Issigeac

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Issigeac : descriptif

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Issigeac

Issigeac est une commune française située au sud du département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine

De 1790 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton d'Issigeac.

Géographie

Généralités

Dans le sud du département de la Dordogne, la commune d'Issigeac est située en Bergeracois, dans l'aire d'attraction de Bergerac. Elle est traversée du nord-est au sud ouest par la Banège, un affluent du Dropt.

À l'intersection des routes départementales (RD) 14, 21 et 25 et bordé au nord par la Banège, au sud-est de l'important vignoble de monbazillac, le bourg d'Issigeac se situe, en distances orthodromiques, quinze kilomètres au sud-ouest de Lalinde et dix-sept kilomètres au sud-est du centre-ville de Bergerac. La cité est située juste au sud de la limite du bassin versant de la Dordogne. Elle est positionnée sur une petite colline dans une zone humide entourée de terres agricoles.

Le territoire communal est également desservi par la RD 23, menant à Boisse.

Communes limitrophes

Issigeac est limitrophe de six autres communes.


Communes limitrophes d’Issigeac
Monsaguel Saint-Cernin-de-Labarde Montaut
Issigeac
Plaisance Monmarvès Boisse

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Issigeac est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e7c, est du calcaire d'Issigeac, des calcaires blancs et roses à meulières éparses (Priabonien supérieur continental). La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « , et sa notice associée.

Carte géologique d'Issigeac.
Relief et paysages

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 94 ,.

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 9,16 ,,. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 9,27 .

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située pour partie dans le bassin de la Dordogne et pour partie dans le bassin de la Garonne au sein du Bassin Adour-Garonne. Elle est drainée par la Banège et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 6 ,.

La Banège, d'une longueur totale de 17,6 Bardou et se jette dans le Dropt en rive droite à Plaisance, face à Cahuzac,. Elle traverse la commune de l'est au sud-ouest sur quatre kilomètres et demi.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique » et « Dropt ». Le SAGE « Dordogne Atlantique », dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR). Le SAGE « Dropt », dont le territoire correspond au bassin versant du Dropt, d'une superficie de 1 522 . Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le .

La majeure partie du territoire communal dépend du SAGE Dropt. Au nord, une zone d'environ 15 % du territoire est rattachée au SAGE Dordogne Atlantique.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.

Climat

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 amplitude thermique annuelle de 15,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bergerac à 17 vol d'oiseau, est de 13,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

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Toponymie

La mention la plus ancienne connue figure sur le rouleau des morts de Seniofredus vers 1009. La graphie était alors Ysijac et pourrait faire référence à la déesse Isis (Isis-jaceo/jacio).

En occitan, la commune porte le nom de Sijac. Les villages voisins sont en hauteur : Monsaguel, Monmadalès, Monmarvès, Montaut (ainsi qu'un lieu-dit Mongerma).

  1. «  », sur persee.fr (consulté le ).
  2. Le nom occitan des communes du Périgord - Sijac sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .

Histoire

Issigeac est essentiellement un bourg médiéval.

La voie romaine reliant Agen (Aginum) à Périgueux (Vésuna) par Eysses (Exidium) passait par Issigeac comme le montre un milliaire trouvé au sud de la commune et attribué à César. Au  siècle de notre ère, il existait d'importants thermes gallo-romains en partie découverts en 1994, à l'occasion de travaux de tout-à-l'égout. Cet édifice était orné de mosaïques, d'éléments décoratifs en stuc. Une nécropole mérovingienne s'implanta après la destruction du site par les Wisigoths.

La plus ancienne mention écrite connue d'Issigeac date de 1008-1009. Le rouleau de Seniofredus précise qu'en l'église Saint-Martin se trouvaient les reliques de saint Félicien et saint Exupère. En 1153, les textes mentionnent le monastère, qui dépendait de la grande abbaye de Sarlat. Durant le  siècle, la cité se blottit à l'intérieur de remparts, afin de se protéger des combats de la Guerre de Cent Ans. Cette seigneurie dépendait des seigneurs de Bergerac, mais très vite, les doyens (responsables de la communauté de moines) accaparèrent les droits féodaux, et devinrent seigneurs spirituels et temporels de la juridiction d'Issigeac. Des coutumes (« Charte de privilèges ») furent rédigées en 1298 grâce à un accord entre, d'une part, Raymond Barrière, doyen et seigneur d'Issigeac, et Bernard, abbé et seigneur de Sarlat, dont dépendaient le couvent et la seigneurie d'Issigeac, et les habitants de la ville, d'autre part.

En 1318, l'abbaye d'Issigeac est réduite en doyenné et ses revenus sont réunis à la mense épiscopale du nouvel évêché de Sarlat,

En 1351, Issigeac fut rattaché aux biens de l'évêché de Sarlat : dès lors, Issigeac devint une résidence des prélats de Sarlat. L'église actuelle, dont les fondations sont datées du  siècle, fut construite au  siècle par l'évêque de Sarlat, Armand de Gontaut-Biron. Mais bientôt, la cité souffrit beaucoup des guerres de Religion. Le château et l'église furent en partie détruits, et la cité ne retrouva son calme qu'au  siècle. L'église et l'actuel château furent reconstruits sous l'épiscopat de François III de Salignac de Lamothe-Fénelon. C'est à cette même époque que Fénelon, célèbre écrivain, résida chez son oncle dans ce château.

En 1789, la cité rédigea son cahier de doléances et connut pendant tout le  siècle de nombreux changements, heureusement sans trop d'effets sur l'architecture du bourg. Malgré un regain d'activités au siècle dernier, la cité s'endormit au début du  siècle, ce qui la préserva des grands travaux de réaménagements urbains.

À partir de 1973 et la parution du livre Le Temps incertain de Michel Jeury, Issigeac devient, selon l'éditeur Gérard Klein, le lieu de pèlerinage de la science-fiction. En 2018 est créé le centre d'archives du Temps incertain, géré par l'association des Amis de Michel Jeury.

En 2018, le marché dominical fut reconnu plus beau marché d'Aquitaine et classé . Il accueille chaque dimanche plusieurs milliers de personnes dans les ruelles de la cité.

  1. Office de tourisme d'Issigeac : Cité médiévale d'Issigeac
  2. , Éditions Lacour-Ollé, Nîmes, 2006
  3. Père Bouscaillou, Quelques notes sur Issigeac, )
  4. Chanoine Gaston de Gérard, Bulle d'union d'Issigeac et observations, )
  5. de Michel Jeury, reproduite sur le site Quarante-deux. Page consultée le 8 avril 2013.
  6. Plus beau marché de France sur TF1 : Royan 2e, voici le palmarès complet, Sud Ouest, 9 mai 2018.

Héraldique

Les armes d'Issigeac se blasonnent ainsi : « D'argent à quatre lionceaux de gueules armés, couronnés et lampassés de même, brisé d'un bâton écoté d'azur raccourci et péri en bande. »,

  1. Histoire d'Issigeac
  2. Pierre-François de Beauvau du Rivau, évêque de Sarlat entre 1688 et 1701, a offert les armoiries de la famille de Beauvau à la ville d'Issigeac en y ajoutant la brisure d'un bâton écoté d'azur raccourci et péri en bande (voir plaque d'information, rue de Beauvau, à Issigeac).

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Issigeac dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 13/01/2025
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-naq/284277.html

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