Suresnes

Localisation

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Suresnes : descriptif

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Suresnes

Suresnes (prononcé : /sy.ʁɛn/) est une commune française du département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, sur la rive gauche de la Seine. Située dans la banlieue ouest de Paris, Suresnes n'est qu'un simple village jusqu'au XIXe siècle

Ses coteaux couverts de vignobles produisent cependant un vin réputé, prisé par les rois, alors que de riches Parisiens se font construire aux XVIIe et XVIIIe siècles de vastes propriétés autour du quartier historique. Le village bénéficie également de la venue de pèlerins, attirés par le calvaire religieux construit au XVIIe siècle sur le mont Valérien, qui surplombe Suresnes

Des guinguettes se développent sur les bords de Seine, jusqu'à constituer une part importante de ses activités économiques du XIXe au début du XXe siècle. La révolution industrielle transforme radicalement la physionomie de la commune

Les anciennes demeures aristocratiques et bourgeoises laissent place à des usines aéronautiques et automobiles

Les vignes disparaissent et des villas ou des logements ouvriers sont créés sur leur emplacement. L'emblématique maire socialiste de Suresnes Henri Sellier accompagne particulièrement cette urbanisation et ces changements sociaux dans l'entre-deux-guerres, en décidant notamment la construction de la cité-jardin de Suresnes. Durant la Seconde Guerre mondiale, un millier de résistants sont fusillés dans la forteresse du Mont-Valérien, construite le siècle précédent à la place de l'ancien calvaire, ancrant Suresnes dans la mémoire nationale

Par la suite, les usines disparaissent, remplacées jusqu'à la fin du siècle par des lotissements immobiliers et des sièges de grandes entreprises. Relié aux réseaux de transports franciliens (Transilien, tramway, bus, à l'exception du métro), proche du centre d'affaires de La Défense et du bois de Boulogne, Suresnes fait partie de la métropole du Grand Paris et de l'établissement public territorial Paris Ouest La Défense.

Géographie

Localisation

Suresnes est entourée par les communes de Puteaux et Nanterre au nord, Saint-Cloud au sud, Rueil-Malmaison à l'ouest et le  arrondissement de Paris à l'est (bois de Boulogne).

La commune est intégralement implantée sur la rive gauche de la Seine. Elle est située à 12 kilomètres à l'ouest de la cathédrale Notre-Dame de Paris, point zéro des routes de France, à 4 kilomètres à l'ouest de la porte de Passy par le bois de Boulogne et à 10 kilomètres au nord-ouest de la porte du Bas-Meudon par la RD7 le long de la Seine.

Elle est localisée à 3,4 kilomètres au sud-est de la préfecture Nanterre.


Communes limitrophes de Suresnes
Nanterre Puteaux
Rueil-Malmaison Suresnes Paris (bois de Boulogne)
Saint-Cloud

Géologie et relief

La Seine, le village anglais puis le mont Valérien.

La superficie de la commune est de 379 hectares ; l'altitude varie de 29 à 162 mètres. Le niveau le plus bas est la Seine, le plus élevé est le mont Valérien.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 amplitude thermique annuelle de 15,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Toussus-le-Noble à 16 vol d'oiseau, est de 11,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Voies de communication et transports

Voies routières
Le quai Gallieni.

Les grands axes routiers de Suresnes sont le boulevard Henri-Sellier (D 985), qui permet de rejoindre Paris et Rueil-Malmaison, l'avenue du Général-Charles-de-Gaulle, l'avenue Franklin-Roosevelt et le boulevard Washington (D 3), qui permettent de rejoindre Nanterre, et le boulevard du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny (D 5), qui fait la jonction entre les deux. Le quai Marcel-Dassault permet de rejoindre Saint-Cloud et le quai Gallieni, Puteaux et La Défense, en longeant Suresnes ; à l'intérieur de la ville, la rue de la République est une autre voie routière permettant d'accéder à Saint-Cloud et la rue de Verdun à Puteaux.

