Combiers

Localisation

Carte du monde

Combiers : descriptif

Informations de Wikipedia
Combiers

Combiers (Combier en limousin, dialecte de l'occitan) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Géographie

Localisation et accès

La forêt d'Horte à Combiers en arrivant de Charras.

Située au bord de la Lizonne (appelée aussi Nizonne) sur sa rive droite et en limite avec le département de la Dordogne, à 2 La Rochebeaucourt, Combiers est aussi en lisière de la forêt d'Horte.

Combiers est aussi à 11 Villebois-Lavalette, le chef-lieu de son canton, 13 Dignac, 20 Montbron et de Nontron, 30 Angoulême et 42 Périgueux.

Combiers est principalement accessible par la D 939 entre Angoulême et Périgueux, qui passe au sud de la commune sur la rive gauche de la Lizonne (département de la Dordogne).

Des routes départementales de moindre importance traversent la commune. La D 25 dessert le bourg et va au nord en direction d'Angoulême par Charras et Sers. La D 41 dessert aussi le bourg et va en direction de Rougnac et Dignac. La D 87 à l'ouest de la commune relie La Rochebeaucourt à Rougnac et Sers. Les D 163, D 93, D 444 et D 109 passent aussi dans la commune.

Communes limitrophes

Combiers est limitrophe de six autres communes, dont la moitié dans le département de la Dordogne.

Communes limitrophes de Combiers
Rougnac Charras
Édon Combiers Mareuil en Périgord
(Dordogne)
La Rochebeaucourt-et-Argentine
(Dordogne)
Sainte-Croix-de-Mareuil
(Dordogne)

Géologie et relief

Carrière de sable du Maine au Loup.

Combiers est situé sur un plateau calcaire datant du Crétacé, qui s'étage du Cénomanien au Campanien, plus crayeux, bien que la limite avec le Jurassique passe tout près, au nord-est de la commune (anticlinal de Mareuil).

Ce plateau est toutefois entièrement couvert dans une grande partie de la commune par des dépôts d'origines tertiaire et détritique (galets, sable), altérites du Quaternaire (glaciations). Les apports du Tertiaire en provenance du Massif central sont plus importants dans une petite partie orientale (la Grange de la Forêt). Les sables provenant du Santonien recouvrent une grande partie de la commune. Toutes ces zones sont boisées,,.

On trouve d'anciennes mines de fer dans les environs de chez Métayer, du Temple et de la Grange de la Forêt et une carrière de sable au Maine au Loup.

Le relief de la commune est celui d'un plateau boisé assez vallonné d'une altitude moyenne de 170 .

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin versant de la Charente et le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne. Elle est drainée par la Lizonne, la Belle, la Manore et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 15 ,.

La commune est bordée au sud par la Nizonne, un affluent de la Dronne. Le territoire communal est presque entièrement dans le bassin versant de la Dordogne, la ligne de partage des eaux avec la Charente (bassin du Bandiat) passant à son extrémité nord-est.

La Belle, d'une longueur totale de 15,6 Dordogne, dans la commune de Mareuil en Périgord, et se jette dans la Lizonne dans la Dordogne, à La Rochebeaucourt-et-Argentine, après avoir traversé 3 communes.

Arrosant toute la partie sud de la commune, la Nizonne, appelée Lizonne en aval de La Rochebeaucourt, d'une longueur totale de 60,49 Dordogne, dans la commune de Sceau-Saint-Angel et se jette dans la Dronne à Bourg-du-Bost, après avoir traversé 21 communes. Elle a deux petits affluents qui prennent naissance dans la commune. À l'est, le ruisseau de la Lande prend naissance près de Lasfonds, et se jette dans la Lizonne près du bourg. À l'ouest, un autre petit ruisseau descend de Rozet.

Sur la limite sud-ouest, la Manore descendant de Rougnac se jette dans la Lizonne, au pied du château de la Rochebeaucourt.

Gestion des eaux

Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Charente», dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 établissement public territorial de bassin Charente. Le SAGE « Isle - Dronne», dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR). Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le .

Climat

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

Milieux naturels et biodiversité

ZNIEFF

Selon l'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), le site « Marais alcalins de la vallée de la Nizonne » concerne la commune de Combiers. Dans les faits, les communes du département de la Charente mentionnées par la fiche ne font que tangenter cette zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), intégralement comprise dans le département de la Dordogne, comme le montre la carte du site. Ces communes de Charente, dont Combiers, sont traitées dans une autre ZNIEFF décrite ci-dessous.

À Combiers, la vallée de la Nizonne fait partie de la ZNIEFF de type II nommée « Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes »,.

Vingt-deux espèces déterminantes d'animaux y ont été répertoriées :

  • un amphibien : la Rainette verte (Hyla arborea) ;
  • un crustacé, l'Écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) ;
  • cinq insectes dont trois lépidoptères : l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), le Cuivré des marais (Lycaena dispar) et le Fadet des laîches (Coenonympha oedippus) et deux odonates : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale) et la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii) ;
  • sept mammifères : la Loutre d'Europe (Lutra lutra) et le Vison d'Europe (Mustela lutreola), ainsi que cinq chauves-souris : le Murin à moustaches (Myotis mystacinus), l'Oreillard roux (Plecotus auritus), la Pipistrelle de Kuhl (Pipistrellus kuhlii), le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) et la Sérotine commune (Eptesicus serotinus) ;
  • quatre oiseaux : l'Alouette lulu (Lullula arborea), le Martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis), le Milan noir (Milvus migrans) et le Tarier des prés (Saxicola rubetra) ;
  • trois poissons : le Chabot commun (Cottus gobio), la Lamproie de Planer (Lampetra planeri) et le Toxostome (Parachondrostoma toxostoma) ;
  • un reptile : la Cistude (Emys orbicularis).

