Barzan

Localisation

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Barzan : descriptif

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Barzan

Barzan est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine)

Ses habitants sont appelés les Barzanais et les Barzanaises. La commune abrite le site gallo-romain de Barzan, site archéologique majeur, faisant l'objet de fouilles structurées depuis 1994

Les photographies aériennes et les premières fouilles archéologiques ont révélé la présence d'une ville portuaire gallo-romaine de grande importance (temple gallo-romain monumental, thermes, forum, théâtre...)

D'autres vestiges font l'objet de fouilles annuelles. Il semble presque certain que cette ville gallo-romaine soit la Novioregum indiquée dans l'itinéraire d'Antonin

Cette ville pourrait également être le Portus Santonum (port des Santons) décrit par Ptolémée.

Géographie

Localisation et accès

Paysage vallonné autour de Barzan.

La commune de Barzan se situe dans le Sud-Ouest du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au Midi atlantique, au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.

Cette petite commune agricole est traversée par deux axes principaux : le plus important est la D 145, plus connue sous le nom de route verte. Il s'agit d'un itinéraire touristique reliant Royan à Bordeaux, en longeant l'estuaire de la Gironde. La D 114 coupe également la commune du nord au sud, reliant les bourgs de Barzan et d'Arces.

Lieux-dits et hameaux

La commune est composée du village de Barzan et de son pendant Barzan-plage, qui est un petit complexe balnéaire réalisé au cours de la décennie 1960-1970. Deux hameaux d'une certaine importance sont situés sur le territoire de la commune : le principal est le port des Monards, traversé par le chenal de Moque-souris. Ce port est une ancienne station de pilotage qui abrite aujourd'hui encore de nombreuses embarcations de pêche traditionnelle. Le second, appelé Les Maisons-Neuves, est situé au nord-ouest de la commune, et marque la frontière avec la commune voisine d'Arces-sur-Gironde. Plusieurs lieux-dits, tels Chez Garnier ou Chez Grenon, se sont constitués autour d'anciennes exploitations agricoles.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Barzan
Talmont-sur-Gironde Arces
Saint-Vivien-de-Médoc
(Gironde)
Barzan Épargnes
Jau-Dignac-et-Loirac
(Gironde)
Chenac-Saint-Seurin-d'Uzet

Les communes de Saint-Vivien-de-Médoc et Jau-Dignac-et-Loirac sont sur la rive gauche de l'estuaire de la Gironde.

Géologie et relief

Vue aérienne du territoire communal.

Le village s'est développé au cœur d'une région de collines calcaires dominant l'estuaire de la Gironde. Le littoral, qui s'étend depuis la baie de Chant-Dorat, à l'ouest de la commune, jusqu'au chenal des Monards, au sud, est formé pour l'essentiel d'une alternance d'estrans vaseux et de falaises calcaires relativement érodées, lesquelles sont qualifiées de mortes dans la partie méridionale de la commune. Ce terme s'explique par le recul progressif du rivage et un envasement partiel de l'estuaire à cet endroit, qui laisse les falaises, autrefois battues par les flots, à plusieurs centaines de mètres des eaux de l'estuaire, au milieu de zones marécageuses. Ce type de paysage, que l'on retrouve surtout non loin de Mortagne-sur-Gironde, marque le début de ce que l'on appelle parfois la Camargue charentaise. Au nord-ouest de la commune, la falaise du Caillaud marque la limite avec la commune de Talmont-sur-Gironde.

Végétation

La commune, peu boisée, compte néanmoins une forêt, tapissant le vallon de la Font-Vieille.

Les paysages sont fortement marqués par la culture des céréales, - spécialement blé et maïs - ainsi que par la viticulture : les vignes qui s'étendent sur les coteaux servent notamment à la production de cognac (la commune est classée parmi les « Bons bois ») ainsi qu'à la production de vin de pays charentais (dits du Talmonais).

Hydrographie

La commune, limitée dans sa partie sud-ouest par l'estuaire de la Gironde, est traversée par plusieurs ruisseaux et chenaux, de taille et de débit très variables. Le principal est le chenal de Moque-souris, qui se jette dans la Gironde au niveau du port des Monards.

La commune est limitée à l'est par les ruisseaux le Désir et le Rambaud, qui s'étendent en partie sur la commune voisine d'Arces.