En décembre 2005, un troisième radar a été installé sur la D 985 sur le boulevard Henri-Sellier (face au commissariat) dont la vitesse est limitée à 50 .

Voies fluviales

Suresnes est située le long de la Seine. Durant des siècles, le fleuve a été utilisé pour la pêche et les transports de marchandises ou de personnes, alors que le village était isolé, ne disposant ni de pont, ni de grande route. C'est à partir du milieu du besoins de l'industrie naissante. Le développement des transports participe du désenclavement de la ville : outre le réseau ferroviaire, un service de navettes fluviales relie Suresnes à Paris de 1866 à 1933.

Celles-ci permettent autant aux Suresnois de gagner la capitale qu'à des visiteurs de venir s'encanailler dans ses guinguettes construites sur les quais,,.

Pont de Suresnes.
Écluse de Suresnes.

Historiquement, le seul moyen de traverser la Seine à Suresnes était le bac ; les ponts les plus proches étaient à Neuilly et Saint-Cloud. Le bac permettait de rejoindre le bois de Boulogne et l'abbaye de Longchamp, puis Paris.

En 1840 commence la construction d'un pont suspendu large de 7 mètres ; il est inauguré en 1842. Incendié lors de la guerre de 1870, il est remplacé par un nouveau pont en métal, construit entre 1873 et 1874, et mesurant 11 mètres de large. Il est élargi à 17,55 mètres entre 1897 et 1901. Ce dernier pont est remplacé en 1950 par le pont actuel, large de 30 mètres, construit en amont de l'ancien pont et sur un axe l'alignant avec le boulevard Henri-Sellier,.

Le premier barrage-écluse est édifié entre 1864 et 1869. Un second est construit entre 1880 et 1885 pour améliorer la circulation fluviale entre Paris et Rouen. En effet, avant la création de ce barrage-écluse, le niveau trop bas de la Seine ne permettait en région parisienne la navigation que 160 jours par an ; il était même parfois si bas qu'on pouvait la traverser à pied. En tirant les leçons des inondations de 1910, un barrage à vannes levantes est construit dans les années 1930 ; désormais canalisé, le fleuve prend à Suresnes son aspect actuel. Au début des années 1970 est enfin aménagée la grande écluse.

Au début du ,.

Quai bas de Suresnes, avec le barrage en arrière-plan.

En amont de l'écluse, le « bassin de Saint-Cloud - Suresnes », délimité par les deux ponts du même nom, a été classé « bassin de vitesse » à l'instigation de la Société des lignes Latécoère (fondée par Pierre-Georges Latécoère en 1917), afin de faire tester des hydravions sur les deux longues sections du fleuve situées de part et d'autre de la passerelle de l'Avre. Aujourd'hui on y pratique des sports nautiques, tels que le motonautisme, le ski nautique et le wakeboard.

En 1937, Suresnes accueille sur son bras de Seine une compétition de rameurs britanniques d'Oxford et Cambridge. Depuis 1987, la ville organise tous les étés La mer à Suresnes, qui permet à 2 000 enfants des centres de loisirs ou au public d'être initiés aux sports nautiques (catamaran, canoë et kayak).

Le Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF), devenu Île-de-France Mobilités, décide en 2011 de lancer le réseau de transport fluvial Voguéo. Les navettes doivent étendre leur desserte au moyen de trois lignes sur la Seine, de Suresnes à Maisons-Alfort en passant par Paris. La ligne 3 ouest aurait permis de se rendre du pont de Suresnes au musée d'Orsay. Le projet, qui devait être lancé en 2013, a été abandonné en février 2013 par décision du STIF, en raison du coût trois fois supérieur aux estimations et au faible trafic attendu.

Pistes cyclables et vélos en libre-service
Trottoir et piste cyclable le long de la voie routière du quai Gallieni.

