Coux et Bigaroque-Mouzens est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine
Elle a été créée le 1er janvier 2016 sous le statut de commune nouvelle et regroupe les anciennes communes de Coux-et-Bigaroque et Mouzens.
Géographie
Généralités
La commune nouvelle regroupe les communes de Coux-et-Bigaroque et Mouzens, qui deviennent des communes déléguées le
En Périgord noir, dans le quart sud-est du département de la Dordogne, la commune est bordée au sud par la Dordogne.
À l'intersection des routes départementales (RD) 51 et 703, le bourg du Coux, où est implantée la mairie, est situé, en distances orthodromiques, cinq kilomètres à l'est-sud-est du Buisson-de-Cadouin et sept kilomètres au sud-ouest de Saint-Cyprien.
Le territoire communal est également desservi par la RD 703E1.
Carte des communes fondatrices de Coux et Bigaroque-Mouzens.
Communes limitrophes
Coux et Bigaroque-Mouzens est limitrophe de huit autres communes, dont Berbiguières à l'est sur 120 mètres et Audrix au nord sur 200 mètres. Au sud-ouest, le territoire d'Urval est distant de moins de 450 mètres.
Les limites communales de Coux et Bigaroque-Mouzens et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes de Coux et Bigaroque-Mouzens
Saint-Chamassy
Audrix — Campagne
Saint-Cyprien
Le Buisson-de-Cadouin
Berbiguières
Siorac-en-Périgord
Marnac
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Coux et Bigaroque-Mouzens est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j6-7, date du Kimméridgien terminal au Tithonien, composée de calcaires micritiques en petits bancs alternant avec des bancs marneux à lumachelles. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « , et sa notice associée.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFvs :
Formations superficielles : colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées : argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fy :
terrasses sous-flandriennes indifférenciées : sables, graviers et galets localement de grande taille (Weichsélien - '-Wurm'-)
Fwb(D) :
Moyennes terrasses - Terrasses de Malleret sup. indifférenciées (types 3 à 5) : argiles à graviers, galets à la base et sables fins à moyens au sommet (Elstérien - '-Mindel'-)
Fvb(D) :
Hautes terrasses (RD Garonne) - Terrasse de Malleret inf. (type 2) indifférenciée : sables à graviers et galets rubéfiés (Ménapien-Bavélien - '-Gunz'-)
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
non présent
Éocène
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup. : sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
e4b(1) :
Formation de Guizengeard inf. : sables fins feldspathiques vert pâle à graviers et à matière organique, pyrite et argiles silteuses kaoliniques gris-verdâtres à blanchâtres à marmorisation / rubéfaction au sommet (Yprésien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup. : argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5e :
Campanien 5 : calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres (Pycnodonte vesicularis) (formation d'Aubeterre, de Lalinde, de Couze)
c5d :
Campanien 4 : calcaires crayo-marneux grisâtres et calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides media et à lumachelles à huîtres (P. vesicularis) (formations de Barbezieux, de Lamonzie)
c5c :
Campanien 3 : alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
c5a(2) :
Campanien 1 : calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs avec localement des niveaux gréseux bioclastiques, marnes à rhynchonelles à la base (formations d'Atur, de Vergt, de Salon et de Trémolat)
c4b-c(BB) :
Santonien moy. à sup. - Barre Blanche : calcaires fins bioclastiques bien triés, parfois récifaux (formations de Savignac et de Mauzens)
c4b-c :
Santonien moy. à sup. : calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac). Faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes
c4a(Bs) :
Santonien inf. : marnes à huîtres, calcaires crayeux gris en plaquettes à bryozoaires, puis grès carbonatés et sables jaunes (formation de Boussitran)
c2c :
Turonien moyen à supérieur : calcaires cryptocristallins, calcaires gréseux à rudistes et marnes à huîtres et à rhynchonelles, localement grès et sables jaunes (feuille de Terrasson)
c2b :
Turonien inf. à moy. : calcaire graveleux, puis calcaires crayeux bioclastiques à rudistes passant latéralement à des calcarénites
c1b(1) :
Cénomanien sup. : Argiles vertes à gris bleu gypsifères et pyriteuses à huîtres, argiles vertes azoïques, à niveaux de lignites dans la partie inférieure (formation du Dantou)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.4)
Supérieur
j6-7 :
Kimméridgien terminal à Tithonien : calcaires micritiques en petits bancs alternant avec des bancs marneux à lumachelles (Exogyra virgula)
Moyen
non présent
Jurassique inférieur
non présent
(201.4 - 251.902)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 538.8)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 45 .
