Château-l'Évêque est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Généralités
Représentations cartographiques de la commune
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes
Dans la moitié nord du département de la Dordogne, en Périgord central, la commune de Château-l'Évêque est incluse dans l'aire d'attraction de Périgueux.
Situé à la confluence de la Beauronne et de son affluent le ruisseau de Mesplier, et traversé par la route départementale (RD) 939 (l'axe Périgueux-Angoulême), le bourg de Château-l'Évêque est situé, en distances orthodromiques, sept kilomètres au nord-ouest du centre-ville de Périgueux et treize kilomètres au sud de Brantôme.
Le territoire communal est également desservi par les RD 2 et 3E7, ainsi que par la ligne ferroviaire de Limoges à Périgueux en gare de Château-l'Évêque.
Au sud, le sentier de grande randonnée GR 36 marque la limite communale sur 650 mètres face à Chancelade.
Communes limitrophes
Château-l'Évêque est limitrophe de huit autres communes, dont Bussac à l'ouest, sur une distance d'environ 80 mètres et Périgueux au sud sur environ 500 mètres.
Les limites communales de Château-l'Évêque et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes de Château-l'Évêque
Biras
Brantôme en Périgord
Agonac
Bussac
La Chapelle-Gonaguet
Chancelade, Périgueux
Champcevinel
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Château-l'Évêque est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c3(2), date du Coniacien indifférencié, composée de calcaires gréseux, sables et marnes à la base puis calcaires bioclastiques et calcaires crayeux et glauconieux ou calcaires à huîtres au sommet. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « , et leurs notices associées,.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFvs :
Formations superficielles : colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées : argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fxb(b) :
Basses terrasses (RD Garonne) - Terrasse d'Izon (type 6) indifférenciée : limons et sables jaunes à graviers et galets siliceux et petits galets calcaires (Saalien - Riss)
Fwb(D) :
Moyennes terrasses - Terrasses de Malleret sup. indifférenciées (types 3 à 5) : argiles à graviers, galets à la base et sables fins à moyens au sommet (Elstérien - '-Mindel'-)
Fvb(D) :
Hautes terrasses (RD Garonne) - Terrasse de Malleret inf. (type 2) indifférenciée : sables à graviers et galets rubéfiés (Ménapien-Bavélien - '-Gunz'-)
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup. : argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5a(2) :
Campanien 1 : calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs avec localement des niveaux gréseux bioclastiques, marnes à rhynchonelles à la base (formations d'Atur, de Vergt, de Salon et de Trémolat)
c4b-c :
Santonien moy. à sup. : calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac). Faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes
c4a-c :
Santonien inf. à sup. : calcaires crayeux gris glauconieux en plaquettes évoluant dans le secteur sud avec apparition de silex noirs ou bruns et de rudistes (formation de Saint-Laurent-sur-Manoire)
c3(2) :
Coniacien indifférencié : calcaires gréseux, sables et marnes à la base puis calcaires bioclastiques et calcaires crayeux et glauconieux ou calcaires à huitres au sommet
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.4)
non présent
(201.4 - 251.902)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 538.8)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 92 au sud, à l'est du lieu-dit Chamarat, là où la Beauronne quitte la commune et entre sur celle de Chancelade, et 233 à l'extrême nord-ouest, près du lieu-dit le Grand Claud.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 35,68 ,,. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 37,15 .
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne. Elle est drainée par la Beauronne, le ruisseau de Mesplier, et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 27 ,.
La Beauronne, d'une longueur totale de 28,16 Négrondes et se jette dans l'Isle en rive droite à Marsac-sur-l'Isle. En amont de cette confluence, son bras oriental marque la limite avec Périgueux. Elle traverse la commune du nord-est au sud sur huit kilomètres.
Son affluent de rive droite le ruisseau de Mesplier prend sa source dans le nord-ouest du territoire communal qu'il arrose sur plus de cinq kilomètres rejoignant la Beauronne dans le bourg.
La Beauronne à Preyssac.