Le quai Gallieni, qui longe Suresnes, est doté de pistes cyclables. Sur les coteaux, le boulevard Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny en est également doté. À terme, l'axe vert majeur doit traverser la commune pour relier Puteaux et Saint-Cloud via le mont Valérien et parachever ainsi une piste qui reliera l'ensemble des communes du département.

Depuis 2009, trois stations de rangement pour le système de vélos en libre-service Vélib' sont installées en bordure de la Seine, sur la partie plane de la ville. Leur capacité totale maximale d'accueil est de cent vélos.

Deux sont situées en centre-ville (station rue des Bourets).

Des stations de rangement non sécurisées existent à proximité des gares, dont la gare de Suresnes-Mont-Valérien.

Transports en commun
Gare de Suresnes-Mont-Valérien.
Gare de Belvédère.
Réseau ferroviaire

Depuis 1901, la ligne de Paris-Saint-Lazare à Versailles-Rive-Droite traverse la commune. Suresnes est ainsi desservie par la gare de Suresnes-Mont-Valérien, qui est empruntée par les lignes L et U. Ces lignes desservent notamment Versailles, Saint-Nom-la-Bretèche, La Défense, La Verrière et Paris-Saint-Lazare.

Tramway d'Île-de-France

Depuis 1889, la commune est desservie par la ligne des Moulineaux. Celle-ci a été transformée et rénovée en 1997 avec l'ouverture de la ligne 2 du tramway d'Île-de-France (T2). La commune est desservie par deux stations de cette ligne de tramway : Suresnes - Longchamp et Belvédère. Elle permet de se rendre vers le sud à Issy-les-Moulineaux et à la Porte de Versailles, et vers le nord, à La Défense et, depuis 2012, jusqu'au pont de Bezons.

Bus

La ville est desservie par de nombreux lignes du réseau de bus RATP. Ce réseau dessert Issy avec les lignes 70 vers Charles-Michels, Odéon et Hôtel de ville, 93 vers Levallois-Perret, Champs-Élysées et Invalides, 141 et 144 (ces deux lignes reliant Rueil-Malmaison à La Défense), 157 (qui relie Nanterre au Pont de Neuilly), 160 (qui relie Nanterre au Pont de Saint-Cloud), 175 (qui relie la Porte de Saint-Cloud à Clichy), 241 (qui relie Rueil-Malmaison à la Porte d'Auteuil), 244 (ligne express qui relie Rueil-Malmaison à la Porte Maillot via le Bois de Boulogne), 263 (qui relie Suresnes à Nanterre) et 360 (qui relie Garches à La Défense).

La nuit, le Noctilien dessert Suresnes avec la ligne N53 vers Paris Saint-Lazare et Trocadéro.

Enfin, le Service urbain de Suresnes, (Autobus Suresnois) effectue des parcours circulaires dans la commune.

Projets de transport

Contrairement aux villes voisines, Saint-Cloud et Puteaux, Suresnes n'est pas relié au réseau de métro de Paris. En 2011, la ville demande le prolongement de la depuis Porte Dauphine jusqu'à son centre-ville, lors du débat public sur le réseau de transport public du Grand Paris. La proposition de réaliser des études à ce sujet fait partie du projet transports de Valérie Pécresse lors de sa campagne pour les élections régionales de 2015 mais est suspendue à ce jour.

Par ailleurs, le projet du Grand Paris Express, prévoit une mise en service de la partie Ouest de la ligne 15 du métro de Paris, avec la station Rueil – Suresnes Mont-Valérien.