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 27,47 ,.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat de la Nouvelle-Aquitaine et Climat de la Dordogne.
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain.
En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 amplitude thermique annuelle de 15,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pays de Belvès à 7 vol d'oiseau, est de 13,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne. Elle est drainée par la Dordogne, le ruisseau d'Aurival et le Boule, qui constituent un réseau hydrographique de 26 ,,
La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 puy de Sancy (1 885 monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne à Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde,. Elle borde la commune au sud sur près de cinq kilomètres et demi, face à Allas-les-Mines et Berbiguières.
Son affluent de rive droite le ruisseau d'Aurival prend sa source dans le nord de la commune, près du lieu-dit-Fontenelle, et traverse le territoire vers le sud sur plus de quatre kilomètres.
Autre affluent de rive droite de la Dordogne, le Boule prend sa source dans le nord-ouest, en limite de Saint-Chamassy, près de Ladière, et sert de limite territoriale aux deux communes sur plus de deux kilomètres, en trois tronçons.
Le hameau de Bigaroque surplombant la Dordogne.
Réseaux hydrographique et routier de Coux et Bigaroque-Mouzens.
Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal de Coux et Bigaroque-Mouzens.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont » et « Vézère-Corrèze ». Le SAGE « Dordogne amont », dont le territoire s'étend des sources de la Dordogne jusqu'à la confluence de la Vézère à Limeuil, d'une superficie de 9 700 établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR). Le SAGE « Vézère-Corrèze », dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de 3 730 conseil départemental de la Corrèze. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le 10 mars 2022.
La quasi-intégralité du territoire communal dépend du SAGE Dordogne amont. Seule une infime zone au nord, limitrophe de Campagne, est rattachée au SAGE Vézère-Corrèze.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.
Milieux naturels et biodiversité
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 103 communes riveraines de la Dordogne, dont Coux et Bigaroque-Mouzens,. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées.
La zone Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne, qui s'étend au total sur 3 686 hectares et est partagée avec vingt-quatre autres communes, fait également partie du réseau Natura 2000,. Deux espèces de chauves-souris inscrites à de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées : le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros). Sur la commune, elle s'étend sur près de deux kilomètres carrés, en cinq sites séparés, et correspond aux coteaux situés de chaque côté du ruisseau d'Aurival, ainsi qu'au nord des routes départementales 703 et 703E1.
ZNIEFF
Coux et Bigaroque-Mouzens fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »,, dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales.
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↑ Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le 6 mars 2024. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur « Raster » puis cocher la couche « Fonds Cartographique IGN ». La zone Natura 2000 étant matérialisée par un mince ruban de couleur bistre, la visualiser nécessite d'utiliser le zoom.
↑ Espèces, INPN, consulté le 6 mars 2024.
↑ a et b, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le 6 mars 2024.
↑ Carte du site FR7200664, INPN, consulté le 6 mars 2024. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur « Raster » puis cocher la couche « Fonds Cartographique IGN ».
↑ , GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le 3 décembre 2021.
↑ Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consulté le 3 décembre 2021. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
↑ Espèces, INPN, consulté le 4 décembre 2021.
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Toponymie
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Histoire
La création de la nouvelle commune, entérinée par l'arrêté du 21 décembre 2015, est effective le Coux-et-Bigaroque et Mouzens, en communes déléguées.
Celles-ci sont supprimées en date du .
↑ « Arrêté Arrêté n° PREF/DDL/2015/0229 portant création de la commune nouvelle de Coux et Bigaroque-Mouzens », Recueil des actes administratifs de la Dordogne, 21 décembre 2015, lire en ligne [PDF]).
↑ Préfecture de la Dordogne, « », 31 décembre 2019 (consulté le 16 mars 2020), p.62-64.
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