Villejésus

Localisation

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Villejésus : descriptif

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Villejésus

Villejésus est une ancienne commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine)

Le 1er janvier 2019, elle devient une commune déléguée d'Aigre. Ses habitants sont appelés les Villesalénois et Villesalénoises.

Géographie

Localisation et accès

Villejésus est une commune du Nord Charente située à 1 Aigre et 29 Angoulême.

Le bourg de Villéjésus, qui touche presque celui d'Aigre, est aussi à 12 Mansle, 15 Rouillac, 20 Ruffec, 35 Cognac et 51 Confolens.

La commune est traversée d'est en ouest par la D 739 qui dessert le bourg. Cette ancienne route nationale déclassée en route départementale reliait Rochefort à Fontafie par Saint-Jean-d'Angély, Aigre et Mansle, où elle croise la route nationale 10 entre Angoulême et Poitiers.

La commune de Villejésus comporte aussi deux autres anciennes nationales qui passent à l'ouest du bourg et arrivent à Aigre par le nord. La D 736 relie Jarnac à Ruffec par Rouillac et Aigre, et la D 737 relie Chef-Boutonne à Angoulême par Aigre. La D 19 relie aussi Aigre à Villefagnan.

La gare la plus proche est celle de Luxé, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Poitiers et Bordeaux.

Hameaux et lieux-dits

Les hameaux dépendant de la commune sont :

  • la Motte, qui a été cédée en place du Fouqueurant lors du cadastre de 1832 ;
  • les Granges ;
  • la Chaussée ;
  • Basleville ;
  • le Redour ;
  • Saint-Aubin ;
  • Chollet ;
  • les Loges, qui furent construites en 1800, lors de l'exploitation de la forêt, pour y loger les commis et ouvriers :
  • le Champ-Cavreau, à peu près à la même époque par un nommé Monthézi ;
  • le Beau-Gaulis (puis le Bois-Gaulis), quelques années plus tard par un des enfants dudit Monthézi ;
  • et Font Brun en 1815 par un nommé Dufaure. Aujourd'hui orthographié Fontbrun, on y trouve une ferme et un manoir.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Villejésus
Saint-Fraigne Ébréon Tusson
Oradour Villejésus Fouqueure
Aigre Marcillac-Lanville

Géologie et relief

Géologiquement, la commune est dans le calcaire du Jurassique du Bassin aquitain, comme tout le Nord-Charente. Un plateau du Kimméridgien occupe plus particulièrement la surface communale (Jurassique supérieur). Des alluvions récentes du Quaternaire occupent les vallées, principalement à l'ouest et au sud,,.

Le relief de la commune est celui d'un plateau assez vallonné descendant vers le sud-ouest où se trouve la vallée de l'Aume. Le point culminant est à une altitude de 151 .

Hydrographie

Deux cours d'eau référencés par le Sandre traversent la commune. Il s'agit de l'Aume affluent de la Charente et du ruisseau de Siarne affluent de l'Aume.

L'Aume arrose le sud de la commune et la sépare de celle d'Aigre. Le ruisseau de Siarne, à sec en été, se jette dans l'Aume à l'extrémité nord de la commune.

Climat

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

Végétation

La forêt de Tusson près de Saint-Luc

La forêt de Tusson borde la commune au nord.

  1. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  2. a b c et d Carte IGN sous Géoportail
  3. Le cahier de Villejésus, auteur anonyme, 1850
  4. Carte du BRGM sous Géoportail
  5. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  6. BRGM, «  », sur Infoterre, (consulté le ).
  7. L'Aume sur le site du sandre
  8. La Siarne sur le site du sandre

Toponymie

Les formes anciennes sont Villajesu et Villajhesu vers 1300.

L'origine du nom de Villejésus remonterait à l'installation d'une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ces commanderies d'Hospitaliers étaient aussi à l'origine de nombreux noms comme Villedieu,.

  1. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], Société archéologique et historique de la Charente,  (lire en ligne), p. 140
  2. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
  3. et , Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud,  (ISBN ), p. 720.


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Histoire

Des vestiges de constructions gallo-romaines au Treuil ainsi qu'une monnaie romaine impériale, et une statuette au Redour, attestent l'ancienneté de l'occupation,.

Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Villejésus était une annexe de celle de Fouqueure.