  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  3. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. Sécurité routière : où sont les radars dans le "92" ?.
  9. Panneau historique explicatif situé devant le barrage-écluse.
  10. a b c et d Matthieu Frachon, avec le concours de la Société d'histoire de Suresnes, « Suresnes, une mise en Seine », Suresnes Mag, lire en ligne).
  11. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965, p. 520-522.
  12. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965, p. 514-516.
  13. Danielle Chadych et Dominique Leborgne, Paris pour les Nuls, France, First Editions, ISBN ), p. 260.
  14. Renée Grimaud, Hauts-de-Seine insolites : Trésors cachés et lieux secrets, Parigramme, 2013, p. 48.
  15. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965, p. 516-521.
  16. Le premier hydro sorti des ateliers Nieuport de la rue de Seine (aujourd'hui rue Edouard Nieuport) à Suresnes en 1912 dut faire le voyage à Meulan pour être testé sur la Seine [1]
  17. Vogueo : le Stif lance le premier réseau de transport public fluvial.
  18. Quatre points vont accueillir les Vélib' à une courte distance du pont de Suresnes.

Toponymie

Suresnes et ses alentours sur la carte de Cassini (1756).

Les mentions anciennes de la localité sont : Surisnas 918, Surisnis dicitur 1070, Girardus de Serenes v.1169, ecclesiam de Surinis 1177, 1207, villa de Serenes 1299, Sorenae, Serenae , Socraine , Suranus , Soresne et Sureynes 1544, Surasne, Surayne, Suraine, Sureine, Souresne, Suresnes v.1757, Surènes v. 1850.

En 1804, on proposait de façon fantaisiste d'être issu de « sur Seine ». En 1965, l'historien local René Sordes proposa sur des bases approximatives l'hypothèse que Surisnas, pourrait être l'accusatif du pluriel Surisnae, qui serait un nom d’origine celtique, sa terminaison en na indiquant qu’il s'agirait d'un hydronyme. Il affirma que Camille Jullian, sans citer sa source, voyait dans Surisnae un nom de source « chante-souris » ; c'est peu probable. Ce mot ou cette déesse des sources n'ont jamais été documentés dans les dictionnaires de la langue gauloise. Enfin, Ernest Nègre, et Marianne Mulon ont proposé une hypothétique racine hydronymique *sor- préceltique.

  1. a b c d et e Pierre Anger, Les dépendances de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. (1906), t. 1, p. 52.
  2. B. Guérard, Cartulaire de l'église Notre-Dame de Paris, (1850), t.1, p. 56.
  3. Léopold Delisle, Recueil des actes de Henri II, roi d'Angleterre et duc de Normandie concernant les provinces françaises et les affaires de France (1909), p. 239.
  4. Jacques Bouillart, Bulle du Pape Alex. III. Histoire de l'abbaye royale de Saint-Germain des Prez (1724), Recueil des Pièces (3/4) - §LXII, p. xliv - - - p. clxxv
  5. J.-P. Migne, Patrologiae cursus completus, seu bibliotheca universalis (1855), t. 217, p. 169D.
  6. A. Vidier, « Extraits de Comptes royaux concernant Paris. I. Journal du Trésor (1298-1301) », Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France – 38 année (1911), p. 264.
  7. Abbé Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris. (1883), t. 3, p. 47.
  8. a et b IGN, plan de Cassini.
  9. Jacques-Antoine Dulaure, Paris et ses curiosités : avec une notice historique et descriptive (1804), t. 2, p. 200.
  10. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, édité par la Société historique de Suresnes, Alençon, impr. Corbière et Jugain, p. 32, 1965.
  11. Michel Roblin, Le terroir de Paris aux époques gallo-romaine et franque : peuplement et défrichement dans la Civitas des Parisii (Seine, Seine-et-Oise). (1971), p. 32.
  12. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise (2003), p. 1-440.
  13. Ernest Nègre, Études de linguistique romane et toponymie (1984), p. 178.
  14. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, 1990, t. 1, p. 44.
  15. Marianne Mulon, Noms de lieux de l'Île-de-France (1997), p. 36.

Histoire

La Seine près de Suresnes du peintre Alfred Sisley (1879).

