Vitrac-Saint-Vincent
Localisation
Vitrac-Saint-Vincent : descriptif
- Vitrac-Saint-Vincent
Vitrac-Saint-Vincent est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Géographie
Localisation et accès
Vitrac-Saint-Vincent est située à l'est de la Charente, aux portes de la Charente limousine, entre Chasseneuil et Montembœuf, 31 Angoulême.
Le bourg de Vitrac est à 5 son canton, 10 Roumazières-Loubert, et 28 Confolens.
À l'écart des grands axes de circulation, la commune est desservie par la D.60 qui va de La Rochefoucauld à Suaux et Saint-Claud et qui passe au bourg ; la D 27 de Montembœuf à Chasseneuil (qui va jusqu'à Villefagnan) passe au nord du bourg sur la crête, et la D 173 de Mazerolles à Chasseneuil qui lui est parallèle passe sur la crête au sud. La route nationale 141 entre Angoulême et Limoges, maillon occidental de la Route Centre-Europe Atlantique, passe 5 km au nord-ouest de la commune et contourne Chasseneuil par le sud.
La gare la plus proche est celle de Chasseneuil, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Limoges.
Hameaux et lieux-dits
Le village de Saint-Vincent est situé à 2 km au nord-ouest de celui de Vitrac, en direction de Chasseneuil.
La commune compte quelques gros hameaux :
- Villebœuf au sud-ouest, sur la D 60 ;
- Chez Galardou au nord du bourg sur la D 27 ;
- Margnac au nord-est sur la D 60.
Communes limitrophes
Géologie et relief
L'ensemble de la commune est sur un plateau fortement incliné vers le nord-ouest, en appui sur le massif de l'Arbre au sud-est, premier mont du Massif central en venant de l'océan.
Ce plateau est entrecoupé par de profonds vallons que forment des ruisseaux parallèles descendant du massif, et le bourg est niché dans une de ces vallées, qui s'évasent en allant vers le nord-ouest car les plateaux y sont plus bas.
Le sol est calcaire du jurassique inférieur, mais recouvert par un sol détritique d'argile rouge à silex datant du tertiaire et descendant du Massif central. Seule l'extrémité Est de la commune, en fond de vallée de Puyravaud, est occupée par du micaschiste, roche métamorphique du massif primaire qui commence à cet endroit et marquant la fin du Bassin aquitain,,.
La grotte du Cluzeau, au sud-est du bourg, est une grotte calcaire.
Le point culminant de la commune, d'altitude 254 m, est donc naturellement au sud-est au lieu-dit le Breuil. Le point le plus bas, 116 m, est sur la Bonnieure, au pied de Chez Fauquet au nord de la commune.
Le fond du bourg de Vitrac est à l'altitude de 154 m, et le haut du bourg (Chez Galardeau ou la Grange) est à l'altitude de 180 m.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne. Elle est drainée par la Bonnieure, le Rivaillon, la Gane, la Retéssière, le ruisseau des Pennes et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 20 ,.
La commune est traversée du sud-est vers le nord-ouest par des ruisseaux parallèles qui descendent du Massif de l'Arbre et des communes de Montembœuf et Mazerolles, et qui se jettent tous dans la Bonnieure, affluent de la Charente, dans la commune de Chasseneuil à 1 km à peine après leur sortie de la commune.
Le Rivaillon prend sa source près de Montembœuf, et passe au bourg de Vitrac et aussi à Saint-Vincent.
Le ruisseau du Maine Goidou (ou la Gane), parallèle et à peine plus au sud, naît quasiment dans la commune, en limite de celle de Saint-Adjutory.
La Retessière, ruisseau plus petit prenant sa source à la fontaine de la Broue, fait la limite sud-ouest de la commune.
La Bonnieure en amont de Chasseneuil marque la limite nord de la commune.
Il faut compter aussi de nombreuses fontaines et retenues d'eau facilitées par la terre argileuse.
-
Le Rivaillon vu vers l'amont à Vitrac.
-
Réseaux hydrographique et routier de Vitrac-Saint-Vincent
Gestion des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 établissement public territorial de bassin Charente. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le .
Climat
Le climat est océanique aquitain, légèrement dégradé de par le relief surtout à l'est de la commune.
Végétation
La commune est assez boisée, principalement à l'est. Le reste se partage surtout en riches prairies propices à l'élevage. L'ouest de la commune comporte plus de terres agricoles (céréales, fourrage).
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- Carte du BRGM sous Géoportail
- BRGM, « », sur Infoterre, (consulté le ).
- « », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
- « », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
- « », sur gesteau.fr (consulté le ).
- « », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « Carte », mais aucune balise <references group="Carte"/>
correspondante n’a été trouvée
Toponymie
Vitrac est attesté sous la forme ancienne Vitraco en 1389.
L'origine du nom de Vitrac remonterait à un nom de personne gallo-romain Victorius auquel est apposé le , ce qui correspondrait à Victoriacum, « domaine de Victorius »,.
Saint-Vincent est attesté sous la forme ancienne Sanctus Vincenthus (non datée). Vincent, diacre de Saragosse, a été martyrisé à Valence en 304.
Dialecte
La commune est dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et le dialecte est limousin. Elle se nomme Vitrac en occitan.
- Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], Société archéologique et historique de la Charente, (lire en ligne), p. 186
- et , Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 727.
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- (lire en ligne), p. 55
- », (consulté le ).
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/>
correspondante n’a été trouvée
Histoire
Des vestiges attestent l'ancienneté de l'occupation dans la commune.
La voie romaine d'Agrippa, de Saintes à Lyon par Saint-Cybardeaux et Limoges, traversait la commune du sud-ouest au nord-est par Saint-Vincent et Margnac. Des traces, à flanc de coteau, lui ont été attribuées près de la Vallade.
Les traces d'un camp antique ont été retrouvées au nord de la commune, à 100 Chasseneuil-sur-Bonnieure,,.
Au Moyen Âge, l'église de Vitrac était le siège d'un prieuré régulier, membre de l'abbaye de Saint-Maixent, dans les Deux-Sèvres. Conventuel à l'origine, ce prieuré a subsisté jusqu'à la fin du siècle. Dès l'année 1580, le logis prieural tombait en ruines. Le Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême, mentionne également l'existence d'un prieuré dans le hameau de Cogulet dans la seconde moitié du siècle : il dépendait de l'archiprêtré de Chasseneuil.
Au hameau de la Motte, dominant le village de Saint-Vincent, se trouve la motte castrale de la seigneurie de Saint-Vincent : le Livre des fiefs de Guillaume de Blaye mentionne l'hommage rendu par Geoffroy de Saint-Vincent (Gauffridus de Sancto Vincencio) à Guillaume de Blaye.
La paroisse de Saint-Vincent possédait une église qui fut détruite au début du siècle car désaffectée. Les pierres de l'église servirent de pierre de construction aux bâtiments du village, dont le logis de Saint-Vincent où fut trouvé au siècle une pierre tombale de style roman datée du siècle.
La famille de Mascureau est seigneur de Puyraveau aux et siècles.
Le château de Saint-Vincent a appartenu aux familles de James puis de La Forterie, avant d'être la propriété après 1904 du marquis Horric de La Mothe-Saint-Genis.
En 1789, après la Révolution, les communes de Vitrac et de Saint-Vincent sont formées à partir de leurs paroisses respectives. Entre 1801 et 1806, les deux communes fusionnent.
Au début du siècle, l'industrie dans la commune était représentée par une minoterie.
Juste avant la Seconde Guerre mondiale, le , les habitants de Siersthal en Moselle sont sommés de quitter leurs habitations, et sont accueillis dans leur exode par les habitants de Vitrac-Saint-Vincent où ils arriveront le . Ils y resteront pendant une année et des liens se sont noués entre les deux communes.
- (lire en ligne), p. 159
- Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, ISBN ), p. 153
- (lire en ligne), p. 151
- , Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 412
- « Prior de Coguleto », in Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], Société archéologique et historique de la Charente, (lire en ligne), p. 282
- Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], Société archéologique et historique de la Charente, (lire en ligne), p. 149
- Jean de Massougnes des Fontaines, La pierre tombale de Saint-Vincent, in : Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, t. 9, 1918, p. 47. (lire en ligne).
- Société archéologique et historique de la Charente, Bulletins et mémoires, Constantin, , p. XLIX
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesCassini
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/>
correspondante n’a été trouvée
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Vitrac-Saint-Vincent dans la littérature
Découvrez les informations sur Vitrac-Saint-Vincent dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
4394 autres localités pour la Nouvelle-Aquitaine
Vous pouvez consulter la liste des 4394 autres localités pour la Nouvelle-Aquitaine sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-naq/villes.html.
Version en cache
28/11/2024 17:49:04 Cette version de la page est en cache (à la date du 28/11/2024 17:49:04) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la dernère version de la page.Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-naq/282958.html
L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.