Le ruisseau de Mesplier en contrebas du château de Château-l'Évêque.
Lavoir dans le bourg sur le ruisseau de Mesplier.
Réseaux hydrographique et routier de Château-l'Évêque.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR). Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le 10 mars 2022.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat de la Nouvelle-Aquitaine et Climat de la Dordogne.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 amplitude thermique annuelle de 15 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Coulounieix-Chamiers à 7 vol d'oiseau, est de 13,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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↑ a b et cErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
↑ IGN, « », sur drive.google.com.
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Toponymie
La première mention écrite connue du lieu, sous la forme Ecclesia de Preisat concerne le hameau de Preyssac et date de 1169 dans une bulle pontificale,. On trouve ensuite Preyshac en 1247, la mention d'une léproserie en 1318 (Leprosia de Preysac), Prechat en 1325, Preychacum dans un pouillé au siècle, Preyschacum en 1382 et Preysat en 1665 dans un acte notarié. À la création des municipalités, on retrouve le nom de Peyssac Dagonat en 1793 puis de Pressac d'Agonnac en 1801 avant que la commune de Preyssac-d'Agonac ne prenne le nom définitif de Château-l'Évêque le 25 décembre 1831.
Le nom de Pressac est dérivé du nom d'un personnage gallo-roman Priscus auquel s'ajoute le , l'ensemble signifiant le « domaine de Priscus ».
Le nom de Château-l'Évêque est mentionné en 1329 en latin sous les formes Castrum Episcopi et Castrum Episcopale.
En occitan, la commune porte le nom de Lo Chasteu ou Lu Chasteu.
↑ a b et cChantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, Éditions Fanlac, 2000, (ISBN ), p. 105.
↑ a et bVicomte Alexis de Gourgues, (L-Z), article « PREYSSAC, VILLAGE », 1873, sur guyenne.fr, consulté le 8 février 2020.
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↑ Le nom occitan des communes du Périgord - Lo Chasteu sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 16 avril 2024.
↑ Jean Roux, Dictionnaire toponymique des communes de Dordogne, Périgueux, Novelum IEO, 2020, 735 ISBN ), p. 181-182.
Histoire
Deux sites du Néolithique ont été retrouvés sur la commune.
On a décelé la présence de voies romaines[réf. nécessaire], passant par la Sauvagie. Au lieu-dit la Pierre Plantée, se trouve une borne anépigraphe (borne milliaire) datée du règne de l'empereur Florien en 270 ap. J.-C.[réf. nécessaire].
Au Moyen Âge, Preyssac dépendait de la châtellenie d'Agonac. En 1347, Adhémar de Neuville, l’évêque de Périgueux fait construire le château de Château-l'Évêque qui devient une résidence d'été des évêques de Périgueux. En 1364, la paroisse est en partie détruite par les Anglais. En 1412, 280 combattants anglais sont sur Château-l'Évêque, brûlent trois maisons, puis prennent et détruisent Pressac (Pressac d'Agonnac, ancien nom de Château-l'Évêque).
Château-l'Évêque est restauré en 1515 par l'évêque de Périgueux, Gui Pierre VIII Fournier ( - 1575), évêque de Périgueux, est étranglé par ses domestiques le 14 juillet 1575 dans son château.
En 1581, Jean de Montardie, capitaine de l’armée catholique part de Preyssac pour reprendre la ville de Périgueux aux protestants.
Le 23 septembre 1600, saint Vincent de Paul (1581-1660) est ordonné prêtre dans la chapelle du château épiscopal par l'évêque François de Bourdeilles (1516-1600).
↑ Vicomte Alexis de Gourgues, (A-K), article « AGONAC », 1873, sur guyenne.fr, consulté le 8 février 2020.
Héraldique
Blason
De sinople au château d'argent, maçonné et ajouré de sable, flanqué d'une tour carrée à senestre et d’une autre plus petite à dextre ; au chef de pourpre chargé d'une mitre d'or et d'une crosse du même.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
↑ Château-l'Évêque, L'Armorial des villes et des villages de France, consulté le 3 février 2019.
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