Triac-Lautrait

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Triac-Lautrait : descriptif

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Triac-Lautrait

Triac-Lautrait est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont les Trilautins et les Trilautines.

Géographie

Localisation et accès

Triac-Lautrait est une commune située à 4 Jarnac et 23 Angoulême, sur la rive droite de la Charente.

Triac-Lautrait est aussi à 10 Hiersac, 11 Rouillac, 12 Châteauneuf et 16 Cognac.

La commune est limitée, au sud, par la Charente et au nord par l'ancienne route nationale 141 d'Angoulême à Saintes, renumérotée en N 2141 depuis l'ouverture de la déviation de Jarnac en 2006 qui passe plus au nord, maillon de la route Centre-Europe Atlantique. La commune est aussi traversée, d'est en ouest mais plus au sud, par la D 22, route de Châteauneuf à Jarnac longeant la Charente par la rive droite, et qui passe par le bourg de Triac. La D 18 de Bassac à Rouillac limite la commune à l'est.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Hameaux et lieux-dits

Le bourg de Triac et son église.

Le bourg de Triac, à six kilomètres est de Jarnac, groupe ses maisons autour de l'église et du château.

Le centre de population le plus important est le gros village de Lautrait, qui s'élève près de l'ancienne route nationale 141. C'est là que se trouvent la mairie et l'école.

Les autres hameaux sont Lantin et la Rente.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Triac-Lautrait
Foussignac
Jarnac Triac-Lautrait Mérignac
Mainxe-Gondeville Saint-Même-les-Carrières Bassac

Géologie et relief

Le sol de la commune est calcaire et appartient au Purbeckien, ancienne zone lagunaire de la fin du Jurassique, qui s'étendait vers l'ouest dans tout le Pays Bas et riche en gypse. Le Portlandien (Jurassique supérieur) occupe la limite nord de la commune, entre Bourras et Lautrait.

Au sud de la route de Jarnac à Châteauneuf s'étend la vallée de la Charente, dont la zone inondable est couverte par des alluvions du Quaternaire. Des alluvions moins récentes occupent la petite zone de la pyramide du Prince de Condé,,.

Le relief de la commune est celui d'une vaste plaine d'une altitude moyenne de 30 cognac.

La vallée de la Charente forme une vaste prairie, qui se prolonge, d'un côté, jusqu'à Bassac et, de l'autre, jusque près de Jarnac.

Le point culminant est à une altitude de 49 .

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne. Elle est drainée par la Charente, le ruisseau de la Gorre, le ruisseau de l'Etang et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 7 ,.

La commune est bordée au sud par la Charente. À l'ouest la commune est limitée par la Belloire, minuscule affluent de la Charente.

On peut trouver quelques fontaines, dont celle de Lautrait qui alimente la Belloire et celle de Triac, sur un autre petit affluent de la Charente qui irrigue le parc du château.

Gestion des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 établissement public territorial de bassin Charente. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le .

Climat

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

  1. Distances orthodromiques (de mairie à mairie) prises sous ACME Mapper
  2. a b c et d Carte IGN sous Géoportail
  3. Carte du BRGM sous Géoportail
  4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  5. BRGM, «  », sur Infoterre (consulté le ).
  6. «  », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  7. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  8. «  », sur gesteau.fr (consulté le ).
  9. «  », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).


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Toponymie

Les formes anciennes sont Triaco en 852, villa Trilliaco en 904.

L'origine du nom de Triac remonterait à un nom de personne gallo-romain Trius auquel est apposé le , ce qui correspondrait à Triacum, « domaine de Trius »,. Tri- est un terme de nom propre gaulois.

Créée Triac en 1793 à partir du nom de la paroisse, le nom de la commune est devenu Triac-Lautrait en 1932.

À la suite d'une consultation citoyenne et de l’organisation d’un scrutin par la municipalité, les habitants de Triac-Lautrait qui n’avaient pas de gentilé ont pu se prononcer fin 2017. Le gentilé Trilautine et Trilautin qu’ils ont choisi vient d’une composition des trois principaux hameaux, Triac, Lautrait et Lantin,.