  • Rivière De Chauvignac

Climat

Le climat est de type océanique aquitain : la pluviométrie est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la brise marine. Deux vents venant de l'océan, le noroît et le suroît, soufflent sur les côtes du département. L'ensoleillement de la côte charentaise est très important : avec 2250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne.

Données générales
Ville Ensoleillement
 (h/an)
Pluie
 (mm/an)
Neige
 (j/an)
Orage
 (j/an)
Brouillard
 (j/an)
Médiane nationale 1 852 835 16 25 50
Barzan 2250 755 4 13 26
Paris 1 717 634 13 20 26
Nice 2 760 791 1 28 2
Strasbourg 1 747 636 26 28 69
Brest 1 555 1 230 6 12 78
Bordeaux 2 070 987 3 32 78
Données climatiques à La Rochelle
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,4 2,8 5,4 7,4 10,7 13,7 15,8 15,7 13,7 10,5 6,3 3,9 9,2
Température moyenne (°C) 5,9 6,9 8,7 11,1 14,3 17,5 19,8 19,6 17,8 14,2 9,4 6,6 12,7
Température maximale moyenne (°C) 8,5 9,9 12,1 14,7 17,9 21,3 23,8 23,5 21,8 18 12,6 9,2 16,1
Ensoleillement (h) 84 111 174 212 239 272 305 277 218 167 107 85 2 250
Précipitations (mm) 82,5 66,1 57 52,7 61,1 42,9 35,1 46,4 56,5 81,6 91,8 81,8 755,3
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de La Rochelle de 1961 à 1990.


Tempête de décembre 1999

La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par l'ouragan Martin du 27 décembre 1999. Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec 198 île d'Oléron et 194 Royan.

Des témoins ont rapporté que pendant plusieurs jours, les eaux de la Gironde ont envahi les marais et les terres basses de Barzan, révélant le tracé ancien de la côte, dont l'emplacement probable du port gallo-romain (lotissement de Barzan-Plage, très sévèrement inondé).

  1. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
  2. Via Michelin
  3. a et b Carte IGN sous Géoportail
  4. Ce terme, relativement récent, n'a pas de valeur officielle et est principalement utilisé à des fins touristiques
  5. a et b «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur pays-royannais-patrimoine.com.
  6. Carte des crus du Cognac
  7. Données Météo France.
  8. Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
  9. «  », sur infoclimat.fr (consulté le ).

Toponymie

Le nom de Barzan proviendrait du latin Barisiacum, formé d'après l'anthroponyme gallo-romain Barisii et le suffixe gallo-roman -acum, indiquant la propriété, traduit par le suffixe latin -anum. Il n'est pas possible d'établir de lien, autre que la ressemblance de nom, avec les Parisii. Au Moyen Âge, le village prit le nom de Barlan, puis de Balzan. Lors de l'érection du village en commune, le nom retenu fut Barzan.

  1. in Origine des noms de villes et villages de Charente-Maritime, par Jean-Marie Cassagne et Stéphane Seguin

Histoire

Des habitats préhistoriques

Vue aérienne du site du Fâ.

Le territoire communal a été occupé très tôt, au moins dès l'époque néolithique, ce qui est attesté par la découverte de nombreux vestiges en divers points de la commune, notamment à proximité de la colline de La Garde, un plateau surplombant l'estuaire de la Gironde. Dès 1877, Eutrope Jouan, un historien local, rapporte l'exhumation de fragments de haches polies et de pointes de flèches. Cette découverte est complétée presque un siècle plus tard, en 1970, par des restes de céramiques attribuées aux groupes des Matignons et des Peu-Richardiens,,. Des couches de cendres et des pierres de foyers retrouvées à proximité, ainsi que la présence d'une nécropole à quelques mètres du site, permettaient dès lors de prouver la présence d'un habitat à cet endroit, environ 3500 ans avant notre ère.

