Beleymas est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Généralités
La commune, traversée par le parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
Dans la moitié sud du département de la Dordogne, dans le Landais, la commune de Beleymas est baignée par la Crempse qui borde en partie le territoire communal. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac,
Traversé par la route départementale (RD) 4, le petit bourg de Beleymas est situé, en distances orthodromiques, douze kilomètres au sud-est de Mussidan, et seize kilomètres au nord de Bergerac.
La commune est également desservie par la RD 38.
Au nord-est, entre Villamblard et Montagnac-la-Crempse, le GR 361 traverse le territoire communal sur environ un kilomètre et demi (sur des cartes plus anciennes, c'était un tronçon du GR 654).
Communes limitrophes
Beleymas est limitrophe de six autres communes.
Les limites communales de Beleymas et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes de Beleymas
Issac
Saint-Hilaire-d'Estissac
Villamblard
Église-Neuve-d'Issac
Montagnac-la-Crempse
Eyraud-Crempse-Maurens
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Beleymas est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « , et leurs notices associées,.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles : colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
CFvs :
Formations superficielles : colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
CF :
Formations superficielles : colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses de pentes et de vallons indifférenciés des terrains tertiaires et quaternaires, des terrains mésozoiques et de socle
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées : argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde : sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
e7 :
Formation Boisbreteau inf. : sable fin silto-argileux marron, à petits graviers et débris de cuirasses ferrugineuses, argile silteuse (Priabonien sup. continental)
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup. : sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
e4b(1) :
Formation de Guizengeard inf. : sables fins feldspathiques vert pâle à graviers et à matière organique, pyrite et argiles silteuses kaoliniques gris-verdâtres à blanchâtres à marmorisation / rubéfaction au sommet (Yprésien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup. : argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5e :
Campanien 5 : calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres (Pycnodonte vesicularis) (formation d'Aubeterre, de Lalinde, de Couze)
c5d :
Campanien 4 : calcaires crayo-marneux grisâtres et calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides media et à lumachelles à huîtres (P. vesicularis) (formations de Barbezieux, de Lamonzie)
c5c :
Campanien 3 : alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.4)
non présent
(201.4 - 251.902)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 538.8)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 79 à l'extrême nord, là où la Crempse quitte la commune et sert de limite entre celles d'Issac et de Saint-Hilaire-d'Estissac, et 194 au sud-sud-ouest du bourg, au niveau du château d'eau situé entre l'Homme Mort et les Roquettes,.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 16,07 ,,. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 16,15 .
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne. Elle est drainée par la Crempse, le Roy, le Brésil, le ruisseau de la Chapelle et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 11 ,.
La Crempse, d'une longueur totale de 26,22 Beauregard-et-Bassac et se jette dans l'Isle en rive gauche à Mussidan, face à Saint-Front-de-Pradoux,. Elle traverse la commune de l'est au nord-ouest sur plus de trois kilomètres et demi dont près de trois kilomètres servent de limite naturelle, en deux tronçons, face à Montagnac-la-Crempse et Saint-Hilaire-d'Estissac.
Deux de ses affluents de rive droite bordent le territoire communal au nord-est : le Brésil sur plus d'un kilomètre et demi face à Montagnac-la-Crempse, et le Roy sur deux kilomètres en limite de Saint-Hilaire-d'Estissac.
Affluent de rive gauche de la Crempse, le ruisseau de la Chapelle prend sa source dans l'ouest de la commune qu'il arrose sur 800 mètres.
La Crempse au sud du lieu-dit Goiran, en limite de Saint-Hilaire-d'Estissac (à gauche) et Beleymas.
La vallée de la Crempse au nord du lieu-dit la Garnerie.
Réseaux hydrographique et routier de Beleymas.
Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal de Beleymas.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Dordogne Atlantique », dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR). Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 . Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le 10 mars 2022.
La majeure partie du territoire communal dépennd au SAGE Isle Dronne, une partie sud de moins de 25 % étant rattachée au SAGE Dordogne Atlantique.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat de la Nouvelle-Aquitaine et Climat de la Dordogne.
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain.
En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 amplitude thermique annuelle de 15,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bergerac à 16 vol d'oiseau, est de 13,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
↑ « », sur espritdepays.com (consulté le 13 juin 2022).
↑ « Carte géologique de Beleymas » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
↑ a et b« », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le 13 juin 2022).
↑ « », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le 13 juin 2022).
↑ « », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le 13 juin 2022).
↑ a b et cErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
↑ « Chât. d'eau » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022)..
↑ IGN, « », sur drive.google.com.
↑ « », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le 13 juin 2022).
