Saint-Jean-de-Côle

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Saint-Jean-de-Côle : descriptif

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Saint-Jean-de-Côle

Saint-Jean-de-Côle est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle fait partie de l'association « Les Plus Beaux Villages de France ».

Géographie

Généralités

Dans le quart nord-est du département de la Dordogne, en Périgord central, Saint-Jean-de-Côle est une commune rurale qui fait partie de l'aire d'attraction de Thiviers. Elle est arrosée par la Côle et son affluent la Queue d'Âne.

Le village de Saint-Jean-de-Côle s'est développé au carrefour des routes menant de Thiviers à Nontron (route départementale (RD) 707, ancienne RN 707) et celle venant de Brantôme (RD 78). Il est situé, en distances orthodromiques, six kilomètres et demi à l'ouest de Thiviers et onze kilomètres au sud-est de Saint-Pardoux-la-Rivière. Le site permettait de traverser facilement la Côle.

La commune est desservie par les routes départementales (RD) 98 et 707 (l'ancienne route nationale 707 reliant Nontron à Thiviers).

Entre Villars et Saint-Martin-de-Fressengeas, le sentier de grande randonnée GR 361 fait une incursion de quatre kilomètres sur le territoire communal. L'ancienne ligne ferroviaire du Quéroy-Pranzac à Thiviers a été déclassée et la portion déferrée entre Thiviers et Saint-Pardoux-la-Rivière a été transformée en voie verte. Celle-ci traverse la commune sur plus d'un kilomètre et demi.

La commune est membre de l'association « Les Plus Beaux Villages de France ».

Communes limitrophes

Saint-Jean-de-Côle est limitrophe de six autres communes dont, au sud-est, Vaunac sur 500 mètres et Thiviers par un quadripoint.


Communes limitrophes de Saint-Jean-de-Côle
Saint-Martin-de-Fressengeas
Villars Saint-Jean-de-Côle Saint-Romain-et-Saint-Clément
Saint-Pierre-de-Côle Thiviers,
Vaunac

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Jean-de-Côle est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques. La formation la plus ancienne, notée ξ1, se compose de micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « , et sa notice associée.

Carte géologique de Saint-Jean-de-Côle.
Relief et paysages

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 135 mètres et 252 mètres,.

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 12,70 ,,. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 12,91 .

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne. Elle est drainée par la Côle, la Queue d'Âne, le ruisseau de Bonis, le ruisseau de la Fon Pépy et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 13 ,.

La Côle, d'une longueur totale de 51,53 Firbeix et se jette dans la Dronne en rive gauche, en limite de Brantôme en Périgord et de Condat-sur-Trincou. Elle traverse la commune du nord-est au sud sur plus de trois kilomètres et demi.

La Queue d'Âne, ou ruisseau de la Queue d'Âne, d'une longueur totale de 18,61 Mialet et se jette dans la Côle en rive droite dans la commune, au pont de Lavaud. Elle arrose le nord-est du territoire communal sur 600 mètres.

Deux affluents de rive gauche de la Côle baignent la commune : le ruisseau de Bonis à l'est sur près de deux kilomètres, et le ruisseau de la Fon Pépy au sud-est sur plus de deux kilomètres dont 450 mètres en limite de Saint-Romain-et-Saint-Clément.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR). Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le .

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.

Climat

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Aquitaine, Gascogne » et « Ouest et nord-ouest du Massif Central ». La première est caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 amplitude thermique annuelle de 15,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Coquille à 17 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Arrêté fixant la liste des communes rurales 2023, Recueil des actes administratifs normal no 4, Préfecture de la Dordogne, , p. 126-140.
  2. Aire d'attraction des villes 2020 de Thiviers (542), Insee, consulté le .
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  8. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
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Toponymie

La commune tire son nom de saint Jean-Baptiste et de la Côle, la rivière qui l'arrose.

En occitan, la commune porte le nom de Sent Joan de Còla.

  1. Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN ), p. 329-330.
  2. Le nom occitan des communes du Périgord - Sent Joan de Còla sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 25 septembre 2021.

Histoire

L'histoire de Saint Jean de Côle se confond avec celle du prieuré construit au  siècle et celle du château de la Marthonie, qui fut édifié à la suite, en 1083, par Raynaud de Thiviers, évêque de Périgueux, sur les bords de la Côle, au carrefour des voies menant de Nontron à Thiviers ou à Brantôme. Construit en premier, protégé un peu plus tard par le château de la Marthonie, le prieuré abritait initialement seize chanoines réguliers suivant la règle de saint Augustin. Il rayonna rapidement sur toute la région et moins d'un siècle après sa création, ses possessions s'étendent jusqu'à Limoges et Périgueux, tandis qu'un village prospère naît et se développe autour du prieuré.

Au  siècle, Saint-Jean de Côle était l'une des vingt-sept paroisses dépendant de l'archiprêtré de Condat dont le siège se situait à Champagnac.

En 1394, les Anglais ravagent et incendient le château, ainsi que le prieuré, dont les terres sont dévastées et les chanoines dispersés. Fortifiant le village pour se préserver des attaques, les Anglais s'installent jusqu'en 1404. En 1436, le Pape Eugène IV encourage la reconstruction du prieuré, mais un siècle plus tard, durant les guerres de religion, de nombreuses troupes de passage dévastent à nouveau le village et les protestants dispersent les biens des religieux. En 1669, l'évêque de Périgueux exige la réalisation des travaux de réparation et contraint les religieux à adopter la règle des Génovéfains.

Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Saint Jean de Colle.

À la Révolution, les chanoines disparaissent ; les bâtiments sont vendus, les livres et les manuscrits sont brûlés. Le village de Saint-Jean-de-Côle connut une nouvelle prospérité au cours du Angoulême - Brive, qui passait par Nontron, Saint-Jean-de-Côle et Thiviers. La commune compta alors jusqu'à 800 habitants.

  1. Vicomte Alexis de Gourgues, (A-K), article « Champagnac-de-Belair », 1873, sur guyenne.fr, consulté le 13 décembre 2018.

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Saint-Jean-de-Côle dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 21/01/2025
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-naq/284346.html

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