Le site aurait été occupé par les Gaulois. La première mention historique de Suresnes date de 884, quand le roi des Francs Carloman II fait don à l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroy (Normandie) d'un domaine qui comprend « Surisna ». Les raids vikings conduisent les moines de l'abbaye à se réfugier en région parisienne, leur communauté fusionnant avec celle de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés.

Le roi Charles le Simple reprend alors la donation de Carloman et transmet, via Robert, comte de Paris, le domaine à l'abbaye en 918,,. Cette dernière institution religieuse exerce alors un contrôle sur ce territoire, qui durera jusqu'à la Révolution.

En 1070, Suresnes devient une paroisse, dont l'église Saint-Leufroy a pour origine une chapelle du début du vignobles couvrant ses coteaux, comme dans toute l'Île-de-France depuis des siècles – ainsi que de la pêche sur la Seine.

Entre le servage y est aboli. Plusieurs évènements dramatiques marquent Suresnes et les villages alentour : inondations (1080), famine (1088), ergotisme (1150), guerre de Cent Ans (1358) ou encore guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons (1411).

En conséquence, en 1569-1570, des fortifications sont construites ; elles n'empêchent pas les affrontements liés aux guerres de religion, l'église Saint-Leufroy étant incendiée en 1590,.

En 1593 y ont lieu des conférences de négociation entre catholiques et protestants, qui participent à mettre fin au conflit qui oppose les deux camps,. Contrairement à une légende locale qui insiste notamment sur l'idylle qu'il y aurait vécu avec Gabrielle d'Estrées, Henri IV ne serait jamais venu à Suresnes.

À partir du ermites prennent l'habitude de se retirer au sommet du mont Valérien, formant une communauté à l'écart, qui prie et cultive la vigne.

En 1633, un calvaire religieux y est également installé, donnant naissance à un important pèlerinage jusqu'à sa fermeture en 1830. Dans le bas de Suresnes, des guinguettes et des hôtels se développent, pour accueillir les dévots, avant et après leur passage,. Autour du quartier historique, des aristocrates et bourgeois parisiens se font également construire de vastes demeures garnies de jardins, comme le château de Suresnes (situé au niveau de l'actuel parc du Château), le château de la Source mitoyen et le château des Landes (à l'emplacement de l'actuel parc des Landes), propriété de Philippe Panon Desbassayns.

 siècle

Gravure d'Edmond Morin présentant les ruines de l'abbaye de Longchamp (bois de Boulogne) dans la première moitié du fort.

Le XIXe siècle donne à Suresnes les grands traits de son actuel urbanisme. En cent ans, le petit village isolé devient une ville industrielle bien reliée aux axes de communication, dont la vocation agricole disparaît.

En 1842 est inauguré le premier pont de Suresnes. Il est détruit pendant la guerre franco-prussienne de 1870, un nouvel édifice lui succédant en 1874, lui-même remplacé en 1950 par le pont actuel,. Durant le conflit cité, Suresnes, qui compte alors 5000 habitants, est une ville de garnison, en raison du mont Valérien voisin.

Après la défaite de la France, le roi de Prusse traverse la Seine à Suresnes, passant un pont fait de bateaux après l'incendie de l'édifice durant la guerre.

Au début des années 1840, sur les ruines de l'ancien calvaire, démarrent les travaux de construction du fort du Mont-Valérien, faisant ainsi d'un lieu jusque-là à vocation religieuse une forteresse militaire. Elle est intégrée dans le réseau de fortifications ceinturant Paris.

Lors de la révolution de 1848, le château de Salomon de Rothschild, situé près de la Seine, est détruit par des émeutiers,.

Au début du .

À partir de la fin du siècle, la ville connaît une industrialisation progressive mais rapide, qui se matérialise par l'installation de plusieurs usines le long de la Seine. Des maisons et des villas bourgeoises sont également élevées sur ses coteaux. Peu à peu, la vigne disparaît, ainsi que la plupart des grandes demeures de l'Ancien régime. Par ailleurs, grâce au développement des transports (train, tramway, bateau), les Parisiens viennent nombreux se divertir dans les guinguettes de Suresnes (« À la Belle Gabrielle », « Le Moulin Rose », etc.), parfois au retour des courses de l'hippodrome Paris Longchamp, situé juste de l'autre côté du fleuve, dans le bois de Boulogne.