En 1975, une campagne de prospection aérienne menée par Jacques Dassié confirmera ce fait, et montrera en outre la présence de fortifications autour de ce camp, celles-ci étant principalement composées de fossés et d'entrées en chicane, un ingénieux dispositif exposant dangereusement les éventuels assaillants. Deux autres sites préhistoriques plus récents, datés de l'âge du bronze, ont été découverts dans la commune : l'un près du moulin du Fâ, l'autre sur le flanc nord-est de la colline de La Garde, à proximité du lieu-dit les Piloquets. Ce dernier fut découvert en 1980, lors de la plantation d'une vigne : il révéla notamment des céramiques et plusieurs haches et des bracelets du milieu de l'âge bronze, datés d'environ 1400 avant notre ère, actuellement exposés au musée de Royan.

Une ville celte

Aux alentours du Saintonge est habitée par un peuple celte, les Santons. Ceux-ci installent leur capitale à Saintes. Les Santons s'installent sur le site du Fâ et y bâtissent le sanctuaire principal, lequel se situe sur une hauteur dominant l'estuaire de la Gironde. Ils fondent la ville, embryon de la métropole romaine qui s'étendra sur à cet endroit quelques siècles plus tard. Des prospections aériennes récentes ont par ailleurs révélé les traces de deux autres temples celtiques, localisés sur la colline de La Garde.

Une campagne de fouilles entreprises sous la direction de Karine Robin de 1996 à 2002 a également permis de mettre au jour des céramiques gauloises et hispaniques datant du port de commerce dès cette époque. Le fait que la Saintonge se soit située sur l'une des routes de l'étain, commerce particulièrement actif entre les Îles Britanniques (principalement la Cornouaille) et la mer Méditerranée à cette époque, permet d'envisager le transit de cette matière première indispensable à la fabrication du bronze par le port de l'antique cité, expliquant la relative prospérité de la ville avant même l'établissement de la domination romaine.

L'âge d'or de la cité

Maquette des thermes antiques.

La province des Santons est envahie par les Romains en 58 avant Jésus-Christ. C'est le début de l'âge d'or pour sa capitale, Mediolanum Santonum (Saintes), qui devient la première capitale de la province romaine d'Aquitaine. La ville de Novioregum est alors avant tout un emporium, c'est-à-dire un comptoir commercial, ce qui s'explique aisément par sa situation géographique, non loin de l'embouchure de la Gironde. Les premières constructions importantes furent probablement édifiées sous les Flaviens (de 69 à 96), comme l'attestent des restes de statues ainsi que plusieurs chapiteaux corinthiens datant de cette époque. Néanmoins, la ville semble avoir connu son âge d'or vers le  siècle, sous le règne des Antonins. La ville se pare de monuments importants : théâtre, avenues, port et entrepôts. Les thermes sont agrandis. La ville, prospère, est signalée par l'Itinéraire d'Antonin, publié au  siècle de notre ère, sous le règne de l'empereur Dioclétien. Ce véritable guide de voyage avant l'heure situe Novioregum sur l'axe routier menant de Saintes à Bordeaux via Blaye, à 15 lieues de Saintes (environ 35 kilomètres) et 12 lieues de Tamnum, une cité située probablement près de Consac (environ 29 kilomètres). La ville est abandonnée vers le  siècle ou le  siècle, sans que l'on sache véritablement pour quelles raisons. La théorie de l'envasement du port est envisagée, sans que de véritables preuves ne soient établies à l'heure actuelle. Ce phénomène fréquent dans la région, causera la perte, au  siècle, d'un autre grand port de la région : Brouage.

Un village agricole

À l'aube du Moyen Âge, l'antique cité romaine devient une carrière de pierres. Des éléments décoratifs sont réemployés dans des maisons ou des églises de la région, et des fûts de colonnes romaines serviront longtemps de margelles pour les puits des villages environnants. Le village devient une modeste paroisse dépendante des châtellenies de Théon, Conteneuil ou Uzet. Une église romane est construite au  siècle : mal entretenue, elle sera démolie au  siècle. L'économie du village, tournée vers les cultures céréalières, explique la présence de plusieurs moulins. Au  siècle, les activités viticoles deviendront prépondérantes, mais les ravages du phylloxera un siècle plus tard mettront un frein à cette activité, qui reste cependant toujours importante aujourd'hui.

Des ruines qui intriguent

Vestiges du sudarium, l'une des salles des thermes que l'on pourrait assimiler au sauna moderne.

