Queyssac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine
Le village est connu pour sa remarquable église romane.
Géographie
Généralités
Au sud du département de la Dordogne, en Bergeracois, la commune de Queyssac se trouve en limite du Landais. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac.
Traversé par la route départementale (RD) 21E1, le village de Queyssac est établi dans le vallon de la Marie, un affluent de la Seyze. Il se situe, en distances orthodromiques, huit kilomètres au nord-est de Bergerac.
Le territoire communal est bordé au sud-est par la route nationale 21 (axe Périgueux - Bergerac) et à l'ouest par la RD 107.
Communes limitrophes
Queyssac est limitrophe de quatre autres communes. Au sud-est, son territoire est distant de 750 mètres de celui de Creysse.
Les limites communales de Queyssac et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes de Queyssac
Eyraud-Crempse-Maurens
Campsegret
Lamonzie-Montastruc
Lembras
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Queyssac est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5e, date du Campanien 5, des calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres. La formation la plus récente, notée CF, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « , et sa notice associée.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CF :
Formations superficielles : colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses de pentes et de vallons indifférenciés des terrains tertiaires et quaternaires, des terrains mésozoiques et de socle
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées : argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1-2b :
Formation de Boisbreteau sup. : sables argileux feldspathiques à graviers et rares galets à la base, argiles silteuses verdâtres au sommet (Rupélien terminal à Chattien continental)
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde : sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
e7 :
Formation Boisbreteau inf. : sable fin silto-argileux marron, à petits graviers et débris de cuirasses ferrugineuses, argile silteuse (Priabonien sup. continental)
e7-g1-S :
Molasse du Fronsadais sup. à faciès sableux dominant : sables argileux grossiers feldspathiques, argiles silteuses/sableuses gris-vert et grès carbonatéss. Nombreux chenaux sableux au sommet (Priabonien sup. à Rupélien basal continental)
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup. : sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup. : argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5e :
Campanien 5 : calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres (Pycnodonte vesicularis) (formation d'Aubeterre, de Lalinde, de Couze)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.4)
non présent
(201.4 - 251.902)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 538.8)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 50 mètres au sud-est, là où la Seyze quitte la commune et entre sur celle de Lembras, et 173 mètres à l'ouest, au nord du lieu-dit Pinceguerre, en limite de la commune de Maurens,.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 12,35 ,,. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 12,4 .
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne. Elle est drainée par la Seyze, la Marie et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 11 ,.
La Seyze (ou Galinat dans sa partie amont), d'une longueur totale de 9,58 Montagnac-la-Crempse et se jette dans le Caudeau en rive droite à Lembras, face à Creysse,. Elle arrose le territoire communal à l'est sur près de quatre kilomètres, lui servant de limite naturelle sur près de trois kilomètres, face à Campsegret et Lamonzie-Montastruc.
Son affluent de rive droite la Marie prend sa source près du lieu-dit Corail, dans l'ouest de la commune, passe dans le bourg et baigne le territoire communal sur quatre kilomètres.
La Seyze en limite de Queyssac et Lamonzie-Montastruc.
La Marie au bourg de Queyssac.
Réseaux hydrographique et routier de Queyssac.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR). Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le 10 mars 2022.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat de la Nouvelle-Aquitaine et Climat de la Dordogne.
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain.
En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 amplitude thermique annuelle de 15,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bergerac à 8 vol d'oiseau, est de 13,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
↑ « », sur espritdepays.com (consulté le 14 juin 2022).
↑ « Carte géologique de Queyssac » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
↑ a et b« », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le 14 juin 2022).
↑ « », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le 14 juin 2022).
↑ a b et cErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
↑ « 173 » sur Géoportail (consulté le 1 juillet 2022)..
↑ IGN, « », sur drive.google.com.
↑ « », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le 14 juin 2022).
↑ « », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le 14 juin 2022).
↑ « », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le 14 juin 2022).
↑ Insee, « », sur le site de l'Insee (consulté le 14 juin 2022).
↑ Agence nationale de la cohésion des territoires, « », sur l'Observatoire des territoires (consulté le 14 juin 2022).
↑ Agence nationale de la cohésion des territoires, « », sur data.iledefrance.fr (consulté le 14 juin 2022).
↑ « », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le 18 juillet 2022).
↑ « », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le 18 juillet 2022).
↑ « Confluence Seyze-Caudeau au sud de la Ribeyrie » sur Géoportail (consulté le 4 septembre 2022)..
↑ Sandre, « »
↑ « », sur gesteau.fr (consulté le 18 juillet 2022).
↑ « », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le 18 juillet 2022).
↑ « » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, 2018 (consulté le 9 novembre 2023), p. 2.
↑ « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le 9 novembre 2023).
↑ Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le 9 novembre 2023)
↑ « », sur fr.distance.to (consulté le 9 novembre 2023).
↑ « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 9 novembre 2023).
↑ « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 9 novembre 2023).
↑ « », sur meteofrance.fr, novembre 2022 (consulté le 9 novembre 2023).
Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/> correspondante n’a été trouvée Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Carte », mais aucune balise <references group="Carte"/> correspondante n’a été trouvée
Toponymie
L'origine du nom de Queyssac correspond au domaine d'un propriétaire gallo-roman nommé soit Cassius,, soit Cursus.
En occitan, la commune porte le nom de Caissac.
↑ Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages de Dordogne, éd. Bordessoules, 2009
↑ a et bChantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN ), p. 279.
↑ Le nom occitan des communes du Périgord - Caissac sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 24 octobre 2021.
Histoire
L'occupation ancienne en divers points du territoire communal est attestée par quelques gisements préhistoriques remontant au Paléolithique (le Bos Nègre, les Peynauds et Peyrot) ou au Néolithique (les Peynauds et le Réclaussou).
L'église a été construite aux et siècles mais les premières mentions connues du lieu n'apparaissent qu'au siècle sous la forme « Corssac » puis à la fin du siècle suivant sous celle de Quayssacum.
Plusieurs cluzeaux (le Bourg, les Archets, les Boissières, Floyrac, le Mas et la Mouthe) ont été aménagés au Moyen Âge.
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Queyssec.
↑ a et bErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées lieux
↑ a b et cDonnées culturelles en Aquitaine sur le site de la Plateforme de l'information géographique mutualisée en Aquitaine (PIGMA), consulté le 23 avril 2013.
↑ « Queyssec » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2013)..
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Si vous préférez continuer sur le site en français, cliquez sur "Annuler". Si vous annulez, ce message n'apparaîtra plus durant la session.
You are on the French version of the site, but your system indicates that you prefer to use the English language. The entire site is not translated yet, but the menus and buttons on the interface are largely translated.
U bevindt zich op de Franse versie van de site, maar uw systeem geeft aan dat u liever de Nederlandse taal gebruikt. De hele site is nog niet vertaald, maar de menu's en knoppen op de interface zijn grotendeels vertaald.
Sie befinden sich in der französischen Version der Website, Ihr System gibt jedoch an, dass Sie die deutsche Sprache bevorzugen. Die gesamte Site ist noch nicht übersetzt, aber die Menüs und Schaltflächen auf der Benutzeroberfläche sind weitgehend übersetzt.
18/01/2025 08:20:37 Cette version de la page est en cache (à la date du 18/01/2025 08:20:37) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la dernère version de la page.
Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 13/01/2025 Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-naq/283917.html
L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.