Entre 1865 et 1869, le couturier Charles Frederick Worth se fait construire une demeure à Suresnes, sur un terrain de 15 000 historiciste, mêlant des éléments médiévaux et florentins, est l'œuvre de Denis Darcy. Le jardin comportait bosquets, pavillons et cascades, ainsi que des vestiges du palais des Tuileries, alors que l'esthétique des ruines est en vogue. De l'édifice original, seule subsiste une porte monumentale située 15 avenue Franklin-Roosevelt, ainsi que le pavillon construit plus tard par son fils, dit pavillon Balsan. Le reste des bâtiments a été rasé et le jardin loti dans les années 1930 afin d'accueillir l'hôpital Foch,,,,.

À partir de 1887, l'administration classe désormais Suresnes comme « ville » et non plus comme « village ». L'actuelle mairie de Suresnes est inaugurée en 1889, après avoir occupé de nombreux emplacements depuis 1787, dont la maison où le physicien Hippolyte Fizeau réalisa en 1849 une célèbre expérience de mesure de la vitesse de la lumière. De style néoclassique, le nouvel hôtel de ville est l'œuvre de Jean Bréasson,,.

 siècle

Les mosaïques de l'ancienne usine de Blériot Aéronautique à Suresnes sont exposées à leur emplacement d'origine, même si le bâtiment originel a été détruit en 2004. L'actuel édifice est occupé par le groupe Airbus, puis par SKEMA Business School.

Au tournant des industrialisation qui conduit de nombreuses entreprises à s'installer le long des berges de la Seine de la banlieue ouest-parisienne, jouant de la proximité avec la capitale et d'aménités géographiques particulières (transport par voie fluviale), Suresnes devient une ville industrielle dont la population ouvrière s'accroît. Elle compte de nombreuses usines, dont les constructeurs automobiles Unic et Saurer (qui emploie plus d'un millier de Suresnois), d'avions Levavasseur, Nieuport, Farman et Blériot Aéronautique, de parfums (Coty), ainsi que la biscuiterie Olibet (fondée en 1880 et qui emploie 400 ouvriers et ouvrières fabriquant 30 tonnes de gâteaux par jour jusqu'en 1940, année où elle est démolie),. Modifiant considérablement la vie de Suresnes, de jour comme de nuit, l'activité de ces entreprises provoque les plaintes de nombreux riverains.

L'imprimerie des Cahiers de la Quinzaine (1900-1914), fondée par l'écrivain Charles Péguy, a son siège à Suresnes. Il arrivait à ce-dernier, avec l'homme politique Jean Jaurès, de marcher de Paris jusqu'à ce bâtiment en évoquant les paysages de l'Île-de-France, la « beauté industrielle » de Puteaux ou encore la littérature.

Comme les villes voisines situées le long de la Seine, Suresnes est touchée par la crue de 1910 ; le 29 janvier, Le Journal écrit : « À Suresnes, l’eau a monté dans la nuit de 40 cm, envahissant les maisons du quai jusqu'au premier étage et causant dans l'intérieur de la commune de nouveaux ravages ».

Fabrication d'obus dans l'usine Darracq.

En 1914, lorsque la Première Guerre mondiale éclate, Suresnes devient l'un des principaux centres de fabrication d'obus. Via la SPAD, qu'elle a acquis, l'usine d'avions Blériot, construite en 1915-1917 au croisement d'un quai de Seine et de la rue du Val-d'Or, voit travailler 2500 ouvriers dans 28 000 ,.