Selon un auteur anonyme de 1850, il y avait au sud de l'église un monastère d'Templiers, qui occupait le lieu-dit « la Commanderie ». La terre appelée « le champ Marceau » était leur jardin ; il y avait un réservoir avant d'arriver au « Pré clos », tous les prés de la prairie le long du cours d'eau depuis le « moulin de la Commanderie » jusque vis-à-vis le « pré Baugé » leur appartenaient, ainsi que ceux appelés « Pré clos ».

Selon Charles Daras, l'ancienne commanderie de Villejésus était d'origine hospitalière et non templière. Leurs bâtiments, actuellement disparus, étaient situés au voisinage de la chapelle, au lieu-dit la Cour. La maladrerie était située à l'écart du village, au Redour.

Les Hospitaliers desservaient la paroisse et étaient les seigneurs de toute la partie du bourg et village de Chollet situés entre les « quatre croix ». La première était placée près du moulin de Basleville et en deçà ; la deuxième au bout de la rue Haute, laissant en dehors toutes les maisons situées à gauche en allant de Basleville au Pontraud ; la troisième appelée « Duperet » au pied du plantier de ce nom, entre le chemin qui conduit aux « Échalons » et celui de la Terne, la quatrième et dernière appelée de Chollet était placée au-dessus du village à la droite de l'entrée du chemin de Trotte-Chien ; la première s'appelait de Basleville et la dernière du Treuil.

Les Hospitaliers avaient justice seigneuriale, four et moulin banaux ; ce sont eux qui avaient concédé aux habitants d'entre les quatre croix qui limitaient leur juridiction et leur banalité, le droit de prendre dans le bois de l'Hôpital, encore appelé des « Hôpitaux » en 1850, tout le bois nécessaire à leurs affouages et même pour bâtir.

Après leur destruction, la propriété fut abandonnée aux chevaliers de Malte, et ce fut un chevalier de cet ordre, sous le nom de commandeur, qui devint seigneur de la partie de la paroisse limitée par lesdites quatre croix. Un de ces commandeurs voyant que la population augmentait progressivement et absorbait tout le bois des coupes des Hôpitaux, abandonna par transaction auxdits habitants en propriété la moitié desdits bois, à la charge de renoncer à tous droits de servitude sur l'autre moitié ; ce qui eut lieu, et l'acte est dans le dossier des titres dudit bois, qui mentionne aussi la foi et hommage que les habitants étaient obligés de rendre le premier de l'an audit seigneur commandeur, et digne du Moyen Âge, en sorte que par autre acte cela fut modifié et la foi et hommage convertis en une paire de gants blancs. Jusqu'à la Révolution de 1789, les coupes de bois étaient vendues au parquet de la justice et le prix de vente partagé entre les fermiers du commandeur et les habitants et versé entre les mains de leur trésorier. À la Révolution, l'administration de l'enregistrement a voulu s'emparer de ces bois ; la commune a été obligée de procéder ; toutes les pièces de procédure sont dans le dossier mentionné ci-dessus, et l'affaire a été terminée par le décret du .

Au début du  siècle, l'industrie était encore représentée deux scieries mécaniques, l'une au moulin de la Commanderie et l'autre à Chollet. Il y avait aussi deux importantes laiteries, toutes deux à Basleville, l'une étant une coopérative. Le petit-lait issu de ces laiteries servait à engraisser des porcelets achetés aux marchands de Saint-Front ou Saint-Angeau, revendus ensuite à bon prix. L'élevage de vaches et moutons était important, et des foires se tenaient à Villejésus le 4 de chaque mois.

Le

  1. Bulletins de la Société archéologique et historique de la Charente, 1883, 1902-1903
  2. Joseph Piveteau, Inventaire archéologique de la Charente gallo-romaine, Mémoire de la SAHC, 1958, p.69
  3. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées cahier
  4. Charles Daras, Les Templiers en Charente, Société archéologique et historique de la Charente,  (1re éd. 1954), 117 p., p. 32
  5. , Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 407,410
  6. Marie Lajus, « Arrêté portant création de la commune nouvelle d'Aigre par fusion des communes d'Aigre et de Villejésus », Recueil des actes administratifs spécial n°16-2018-043,‎ , lire en ligne)

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Villejésus dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 23/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-naq/282802.html

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