Saint-Paul-la-Roche est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.
Géographie
Généralités
Dans le quart nord-est du département de la Dordogne, en Nontronnais, Saint-Paul-la-Roche est une commune rurale du parc naturel régional Périgord-Limousin qui fait partie de l'aire d'attraction de Thiviers. Elle est arrosée du nord au sud par la Rochille, à l'ouest par la Valouse et au sud par l'Isle, les deux dernières servant de limite naturelle à la commune sur plusieurs kilomètres.
Traversé par la route départementale (RD 67) et surplombant la vallée de la Rochille, le petit bourg de Saint-Paul-la-Roche se situe, en distances orthodromiques, sept kilomètres au sud-sud-est de La Coquille et neuf kilomètres au nord-est de Thiviers.
La commune est également desservie au sud par la RD 78 qui longe l'Isle, au nord-ouest par la RD 98 et au sud-ouest sur plus d'un kilomètre par l'axe Limoges - Périgueux, la route nationale 21.
Entre Nantheuil et Thiviers au sud-ouest et La Coquille au nord-ouest, le sentier de grande randonnée GR 654 parcourt le territoire communal sur environ dix kilomètres.
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Communes limitrophes
Saint-Paul-la-Roche est limitrophe de huit autres communes.
Les limites communales de Saint-Paul-la-Roche et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes de Saint-Paul-la-Roche
La Coquille
Saint-Priest-les-Fougères
Chalais, Saint-Jory-de-Chalais
Jumilhac-le-Grand
Thiviers, Nantheuil
Sarrazac
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Paul-la-Roche est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées au Paléozoïque, antérieurement au Carbonifère.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire, de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques et magmatiques. La formation la plus ancienne, notée ξ1, se compose de micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (Groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « , et sa notice associée.
Carte géologique de Saint-Paul-la-Roche.
Le site de la Roche blanche en 2009.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles : colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées : argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fxb(b) :
Basses terrasses (RD Garonne) - Terrasse d'Izon (type 6) indifférenciée : limons et sables jaunes à graviers et galets siliceux et petits galets calcaires (Saalien - Riss)
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde : sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
non présent
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Alt :
Altérites de socle : arènes sableuses, argiles sableuses, isaltérites, allotérites
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.4)
non présent
(201.4 - 251.902)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 538.8)
(251.902 - 298.9)
non présent
Carbonifère (298.9 - 358.9)
Pennsylvanien
non présent
Mississippien
Qp :
Quartz minéralisés, quartz minéralisés en plomb, quartz aurifères (Carbonifère inf.)
Dévonien (358.9 - 419.2)
non présent
Silurien (419.2 - 443.8)
non présent
(443.8 - 485.4)
non présent
(485.4 - 538.8)
λρ1 :
UTP (Unité de Thiviers-Payzac) : Métarhyolite felsitique à quartz, albite et feldspaths potassiques en petits corps ou bancs minces. (Cambrien à Ordovicien)
tfρ3χ :
UTP (Unité de Thiviers-Payzac) - Quartzites de Payzac : quartzites feldspathiques noires, micaschistes à biotite et grenat, parfois à muscovite (Cambrien à Ordovicien)
tf' :
UTP (Unité de Thiviers-Payzac) : Méta-tufs dacitiques (amphibolites) à hornblende et grenat (Néoprotérozoïque à Cambrien)
δ11ep :
USG (Unité supérieure des gneiss) - Ensemble de roches basiques : amphibolites à hornblende et andésine avec épidote (groupe du Bas-Limousin, Cambrien à Silurien)
δ11 :
USG (Unité supérieure des gneiss) - Ensemble de roches basiques : amphibolites à hornblende et andésine (Cambrien à Silurien)