Aménagé sur le versant est du mont Valérien, le cimetière américain de Suresnes, inauguré en 1919 par le président Woodrow Wilson, accueille les sépultures de plus de 1 500 soldats américains morts durant le conflit.

Maire de Suresnes de 1919 à 1941, porté sur la question sociale, Henri Sellier fait construire la cité-jardin de Suresnes, les premières habitations à loyer bon marché, le lycée Paul-Langevin (1927) ou encore l'École de plein air de Suresnes (1935). Il développe les services sociaux, les parcs, les équipements scolaires, sportifs et sanitaires, tout cela dans une perspective hygiéniste,.

Le centre-ville de nos jours.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la forteresse du Mont-Valérien est occupé par les Allemands et est le théâtre de l'exécution de plus de 1 000 résistants et otages, dont Honoré d'Estienne d'Orves le 29 août 1941, et Michel Manouchian le 21 février 1944.

De 1941 à 1944, le prêtre catholique Franz Stock accompagne les condamnés à mort sur le plan religieux et civil. C'est aussi ici que, le , l'écrivain et résistant français Jacques Decour (Daniel Decourdemanche) meurt pour la France, fusillé par les nazis. La résistante Noor Inayat Khan, qui a grandi à Suresnes et s'est engagée dans le Special Operations Executive, meurt à Dachau en 1944.

Le Mémorial de la France combattante du mont Valérien est aujourd'hui un lieu de pèlerinage national. Chaque année, le 18 juin, le président de la République française en fonction y vient pour une commémoration,.

Dans la seconde moitié du siècle, les usines périclitent et deviennent des friches industrielles. Couvrant 10 % de la surface de la ville, elles sont peu à peu remplacées par des bureaux à partir des années 1980, notamment des sièges de grandes entreprises (en lien avec le quartier d'affaire de La Défense, situé sur la commune voisine de Puteaux), et des lotissements immobiliers.

À l'origine ville industrielle, Suresnes devient une cité du secteur tertiaire aux bâtiments modernes ; il faut monter vers les coteaux pour trouver une densité moindre, des maisons plus traditionnelles et davantage de nature, alors que le quartier historique du bas Suresnes ne conserve que quelques maisons anciennes autour de la place du Général-Leclerc.

Le long du boulevard Henri-Sellier, la partie occidentale de ce quartier avait en effet été rasée dans les années 1970 afin d'accueillir des tours, une dalle et une passerelle, provoquant le mécontentement de la population. Des travaux ultérieurs ont néanmoins été menés afin d'intégrer de façon plus harmonieuse ces édifices contemporains au reste de la ville, notamment avec l'aménagement de l'esplanade des Courtieux ou la construction d'un conservatoire de musique et d'une fontaine. Quant à la cité-jardin, elle est entièrement rénovée dans les années 1980-1990,.

  1. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965, p. 29-32.
  2. a b c d e f et g Le patrimoine des communes des Hauts-de-Seine, Flohic éditions, 1994, p. 376.
  3. Matthieu Frachon, avec le concours de la Société d'histoire de Suresnes, « Les invasions vikings à l'origine de la naissance de Suresnes ? », Suresnes Mag, lire en ligne).
  4. Marina Bellot, « Petite histoire du grand vin francilien d'autrefois », retronews.fr, 27 décembre 2018.
  5. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, p. 506-509.
  6. a et b Francis Prévost, Histoires de Suresnes, Suresnes Information, 1989, p. 28-31.
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Histoire

Historiquement liés aux loisirs, les débuts du sport suresnois se font comme de nombreuses communes fluviales en lien avec la Seine : des joutes navales très populaires étaient organisées, opposant des compétiteurs juchés sur des barques, qui devaient se renverser à l'aide de leurs lances. Mais la plus ancienne association sportive de la commune est L'Espérance de Suresnes, créée en 1888, dont le nom renvoie à l'atmosphère revanchiste de l'époque. Nourrissant l'espoir de retrouver l'Alsace et la Lorraine perdues en 1870, de nombreuses sociétés sportives se créent en effet dans le pays, les exercices militaires préparant, sous couvert de sport, les Français à la guerre future. Cette association omnisport, devenue club de tir, existe encore de nos jours.