↑ « », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le 13 juin 2022).
↑ « », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le 13 juin 2022).
↑ Insee, « », sur le site de l'Insee (consulté le 13 juin 2022).
↑ Agence nationale de la cohésion des territoires, « », sur l'Observatoire des territoires (consulté le 13 juin 2022).
↑ Agence nationale de la cohésion des territoires, « », sur data.iledefrance.fr (consulté le 13 juin 2022).
↑ « », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le 17 juillet 2022).
↑ « », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le 17 juillet 2022).
↑ « Confluence Crempse-Isle à Mussidan, au nord-ouest de la halle » sur Géoportail (consulté le 23 juillet 2022)..
↑ Sandre, « »
↑ « », sur gesteau.fr (consulté le 17 juillet 2022).
↑ « », sur gesteau.fr (consulté le 17 juillet 2022).
↑ « », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le 17 juillet 2022).
↑ « » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, 2018 (consulté le 9 novembre 2023), p. 2.
↑ « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le 9 novembre 2023).
↑ Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le 9 novembre 2023)
↑ « », sur fr.distance.to (consulté le 9 novembre 2023).
↑ « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 9 novembre 2023).
↑ « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 9 novembre 2023).
↑ « », sur meteofrance.fr, novembre 2022 (consulté le 9 novembre 2023).
Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/> correspondante n’a été trouvée Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Carte », mais aucune balise <references group="Carte"/> correspondante n’a été trouvée
Toponymie
Les premières mentions écrites connues du lieu datent de 1268 (Belemas) puis de 1310 (Bellesmas). Le nom est dérivé de Belisama, déesse gauloise du feu et des forges,. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Belleymas.
En occitan, la commune porte le nom de Belesmas.
↑ a et bChantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, Éditions Fanlac, 2000, (ISBN ), p. 48.
↑ Pierre Miquel, Petite Histoire des noms de lieux, villages et villes de France, chapitre 6.
↑ Carte 71 Bergerac, site cartocassini.org, consulté le 21 mars 2018.
↑ Le nom occitan des communes du Périgord - Belesmas sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 14 octobre 2021.
Histoire
Des traces d'occupation gallo-romaine ont été mises au jour sur le territoire communal. En 1220, le Castrum de Montis Alti (château de Montaut dont les ruines sont également connues sous les noms de « château Lascaud-de-Sales » ou « les Cotes-Sales ») était le « siège d'une châtellenie de cinq paroisses ».
La bastide de Saint-Barthélémy-de-Goyran fut fondée en 1316 pour le roi d'Angleterre Édouard II. Elle ne se développa pas et disparut à la fin du siècle. Bâtie à proximité de la confluence du Roy avec la Crempse, différents auteurs la situent à Beleymas, Saint-Hilaire-d'Estissac, ou encore Villamblard.
Dans la nuit du 10 au 11 octobre 1941 eut lieu le premier parachutage combiné d'agents (au nombre de quatre) et d'armes (deux conteneurs) en France. Organisé pour le compte du SOE section F, l'opération avait pour nom de code « Corsican ». Le lieu avait été choisi par Jean Pierre-Bloch au voisinage de sa propriété de Villamblard. Le parachutage eut lieu sur le territoire de la commune de Beleymas, au lieu-dit Lagudal.
↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées lieux
↑ Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN ), p. 91, 154, 185.
↑ a et bGuy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN ), p. 253.
↑ Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, Ouest-France, 1987, (ISBN ), p. 391-392.
↑ a b et cHervé Chassain, « L'histoire du parachutage de Lagudal et le rôle de Jean Pierre-Bloch », Sud Ouest édition Dordogne, 18 octobre 2016, p. 11.
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Si vous préférez continuer sur le site en français, cliquez sur "Annuler". Si vous annulez, ce message n'apparaîtra plus durant la session.
You are on the French version of the site, but your system indicates that you prefer to use the English language. The entire site is not translated yet, but the menus and buttons on the interface are largely translated.
U bevindt zich op de Franse versie van de site, maar uw systeem geeft aan dat u liever de Nederlandse taal gebruikt. De hele site is nog niet vertaald, maar de menu's en knoppen op de interface zijn grotendeels vertaald.
Sie befinden sich in der französischen Version der Website, Ihr System gibt jedoch an, dass Sie die deutsche Sprache bevorzugen. Die gesamte Site ist noch nicht übersetzt, aber die Menüs und Schaltflächen auf der Benutzeroberfläche sind weitgehend übersetzt.
03/01/2025 04:04:32 Cette version de la page est en cache (à la date du 03/01/2025 04:04:32) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la dernère version de la page.
Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 23/12/2024 Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-naq/283913.html
L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.