  1. Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac,  (lire en ligne), p. 130
  2. Jules de La Martinière, Charte de 904,
  3. et , Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud,  (ISBN ), p. 686.
  4. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
  5. , La langue gauloise, , 381 lire en ligne)
  6. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  7. Solange Tellier, « Ils votent pour leur gentilé », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Sébastien Bretaud, «  » [PDF], (consulté le ).

Histoire

Pigeonnier du château de Triac.

La commune était autrefois une dépendance de la seigneurie de Lartige, qui elle-même relevait de la châtellenie de Jarnac et Triac, au  siècle, faisait partie de la seigneurie de Jarnac.

On trouve autour de l’église, un ancien prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, les fondations du château primitif, un château fort élevé sur la colline qui domine le bourg.

Ce premier château, ainsi qu’une partie de l’église, fut détruit pendant la guerre de Cent Ans.

Dès le  siècle, la seigneurie de Lartige appartenait à la famille de Lestang. Du nouveau château plus proche du fleuve, il ne reste qu'une des deux tours qui flanquaient le corps de logis après qu'il a été incendié en 1569 par les protestants après la bataille de Jarnac marquant les guerres de religion.

C'est dans la prairie que se déroula la phase principale de la bataille de Jarnac en 1569, et que le prince de Condé, commandant l'armée protestante face au duc d'Anjou (le futur roi Henri III) trouva la mort de façon ignominieuse. Blessé durant le combat, Condé tentait de se rendre lorsqu'il fut assassiné d'un coup de pistolet par Joseph-François de Montesquiou, capitaine des gardes du duc d'Anjou appelés les manteaux rouges. Promené sur une ânesse, son cadavre fut l'objet des quolibets de l'armée catholique avant d'être exposé pendant deux jours sur une table au château de Jarnac.

Au  siècle, par suite d'une alliance, une partie de la seigneurie de Triac passa à la famille Le Musnier, qui, au  siècle, restaura le château. La famille Le Meusnier était originaire d'Angoulême, où elle avait exercé plusieurs charges de judicature ; elle descendait de François Le Meusnier, maire en 1592, 1593 et 1600, qui possédait le fief de Lartige et était président en l'Élection d'Angoulême.

François Le Musnier, sieur de Lartige, mourut en 1605, laissant plusieurs enfants. L'aînée des filles épousa François Lambert, sieur des Andreaux, et lui porta en dot une partie de la seigneurie de Lartige, qui passa ensuite, par mariage du avec Catherine Lambert, à Samuel Pasquet, écuyer, sieur de Piégut. Le fils de ces derniers, François Pasquet, fut un magistrat du Présidial d'Angoulême, qui se fit appeler Monsieur de Lartige. Il laissa lui-même une fille, Jeanne Pasquet de Lartige, qui épousa Jean Normand, écuyer, sieur de la Tranchade.

Le fils cadet de François Le Musnier, Clément, conserva le château de Triac qui resta dans la famille jusque vers l'année 1768. À cette époque, Louis Le Musnier, lieutenant-général et seigneur de Raix, vendit Triac à messire Abraham Bonniot, chevalier, seigneur de Fleurac, Salignac et autres lieux. Ce dernier fit édifier de 1773 à 1777 un nouveau château, encore plus près de la Charente.

En 1802, le château de Triac fut acquis par monsieur Roy d'Angeac, dont la petite-fille épousa Louis-Joseph de Fereire. Vendu de nouveau en 1871, il changea plusieurs fois de propriétaire depuis cette époque et fut encore incendié en 1877. Racheté par un négociant il a été restauré.

  1. Hélène Germa-Romann, Du "bel mourir" au "bien mourir": le sentiment de la mort chez les gentilshommes français (1515-1643), Droz, 2001, p. 227-228
  2. , Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 390-391

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Triac-Lautrait dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 13/01/2025
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-naq/282858.html

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