Les Britanniques aidèrent beaucoup à la diffusion du sport dans la société occidentale, tout comme les idées hygiénistes et la promotion de l'idéal antique du « mens sana in corpore sano ». En 1902, M. Hacquin fonde l'association de gymnastique des « Touristes de Suresnes » et en 1908 deux Britanniques créent la société les White Harriers (les « Lévriers blancs »), ou WH, un club omnisports surtout porté vers l'athlétisme, qui s'installe à Suresnes dans les années 1920. Le boxeur suresnois Roger Brousse  participa aux Jeux olympiques de 1924 mais fut exclu après avoir été accusé d'avoir mordu son adversaire ; durant cette même compétition, des sportifs suresnois de la salle Haquin participèrent à une compétition de savate. En ce qui concerne le football, Suresnes comptait à l'époque trois clubs : la section football des WH, la Jeunesse sportive de Suresnes (JSS) créée en 1936 par Henri Sigogneau et le Football club suresnois (FCS) de M. Porteron, qui jouait en première division, disputa les Seconde Guerre mondiale. Quant à la JSS, elle fut championne de Paris FSGT en 1937-1938 mais sera dissoute en 1942, après avoir rallié la FFF et gagné la Coupe du Matin la même année. La JSS jouait à Bagatelle.

Participants au championnat d'Europe d'aviron 1931 sur la Seine, à Suresnes.

La pratique sportive se démocratise en effet dans l'entre-deux-guerres, favorisée à Suresnes par le maire Henri Sellier, qui y voit un élément culturel et sanitaire important. Il est à l'origine à l'origine de la construction du premier gymnase de Suresnes et du développement du sport dans les établissements scolaires municipaux. À l'époque, on se baignait encore dans la Seine ou dans un bassin aménagé sur une péniche ; il faut attendre 1968 pour que la piscine des Raguidelles soit inaugurée,. Elle comprend un grand bassin de 25 x 12,5 .

Devenu jardin ouvrier, l'ancien terrain de football du FCS est racheté après la guerre par le maire de Suresnes Paul Pagès, qui y créé le stade Maurice-Hubert (du nom d'un ancien dirigeant de la JSS et résistant). Recréée, la JSS joue en première division de 1945 à 1953 puis en promotion de première division. Avec l'arrivée d'Antoine Jurilli, elle revient en première division. Le club créé par ailleurs une école de football, d'où sort notamment Robin Leclercq. En 1965, la JSS accède à la division d'honneur, où elle reste jusqu'en 1993, puis en division d'honneur régionale pendant deux ans. Durant cette période, la JSS gagne deux coupes des Hauts-de-Seine et participe à une finale de la Coupe de Paris.

En 1973, le maire Robert Pontillon inaugure le stade Salvador-Allende sur le mont Valérien, en hommage à son ami chilien victime d'un coup d'État. En 1983, il est renommé stade Jean-Moulin, à l’occasion du quarantenaire de sa disparition. Un portrait en pointi-sculpture du résistant, réalisé par l'artiste Magguy Crouzet, orne la façade. Il accueille depuis 1975 le Rugby Club de Suresnes, issu de la section rugby des WH.

  1. a b c et d Matthieu Frachon, avec le concours de la Société d'histoire de Suresnes, « Les pionniers du sport suresnois », Suresnes Mag, lire en ligne).
  2. a et b « Historique », jssuresnes.fr, consulté le 30 juin 2018.
  3. Francis Prévost, Histoires de Suresnes, Suresnes Information, 1989, p. 182-187 et 232-233.
  4. Informations pratiques sur la piscine du Centre sportif des Raguidelles.
  5. «  », sur rcsuresnes.fr, (consulté le ).

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
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