Vingt-neuf autres espèces animales (quatre mammifères et vingt-cinq oiseaux) y ont été recensées.

Natura 2000

Dans leur traversée de la commune, la Nizonne et sa vallée font partie d'une zone du réseau Natura 2000 « Vallée de la Nizonne » avec vingt espèces animales inscrites à de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne :

  • sept insectes : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Damier de la succise (Euphydryas aurinia), le Fadet des laîches (Coenonympha oedippus) et le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii) ;
  • dix mammifères : la Loutre d'Europe (Lutra lutra), le Vison d'Europe (Mustela lutreola), et huit chauves-souris : la Barbastelle d'Europe (Barbastella barbastellus), le Grand murin (Myotis myotis), le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum), le Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii), le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus), le Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii), le Petit murin (Myotis blythii) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) ;
  • deux poissons : le Chabot fluviatile (Cottus perifretum) et la Lamproie de Planer (Lampetra planeri) ;
  • un reptile : la Cistude (Emys orbicularis).
  1. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  2. a b et c Carte IGN sous Géoportail
  3. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  4. Carte du BRGM sous Géoportail
  5. BRGM, «  », sur Infoterre, (consulté le ).
  6. Combiers sur charente.free.fr
  7. «  », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  8. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  9. Sandre, «  »
  10. Sandre, «  »
  11. «  », sur gesteau.fr (consulté le ).
  12. «  », sur gesteau.fr (consulté le ).
  13. «  », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  14. , GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
  15. Carte de la ZNIEFF 720008181, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
  16. a b et c , Jean Terrisse (LPO), INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
  17. Carte de la ZNIEFF 540120099, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
  18. Carte du site FR7200663, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
  19. , INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Carte », mais aucune balise <references group="Carte"/> correspondante n’a été trouvée
Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/> correspondante n’a été trouvée

Toponymie

Les formes anciennes sont Comberiis, Comberio (non datés), Comberio au .

Selon Dottin, cumborios signifierait « le Confluent ». En effet, Combiers est au confluent de la Lizonne et du ruisseau de la Lande. Cumborio- est un terme de nom gaulois, venant de comboro, qui pourrait avoir le même sens que l'irlandais commor : rencontre, confluent.

Selon Dauzat, le nom de Combiers viendrait de combe, employé dans tout le grand Sud de la France et en particulier en Charente, signifiant petite vallée, avec le suffixe collectif -arium.

Langues

La commune est dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et le dialecte est limousin. Elle s’écrit Combier en occitan.

  1. Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 96
  2. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], Société archéologique et historique de la Charente,  (lire en ligne), p. 56
  3. , La langue gauloise, , 381 lire en ligne)
  4. et , Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud,  (ISBN ), p. 203.
  5.  (lire en ligne), p. 55
  6.  », (consulté le ).

Histoire

Plaque apposée sur la façade occidentale de l'église.

Sous l'Ancien Régime, l'histoire de Combiers est liée à celle des seigneurs de La Rochebeaucourt, la famille Galard de Béarn depuis le  siècle, ainsi qu'à celle de la forêt.

La forêt a attiré au Moyen Âge les religieux du prieuré de Rauzet.

Grâce aux mines de fer de la commune et à l'eau de la Lizonne, une forge a été construite par les Galard de Béarn au  siècle. Ce haut fourneau a été reconstruit en 1853 et possédé par la famille Cordebart. Le sable a été exploité pour faire des moules de fonderie. En 1870, la forge a été reconvertie en distillerie d'alcool de betteraves, puis tout récemment en une discothèque.

Vers cette même époque, le domaine du château, devenu forêt de La Rochebeaucourt, en grande partie sur la commune de Combiers mais aussi sur les communes d'Édon, Rougnac, Charras et La Rochebeaucourt, appartenait à une société chargée de son exploitation (président : Jean Claret).

La commune possédait aussi au début du minoterie sur la Nizonne, au Moulin Neuf.

  1. «  », notice base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. , Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 140-141

Héraldique

Blason
De sinople à la bande ondée d'argent accompagnée de deux croisettes du même, au franc-quartier de gueules chargé d'une enclume d'or surmontée de deux marteaux adossés en chevron du même.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Combiers dans la littérature

Découvrez les informations sur Combiers dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

4394 autres localités pour la Nouvelle-Aquitaine

Vous pouvez consulter la liste des 4394 autres localités pour la Nouvelle-Aquitaine sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-naq/villes.html.

Version en cache

18/01/2025 08:05:10 Cette version de la page est en cache (à la date du 18/01/2025 08:05:10) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la dernère version de la page.

Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 13/01/2025
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-naq/282969.html

L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.