ζ1-2S :
USG (Unité supérieure des gneiss) : gneiss quartzo-plagioclastiques à deux micas ou biotite seule et sillimanite et parfois microcline (Néoprotérozoïque à Cambrien)
δθ3 :
UIG ((Unité inférieure des gneiss) - Formations basiques et ultrabasiques : métagabbros et amphibolites dérivées des massifs de Sarrazac et de la Roche Noire (groupe du Bas-Limousin, Cambrien à Silurien)
δθΠ :
UIG ((Unité inférieure des gneiss) - Formations basiques et ultrabasiques : métagabbros et péridotites indifférenciés des massifs de Sarrazac et de la Roche Noire (Cambrien à Silurien)
λ3-4b :
UIG ((Unité inférieure des gneiss) - Leptynites de Saint-Yrieix, Meuzac et Sarlande : ortho-leptynites (métarhyolites ?) à biotites seule ou à biotite et muscovite à grain fin à moyen (Cambrien à Ordovicien)
ζ1 :
UIG ((Unité inférieure des gneiss) : gneiss et micaschistes pélitiques à deux micas ou biotite seule (Néoprotérozoïque à Cambrien)
ζ1-2I :
UIG ((Unité inférieure des gneiss) : gneiss plagioclastiques grauwackeux à schisteux à deux micas ou biotite seule et sillimanite et parfois microcline (Néoprotérozoïque à Cambrien)
ξ1 :
UPA : Micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien)
Le quartz clivé
Il y avait à Saint-Paul deux géants qui se faisaient face, deux titans minéraux, l'un noir, un bloc de serpentine et l'autre blanc, un bloc de quartz. Les deux connurent le même destin. Ils furent la proie des carriers et donc les victimes de la dynamite.
Dans les temps anciens, un sentier conduisait tout en haut de la Roche blanche ; elle était, dans l'esprit de la population, symbole de fertilité et ce, depuis longtemps sans doute.
Mais au Nasa qui l'utilisa pour fabriquer divers éléments de ses capsules et navettes spatiales. Dans les années 1970, un cristal de quartz, probablement le plus grand de France, y est découvert, puis exploité.
Exploité jusqu'en 1995, il n'en reste plus désormais que quelques blocs épars, perdus dans les herbes folles.
Le quartz de Saint-Paul-la-Roche avait deux propriétés exceptionnelles. Il était ultra-pur, d'une part, d'où l'intérêt de l'industrie, mais aussi clivable, c’est-à-dire qu'il se délitait en lames minces, de quelques millimètres d'épaisseur, un peu comme des ardoises.
Cette deuxième propriété fut l'objet d'une controverse dans son explication. Pour les uns, il s'agissait de la conséquence d'un impact météoritique géant suggérée par la proximité de l'impact de Rochechouart-Chassenon. Pour d'autres il s'agissait d'un mode de formation purement terrestre, mais rare.
Maintenant, la controverse est éteinte et l'origine terrestre a été confirmée par Philippe Lambert en 1974, et Claudia Trepmann en 2006.
Il est vrai que les quartz « choqués » formés lors des impacts météoritiques présentent un « pseudo-clivage » microscopique, qui nécessite pour être distingué un grossissement de plusieurs centaines de fois, alors que le quartz de Saint-Paul-la-Roche montre son clivage à l'œil nu.
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 165 mètres au sud-est, là où l'Isle quitte la commune pour s'écouler en limite de celles de Nantheuil et Sarrazac, et 342 mètres à deux kilomètres au nord-est du bourg de Saint-Paul-la-Roche.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 39,22 ,,. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 39,98 .
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne. Elle est drainée par l'Isle, la Rochille, la Valouse, le Grand Gaulier, le ruisseau de Curmont, le ruisseau de la Farge, le ruisseau de la Valade et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 56 ,.
L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne — dont elle est le principal affluent — en rive droite face à Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne,. Elle borde la commune au sud-est et au sud sur huit kilomètres et demi, face à Jumilhac-le-Grand et Sarrazac.