Longtemps, les ruines éparpillées aux alentours intriguèrent : en 1715, Claude Masse, ingénieur et géographe du Roi, responsable des provinces d'Aunis et de Saintonge, constate déjà leur présence lors d'un déplacement. À partir de 1921, de nombreuses fouilles archéologiques sont effectuées sur le site du Fâ. Entre 1921 et 1926, Léon Massiou, un érudit local auteur de plusieurs ouvrages d'histoire, effectue des fouilles sur le site du moulin du Fâ, aboutissant au classement du temple par les monuments historiques en 1937. De 1935 à 1957, Louis Basalo effectue également des fouilles, explorant un aqueduc au nord de la commune et fouillant les thermes. Cependant, c'est en 1975, à la faveur d'une importante sécheresse, que Jacques Dassié réalise des photographies aériennes dévoilant un site bien plus important que ce qui était soupçonné jusqu'alors. Sous les cultures et la végétation, ce n'est rien de moins qu'une ville de 140 hectares, comportant temples, thermes, théâtre, entrepôts, forum, habitations, avenues qui est dévoilée.

En 1994, le ministère de la Culture confie à Pierre Aupert, directeur de recherches au CNRS, les fouilles sur le sanctuaire du Fâ. Celles-ci révéleront notamment la construction de deux temples successifs, l'existence d'une vaste fosse - peut-être sacrificielle - et les repères de la construction du podium. En 1999, des sondages positifs ont été effectués par Laurence Tranoy au lieu-dit le Trésor, à l'emplacement de ce que l'on suppose avoir été le forum, au croisement du cardo maximus et du decumanus.

De 1998 à 2004, les fouilles des thermes romains, au nord du Fâ, sont conduites par Alain Bouet, maître de conférences HDR à l’université de Bordeaux et spécialiste de l'époque gallo-romaine. Celles-ci révèlent bientôt l'existence d'un des plus grands ensembles connus en Gaule à ce jour. Depuis 2005, le site des thermes est ouvert au public.

Les vestiges du théâtre gallo-romain

De 2003 à 2005, Alain Bouet participa également aux fouilles des entrepôts de stockage (les horrea) un peu au sud du sanctuaire du Fâ, révélant des magasins de grande dimension et l'importance du port antique. Une campagne de fouilles menées entre 2006 et 2008 sur le sanctuaire du Fâ ont également révélé les murs du péribole montrant les deux enceintes successives, dont la seconde, monumentale, mesurait environ 106 m × 92 m.

Reprises en 2007 par Graziella Tendron et Antoine Nadeau (EVEHA), les fouilles du théâtre, sur le site de La Garde, se sont déroulées jusqu'en 2017.

Quant à la Grande Avenue révélée par les photographies aériennes de Jacques Dassié, elle est étudiée dans le cadre de fouilles actuelles, conduites sous la direction de Laurence Tranoy (université de La Rochelle) et d'Emmanuel Moizan (INRAP), qui ont pour objectif de comprendre le plan de circulation de la ville antique. Les deux archéologues expliquent leur recherche dans un reportage consacré à l'une de ces campagnes de fouille (2008).

  1. [Rouvreau 1972] Michel Rouvreau, « Les vases du groupe des Matignons à Barzan (Charente-Maritime) », Bulletin de la Société préhistorique française, lire en ligne [sur persee], consulté le ).
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Patr
  3. in Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, page 269
  4. a et b «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur pagesperso-orange.fr (consulté le ).
  5. Chapiteaux corinthiens du sanctuaire, Le Fâ
  6. Fouilles archéologiques au Fâ
  7. Jacques Dassié déclarera : ’Nos premiers clichés de prospection aérienne remontent à 1962. Ils ne révélèrent rien de décisif ou d’interprétable comme gallo-romain, en dehors des superstructures existantes. Il fallut attendre fin juin 1975, pour que la conjonction des conditions de cultures et d’une météorologie très favorables, apporte les résultats spectaculaires. Au début de l’été, le jaunissement des céréales fut particulièrement révélateur et tous les grands pôles d’une ville apparurent’
  8. Sources : Bernezac.com
  9. in Les Dossiers d'Archéologia no 323, les thermes de Barzan,par Alain Bouet-p31
  10. La fouille de la "Grande Avenue" à Barzan (site du Fâ), ethnomedia pour scienceculture.univ-lr.fr | 6 minutes


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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 13/01/2025
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-naq/283101.html

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