemporaine

En 1844, cette église est achevée, mais le nouveau conseil municipal n'y autorise pas la pratique du culte. Toutes les autorités civiles et religieuses veulent en finir avec ces querelles de clocher d'autant qu'une partie de la population n'est pas hostile au projet de cette église centrale.

Sur proposition de l'Archevêque, le Ministère de l'Instruction Publique et des Cultes, décrète le , que l'église de Loirac, soit érigée en succursale, un vicaire est nommé et le culte y est autorisé. Par un nouveau décret du , les églises de Jau et de Dignac sont supprimées et le , la Commission des Monuments Historiques en permet la démolition. Les cimetières des trois églises sont désaffectés mais conservés en place pour respecter le souhait des familles. Jau-Dignac-et-Loirac forme alors une seule commune avec une seule paroisse. Cette église centrale est placée sous l'invocation de saint Paulin de Nole. Le mobilier des anciennes églises y est transporté et les cloches des trois anciennes paroisses sont remontées dans le clocher. Ce clocher a servi de sommet d'un triangle pour l'établissement de la carte d'État-major en 1864 et ce sont les cloches de Jau-Dignac-et-Loirac qui ont sonné dans le Médoc la fin de la dernière guerre mondiale.

  1. «  », sur sitelachapelle.fr (consulté le ).
  2. «  ».

Héraldique

Blason
D’argent au phare constitué d’une bâtisse de gueules ouverte et ajourée d’acier au naturel, essorée d’or, et d’une tour aussi de gueules ajourée de sable, sommé d’une lanterne du champ mouvant du chef, aux buissons de sinople chargeant le bâtiment en pointe, le tout soutenu d’une crevette contournée de gueules posée en fasce, à la grappe de raisin de pourpre feuillée de sinople brochant en abîme, à la filière soudée aussi d’or*.
Détails
* Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : or sur argent.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. «  », sur armorialdefrance.fr.

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Jau-Dignac-et-Loirac dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 23/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-naq/284582.html

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