La Valouse, d'une longueur totale de 23,82 Saint-Pierre-de-Frugie et se jette en rive droite de l'Isle, à Saint-Paul-la-Roche, face à Sarrazac,. Elle traverse le territoire communal du nord-ouest au sud sur dix kilomètres dont cinq et demi servent de limite naturelle face à Chalais.
Affluent de la Valouse en rive droite, le ruisseau de la Valade arrose le sud-ouest de la commune sur deux kilomètres et demi.
La Rochille, d'une longueur totale de 10,47 Saint-Priest-les-Fougères et se jette dans la Valouse en rive gauche à Saint-Paul-la-Roche, 550 mètres en amont de la confluence Valouse-Isle. Elle traverse la commune du nord au sud sur près de huit kilomètres, dont 400 mètres en limite de Jumilhac-le-Grand.
Deux autres affluents de la Dronne en rive droite marquent la limite territoriale, le Grand Gaulier à l'est sur près de deux kilomètres et demi, face à Jumilhac-le-Grand, et le ruisseau de Curmont au sud-ouest sur plus de deux kilomètres, face à Nantheuil.
La Rochille au nord-ouest du bourg.
La Valouse en amont de la forge de Mavaleix, entre Chalais (à gauche) et Saint-Paul-la-Roche.
La Valouse en amont du pont de la Roche Noire.
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Paul-la-Roche.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR). Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le 10 mars 2022.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat de la Nouvelle-Aquitaine et Climat de la Dordogne.
Historiquement, la commune est dans une zone de transition entre les climats océaniques aquitain et limousin.
En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 amplitude thermique annuelle de 14,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Coquille à 7 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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Toponymie
Le nom de Saint-Paul-la-Roche fait référence à l'apôtre saint Paul. « La Roche », tiré de l'occitan ròca, correspond souvent à un château établi sur un site élevé.
En occitan, la commune porte le nom de Sent Pau la Ròcha.
↑ Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN ), p. 228-229.
↑ Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN ), p. 358.
↑ Le nom occitan des communes du Périgord - Sent Pau la Ròcha sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 22 septembre 2021.
Histoire
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Saint Paul.
Les Templiers et les Hospitaliers
Aux environs de 1140, Guy Flamenc de la Roche-Saint-Paul, seigneur du château de Bruzac (Saint Paul la Roche relevant de la seigneurie de Bruzac) fait don de terres et bois aux Templiers (venus en Périgord en 1138) qui édifient une commanderie, qui devient rapidement la plus importante de la région. Le seul vestige restant est la maison du commandeur de la commanderie, dite « Templars ».
Guy IV (1113-1148) et Adhémar IV (1110-1148), co-vicomtes de Limoges qui disputaient le territoire à Guy Flamenc, viennent l'assiéger en 1143, avec l'aide de Boson II (1110-1143), vicomte de Turenne (beau-frère d'Adhémar IV). Lors du siège de la commanderie de Saint-Paul-la-Roche, Boson II est tué d'un coup de flèche. Effrayés, les deux vicomtes s'empressent de lever le siège et quittent la contrée.
Le 13 octobre 1307, les Templiers de Saint-Paul-la-Roche et leur commandeur, Bernard de Villars (1271-1311) sont arrêtés par les soldats du sénéchal du Limousin, et emmenés à Limoges. Les Hospitaliers reçoivent les biens templiers vers 1316, et sont rattachés à la commanderie de Condat du grand prieuré de Toulouse.
La commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem est mentionnée en 1373 (Præceptoria de Rupe S. Pauli), quelques années avant la première apparition du nom du village en 1382 sous la forme Sanctus Paulus de Rupe.
La commanderie souffre lors des guerres de Religion. Elle est dévastée par les calvinistes qui incendient les bâtiments. Les biens des hospitaliers sont vendus à la Révolution.
↑ , volume 14, page 186
↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Carles
↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées lieux
↑ André Goineaud-Bérard, Templiers et Hospitaliers en Périgord, Éditions Pilote 24, 2002
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